J'étais tranquille devant ma série policière à la télévision, mon ordinateur portable tout près, je venais tout juste de l'allumer m'étant levé tardivement je voulais me réveillé comme du monde avant d'aller sur le net. J'avais veillé tard hier... j'avais passé la soirée avec Amethyst et je n'ai pas eu le choix de remarquer qu'entre moi et Amethyst le courant passait et qu'elle avait visiblement besoin qu'on lui procure du plaisir, du coup nous avons eu une nuit d'ébats sexuels des plus intenses. Je crois que je lui ai donné pas mal de plaisir mais qui dit folle nuit de sexe, dit difficulté à s'endormir car ça nous boost en énergie. Bref, j'avais passé une grande partie de la nuit suivant le départ d'Amethyst debout, à penser à ce qui c'était passé et ce que ça pouvait biens signifier. Étais-je un simple sex toy? Avait-elle des sentiments plus fort que de l'amitié? Aucune de ses réponses? Je me torturais à force de ne pas connaitre la réponse. Une fois mon ordinateur portable chargé et tout je me connectais sur facebook et je vis qu'Amethyst avait posté sur mon wall. J'ai lu son post, elle voulait elle aussi qu'on parle, c'était parfait et nous nous donnions rencontre chez moi. Je passa un coup de balai chez moi, un coup d'aspirateur par la suite, et je conclu avec un peu de febreeze sur tout ce qui était fait de tissus. Je reçu un message d'Amethyst, elle était sous le proche de ma porte d'entrée. Pas plus de 5 secondes plus tard, on cogna à la porte. Je replaçais mes cheveux vite fait, je vérifiais une dernière fois mon accoutrement puis je répondis à la porte. « Hey tu veux entrer? J'espère que ton déplacement s'est déroulé sans anicroches. Fait comme chez toi, je vais chercher des rafraichissements... si tu en veux pas tant pis j'en prendrai pour deux. »

« Hey tu veux entrer? J'espère que ton déplacement s'est déroulé sans anicroches. Fait comme chez toi, je vais chercher des rafraichissements... si tu en veux pas tant pis j'en prendrai pour deux. »
Elle éclata de rire. Mike avait toujours le mot pour rire. « Bon, je veux entrer bien sûr, non il n'y a rien qui m'as " empêcher" de venir ici, oui j'aimerais bien soit un verre de coca à moins que tu pensais à plus fort. » Elle entra et ferma la porte derrière elle. Elle souria à Mike puis enlevant ses chaussures et alla s'asseoir sur le canapé. Elle pris le verre que lui tendais Mike puis soupira. « Mike, tu sais, je crois qu'il est important de parler de la nuit dernière. Je crois qu'il faut mettre certains point au clair. » Elle baissa la tête. « En fait, je ne crois pas... il faut mettre des points au clair. » Elle releva la tête et sourit à Mike. Franchement, elle ne savait pas quoi dire mais elle allait bien trouver les mot alors que celui-ci poserait ses questions. Elle connaissait tellement bien son ami qu'elle savait même déjà quel genre de questions il lui poserait. Ce que sa voulait dire pour toi, Qu'esce que tu en as penser, pourquoi on as fait ça... Elle devait d'ailleurs trouver quelques choses à lui dire. Elle n'allait certainement pas lui avouer qu'elle avait des sentiments pour lui.

Elle éclata de rire après que je lui ais demander avec une pointe d'humour de rentrer et si elle voulait boire. Je suis et j'ai toujours été quelqu'un avec beaucoup d'humour, dans dans ma nature, Amethyst avait le plus magnifique des rires et je l'accompagna vers la fin de son court fou rire. Elle me répondit ensuite qu'elle pouvait bien sure rentrer, que tout c'était bien penser et qu'elle prendrait du coca à moins que je pensais à plus fort. Par la suite, elle entra, retira ses chaussures et me souriais avant d'aller s'asseoir sur le canapé. Pendant ce temps, j'étais parti chercher son verre de coca et je m'étais pris une bouteille de rhum cubain au passage. Une fois de retour dans ce qui s'apparente à un salon pour mon appartement, il n'était pas du tout petit mon appartement mais ce n'est tout de même pas comme une maison. Je posais son verre sur une table longue qui siégeait au milieu de la pièce, un peu à l'avant du canapé mais tout de même à portée de main puis je m'assoyais à ses cotés. Elle prit le verre qui lui était destiné puis soupira avant de prendre la parole. Grosso modo elle disait qu'on devait se parler à propos des événements de la nuit dernière. « Je suis d'accord, je crois aussi qu'on devrait se parler. Je crois que tu te doute de mes interrogations alors au lieu de faire du blabla inutile comme je déteste le faire tu peux y aller directement avec les réponses et après si tu as des questions à me poser on avisera. »

Je décelais un grand stress chez elle, elle avait baissé les yeux vers ses mains, prit timidement la parole et à peine avait-elle prononcé un mot qu'elle s'arreta pour prendre une inspiration avant de continuer en me disant qu'elle supposait que je me demandais ce que ça signifiait pour elle. Elle avait bien raison et je ne manqua pas de le lui signaler « c'est exact », pour sa part elle enchaina en prenant tout d'abord une gorgée de son coca, avant de prendre une gorgée de la bouteille de rhum que je m'étais prise et de poursuivre. Elle me disait qu'elle ne me mentirait pas puis elle me souriait avant de poursuivre sur un ton qui me paraissait légèrement hésitant... je me demandais vraiment ce qu'elle avait de si dur à me dire. J'avais toujours été là pour elle tel l'excellent ami que je suis. Ce qu'elle me dit eu l'effet d'une bombe en moi. Elle ne levait toujours pas ses yeux, ils étaient toujours fixés sur ses mains. Elle continua en disant que si on avait fait ça c'était surement parce qu'il y avait une attirance mutuelle. Puis elle leva finalement ses yeux vers moi, finissant ce monologue choc en disant qu'elle était totalement désolée et qu'elle s'en voulait beaucoup. Pendant ce temps je gardais ma poker face, s'il y avait une chose que je savais faire depuis un nombre innombrable d'années c'était de ne me pas laisser mes émotions prendre le dessus et de rester tel un mathématicien dans les choses logiques. Ce n'est pas pour rien que je suis un homme d'affaires sans pitié, je ne pense à rien si ce n'est l'argent qui est en jeu. Mais bon passons. Je posais mon regard sur ses beaux yeux bleus qui me rendait dingue. « C'est donc ça... je suis ton sex toy personnel. Permet moi d'être déçu. » Je pris trois ou quatre gorgés de rhum en l'espace d'un instant puis je lança ma bouteille à l'autre bout de la pièce, elle se fracassa sur mon écran de télévision, fracassant l'écran avec elle. « La chance me colle à la peau décidément. »

« C'est donc ça... je suis ton sex toy personnel. Permet moi d'être déçu. » Lorsqu'il lança sa bouteille sur son écran de télévision elle sursauta puis rebaissa la tête. « Non, bien sûr que non Mike enfait je.. » Elle le regarda à nouveau. Elle avais faillis dire la vrai raison, mais comme elle savais que sa ne ferais que dégrader les choses elle ne dit plus rien. Elle hésita un instant puis se leva et alla s'asseoir à côté de son ami. Elle pris les deux mains de Mike dans les siennes espérant qu'il ne la repousse pas et en le regardant dans les yeux elle se mise à chuchoter sans aucune raison apparente. « Je m'excuse vraiment Mike. Je sais que j'aurais rien du tenter avec toi. Je t'assure que tu n'est pas mon sex toy personnel. Tu est vraiment quelqu'un de super. Je suis tellement conne d'avoir fait ça. » Elle arrêta de parler un instant. Mike avait vraiment l'air malheureux. Elle avait terriblement de peine à l'idée de lui en avoir fait et elle se me demandais comment, si elle lui avais dit la vrai raison, il aurait réagit. « La chance me colle à la peau décidément. » Elle ferma les yeux. « Je suis une amie horrible pas vrai ? »

Je la vis sursauté lorsque ma bouteille éclata en milliers de morceaux suite à un violent contact avec mon écran plasma. Je la comprenais au fond... j'avais juste besoin d'évacuer ma colère. Elle prenait vraiment et simplement comme un sex toy... un jouer qu'elle peut utiliser pour assouvir ses envies, ses fantasmes. D'ailleurs c'est bien la première fois qu'on me dit qu'on couche avec moi car on a comme fantasme d'avoir un mec plus vieux au lit, je savais que c'était monnaie courante ce genre de fantasmes mais personnellement je ne l'avais jamais compris. Elle reprit la parole un bref instant pour me dire que non, bien sure que non, en gros qu'elle ne me prenait pas comme un jouet. Venu au moment de s'expliquer elle s'arrêtait de parler. Elle me regardait et semblait hésitante dans ses mouvements. Elle me prit les deux mains et je n'avais qu'une envie, la repoussée, mais je n'en fis rien. Elle me chuchotait, sans raison apparente, qu'elle s'excusait vraiment, qu'elle sait qu'elle n'aurait du rien tenter avec moi et qu'elle m'assurait que je n'étais pas un simple sex toy qu'on utilise quelques fois et qu'on jette après. Elle disait que j'étais super et se trouvait conne d'avoir fait ça... si j'étais si super pourquoi m'a-t-elle fait ça? Pour m'a-t-elle dit comme si rien était qu'elle avait couché avec moi pour assouvir son fantasme, coucher avec un mec plus vieux. Si j'étais si super que ça elle devrait dire que c'est parce qu'elle m'aime ou je ne sais pas moi... mais elle ne devrait pas me dire ça. « Alors pourquoi? Si je suis super pourquoi m'as-tu fais ça? » À propos de ma remarque la chance qui n'était destiné à personne elle répondit avec une question... je suis une amie horrible pas vrai? Elle n'avait vraiment rien comprit. « Je ne parlais pas de toi... je parlais de l'écran plasma. Me rendre compte que j'ai servis de sex toy ok, perdre mon écran au passage ¸¸a c'est pas ok, »

« Alors pourquoi? Si je suis super pourquoi m'as-tu fais ça? » Elle se leva et commença à faire les cents pas. « Je sais pas Mike. Je le sais pas. Je sais juste que tu est un mec super et que tu mérite plus que quelqu'un comme moi dans ta vie.» Elle avait arrêter de chuchoter. En fait, elle cherchais les mots pour lui faire comprendre que non elle ne l'avais pas pris pour un sex toy mais qu'elle avais fait sa parce qu'elle l'aimais. Elle s'arrêta. « Je suis quand même une amie horrible et je sais pas comment tu fais pour ne pas me dire de partir de chez toi à l'instant. » Elle regarda les dégâts de la télévision sans rien dire. « Je suis désolée pour ta télé Mike. » Elle éclata de rire. « Je suis tellement pathétique que parce que je ne sais plus quoi dire, je m'excuse pour ta télé. » Elle se rassise et mise sa tête entre ses mains. Elle se mordit la lèvre pour essayer de contrôler ses émotions. Ce n'est pas en pleurant qu'il allait me croire. D'ailleurs, Amethyst avait toujours été perçue comme une fille forte et sans émotions alors que ce n'était pas vrai. Après avoir resté comme ça pendant une bonne minute et surtout après avoir essayé de ravaler ses émotions elle releva la tête. « Pense-tu pouvoir me pardonner un jour ? » Elle espérait que oui. Sinon la jeune femme se demandait bien comment elle pourrait survivre à sa.

« Je n'en suis pas sure... avant que tu me dises ça aujourd'hui je te trouvais parfaitement à ta place dans ma vie. Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu as fais ça... tu as tout gâché. » Je ne savais plus trop quoi penser d'elle. Tout cette histoire me laissais un arrière goût amer. À ses dires elle était surprise que je ne la jette pas dehors à l'instant, je me demande bien pourquoi elle devrait être au courant que je ne suis pas ce genre de mec... je suis quelqu'un de sympathique et hospitalier même avec les gens que je n'apprécie pas du tout. « Je n'en serais pas capable... je ne jette pas les gens à la rue comme ça simplement parce qu'ils m'ont dit une vérité qui ne me plait pas. » Elle s'excusait pour ma télévision, cela me fit rire. Non mais c'est vrai quoi ce n'était qu'une télévision. Bon d'accord ça ma fait chier sur le moment mais en vérité je m'en fou pas mal je peux en avoir autant que j'en veux des télévisions comme celles... par contre les Amethyst ne courent pas les rues. « Ne t'en fais pas pour ma télévision... un bien matériel sans aucune valeur. J'irai racheter un modèle encore plus récent et avec des gadgets encore plus inutiles demain. » Quand elle me demanda si je pourrais la pardonner un jour je ne savais vraiment pas quoi lui répondre. « Les chances sont 50/50 je crois.»

Elle se mise à pleurer. « Je suis à ma place dans ta vie Mike. Je sais que j'ai fait une gaffe monumentale mais je suis justement en train de penser à comment je pourrais me faire pardonner. Je sais que j'ai tout gâcher et je m'en excuse. » Elle pensais à pleins de choses en ce moment. Elle se demandais quoi faire pour pouvoir retrouver son Mike comme avant. « Tu est trop gentil avec moi et je le mérite pas. » Elle se mit à jouer avec son pendentif que sa mère lui avait donner. En fait, depuis un moments elle ne le regardais plus dans les yeux. « Je me demanda vraiment comment m'excuser pour que tu puisse me pardonner. Je suis tellement désolée, tu peux même pas savoir à quel point je le suis.. Je peux même pas te le démontrer. » Malgré que se ne soit pas vraiment le temps, elle sourit à son annonce sur la télé. « Je ne suis pas inquiète pour toi, de toute manière il devait être temps pour toi. »

Elle commença à pleurer devant mes yeux ébahis, jamais je n'aurais cru qu'elle aurait été aussi affecté par toute cette histoire... mais me blesser dans mon égo et me dire que je n'étais qu'un fantasme à assouvir c'était pas super non plus donc sans dire que je me réjouissais de sa tristesse je dirais que j'étais content que ça ne la laisse pas indifférent. « Eh bien bonne chance avec ça. » Maintenant elle me disait que j'étais trop gentil, qu'elle ne me méritait pas. Bien que je lui en voulais, la voir se dénigrer ne me faisais pas plaisir. « Arrête de t'auto dénigré... le minimum dans la vie c'est de s'aimer soi même parce que les autres ne le feront pas toujours à notre place. » Cela faisait plusieurs minutes qu'elle ne me regardait plus dans les yeux, comme si elle avait peur de mon regard. Elle me disait qu'elle se demandait comment se faire pardonner et qu'elle était désolée à un point inimaginable. « Je ne sais pas comment tu pourrais te faire pardonner... désoler. » À propos de ma remarque sur la télévision elle souriait, pour la première fois depuis son aveu, elle me disait qu'il devait être temps de changer de télévision. « Peut-être oui... »

« Arrête de t'auto dénigré... le minimum dans la vie c'est de s'aimer soi même parce que les autres ne le feront pas toujours à notre place. » Elle se mise à rire. « Franchement Mike, tu veux rire de moi pas vrai ? Tu te rend compte de ce que j'ai fait ? Après tu dit d'arrêter de m'auto dénigré ? Franchement, qu'elle genre de personne pourrait faire ça sans ressentir le même genre d'émotions à propos de lui même. Nomme-moi en un et après ont pourras en reparler, pour l'instant, je ne te mérite pas et c'est comme ça. »Elle se demandait toujours comment il pouvait être autant gentil avec elle. Même si elle essayait de lui montrer que sa raison n'était pas la vraie raison, pas celle qu'elle lui avait donner, il aurait du être plus en colère contre elle, pour ce qu'elle venait de lui dire.« De toute manière, tu n'as pas à trouver, je trouverais bien moi-même. » Elle ferma les yeux et pris de profondes inspiration dans le but de se calmer. Lorsqu'elle fut calmée elle se risqu'à à regarder son ami dans les yeux. « Mike, on fait quoi maintenant ? » Elle arrêta de parler un moment. « Je veux dire, on feras quoi ? On passeras l'un à côté de l'autre sans se parler et faire comme si on se connaissait pas ? » Elle continua de le regarder sans baisser les yeux malgré qu'elle aurait bien aimer le faire. « Sa seras ton choix, même si je ne le veux pas, je crois que je devrais accepter les conséquences de mes actes. »

« Sans problème. Je peux te nommer Mike Khan Ang. Sauf que moi je ne cache pas mes intentions, je couche pour une raison et je l'assume totalement, nul besoin de le cacher. » Non mais c'est vrai je suis le premier à aller coucher à gauche et à droite en ne me souciant guère de ce que ces jeunes femmes ressentait à cette égare et franchement ça ne m'a jamais affecté... il faut dire que je ne suis pas un grand sentimental. Je le dis toujours les sentiments et moi ça fait deux millions huit cent cinquante six mille quatre cent vingt deux. Ça ne faisait pas de moi quelqu'un de moins gentil, plus méchant, moins compréhensif, moins rancunier, etc. C'est simplement que n'en suis pas vraiment affecté. La preuve je me trouve plutôt gentil, même gentleman, en ce qui concerne Amethyst. Quelqu'un ressentant réellement des sentiments aurait fait une crise et l'aurait sorti de chez soi à coups de pieds dans le derrière. Mais pas moi. « Oui tu as raison... mais je n'aime pas être fâché après toi même si j'ai de bonnes raisons. » Pour la première fois depuis longtemps, elle me regardait droit dans les yeux... elle me demandait ce qu'on allait faire maintenant... ce qu'on allait faire quand on se verrait à l'extérieur des cours ou dans un couloir de l'université. Elle disait que c'était mon choix et uniquement mon choix. J'avais envi de lui dire que tout serait comme avant mais non, j'étais blessé très profondément dans ma fierté et dans ma vision de ma relation à moi et elle. « Pour le moment je ne veux plus te voir ou te parler.... on verra pour la suite en temps et lieux. »

J'avais l'impression de ne plus connaître Amethyst, j'avais l'impression que celle que j'avais cru connaître n'était qu'une illusion, ouep sérieusement je e peux pas m'empêcher de croire que j'ai vu en Amethyst la jeune femme que j'avais besoin de voir et d'avoir dans mes plus proches amies. On dirait que cela fait des lustres que je me laissais bercé dans cette douce illusion d'une vraie belle relation d'amitié entre moi et Amethyst... ou alors c'est une excellente actrice et elle jouait le jeu de la parfaite amie jusqu'à ce que nous finissions au lit et qu'elle ait ce qu'elle voulait. Quoi qu'il en soit celle que j'avais devant mes yeux me laissais perplexe. Je ne savais pas comment l'aborder, lui parler, la questionner, non je ne savais vraiment pas comment m'y prendre avec elle, c'était comme si c'était la première fois que je la voyais. Son regard était toujours dans mes yeux, et le miens dans les siens, ils ne s'étaient pas quittés ne serait-ce qu'une seule fraction de seconde depuis maintenant un bon moment... c'était comme une guerre psychologique pour voir qui prendrait le relais dans cette confrontation que nous vivions en ce moment. Elle prit finalement la parole en nommant mon nom, ce fut suivi d'un moment de silence qui me parut interminable alors que je la voyais se mordiller la lèvre je poursuivis. « Amethyst... qu'as-tu à me dire? Aller ne te gêne pas tu ne peux pas faire pire croit moi. »

Elle se mise à rire doucement. Il ne la connaissait pas très bien alors. Ce que je m'apprêtais à lui dire était pire, vraiment pire. Du moins, si il savait ce que "Je t'aime" voulait dire. Ce que son " je t'aime " pouvait dire. Ce qu'il ne comprendrait pas, comme il croyait dur comme fer qu'Amethyst avait voulu coucher avec lui parce que c'était un fantasme pour elle. Elle savait qu'il ne la croirait aucunement. Il fallait qu'elle lui dise au cas où...

« Tu ne comprend pas, je peux faire pire, tellement que tu ne croirais pas ce que je dirais. Il me suffit de.. »

Elle repensa vite à son affaire. Si elle lui disait, elle n'aurais pu à le faire, et aurait la confiance tranquille. Même si cela pouvait carrément tout foirer. Sinon, elle pouvait inventer quelque chose.

« De dire deux petit mots.. deux petit mots qui on lourd de sens et j'ai fait pire, plus pire que ce que je t'ai dit tout à l'heure. »

Elle se tût et ferma les yeux.

« Mike, je vais te les dire quand même ces deux petits mots, parce que sinon... »

Elle aurait aimer rajouter, ma conscience ne seras jamais tranquille mais s’abstint.

« Mike je.. Je t'aime. »

Elle ferma les yeux, s'attendant à un fou rire ou à des insultes.

Elle se mettait à rire... mais pourquoi riait-elle? Pourquoi me riait-elle au nez alors qu'elle semblait avoir quelque chose de si important à me dire? Cette fille parfois je ne la comprenais pas... une bonne amie comme pas deux, un physique à couper le souffle, une intelligence rare et pourtant parfois elle me semblait pas enfantine et idiote mais presque. Ce n'était pas un moment propice pour qu'elle se mette à rire. Elle vient de me dire il y a quelques minutes qu'elle m'a mené jusqu'au lit simplement parce que j'étais un fantasme, là elle semble avoir quelque chose à rajouter et elle se met à rire? Pourquoi? Tout ça me dépasse franchement. Ce n'est pas un jeu, et je ne suis pas un jouet dont on use comme on veut. Elle prit finalement parole après avoir fini de rire... elle me disait que je ne comprendrais pas, qu'elle pourrait faire bien pire, tellement que je ne voudrais pas la croire. Elle allait rajouté quelque chose mais elle s'arrêta quelques secondes avant de reprendre. Il lui suffisait de dire deux petits mots qui pouvait peser lourd selon elle... mais quels sont ces mots? Je ne vois vraiment pas de quoi il est question. Elle fermait les yeux tout en gardant le silence un bref instant puis elle me dit qu'elle allait tout même me dire ces deux mots sinon... sinon... sinon quoi? Pourquoi elle s'arrêtait là? Elle avait commencé elle pouvait donc très bien en finir non? Tout ça m'agace. Elle les a finalement dit... elle avait raison que ces deux mots étaient lourds de conséquences, mais pour moi ce n'est pas pire. « C'est ridicule... » dis-je avant de me taire. En y repensant je m'étais exprimé que partiellement et je n'avais pas envie de la faire souffrir pour rien. « Je ne mérite pas ton amour. Je t'ai reproché de m'avoir prit comme un fantasme mais au fond je suis aussi allez au lit et malheureusement je ne peux pas te dire que c'est parce que je t'aime... je ne dis pas que c'est pas le cas, mais en ce moment je ne peux aimer personne. Aimer quelqu'un pour moi en ce moment signifierait de mettre ce quelqu'un en danger... je ne pourrais pas faire ça. Je m'excuse » dis-je alors que mes yeux se mouillaient légèrement. Non non je ne pleurais pas, mais ça me faisait quelque chose et mes yeux c'était un tantinet humidifier... j'avais de la compassion pour elle, m'aimer doit bien être la pire malédiction possible. Je me suis approché d'elle, je l'ai embrassé passionnément puis je sorti à la vitesse du vent. Savoir qu'elle m'aimait me faisait mal, mais pas parce que je trouvais ça horrible ou ridicule, simplement car je savais que je ne pouvais pas lui rendre la pareille.

La première chose qu’il me dit était, « c’est ridicule. » Aussitôt je baissai la tête et lui s’arrêta. Cela venait de me faire mal, moi qui ne s’était jamais fait rejeter comme ça. Il reprit la parole en m’expliquant cette fois-ci qu’il ne pouvait m’aimer comme personne d’autre en ce moment, ce qui signifiait pour lui qu’aimer quelqu’un voudrait dire la mettre en danger et jamais il ne se le pardonnerait. Je le regardai et me mordit la lèvre doucement avant de rebaisser la tête. Il s’est approché de moi et je l’ai regardé n’ayant pas le choix vu la proximité à laquelle il était vis-à-vis moi. Je l’ai regardé droit dans les yeux et il m’a embrassé. Il m’a embrassé d’une manière passionner puis dès lors qu’il eut finit se baiser, il est parti en coup de vent. Je restais un moment toujours assise et j’ai fermé les yeux ne comprenant pas trop pourquoi il avait fait ça alors qu’il venait de dire que pour l’instant en quelques sortes, il ne voulait rien savoir de l’amour. J’étais toujours dans son salon puis décida de me lever, regardant les dégâts causé par une fausse révélation que je lui avais faite. Je soupirai, prenant mon manteau puis alla à la porte d’entrée, remis mes talons et l’ouvrai. Je ne pouvais lui dire bye, je ne pouvais m’expliquer parce que selon moi, il ne voulait pas le faire. Il ne serait aucunement sinon. Je soupirai de nouveau avant de sortir, refermant la porte derrière moi. Je regardai devant moi comme si rien ne s’était passé et retournai chez moi quelque peu déçue tout de même.

Fin de sujet