e mariage est dans un mois et contre toute attente, je dois bien avouer que nous avons pris du retard dans les préparatifs du plus beau jour de notre vie. Heureusement, aujourd’hui, nous allions palier à certaines choses comme le menu, la salle de réception, la décoration… Avant de pouvoir se consacrer à ces points, nous avions déjà dû nous mettre d’accord sur les invités ; rien que pour ça, nous avions eu des divergences d’opinions avant que je ne finisse par céder… Que pouvais-je faire de plus ? Annuler mon mariage ? Plus d’une fois, je l’ai dit : « Si c’est ça : pas de mariage ! ».  Puis finalement, j’ai fini par dire oui, sans le vouloir bien sûr, sans avoir le choix aussi, mais je l’ai dit.  C’est peut-être pour ça aussi que je prends moins de plaisir à organiser les préparatifs… Enfin bref. Puisque la question des invités est résolue et que les invitations ont été lancées, nous pouvions passer à la suite. Par chance, nous avions eu un rendez-vous rapidement avec le gérant du « Beverly-Hills Hotel » ; pour la réception, avec Logan, nous avions pensé à privatiser l’hôtel pour le weekend afin de pouvoir avoir à disposition la salle de réception mais aussi les chambres pour les invités. C’est toujours mieux de dormir sur place, il y a moins de risque et au moins, les gens s’amusent d’avantage sans avoir à penser à qui jouera le rôle de Sam.

11h00. Nous arrivons devant le Beverly-Hills Hotel. Afin de pouvoir déguster le menu que le chef cuisinier de l’hôtel avait imaginé pour l’occasion, le gérant nous avait donné rendez-vous pour l’heure du déjeuner afin que nous puissions lui donner notre avis. Un seul maitre mot pour cette journée : la perfection ! Je voulais que tout soit parfait ! Je suis assez perfectionniste dans la vie de tous les jours, mais là, c’est encore pire. Mon anniversaire, mon mariage : le 14 février 2015 sera un jour vraiment spécial pour moi. Descendant de la voiture, j’attends que Logan fasse de même. « J’ai hâte de voir ce que le chef cuisinier a fait pour nous. J’espère vraiment que ça sera un repas de rêve. » dis-je tandis que l’on se dirige vers l’entrée de l’hôtel. « Normalement, la décoratrice doit nous rejoindre vers quatorze-heure pour parler de la décoration de la salle de réception et de celle de l’église. »