Aujourd'hui, j'étais chargé de l'ouverture et de la fermeture du magasin. C'est donc a 7h30 pétante que j'avais ouvert la boutique aux clients. Comme chaque matin, les éternels buveurs de cafés et mangeur de pâtisseries étaient au rendez-vous. Certain habitués s'installaient à leur place habituelle, les plus pressés prenait à emporter. Une routine a laquelle moi aussi, je m'étais familiarisé depuis plusieurs années. C'est donc vêtu de mon tablier que j'alternais entre le service et le nettoyage des tables.

J'étais bien loin de l'idée que je me faisais de mon métier. En obtenant mon diplôme j'avais aspiré à devenir une grande pâtissière, pas une simple vendeuse dans une pâtisserie qui dépanne occasionnellement le pâtissier quand il est absent ou m’occuper du salon de thé qu'il avait ouvert à côté et que je tenais le matin quand j'étais chargé de l'ouverture du magasin. Mais un petit imprévu avait changé mes plans et lorsque j'avais appris que j'étais enceinte de mon fils, j'avais du me résoudre à trouver un job au plus vite pour pouvoir subvenir à nos besoins. Je ne vais pas me plaindre travailler ici, c'est loin d'être désagréable. Le salaire est plutôt bon et je m'entend parfaitement avec la direction et les autres employés. En temps qu'ancienne, j'ai même pu accéder à de nouveau avantage et je ne vais pas m'en plaindre à beaucoup plus de responsabilité aussi. Néanmoins, depuis quelque temps je préparais mon nouveau départ et j'avais hâte que ça se concrétise.

J'étais rester seul jusqu'au environ de 9h00, lorsque qu'une de mes collègues m'avait rejoint. Le magasin étant découper en deux parties, elle repris ma place du côté du salon de thé et j'allais m'occuper de la partie pâtisserie en elle-même. Il y'avais jamais foule en semaine, durant les heures de boulot, ça me laissait le temps de réfléchir à de nouvelle recette et aussi de m'organiser pour l'ouverture de ma propre pâtisserie. Je m'étais alors installé au comptoir et je feuilletais quelques magasins à la recherche de nouvelle inspiration. Au moment ou j'entendis la cloche du magasin retentir , je relevais la tête vers mon nouveau client. Bonjour et bienvenu. N'hésitez pas si vous désirez un renseignement.

Lorsque la cloche avait retenti dans l'enceinte de la boutique, j'avais immédiatement mis en pause mon occupation. Et en toute logique,j'avais saluer mon nouveau client, lui indiquant que si besoin j'étais à son entière disposition pour tout renseignement. Il m'indiqua qu'il regardait en premier lieu et j'acquiesçai replongeant mon nez dans mes bouquins en attendant qu'il se décide. Très bien. J'avais relever les yeux de temps en temps pour vérifié qu'il n'avait pas besoin de moi, mais aussi un peu par curiosité, l'un de mes grand défaut dans se monde. Il était en train de feuilleter le book des patisseries, alors je replongeais mon nez dans mon livre.

Soudain, j'entendis des pas se rapprocher et avec un grand sourire, je relevais la tête de mon bouquin pour m'occuper du jeune homme, qui semblait s’être décidé. Il me tendis la page du book que je pris dans mes mains pour voir le style de gâteaux qu'il voulait. Il s'agissait d'un simple fraisier revisité avec de la meringue et un couli de chocolat, une de mes rares idées même si ça personne ne le saura jamais. J'étais plutôt fier qu'il le choisisse, àa me donnait l'impression que je ne travaillais pas en vain. Il le voulait pour demain et s'excusait de s'y prendre au dernier moment.C'est vrai que le timming allait être un peu serrer, mais s'il le fallait j'irais aider le chef en cuisine pour la confection des gâteaux. C'est donc toujours avec un immense sourire que je lui répondais. Ne vous inquiétez pas pour ça. Ca ne posera aucun problème. Je vais juste le noter. Vous le voudriez pour quel heure demain ? Dis-je en sortant mon carnet rouge et en regardant le jeune homme pour avoir sa réponse.

En ce moment je n'avais qu'une hâte. Recevoir un coup de téléphone de la banque pour me dire que mon prêt était accordé. Une fois fait je pourrais appeler l'agence immobilière pour validé l'achat de ma boutique et enfin et elle était vraiment là ma hate, je pourrais m'amuser à décorer mon propre magasin et me replonger dans le second amour de ma vie ... la pâtisserie. Encore heureux, j'avais souvent pratiquer à la maison et au black pour des amies qui voulaient des gâteaux, parce que sinon après cinq année ça aurait été plutôt compliqué. J'avais même pris quelque cours de remis à niveau et d'art de la décoration pour être certaine d'être à jours. Enfin bref, tout ça pour dire que j'avais hâte de pouvoir refaire ce que j'aime et m'épanouir la dedans.

Il est vrai que ça commande était faite un peu à la dernière minute, mais le gâteau qu'il voulait commandé aussi bon soit-il n'était pas le plus compliqué à réaliser pour le chef, alors je n'avais aucun doute à ce qu'il soit fait pour demain. J'avais donc pris mon calepin pour marquer la commande et l'heure pour laquelle il le voulait. Non pas de problème 14h c'est bien. Je le marquais et alors que j'allais même lui demandé son nom, il me le donna sans que j'ai eu à le faire. Je ne réalisa pas sur le coup et sans réfléchir, je commençais à le marquer à côté de sa commande, j'avais à peine écrire le R que je tiltais enfin. Je relevais les yeux vers le jeune homme. Rider ? Vous avez dis Rider. Les sourcils froncé, mon visage marquait la surprise. Je souris pour ne pas effrayer le jeune homme, j'avais sorti ça un peu avec étonnement et il se poserait surement quelque question, puis je me repris pour continuer à marquer son nom. Il portait le même nom que celui qui était sensé être mon véritable père. Je savais pas trop comment réagir, puis soudain je me ressaisi, je m'emballais peut etre pour rien. Après tout des Rider , y'en surement pas qu'un dans ce monde.

J'avais été un peu surprise lorsque j'avais entendu le nom de Rider. C'était un peu idiot parce que bon les Rider au USA ça ne devait pas être une espèce rare, mais c'était le nom que ma mère m'avait donné. Cela faisait quelque temps maintenant que j'avais appris que ma mère avait trompé mon père par le passé. L'annonce m'avait fait un choc, mais le choc avait été bien plus grand et bien plus immense quand elle m'avait également avoué que mon père n'était pas mon père biologique , mais qu'un certain Carlos Rider l'était. Autant dire que j'étais rester sur le cul. Et là alors que je m'y attendais le moins du monde, j'entendais le nom de famille de mon sois disant père et bien que j'ignorais totalement si ce jeune homme faisait parti de sa famille, je ne pu m’empêcher de réagir à son nom, peut-être un peu trop.

Ok. C'est noté.Je l'écrivis sur le carnet, toujours aussi perturbé par son nom. J'avais envie de lui poser la simple question de savoir s'il avait un lien avec Carlos Rider, mais je n'osais pas. Ce n'étais pas vraiment le lieu idéal pour ça, même si c'était la meilleure occasion. Et puis j'avais également peur qu'il me dise oui, parce que ça impliquerais qu'il le connait, qu'il pourrait etre son fils ou son neveu ou je ne sais quoi encore, alors je me retenais de ne rien dire. Je repris alors la logique de l'histoire et lui fis alors un bon de commande pour qu'il puisse le récupérer. Ca vous fera 21 $, vous pouvez payer maintenant ou demain en le récupérant. Avez vous la une carte de fidélité