Me voilà encore assise sur le banc à surveiller si l'homme de la dernière fois pouvait passer, puis j'adorais venir ici, j'étais tranquille pour lire, j'avais mon banc et mon coin tranquille. Assise jambe croisée, bouquin en main qui parlait d'aventure policière, une robe fleurie et une veste correspondant à mes chaussures, je m'étais faite toute belle, ça faisait plusieurs jours que je venais ici attendant son apparition, je m'étais tellement répété la scène dans ma tête que je savais que celaallait finir par arriver. Nous étions en plus de ça dimanche, qui sait qui venait courir un dimanche, qui sait qui venait lire un bouquin en attendant qu'il passe, moi et j'étais bien la seule. Attendant un long moment, je me levais alors pour rentrer, encore une fois bredouille.

Marchant regardant pas vraiment devant moi, je regardais plutôt le sol, cherchant mes clés de voiture, dans mon sac pensant qu'il y avait personne devant moi. Mais quelqu'un me percuta, je sentis quelques de solide cogner contre mon ventre, j'enlevais mon regard de mon sac rattrapant à temps la petite que je venais de percuter, je la redressais, elle avait fait tomber son livre. "Oh mon dieu.. Je suis désolé.. Laisse-moi t'aider." Je me mis à genoux ramassant son bouquin, remarquant que s'était un livre de conte, je regardais le livre, ne réfléchissant pas vraiment qui cela pouvait être, ce n'était pas la seule de Los-Angeles qui aimait les contes de fée. Je regarda le titre lui donnant, elle me remercia d'avoir ramasséson bouquin, je lui souris me redressant remarquant qu'elle fixait une personne derrière moi, en espérant que se soit pas un parent en colère de ma maladresse. Je me retournais alors, le remarquant, mon coeur se mit à battre la chamade, mon dieu s'était sa fille. J'avais une chance sur je ne sais pas combien pour percuter sa fille, fallait le faire non ?

J'étais devenu accroc d'un mec que je ne connaissais pas, je ne savais pas quel métier il faisait, je ne savais pas ses goût favoris, ce qu'il aimait faire le plus dans sa vie, mais je savais qu'il l'aimait le plus dans sa vie.. Sa fille. Je pouvais comprendre ceci, après tout avoir un enfant était le miracle de la vie, son sang, son bonheur. Moi j'en avais pas, non pas que je n'en veux pas, au contraire l'idée d'avoir un bébé m'avait toujours plu, même étant petite, j'adorais jouer à la poupée, prendre soin de ces bébés imaginaires. Mais j'étais seul et je n'avais pas réellement les moyens pour rendre heureux le bébé, je devais gagner plus ma vie et avoir un compagnon que j'aime et que je suis sur d'aimer pour toujours. J'avais connu des histoires d'amours, beaucoup sans intérêt, j'ai toujours eu le don de m'attacher vite, comme c'est le moment, mais je finis toujours par avoir le coeur brisé. Reprenant la route pour rentrer chez moi, étant donné que je l'avais attendu pour rien, je percutais une petite fille, je m'abaissais toute suite à elle m'excusant, je ne regardais pas ce que je faisais. Je la tutoyais, pour qu'elle soit à l'aise, même si elle ne me connaissait pas, j'avais toujours tutoyé les enfants, ils se sentent mieux. Je me redressais voyant une grande silhouette derrière moi, je me retournais apercevant Christopher. Mon coeur battait affreusement vite, je n'y croyais pas mes yeux.

Mon dieu qu'il était toujours aussi beau, je le regardais l'écoutant me saluer. "Salut.." Je souris tout de même ravie, comme quoi quand on s'y attend le moins, il faisait son apparition, voilà ce que j'allais faire, j'allais laisser les choses faires par elle même. Et c'est moi qui dit ça.. Je ne le ferais pas. Je l'écoutais ensuite s'adresser à sa fille, lui demandant de s'excuser, ce qu'il fit très doucement. "Ce n'est pas grave, c'est de ma faute aussi." Je souris écoutant à nouveau Christopher dire que s'était moi qui l'avais conseiller pour les livres, je le regardais parler avec sa fille, rien qu'à le regarder parler, on pouvait voir qu'il était gaga d'elle, elle était magnifique, ça ne m'étonner pas de lui, c'est un homme magnifique, puis la mère devait elle aussi, être belle, en même temps, il devait souvent être accompagné de jolie morceaux. "Tu n'as pas à me remercier, j'ai fait que mon boulot, puis c'est ton père qui a eu l'idée de venir pour venir en prendre." Bah c'était vrai. Non ?