Tout ce que je désirais, c'était du calme. Apprendre que deux de vos meilleurs amis sortent ensemble par cette peste de Heartless, n'a rien pour vous mettre de bonne humeur. Alors oui, j'avais besoin de sérénité. Je m'étais assez énervée inutilement comme ça. Il fallait que je me reprenne et très vite! C'est pourquoi j'ai décidé d'aller au magasin de musiques. Rien de telles que de belles mélodies pour retrouver le calme dont j'avais besoin.

Dans le rayon qui m'intéressait, je fouillais à la recherche du CD parfait. Quand la clochette de la boutique se mit à tintillonner pour prévenir de l'arrivée d'un nouveau client. Je n'ai pas pris la peine de lever la tête, j'étais trop absorbée par ma recherche. Finalement, je ne cherchais rien en particulier, juste quelque chose susceptible de me changer les idées. Et quand j'ai senti quelqu'un s'approcher de moi, j'ai bien été obligée de lever la tête. Quand je me suis aperçue qu'il s'agissait de Ellen, j'ai soupiré et dis -en sachant très bien qu'elle n'allait pas lâcher l'affaire de si tôt- : « Qu'est-ce que tu veux ? » D'accord, c'était méchant de ma part de ne même pas la saluer. Mais ma colère n'était pas tout à fait partie finalement...

L'annonce de mon idylle avec Joshua venait récemment d'être donnée. Par notre grande fouineuse national celle qu'on prénommé Heartless. Et même si certaine personne le prenais bien mon angoisse se portait principalement sur mes proches amis. Sanaa était au courant , MB venait de l'apprendre et toute les deux avait bien réagit. Malheureusement, Bélinda n'avait pas aussi bien réagit que les deux précédente et ça me tracassais beaucoup, bien que je tentais de ne pas le montrer. Bélinda m'avait beaucoup aider à me rapproché de Joshua j'en avais conscience et c'est pour ça que j'avais eu de nombreuse fois envie de lui dire. Seulement on avait conclu un marché avec Josh et je l'avais déjà trahis en en parlant avec Sanaa. J'espérais sincèrement qu'elle finirait par me pardonner.

J'étais en ville pour acheter quelque bricoles, je n'en avait normalement pas pour longtemps, puisqu'il s'agissait d'acheter un petit cadeau pour Filou le petit chien de Joshua. Ce matin même il avait annoncé son arrivé et je lui avait promis de passer , enfin je m'étais plutôt comme à mon habitude incruster, mais je ne venais pas les mains vide. Je sortis donc de la boutique "Canine" m’apprêtant à aller directement chez Joshua, lorsque j’aperçus cette tête si familière au loin. Je n'étais pas sur qu'il s'agisse bien de Belinda, mais un petit détour me permettrais de confirmer. Je m'avançais donc vers elle alors qu'elle entrait dans la boutique de musique. C'est à travers la vitrine que je pus confirmer que c'était bien elle, j'entrais alors dans la boutique et me stoppais à ses côtés. A sa reaction, elle était toujours en colère, la froideur dans ses mots me glaça. Parler... Dis-je timidement. Je suis désolé que tu l'ai appris comme ça, c'est pas ce qu'on voulait. Je me pincais les lèvres, j'étais vraiment gêné et attristé de la voir blesser ainsi.

Ce n'était pas ce qu'ils voulaient ? Mais bien sur... Désormais, je ne croirai plus personne, c'était certain. A mes yeux, l'amitié c'est sacré. Et comme je venais de le constater, il était très aisé de trahir cette chose qui était censée nous relier tous les trois. J'aurais cru que plus Ellen que n'importe qui d'autre m'aurait avoué la vérité. Mais non, ils ont préféré se taire et faire ça en cachette. Jamais je n'aurais cru qu'une chose m'aurait autant atteinte. Mais c'était le cas et je devais malheureusement faire avec. Il n'y avait pas eu mort d'homme mais cacher la vérité, c'est horrible. D'abord Leana avec sa maladie, mais ça à la rigueur, je peux comprendre. Mais Joshua et Ellen, non hors de question que je tente même de comprendre! Alors lorsque Ellen s'approcha de moi en disant qu'elle voulait discuter, la colère me prit et ma réponse dépassa peut-être ma pensée... « Je me fiche pas mal de ce que vous vouliez. Et je doute fortement que les clients de cette boutique s'intéressent à ta vie de couple! » J'étais méchante et ça ne me ressemblait pas. Je me détestais pour ça. Mais c'était plus fort que moi. Malgré tout, j'ai tout de même essayé de me reprendre en ajoutant : « Je doute que tu veuilles continuer cette conversation ici alors tu ferais mieux de partir avant qu'on ne se fasse virer. » Finalement, c'était aussi méchant, la colère n'était pas prête de s'estomper apparemment...

La seule chose que je voulais en ce moment même c'était lui parler. Juste lui parler et lui expliquer la situation. Je ne voulais pas que notre amitié s'achève à cause de cette petite cachotterie innocente. Je pus alors constater par sa réponse froide et colérique , que les excuses ne marchait pas vraiment. Je restais ahuri par toute cette méchanceté qu'elle dégageait, elle était loin d’être celle que je connaissais, la Bélinda si douce et gentille que j'appréciais et j'aurais trouver bien qu'elle me montre cette part d'elle, bien que j'aurais préféré qu'elle ne me soit pas destiné. Elle venait donc de me piquer à vif. Je la regardais fixement, c'était bête à dire, mais j'étais légèrement déçu. J'avais vraiment pensé qu'elle serait contente pour nous et au contraire à présent elle s'en foutais presque éperdument. Mais elle voulait me crier dessus soit elle avait tout les droits, mais je n'étais pas une lâche , je ne fuyais pas au premier petit obstacle. Elle voulait être méprisante, je savais également le faire. Elle voulait être en colère, je pouvais l'être aussi, mais je décidais de ne pas le faire.C'est alors avec calme que je m'adressais à elle. Le problème la dedans Bélinda, c'est que j'en ai rien à faire des gens présent et s'il veulent pas s’intéresser à ma vie de couple, c'est leur problème. Et j'en ai encore plus rien à foutre d'être virer de cette boutique. Tu pourrais le crier autant que tu veux, ça ne prend pas avec moi. Une fois ce point éclaircifier je repris sans laisser le temps à Bélinda si elle le voulait de répliquer. Tu dis que tu t'en fou, mais tu vois j'ai un doute, sinon tu ne serais pas autant heurter par ma présence. Alors épargne toi les méchancetés, les pics méprisante par ce que c'est pas ça qui va me faire fuir, je te l'ai dis j'abandonnerais pas. J'avais dis ça avec tellement de détermination, ce qui n'était pas vraiment étonnant chez moi, c'était mon caractère quand je voulais un truc je pouvais remué terre et mer pour l'obtenir. Je repris. Tu pourrais au moins nous laisser la possibilité de nous expliquer. Oui on ne te l'a pas dit. Mais les autres était encore moins au courant que toi. On avait nos raisons et que tu n'essaye même pas de comprendre pourquoi, ça me sidère ! J'aurais jamais pensé que tu puisse nous filtrer aussi facilement de ta vie. On a nos tord et jusque là je l'ai ai toujours reconnu, mais j'aurais aimé que toi tu nous laisse au moins une chance de t'expliquer. Que t'essayerais un minimum de comprendre. Si on avait su que tu réagirais comme ça, tu peux être certaine qu'on te l'aurait dis. On peut pas changer le passer et tu es en droit de nous en vouloir, mais tu pourrais au moins nous laisser une chance. Mon regard ce faisait presque suppliant. J'avais véritablement pas envie de perdre mon amie.

Comment expliquer à une personne qu'on considérait comme un être cher qu'on lui en veut énormément et qu'on n'est pas prêt de lui pardonner ? Même si Ellen l'avait bien compris de part mon attitude et mes mots acerbes, il n'en restait pas moins que ma colère était si forte que je ne laisserai, cette fois-ci, pas la pilule passer si facilement. C'est vrai quoi ! Nous étions censés être amis tous les trois et ils n'ont rien trouvé de mieux que de tous nous mettre sur la touche. A quoi cela sert-il de se proclamer « amis pour la vie » si ce n'est pour respecter ce serment ?! Ah ça non, je n'allais pas leur pardonner maintenant, ça aurait été bien trop facile ! Et toutes ses explications ou ses semblants d'excuses n'allaient pas me faire changer d'avis. Elle pouvait être tout aussi percutante que moi dans ses propos, je n'allais pas défaillir.
Elle n'en avait rien à faire des clients ? Très bien, moi non plus ! Ce qui entre parenthèses, ne me ressemblait pas du tout, mais la colère fait pousser des ailes non ? Et même si je n'aimais pas non plus être cette fille méchante et têtue -qui fait partie de ma vie d'avant- je ne pouvais pas m'en empêcher. Comme quoi le passé n'est jamais aussi bien enfoui que ce que l'on croit. Et lorsque Ellen eut terminé son petit laïus, j'ai posé le CD que je tenais encore et j'ai répliqué du tac au tac : « Tu ne veux pas abandonner, d'accord. Très bien ! Mais ce que je veux moi, tu y as pensé à ça ?! Non pas le moins du monde ! Évidemment, puisque madame Cohen, oui parce que si ça se trouve vous vous êtes même mariés, qui sait ! » J'étais carrément devenue hystérique. Ou presque... Tous les regards étaient fixés sur moi, jusqu'à ce que Ellen me réponde. Mais comme c'était à mon tour de parler, tous les clients et même passants me fixaient. Ce qui ne m'a empêché de continuer mon accusation : « Mais Madame Cohen s'en fiche puisqu'elle et son petit ami ont décidé de se la jouer fine, comme en primaire ! Mais vos désirs sont des ordres ma chère ! » On ne m'arrêtait plus, personne n'aurait pu finalement... Et même si ses paroles suivantes me firent mal, j'ai tout fait pour ne pas le laisser transparaître. Je me suis contentée de lui répondre sur le même ton colérique : « Que j'essaye de comprendre ?! Attend, non désolée ! Ça n'entre pas dans mes capacités ! Et quoi que j'ai pu deviner, le mensonge est là quand même ! Et je n'ai filtré personne de ma vie, comme tu sais si bien le dire. Vous avez « filtré » tout le monde de la vôtre en nous cachant la vérité ! Pour ce qui est de vous laisser une chance, c'est peine perdue ! Parce que tu sais quoi, j'ai une grande nouvelle pour toi : la vie est compliquée mais on est tous libre de choisir. Ce que vous avez fait et comme je ne faisais pas partie de ce choix, au revoir Belinda ! » J'étais allée beaucoup trop loin. Et toute cette histoire me dépassait, à vrai dire. Peut-être que ma rupture avec Sélène faisait que je devenais méchante et acerbe. Toujours est-il que Ellen ne devait pas en subir les conséquences. Même si son choix de se cacher ne me semblait pas du tout juste. Je suis alors restée devant elle, de sorte de bien pouvoir lui faire face, lui montrant bien que je n'allais pas non plus fuir malgré mon désir de ne pas vouloir lui parler. Je sais, c'est très paradoxal mais dans des situations telles que celle que nous étions en train de vivre, la logique n'existe pas. Je m'étonnais même que le gérant ou le directeur de la boutique ne nous ait pas encore virées...

Je fixais Bélinda droit dans les yeux. Elle était véritablement en colère et remonté contre Joshua et moi et ça me peinais au plus profond de mon âme. Bélinda était très importante pour moi, on avait une histoire commune et en un calquement de doigt je pouvais risquer de la perdre, ce qui me faisait terriblement peur. Je ne savais pas comment m'y prendre à vrai dire, elle était tellement énervé que chacune de mes paroles pouvait être mal interpréter et si elle arrivait à m'iriter, j'avais peur de dire quelque chose que je pourrais regretter ou que je ne pensais pas et qui pourrait détruire ce petit lien d'amitié entre elle et moi. Je devais ainsi faire très attention, Bélinda était très intelligente et très maline, elle n'avait aucun mal à obtenir ce qu'elle voulait, mais ce qu'elle voulait maintenant , moi je n'étais pas prête à lui donner, j'avais besoin de mon ami, de sa présence, de son sourire, de son humour, tout simplement parce que j'étais devenu comme accro a sa personnalité et je ne m'imaginais pas, ne plus l'avoir dans ma vie.

Bélinda commençait à imaginer des choses et s'en était ridicule, évidemment j'avais mes tords tout comme Joshua , on avait caché notre relation à tout le monde, mais de là a ce qu'on se soit marier, il ne fallait pas exagérer. A ses paroles j'avais donc lever les yeux au ciel et soupirer d'exaspération. Arrête Bélinda, tu changes tout là. Il y a tout de même une sacré différence entre ne pas parler d'une relation et se marier. Mais quel est là différence entre ne pas parler de ta relation à toi que tu n'as dite à personne et celle de Josh et moi. Oui, le contexte est différent, mais peut-être que les inquiétudes sont semblable. Tu avais tes peurs et nous ont avait les notres. Que tu le crois où non, je comprend ce que tu ressent et je suis sincèrement désolé si on t'a blesser, mais je pensais que tu serais capable de comprendre que l'on puisse avoir eu un peu peur....

J'avais lors essayer de l’inciter à comprendre, mais elle était borner et quoi que je dise quoi que je fasses, elle avait déjà décider du sors final de l'histoire. Ca me dégoutais parce qu'on ne méritais pas ça. Elle tentais de nous faire souffrir comme on l'avait fait "soufrir" en ne lui disant rien. Je trouvais ça injuste en réalité. On a filtré personne Bélinda, la seule personne qui nous déteste dans cette histoire c'est toi, les autres ont compris, tu es là seul à partir en courant. Dans cette histoire tu nous filtres, ce n'est pas nous. Réflechis à tout ce que tu caches , à tout tes secrets non dévoilé. Est-tu véritablement honnête avec tout le monde ? Je n'en suis pas sur .. on a tous des secrets, on cache tous quelque chose dans le seule but de nous protéger et je suis prête a parier qu'il y a tout un tas de chose que tu ne nous as pas dites. Donc si on suit ton raisonnement, chaque chose qu'on découvrira sur toi sera que de simple mensonge ? C'est ridicule. J'ai encore des secrets, je cache des choses à tout le monde, parce que j'ai peur, parce que j'ai honte, parce que je sais pas ce que dirons les gens alors je les caches, on le fait tous. Et josh et moi on a pas caché ça pour blesser les gens, mais parce qu'on avait besoin de le garder pour nous un certain temps. Mais tu es trop borner pour le comprendre, on dirais.

Je détournais la tête, tout ce temps j'avais parler avec calme, je n'avais pas hausser la voix, j'avais pris mon temps et parler de façon audible seulement pour Bélinda. Mais elle ne voulais rien comprendre, rien entendre. Alors je soupirais et avant quel ne dise quoi que ce soit, je sortis du magasin. J'étais dégouté, énervé, mais je restais calme, il le fallait, pour ne pas envenimer les choses. J'étais dans la rue et j'allais m'asseoir sur une petite marche juste à coté du magasin.

Je ne comprenais pas du tout pourquoi Ellen & Joshua ont voulu garder cachée leur relation. Ca me dépassait. Qu’ils ne veuillent pas le crier haut et fort, d’accord, je peux tout à fait comprendre, mais ne pas le dire à leurs meilleurs amis, c’était de loin quelque chose que je ne supportais pas. L’amitié c’est sacré et j’aurais pensé et voulu que Ellen plus n’importe qui m’aurait fait confiance dans ce genre de situation. Après tout ce qu’elle a traversé, elle sait que j’ai souffert de la même manière dans ma vie, on a beaucoup de choses en commun, bine plus qu’avec n’importe qui d’autre, mais non, elle a voulu jouer ça à sa manière. Et je ne parle même pas de Joshua. Enfin bon, c’est la vie comme on dit. Et la vie à ce moment là ne m’apportait rien de bon. C’était sans compter sur le fiasco qu’était ma relation avec Sélène, ajoutez cela au fait que vos deux meilleurs amis vous trahisse, et là vous avez le couple gagnant.
Alors lorsque Ellen me répondit qu’il n’y avait aucune différence entre cacher la vérité en ce qui la concernait, et cacher ma vérité au sujet de Sélène, je suis sortie une fois de plus de mes gons, car ça n’avait absolument rien à voir… « Tu ne comprends rien du tout sinon tu ne comparerais pas ton mensonge avec ma vérité ! Je croyais qu’on était amies, toi et moi mais finalement, ce n’était qu’une illusion comme tout le reste ! Que vous ayez peur, d’accord mais ça ne change rien au fait que vous avez menti ! » Je n’en démordrai pas, leur mensonge allait nous coûter énormément, à tous les trois…
Sa longue tirade au sujet du bien et du mal m’ébranla quelque peu mais elle n’allait pas gagner aussi facilement. Autant dire que le pardon était loin d’être prononcé et accepté. Alors en l’entendant dire que j’étais la seule personne à ne pas accepter leur décision, j’ai laissé s’exprimer ma frustration face à tout cela. Des « oh » accusateurs sortirent de ma bouche et ma réponse n’en fut pas moins salée : « Les autres n’ont rien compris du tout ! Ils ne veulent simplement pas faire d’histoire ! Mais c’est trop facile… Il suffirait de claquer des doigts pour avoir tout ce que l’on désire ?! Tu dérailles ! La vie est compliquée et absurde, bienvenue dans le monde réel ! » J’ai dû reprendre mon souffle avant de continuer. « Et les choses que je cache n’ont rien à voir dans l’histoire ! Ca n’a absolument rien à voir avec une relation secrète ! Je n’arrive pas à croire que tu compares deux choses si différentes ! » Tout ceci était absurde, j’en conviens. Mais je n’étais pas prête de lâcher le morceau, je n’en étais pas capable. Et entendre Ellen parler si facilement en utilisant un ton calme tout en restant posée, sans s’énerver, j’avoue que ça avait pour effet de me frustrer davantage. Puis elle décida de sortir du magasin. Soit ! Je la vis s’asseoir juste à côté du magasin, sur une des marches voisines. Je l’ai suivie, ne voulant pas qu’elle s’en tire aussi facilement. Elle n’allait pas se débarrasser de moi si facilement ! Hors de question que je lâche l’affaire. Une fois devant elle, j’ai alors repris là où on en était resté : « Tu crois peut-être que t’enfuir va m’arrêter ? Perdu ! » J’ai soupiré. J’étais épuisée de m’énerver de la sorte mais ça ne m’empêcherait pas de continuer sur ma lancée. « Tu sais ce qui me fait le plus mal dans l’histoire ? Je vous faisais confiance à vous deux ! Mais vous avez trahi cette confiance. Tu sais très bien et Joshua aussi, que j’ai énormément de mal à la donner et vous avez juste marché dessus comme s’il s’agissait d’un vulgaire tas de poussière. Et après tu t’étonnes que je réagisse de la sorte… Ne viens plus rien me demander et transmets le message à ton petit ami. » Je sentais les larmes affluer aux coins de mes yeux mais je n’allais certainement pas le montrer à Ellen. Je ne savais même plus ce qu’il convenait de faire. Partir et faire ce que je venais de lui reprocher ou rester et déballer tout un tas d’immondices que je regretterai forcément… Toujours est-il que je suis restée là, plantée debout devant elle, les bras croisés sur ma poitrine, attendant qu’elle me réponde ou qu’elle agisse d’une manière ou d’une autre.