J'avais reçu un coup de fil tôt ce matin qui m'avertissait que les soldat qui était partis depuis, depuis vraiment trop longtemps selon moi, revenait aujourd'hui même vers les 15h00. En fait, c'était plutôt la femme d'un des soldats qui avait voulu partager la nouvelle. C'était la nouvelle qui fit aussitôt mon bonheur. Un bonheur qui me rappelais le premier noël où j'étais assez grande pour comprendre ce qui arrivais. Je sais que la comparaison est merdique, je suis d'accord, mais j'avais tellement été heureuse ce jour là lorsque je déballais mes cadeaux que franchement je ressentais la même émotions, sauf que là c'était l'homme de ma vie qui descendrait de cette avion. Ce serait Travis mon cadeau aujourd'hui même. Dès lors que je raccrocha avec la femme je lançais mon portable sur le lit et me laissant tomber par la même occasion sur celui-ci, je ferma les yeux et sourit. Il fallait un café que je pris le temps que je me prépare, j'allais aller l'accueillir comme il se devait et l'attendre à l'aéroport. Cela fessait des semaines que j'attendais son retour, que j'espérais qu'il revienne en vie sain et sauf, mais surtout qu'il revienne bientôt et cela pour longtemps. Je me levais d'un coup, me préparant un café que je pris mon temps pour boire, il était huit heures du matin et j'étais bien trop excitée pour penser à autres choses. J'avais à me préparer car sinon sa ferait longtemps que je serais assises sur les bancs pour le moins inconfortables de l'aéroport. Je finis ma tasse de café puis sautais dans la douche. Trente-cinq minute plus tard je sortais et me séchais. Je pris la robe bleue, l'une des nouvelles que j'avais acheté cette semaine, et l'enfilais et mis ses super talon haut qui allais parfaitement avec que j'avais trouvé en solde chez Chanel. Une aubaine. Bref, je finis par me brosser les cheveux, et me les boucler puis me brosser les dents et sortir de chez moi. Je devais manger. J'allais chercher une viennoiserie chez le meilleur pâtissier qui était par contre à l'autre bout de la ville et c'est alors que je passais devant l'appart de Théo. Je me devais comme toute bonne amie d'aller lui annoncer la nouvelle. C'est alors qu'il m'invitait à dîner mais je refusais une première fois pour accepter la deuxième fois pour me calmer. Nous sommes même aller dans un restaurant chic ou Théo a payer. Un vrai meilleur ami hein ! Bref je suis partie direction l'aéroport un peu plus tard que prévu soit vers 14h35 ce qui ne me laissais pas beaucoup de temps pour arrivé à l'aéroport, cependant, j'arrivais à l'heure et attendis que Travis descende de cette avion qui nous séparait. Je vis tout le monde descendre, des soldats qui venait rejoindre leurs femmes et leurs conjointe mais je ne vis aucunement Travis sortir. Cela fesait même un moment que tout le monde avait sortit. C'est alors que je commençais à paniquer. Où pouvait-il bien être, se pouvait-il qu'il soit mort à la dernière minute. Je me refusais de le croire. Tout ce que je voulais c'était le voir sortir de cette stupide avion pour qu'enfin je puisse le rejoindre !

Aujourd'hui je revenais d'une mission d'espionnage en Iran, je devais me faire passer pour un inspecteur pour leur centre de recherche sur le nucléaire mais en réalité j'étais à la recherche d'un informateur bien placé qui devait nous fournir des informations sur les plans d'armement nucléaires de l'Iran. La mission a été un succès, mais j'ai eu de vilaine brûlure aux pieds en marchant sur une substance chimique et j'ai bien failli me faire cribler de balle car avec les pieds brûlés j'avais de la difficulté à me rendre jusqu'à l'hélicoptère qui devait nous faire quitter les lieux de la mission. Je peinais donc toujours à me déplacer sur mes deux pieds car les brûlures étaient encore très douloureuses, je n'avais pas eu l'occasion d'appliquer le moindre onguent pour mes brûlures. Je quittais l'avion qui m'avait ramené chez moi à L.A en dernier, j'avais beaucoup de difficulté à sortir mais j'avais très hâte car j'allais bientôt pouvoir revoir ma bien aimée Lesly. Néanmoins je sortis quelques minutes après tout le monde et sur les talons. Une fois sortis j'aperçus Lesly qui était là, elle semblait très inquiète, normal puisque je la faisais attendre depuis plusieurs minutes, si seulement j'avais su je serais accouru peu importe la douleur... mais c'est trop pour retourné en arrière alors allons-y, il n'est pas trop tard. Je courra jusqu'à elle et on pouvait voir quelques grimacement de douleurs sur mon visage mais je m'en foutais, tout ce que je voulais c'est sentir son odeur, la prendre dans mes bras, goûter à ses lèvres et... lui dire je t'aime. C'est ce que je fis sans perdre de temps.

Ça va mon amour? J'espère que tu ne t'es pas trop inquiété pour moi, ce sont des brûlures aux pieds qui m'ont fortement ralenti dans mes déplaces, avoir su que tu serais là à m'attendre j'aurais bravé la douleur pour te rejoindre.

Je la regardais droit dans les yeux puis je lui fis un sourire charmeur avant de lui susurrer des mots doux dans le creux et déposer de doux baiser dans son cou. C'était des choses qui m'avaient grandement manqués durant ma mission en Iran et je voulais rattraper mon retard au plus vite.

Je le vis sortir de l'avion. Il semblait avoir de la difficulté à marcher. Il était vrai que je m'étais inquiétée parce que je ne l'avais pas vu sortir de l'avion comme tout les autres aussitôt mais je continuais de m'inquiétée car il semblait être blessé. Finalement, ses yeux croisas les miens et il se mit à courir vers moi. Il grimaçais, surement de douleur puis arrivé il me pris dans ses bras et m'embrassa amoureusement, comme il n'avait pas fait depuis longtemps, comme j'aimais tant qu'il le fasse. Il savais vraiment comment me faire plaisir.
« Des douleurs au pied, mais mon pauvre amour » Je mise un bras autour de sa taille et posa son bras autour de mon cou. « Je ne te ferais pas plus attendre debout sur tes pieds, viens on va directement s'assoir sur un banc, à moins que tu veuille qu'on se rendre directement à la maison. Je conduis par exemple. Je ne veux pas que ces brulures mon coeur. »
Par contre, je dois dire que je ne le bougea pas tout de suite, il venait de faire toutes les choses que j'adorais qu'il me fasse enfin, ce qui se fait bien dans un endroit publique. Il venait de me chuchoter des mots à l'oreille, de m'embrasser dans le cou et de me faire ce petit sourire charmeur qui me fessait craquer complètement. Je posais un léger baiser sur ses lèvres qui m'avait tant manquer et je me rendis jusqu'au banc le plus proche. Bien sur, je ne voulais pas qu'il se fasse encore plus mal que qu'es ce qu'il subissait maintenant. Je l'aida à s'assoir puis m'assise près de lui et enlaçais mes doigts avec les siens.
« Si tu savais à quel point je suis heureuse que tu sois là. Dès qu'il m'ont appeler j'ai accourue ici et t'ai attendue. J'avais tellement hâte de te voir arriver, de te voir descendre de cet avion qui m'as tenue tellement loin de toi trop longtemps. »
Je déposais un baiser sur ses lèvres encore une fois mais cette fois-ci un baiser passionné et amoureux.