Callie and Lucas
You say Hello ... I say Goodbye

Cela faisait à peine un moi que j'avais quitter New York pour rentré sur Los Angeles. Un mois que mon premier stage à la Julliard School s'était achevé. J'avais accumuler tellement de souvenir de ces deux semaines à New York, de bons comme de moins bons, mais dans mon esprit, ça avait été une expérience mémorable et que jamais je ne pourrais oublier. J'avais également rencontré des personnes formidable et des profs plus doué les uns que les autres. New York était donc l'un de mes plus beau souvenir et je l'avais vu aussi comme mon possible avenir. Chaque minutes passer dans cette ville avait eu un impact sur moi, il m'avait fait grandir et mûrir, il m'avait permis d'avancer et de comprendre certaines choses que mon esprit se refusait d'écouter. C'était donc avec énormément de tristesse, mais aussi beaucoup de joie que j'avais quitter cette ville. Triste parce que je quittais cette ville et tout ce qui s'y rattachais : ami, école ... ; Joie tout simplement parce que je savais que je ne la quittais pas à jamais et que très vite j'allais y remettre les pieds. Mais je n'avais pas imaginer que mon retour se passerait ainsi...

J'avais pris l'avions très tôt dans la journée. Je devais me rendre à la Julliard pour régler quelque détails. En effet, avec mon accident récent, tout mes plans avait été bouleverser. Mon programme était initialement prévu, pour que je participe à 4 stages de danse, trois de deux semaines et un d'un mois. Malheureusement, j'avais une jambe dans le plâtre et les médecins m'avaient fortement conseiller d'annuler et de reprendre l'année prochaines si tout allait bien. Ces médecins ne comprenaient rien à rien, il signait un papier et voilà tout était réglé pour eux, il se fichait pas mal de savoir ce que pouvait représenter une école pour nous. J'étais en colère contre eux, mais je n'avais pas vraiment le choix, personne ne pouvait danser avec jambe en moins. J'avais donc téléphoner à l'école leur expliquant la situation. Cependant je n'étais pas prête à accepter l'idée de devoir abandonner, seulement ce n'était pas de mon ressort et Julliard m'avais clairement exprimer son refus de trouver une solution, tout en me demandant de passer pour signer certain papier .

C'est donc avec beaucoup de tristesse que je passais la porte de l’aéroport de JFK. Je héllé, assez rapidement, un taxis, le froid étant insupportable en cette période de l'année et lui indiquait l'adresse de ma destination. Je n'avais qu'un petit sac avec moi que j'avais pris, puisque mon avions de retour n'était pas prévu avant demain soir. Après de longues minutes de trajet, j'arrivais enfin devant les portes de la Julliard. Je payais mon chauffeur et mon sac sur le dos et mes béquilles en mains je me dirigeais jusqu'au bureau administratif. J'y passais une bonne heure, le temps de passer et de signer les documents qui me retirais du stage. J'avais les larmes aux yeux lorsque je passais les portes du bureau. Puis très vite mon regard se posa sur toutes ses personnes qui défilais devant moi, instrument en mains, chausson au pied ou en justaucorps. Je baissais alors la tête soufflant. J'aurais du partir à se moment là, j'étais déjà bien assez triste, mais je n'avais pas envie de quitter ce lieux magique sans un dernier tours dans les locaux. Béquille en mains, je me déplaçais à travers les couloirs de l'école, jetant de furtifs coup d'oeil par les petites fenêtres des portes des salles des classes. Parfois je souriais, parfois je tentais simplement de ravaler quelques larmes.

Après un petit demi-heure à errer dans les couloirs, je décidais de rejoindre la sortie. Le soucis avec les béquilles lorsque l'on est pas habitué c'est que l'on a souvent tendance à regarder par terre, alors quand je pris le virage qui me mènerais vers le hall, je ne fis pas attention aux obstacle qui pouvait se poster devant moi. Ainsi, en moins de temps qu'il fallu pour le dire, je me retrouvais à terre. Je venais de me prendre une porte, ce qui me déséquilibrant, me fis tomber au sol. Comme si je n'avais pas assez d'hématome. Comme cela. Je restais alongé au sol, les yeux clos tout en soupirant agacé. Fais chier !

CALLIOPE VERACRUZ & LUCAS EMERSON

Encore un matin difficile pour Lucas, pour ne pas se mentir tous les matins étaient difficiles. Cela faisait trois ans que Lucas étudiait à Julliard, pourtant il ne se faisait toujours à ses horaires. Tous ses cours commençaient à huit heures tapante et le jeune homme pour être un élève ponctuel devait se réveiller beaucoup plus tôt. Lucas n'habitait pas comme la plupart des étudiants sur le campus de l'université. Mais dans un appartement au centre du Queens beaucoup plus spacieux que les chambres que proposé l'établissement Julliard. Il vivait encore avec sa mère et son beau-père ce qui ne lui posait aucun problème et il trouvait qu'il y avait certain avantage à vivre en ville plutôt que sur le campus.
Le seul inconvénient de taille était l'heure du réveil et le trajet jusqu'à l'université qui se trouvait à Manhattan. Tous les matins, les rues de New York étaient noires de monde et d'ailleurs s'était à tout le moment de la journée pareille. Les gens se marchaient les uns sur les autres et si on voulait prendre notre voiture, on est systématiquement dans les embouteillages et on y est pour plusieurs heures. Donc, Lucas optait plutôt par la marche à pied en empruntant des chemins peu fréquentés et en prenant les transports en commun pour arriver jusqu'à Julliard. Mais pour arriver à l'heure, il devait régler tous les soirs, son réveil pour six heures du matin. Le trajet entre Julliard et son appartement était long d'être minime au contraire et Lucas n'aime pas se presser, mais prendre son temps. Inutile de se précipiter.
Comme toujours Lucas arrivait à temps pour l'un de ses cours magistrale dont Lucas n'en raffoler pas, il préférait les cours pratiques où il pouvait vraiment être lui-même. Les cours où il peut vraiment s'exprimer en faisant ce qu'il aime c'est-à-dire chanter. Lorsqu'il chantait Lucas donnait tout ce qu'il avait et se mettait totalement à nu. On pouvait lire en lui comme dans un livre lorsqu'il était vraiment à fond dans sa chanson. L'émotion qu'il dégageait et qu'il transmettait, été quasiment palpable. Il avait énormément de talent et il le savait, car il avait tellement travaillé pour obtenir ce niveau et ce depuis tout petit. Lucas avait toujours été très exigeant avec lui-même et voulait toujours faire mieux que ses interprétations soient parfaites. On pouvait presque dire qu'il était maniaque. Mais pour l'heure il devait faire un effort et se concentrer sur son cours. Après trois heures de cours presque insupportable pour Lucas, il s'acheva enfin et le jeune homme fut l'un des premiers à évacuer la salle.
En sortant, de cours Lucas avait cru apercevoir l'une de ses connaissances. Enfin connaissance, le mot était faible, il avait cru voir la femme pour qui il avait commencé à éprouver des sentiments. Mais il devait surement rêver parce qu'il avait parlé avec elle sur facebook et qu'elle lui avait dit qu'elle se trouvait à Los Angeles. La personne qu'il venait de voir avec des béquilles et un plâtre lui ressemblait étrangement. Lucas décida de la suivre un instant pour avoir le coeur net. Au tournant, la jeune femme trébucha et se retrouva allonger par terre. Maintenant que j'étais près d'elle, je n'avais plus de doute il s'agissait bien de Calliope. Je m'accroupis à côté d'elle et lui dit «Je peux t'aider ? »

C'était vraiment pas ma veine en ce moment. C'est comme-ci le destin avait décidé que toutes les merdes qu'il n'avait pas encore distribué, m'était destiné. Mort, rupture, accident, engueulade et maintenant cette porte, qui soyons honnête n'était rien comparer au reste. Cependant, j'avais comme une légère envie d'hurler qu'il n'y avait pas que moi sur terre, mais ça aurait été égoïste de ma part et pas très gentil pour les personnes qui souffraient davantage. Mais fallait avouer, qu'en plus de devoir me taper des béquilles et un vieux plâtre, fallait qu'un abruti laisse une porte ouverte et que moi, débile comme je l'étais, je me la prenne en pleine poire. Ne venez pas ma parler de coïncidence, c'est probablement un complot contre moi, ou un message subliminale du destin.

Encore allongé sur sol, je pris le temps de refouler mon énervement. Un simple "Fais chier" sortie de ma bouche suivit de toute une flaupé de soupire, plus exagéré les uns que les autres. C'est alors que je sentis la présence d'une personne à mes côtés. Au parfum qu'il dégageait, il s'agissait d'un homme. L'odeur des parfums masculin était bien reconnaissable et contrairement à d'habitude, cette odeur ne me provoqua pas de migraines. Migraines qui depuis l'accident ne cessaient de survenir lorsqu'une odeur imposante venait se glisser dans mes narines. Il me proposa alors de l'aide. Il était gentleman en plus, c'était devenu rare à cette époque. N'importe qui d'autre aurait ris et serait partis sans rien faire. Je me surpris à sourire. Me souvenant que j'étais alors allongé, les yeux fermer et que j'avais probablement l'air totalement ridicule, je me dépêchais d'ouvrir les yeux et de répondre, seulement le visage qui m'apparu fut celui de la seule personnes que j'aurais aimer ne pas croiser ici. Je me redressais assez rapidement et c'est froidement, plus que je ne le voulais, que je répondis à sa question. Non ça va aller, je vais me débrouiller.

Après quelques minutes à me battre avec mon plâtre et mes béquilles, je me retrouvais enfin debout, Lucas m'ayant légèrement aidé. Je tirais sur mon haut, me ré-habillant correctement et je me recoiffait ensuite. C'était tellement moins embarrassant que de lui parler. Seulement, après avoir fait ça, il allait bien falloir que je lui dises quelques chose. Qu'est ce que tu fais là ? Lançais-je avant de me rendre compte que cette question était totalement débile. Je baissais la tête, la secouant désespérément, je m'exaspérais moi-même. Déjà que je lui avait caché ma présence ici, parce que je ne voulais pas être confronté à toutes cette histoire ridicule de sentiments qu'il éprouvait pour moi, voilà maintenant que je jouais les idiotes à lui poser des questions bête. Je me remis alors les idées en place, il le fallait, sa présence, son regard sur moi me perturbant plus que je ne l'aurais voulu. Je dois y aller. Dis-je , avec un faux sourire aux lèvres. Je restais face à lui quelques instants avant de me décider à m'éloigner. Béquille en mains, je recommençais à errer dans les couloirs, un but bien différent en tête...celui de fuir au plus vite Lucas et c'étais loin d'être pratique avec des béquilles. Il avait fallu qu'il m'avoue que j'étais bien plus à ses yeux que l'ami avec qui il couchait de temps à autre. Seulement, je n'avais pas envie de ce genre de relation, j'en avais assez baver. Il était hors de question que je retombe dans ce piège et j'avais beau faire comprendre à Lucas qu'il en souffrirai, il avait décider de continuer à espérer... Comme si il pouvait pas se contenter de sexe !

Lucas était enfin débarrassé du cours qu'il aimait le moins pour la journée. Maintenant c'était une journée tranquille qui l'attendait, fini la recherche d'une grande concentration pour ne pas décrocher d'un cours qu'il trouvait ennuyant. A présent, il avait deux heures devant lui à occuper avant son prochain cours. Son cours préféré, les cours de chant où il apprenait sans cesse. Que ce soit des techniques de chants, des chansons qu'on lui faisait découvrir ou même des choses sur lui-même. L'art était l'une des rare choses qui pouvaient nous faire prendre conscience de certaines choses nous concernant qu'on ne soupçonnait même pas. Donc pour Lucas, le chant était quelques choses de très enrichissant. Le jeune homme sorti de son cours en se demandant quoi faire pendant ces deux heures qu'il avait devant lui. En regardant, au fond du couloir il crut reconnaître Calliope, ce qui était peu probable, mais il préférait en avoir le coeur net. Il alla donc vérifier et c'est allongé sur le sol qu'il la retrouva. Il eut un petit sourire en voyant la scène, mais il alla vite près d'elle pour l'aider. Ce ne devait pas très drôle pour elle que de se retrouvait dans cette position. Lucas lui proposa son aide, elle eut un petit sourire, qui disparue aussitôt qu'elle ouvrit les yeux. *Eh bah dis donc elle avait l'air enchanté de me voir* Elle déclina la proposition d'aide de Lucas. Il le leva les yeux au ciel en se relevant. Il l'observa alors se débattre avec ses béquilles et son plâtre pour se relever. Le jeune homme décida de mettre un terme à son combat et il l'aida à se lever. Tous les regards étaient rivés sur Calliope, le moins que l'on pouvait dire c'est qu'elle avait réussi à attirer l'attention sur elle.

Lucas se posait des questions sur son état. Qu'est ce qu'il lui était arrivé ? Pourquoi avait elle des béquilles ? Comment s'est elle cassée la jambe ? Mais il se retenait de ne pas lui poser toutes ses questions tout de suite. Calliope demanda à Lucas ce qu'il faisait ici, il eut un sourire amusé. Miss Veracruz savait très bien ce qu'il faisait ici. "Je te rappelle que j'étudie ici. C'est moi qui devrait te poser cette question. Je te croyais à Los Angeles." L'atmosphère était assez tendue entre Calliope et Lucas depuis que le jeune homme eut la bonne idée de lui avouer ses sentiments. Décision qui était plutôt stupide, mais il avait été sincère avec elle, elle ne pouvait pas lui en vouloir pour cela. Calliope fini par conclure en disant qu'elle devait s'en aller. Il y avait toujours une grande partie des étudiants qui avait le regard braqué sur la jeune femme, mais aussi sur Lucas à présent. Il l'a laissa donc s'en aller " D'accord." Mais il comptait la rattraper dans quelques minutes, le temps que les étudiants portent leur attention sur autres choses. Lucas n'aimait pas être le centre d'intérêt, ni donner l'occasion qu'on raconte des ragots à son sujet au sein de l'université. Quelques minutes plus tard, il s'en alla dans la direction où s'était dirigé Calliope. Il a eu, aucun mal à la retrouver et à la rattraper. "Calliope attend. Qu'est ce qui t'es arrivé ?"

Après beaucoup de difficulté et un coup de main de Lucas, j’étais enfin sur mes pattes. C’était quand même fou que quelques mots puissent bouleverser tout un individu et créer une relation plein de tension, là où il n’y en avait pas auparavant. De plus, le regard des gens était loin d’améliorer et d’apaiser toutes ses tensions, au contraire elle les amplifiait. Je n’aimais pas non plus être le centre de l’attention, surtout dans l’état actuelle ou je me trouvais et à cause de ma chute, tous les yeux étaient braqués sur moi, mais également sur Lucas qui était venu pour m’aider. Tous cela pour dire qu’en plus d’être tendu, je ressentais un certain mal-être et une honte toute particulière. C’est cet ensemble de sensations qui me fit perdre la tête et qui m’incitait à poser une question plus que ridicule et qui me fit prendre également conscience qu’elle était justement vraiment bête. Au moins ça semblait amuser Lucas. Et évidemment il m’en fit la remarque. Ce qui était bien plus logique à présent. Me sentant observé, je n’eus qu’une seule envie, fuir… partir très loin. C’est donc par une reponse conscise que je lui répondis. Et bah tu vois, je suis là ! Dis-je avec un petit sourire narquois. Puis sans plus attendre je l’informai de mon départ auquel il répondit sans broncher.

J’étais donc en train de traverser les couloirs de Juilliard. Fière d’avoir mis fin à la conversation et d’avoir échappé à tout ses regards curieux. Cependant, je ne pouvais m’empêcher de me sentir minable de traiter Lucas ainsi. Après tout, il n’avait rien demandé, mais moi non plus j’avais rien demandé. Seulement en plus de l’avoir traité de façon minable, je lui avais également fait croire que j’étais à L.A se qui revenait à lui mentir et j’en éprouvais une certaine honte. Je n’étais pas du genre à racconter des bobards, mais avec lui, je n’avais pas trouvé d’autre solution. Je savais qu’en le lui disant, il aurait insisté pour que l’on se voit et ses sentiments aurait refais surface dans la conversation. J’étais même étonné qu’il ne me cours par après, à présent. Peut-être avait-il enfin compris. Pour être honnête, sa m’enlèverais un certain poid, poid dont je me passerais bien aujourd’hui.

Seulement c’était bien trop beau pour être vrai. J’entendis mon prénom résonner dans le bâtiment et quelques secondes après, il refaisait surface devant moi. Je baissais la tête, fermais les yeux et soupirais. Quand allait-il enfin comprendre ? Je relevais la tête le fixant droit dans les yeux. Quoi ? Dis-je sèchement, j’étais agacé. Puis lorsqu’il me demanda ce qui m’était arrivé, mon agacement s’envola. Il s’inquiétait pour moi, comme l’aurait fait un ami, même si dans sa tête c’était plus que ça. Il ne méritait pas que je sois mauvaise avec lui, que je lui face payer toute mes frustrations, il avait été un ami avant de ressentir ses trucs ridicule pour moi, alors il méritait au moins de pouvoir compter la dessus. Je lui souriais alors timidement. Un accident de voiture. Il y a trois semaines, peu de temps après mon retour de New York. Repenser à ce moment était très dur pour moi, pourtant je m’en étais mieux sortis que d’autre. L’accident aurait pus me coûter la vie et j’en étais sortis quasiment indemne, à part ma jambe. D’où ma présence ici … je ne pourrais pas participer aux prochains stages de danses. Dis-je avec peine. Je suis désolé de t’avoir caché ça, mais toutes ses histoires me prennent là tête et tu n’aides pas avec tes conneries de sentiments à la con. J’avais légèrement débordé sur ce coup et je grimaçais en rependant à ce que je venais de dire. J’y avait été un peu fort et j’avais été vache.

Lucas ne s'attendait pas à revoir Calliope de si tôt et encore moins à Julliard. Donc c'est avec surprise, qu'il se retrouvait face à elle. Elle avait été très maladroite et s'était retrouvé au sol, alors que tout le monde riait sur elle, Lucas allait l'aider à se relevait. Il ne fallait pas mentir c'est vrai que la salle a était plutôt drôle, mais il se retenait de rire et se contenta de sourire. Mister Emerson aurait dû s'en doutait, la brunette ne voulait pas son aide. En voyant, comment elle se débattait pour se relevait, il ignora ses indications et l'aida à se mettre sur ses jambes. Calliope posa une question illogique à Lucas qui y répondit et fit par qu'il la pensait à Los Angeles. Elle lui répondit d'un ton sec qu'elle était là. Il avait pu le remarquer tout seul inutile qu'elle lui indique. "Ouais, je vois ça ..."

Lucas laissa Calliope s'en aller même s'il avait besoin de lui parler, ou plutôt en avait envie. La voir dans cet état béquille en main et avec un plâtre avait quelques peu inquiété le jeune homme. Mais avant de découvrir ce qu'il lui était arrivé, il voulait se débarrasser des regards qui était droit sur lui. Au moment, où Calliope s'en alla les regards se dissiperaient presque automatiquement. Maintenant qu'il était certain que personne ne le regardait, Lucas s'en alla dans la même direction que Miss Veracruz. Il la rattrapa et il lui demandait de l'attendre comme si elle pouvait lui fuir. Avec un ton sec, mais agacé cette fois, elle lui répondait, un quoi, qu'il n'avait vraiment rien d'amical. Lucas avait à cet instant même l'impression d'être son ennemi alors qu'il souhaitait que de ses nouvelles. Il s'interrogeait sur ses blessures qui annulaient ses capacités de danseuses. Le jeune homme avait déjà eu l'occasion de la voir danser pendant son stage et elle avait un énormément talent pour cet art. Calliope lui répondit et elle dériva sur le sujet des sentiments. " J'espère que tu te rétabliras vite. Et pour le stage ce n'est que partie remise, je suppose. Tu aurais tant douté que je t'aurais vu à Julliard. L'université est grande, mais pas assez pour que tu te caches." Lucas décida de ne rien dire concernant ses sentiments. Ils étaient là et on ne pouvait rien y faire. Elle savait ce qu'il en était inutile de polémiquer dessus à chaque fois qu'ils se croisent où se parler. Ce qui était constamment le cas. "Ça te dit qu'on aille boire un café ?" Changer de sujet était une bonne chose.

J’avais abandonner Lucas au regard des autres, sans même me retourner. J’avais angoissé toute la journée et toute la nuit à l’idée de tomber sur lui, de ne pas savoir quoi dire, ni même savoir comment me comporter. Lucas m’avait dévoilé ses sentiments et je ne voulais rien savoir, certe, cependant avant cela nous nous entendions très bien et Lucas avait été l’un des personnes que j’aurais aimé compter parmis mais amis, mais maintenant que je savais tout ça, je n’arrivais pas à me défaire ses paroles de la tête et pour moi la seule solution était de l’éviter et de lui faire comprendre que je ne croyais à ce qu’il ressentait. Je savais qu’en faisant cela je le ferais souffrir, mais je préférer qu’il souffre un temps plutôt que moi. Je me dirigeais donc vers le hall quand il m’interpella à nouveau. J’étais sèche avec lui, si ce n’était à la limite de l’irrespect. Il ne méritait pas ça et je mettaisça sur le dos de toutes ses tensions et de cette peine que j’avais eu en signant les papiers de Juilliard.

Je me radoucis lorsqu’il me demanda comment j’avais finis dans cette état. Premièrement parce qu’il s’inquiétait pour moi et secondement parce qu’il ne méritait pas ma colère. Je lui expliquais donc les raisons de mon état et de ma présence ici. Seulement encore une fois, je ne pus contenir mon agacement face à ses sentiments. Il n’avait pas encore mentionné le sujet, mais moi je le remettais tout le temps sur le tapis, comme si j’avais besoin d’en parler. Lorsqu’il me répondis, je me sentis honteuse. J’étais folle, il n’y avait pas à dire, ce mec était adorable et je le traitais lamentable. J’esquissais alors un petit sourire timide. Merci Lucas. Ouai on verras l’année prochaine s’ils veulent de moi. Et j’aviserais. Je suis désolé , que veut tu, j’aime tellement jouer que j’ai pensé que ça marcherais dans la vrai vie. Un petit rire s’échappa d’entre mes lèvres. C’est alors qu’il me proposa d’aller boire un café. J’hésitais sur le coup. Mais j’étais à New York jusqu’à demain et je n’avais pas grand-chose à faire. J’avais croiser la seul personne que je voulais éviter, alors que j’accepte ou non, ça ne changerais pas grande chose. A part tenter de me racheter pour ma médiocrité. Je me promis alors de ne plus aborder le sujet sentiments pour me concentré sur le côté amical. Ok, pourquoi pas ! J’ai du temps à perdre , autant ne pas le passer seul et ma mission ayant été un échec… Je lui souris timidement.

Lucas avait décidé de suivre Calliope. Il ne pouvait pas la laisser s'en aller comme ça, sans rien dire. Il avait envie de discuter avec elle. La dernière fois qu'il l'avait vu s'était il y a trois semaines et il avait quelques sortes gâcher leur relation en lui avouant ce qu'il ressentait réellement pour elle. Lucas l'aimait plus qu'une amie, mais le problème était que Calliope elle ne voulait qu'une amitié et du sexe avec Mister Emerson. Comme les choses, ne sont jamais simples, Lucas avait besoin de bien plus. Depuis ce jour tout était devenu compliqué et tendu entre les deux jeunes personnes. Maintenant, qu'il l'avait vu, il ne pouvait la laisser s'échapper sans même prendre de ses nouvelles, surtout que son était l'inquiété un peu. Elle avait une jambe dans le plâtre et des béquilles.
Lorsque Lucas l'avait rattrapé la première question qu'il lui avait posé était qu'est-ce qu'il lui était arrivé. Elle semblait très attristé par le fait de devoir renoncer à son stage à Julliard. C'est pour cela que le jeune homme essayait et voulait se montrer rassurant en lui disant qu'elle pourrait toujours le refaire, plus tard. Elle avait comme d'habitude, elle remettait l'histoire de ses sentiments sur le tapis. C'était comme si elle éprouvait le besoin de lui rappeler alors qu'elle voulait qu'il ne ressente plus d'amour pour elle. Lucas trouvait Calliope contradictoire, elle ne lui facilitait pas la tâche pour oublier ses sentiments, ni même pour persévérer. Il ne savait pas vraiment sur quel pied danser avec elle. C'est pour cela qu'il préférait en quelques sortes ignorer cette partie de sa phrase et changer de sujet. "Il n'y a aucune raison qu'il ne t'accepte pas l'année prochaine. Tu es une excellente danseuse, ce n'est pas un malheureux accident qui va t'arrêter. Raté tu devrais savoir que la plupart des jeux n'existe pas dans la vraie vie." Pour changer de sujet, Lucas invitait Calliope, à boire un café. Il avait également plusieurs heures à tuer avant son prochain cours et passer du temps avec la brunette lui plaisait bien. A son grand, plaisir elle accepta. "Tu perds ton temps en étant avec moi." Il voulait la taquiné, il savait qu'elle ne disait pas pour être méchante et qu'elle ne pensait pas dans ce sens lorsqu'elle le disait. "Tu serais vraiment nulle en tant qu'espionne. Trouves toi un autre métier."

Lucas tentais de me rassurer sur mon avenir à Juilliard et je trouvais cela tres gentil venant de lui. Je lui lançais donc un sourire. Il croyait en mes capacités et je le croyais quand il me disais que j'étais excellente, je le savais mais qu'il le confirme sans que je ne le demande mettais un peu plus de sincérité dans tout cela. Merci. Il ajouta une petit remarque qui me fit rire. Oui les espions et tout le tralala ça n'existe pas, sauf dans mes fantasmes les plus fou. J'aimais cette complicité qu'il y avait entre lui et moi et c'est cette petite touche entre le sérieux et l'humour qui m'avait plus chez lui. C'est pour ça que j'avais fait en sorte de pouvoir faire partie de ses amis, même si en plus de ça , son physique m'avait également charmer et que j'avais modifier un peu les règles de notre amitié. Aujourd'hui je savais pas si c'était une si bonne idée que ça, parce que je sentais bien que c'était plus comme avant.

Il me proposa alors un café et même si j'avais un peu hésité, j'avais fini par dire OUI parce que je voulais tenter de garder un peu de complicité avec lui et éviter qu'il finisse par ma voir comme une casse-couille, même si j'avais également rien de mieu a faire. Il me taquina alors et je levais les yeux aux ciels, un énorme sourire au lèvre. Arrête , tu sais bien que je dis pas ça pour ça ! Idiot et je crois que tu as raison, je vais me contenter de devenir une artiste. Je secouais la tête encore amusé et un petit blanc s'installa entre nous. Rien de bien méchant, c'était même positif. Je relevais la tête vers lui, en espérant ne pas me choper un torticolis, j'avais déjà bien assez de problème comme ça. Alors... Où, le grand Lucas Emerson, futur rock star de cette génération veut emmener une pauvre petite danseuse cabossé ? Je lui offrit un autre sourire. J'avais envie que cette fin de matiné et ce début d'après-midi se passe bien. Soudain mon estomac se mis à gargouiller. Je pense qu'un café accompagné d'un peu de nourriture ne serait pas de refus. Tu avais prévu de manger où se midi ?

Être à Julliard était un rêve pour toutes personnes qui étudiaient l'art dramatique. Calliope avait presque atteint ce rêve et un accident de voiture ne pouvait pas détruire. C'est pour cette raison que Lucas décidait de rassurer la brunette sur son avenir, à Julliard et en plus de cela il croyait vraiment en elle. Il avait adoré la voir danser et elle avait ce petit quelques choses qui faisaient rêver et qu'il la rendait unique en tant que danseuse. Évidemment qu'elle était unique, mais en danse toutes les personnes se ressemblent lorsqu'elles ont la même chorégraphie à exécuter et Calliope sortait du lot. Il savait de quoi il parlait, cela faisait trois ans qu'il était à Julliard, même si son truc s'était pas la danse, il s'y intéressait un peu et il avait des amis dans ce domaine. "Je t'en prie."
Lucas lui proposa de voir un café et il profitait de ses paroles pour la taquiné. Il adorait cela, il y avait eu une complicité qui s'était installé entre eux très naturellement dès leur rencontre. Le jeune homme était heureux de constater qu'elle était encore présente malgré les tentions qu'il y avait entre eux ces derniers temps. "Et en plus, je suis un idiot. Tu n'es pas très tendre avec moi dit donc. Oui ce serait mieux pour toi. Une grande artiste." Ils se dirigeaient vers la sortie de Julliard. Un petit blanc s'était installé entre eux, mais pas un blanc qui pouvait les rendre mal à l'aise au contraire. Calliope l'avait comblé en demandant où Lucas allait bien pouvoir l'emmener. Il eut un petit sourire lorsqu'elle se désigna comme une petite danseuse cabossée. Elle ajoutait que quelques choses de consistant, avec un café ne serait pas de refus. "Grand Lucas, si tu fais allusion à ma taille je suis d'accord, mais rockstar pas certain." Lucas ne se voyait pas comme la nouvelle star de demain. Il se voyait plutôt ouvrir un label et dénicher les jeunes talents. Être sous les projecteurs n'étaient vraiment ce qui le passionnait ou le motiver. " Je pensais déjeuner à la caféteriat, mais je vais t'emmener dans un petit resto sympa que tous les étudiants de Julliard fréquentent quand ils en ont marre de la cafet'." Le restaurant devrait plaire à Calliope, il reflétait bien l'univers de Julliard, on penserait qu'il avait été créé pour ses étudiants et peut-être qu'après tout c'était le cas.

Je me mis à rire lorsque Lucas releva que je l'avais traiter d'idiot. Je lui lançais un petit regard malicieux accompagné de mon fidèle sourire narquois et lui tirais la langue, fière de ma taquinerie à moi aussi. Il ajouta que je n'étais pas tendre avec lui et je me mis à rire. Ça te forge le caractère et comme le dirais Mme Rouskov, ma prof de danse classique ici " Je ne suis pas payer pour être tendre avec vous". J'avais imité l'accent russe puisque c'est de là qu'elle venait et je me mis à rire. Je n'avais pas peur du ridicule et il m'arrivais souvent de faire la débile en public ou de faire des imitations moyenne de personnes , quoi que je maitrisais l'accent russe. Je vis un sourire arrivé sur le visage de Lucas et j'étais satisfaite. Il était beaucoup plus craquant avec un sourire.

Nous étions en route pour sortir de Julliard et après quelques minutes je lui demandais tout en le valorisant un maximum, où il avait l'intention de m'emmener. Seulement j'étais étonner de l'entendre dire qu'il ne voulait pas être une grande rock star. Je relevais la tête vers lui, interloqué. Qu'est ce que tu veux faire alors ? Je pensais que tu voulais être musicien dans un groupe où autre, moi. Tu me caches des choses Emerson, c'est pas bien du tout J'étais sur le cul, j'avais toujours penser qu'il voulait devenir chanteur et je me trompais. Mais, après tout, ça changeait un peu de ne pas voir un jeune vouloir être sous les feux des projecteurs.Mon estomac changea alors le programme lorsqu'il se mis à gargouiller, je sollicita Lucas pour un lieu où je pourrais également manger et il me proposa un petit restaurant. Je souriais, j'avais faim et l'idée d'aller manger me faisait saliver. retrouvais diminuer à cause de mes béquilles, on arriva enfin jusqu'au restaurant. Qui de façade était assez plaisant à regarder. Ca à l'air sympa.

"Un cas unique cette Mme Rouskov, je ne l'ai pas en professeur et fort heureusement. A ma connaissance tu n'es pas payé donc soit un peu plus tendre avec moi." L'accent russe qu'elle avait pris fit rire Lucas. Calliope était vraiment douer pour l'imitation russe, il se demandait si elle réussirait à faire d'autre accent. Interrogation vraiment débile, mais amusante à imaginer. "T'es plutôt douer pour l'accent russe. On pourrait même croire que tu es originaire de Russie."

Lucas avait décidé d'emmener Calliope dans un petit restaurant du campus pour lui épargner la cafétéria de Julliard. Ce n'était pas le meilleur lieu où manger à New York dont autant sortir de l'université et faire découvrir le coin à Calliope surtout si elle devait venir étudier la danse l'année prochaine. La brunette était étonnée lorsque Lucas lui avoua que son ambition n'était pas d'être une super rock star. Tout cela ne l'intéressait pas. "Je ne te cache rien, tu ne m'as jamais demandé ce que je voulais faire. J'aimerais ouvrir un label qui donnerait sa chance au jeune talent. J'adore chanter, mais être sous les feux des projecteurs ne m'intéressent pas. Je préfère rester à l'arrière." Calliope s'était faite avec sa propre imagination une idée de ce que Lucas deviendrait. Le jeune homme était, quand même flatté qu'elle le voit comme une future super star. Calliope et Lucas étaient, enfin face au petit restaurant où ils allaient manger. La jeune femme le jugea sympathique au premier coup d'oeil. "Oui c'est plutôt sympas comme endroit." Lucas ouvrit la porte et laissa Calliope entrait en première.

J'étais en accord avec Lucas. Mme Rouskov était spécial dans son genre, mais la petite remarque qu'il me lança après me fit rire. Je vais essayer, mais je te promet rien. Dis-je en lui lançant un regard malicieux. Il complimenta alors mes performance d'imitatrice, ce qui me fit rire. J'avais toujours adoré imité les gens, j'arrivais à faire quelque un de mes amis et j'imitais souvent mon père. Je repris alors l'accent russe pour lui répondre. Arf ! Je suis très talentueuse ! Je me tus et un sourire se forma sur mes lèvres.

Sur le chemin pour aller jusqu'au petit restaurant, Lucas et moi avions pris quelques instant pour parler de ses rêve. C'est ainsi que j'appris qu'il ne voulait pas être devant les projecteurs, mais derrière, il voulait avoir son propre label et c'était très ambitieux à son âge. Avec sérieux et une voix tout à fait correcte je lui répondis. Alors j'espère que tout se passera comme tu le souhaite. Je lui lançais un sourire sincère. Et puis, peut-être que si ma carrière de danseuse ne décolle pas, je viendrais te voir pour que tu m'aide à percer dans la chanson. Ajoutais-je avec un petit rire.

On arriva alors au petit restaurant dont il m'avait parler et il était plutôt sympa à regarder de l'extérieur. Lucas m'ouvrit la porte et je l'en remerciais. Je fis donc mes premiers pas dans se lieu, où plein de jeune était déjà installer pour manger. J'examinais la pièce à la recherche d'une petite table et j'en vis une dans un coin. La-bas...ca te va ? Je lui montrais et j'avançais jusqu'à la petite table, qui se trouvait dans un coin un peu à l'écart. Je posais mes béquilles au sol, retirais mon manteau et je m'installais, souriant à Lucas. Alors, qu'est ce que tu me conseilles ?

Lucas avait demandé à Calliope d'être un peu plus tendre avec lui. Bien entendu, il plaisantait avec elle, elle n'ait pas terrible comme demoiselle, mais plutôt adorable. La seule chose qu'il aimerait peut-être changer chez elle, c'est sa répugnance pour l'amour. Lucas ne connaissait pas son ex-petit ami, mais ne l'aimait déjà pas. Il ne devait même pas valoir la peine d'être connu, étant donné le mal qu'il avait fait à une femme comme Calliope. Emerson complimenta son amie sur son talent d'imitatrice. "Tu as plusieurs cordes à ton arc apparemment."
Calliope et Lucas allaient vers le restaurant en discutant. Le jeune homme lui avoua que son rêve n'était pas d'être sous les feux des projecteurs, mais dans l'ombre et ouvrir son propre label. Et pouvoir donner leur chance aux personnes avec du talent d'être sous les feux des projecteurs. "Merci je l'espère aussi" Lucas rit lorsque Calliope lui dit qu'il l'aiderait à percer dans la musique si elle ne réussissait pas dans la danse. "Pourquoi elle ne décollerait pas. Tu es une danseuse fabuleuse. Tu as aussi un talent caché pour le chant ? C'est vous qui me cachez des choses Mademoiselle Veracruz."
Les deux jeunes gens arrivaient dans le restaurant et Calliope repéra très vite une table lorsqu'elle lui dit si cela allait. Lucas hocha positivement la tête et il suivait son amie jusqu'à l'endroit qu'elle avait désigné. Ils s'installèrent tous les deux. "Ça dépend, tu es à la diét' ou tu veux manger un truc plein de calories ?"

Je souriais. Et oui, j'étais plein de surprise et Lucas n'avait encore rien vu. En même temps en un moi, c'était plutôt compliquer d'apprendre à connaitre entièrement une personne et puis de toute façon c'était mieux de ne pas tous savoir et d'en apprendre chaque jours un peu plus. Justement, en parlant de découverte, j'en avais fait une bonne. Lucas était loin de vouloir être la rock star que je pensais. J'avouais je l'avais imaginé sans même savoir ce qu'était ses projets, mais je me rattrapais bien, puis l'un comme l'autre c'était deux carrières exceptionnelles qui s'offraient à lui. Je lui sortis même une petit blague, en lui disant que je comptais sur lui si ma carrière de danseuse ne marchait pas. Il me fit alors un compliment et repris la même remarque je lui avait fait précédement. Je senti le feu monter jusqu'à mes joues. J'étais toute rouge, heureusement que je baissais la tête pour voir, où je mettais les pieds, sinon j'aurais été griller...(petit jeu de mot =) ). Merci Lucas. Et en effet, je vous cache des choses M. Emerson. Je sais pas si je chante bien, mais en tout cas ma douche ne s'en plein pas pour le moment. Dis-je amusé.

Une fois arrivé au restaurant, je montrais à mon ami, une petite table et il accepta, j'y allais donc m'installer avec lui. N'étant jamais venu ici, je décidais de faire totalement confiance à Lucas et lui demandais de me conseiller. On n'a jamais manger ensemble à Julliard. Dis-je en le regardant surpris par une tel question et sans attendre, j'enchainais. Je ne connais pas ce mot que tu as utilisé. "Diet c'est ça" ...Non je sais pas ce que c'est. Je suis un ventre sur pâte, il faut me nourrir moi. La nourriture c'est sacré. Dis-je en souriant. Alors je t'écoute. Que me conseillez vous cher Monsieur. Et prend pas la même chose que moi, comme ça je pourrais goûter ton plat. Dis-je avec un petite moue enfantine.

Si Calliope n'arrivait pas à faire décoller sa carrière, elle plaisantait en disant que Lucas l'aiderait à devenir une grande chanteuse. Le jeune homme lui avait dévoilé précédemment son projet professionnel lorsqu'il finirait ses études qui serait, être producteur. La jeune femme lui dit qu'elle ne savait pas si elle chantait bien. "Je ne connais pas encore le langage des douches, mais si tu me chantais un petit quelque chose pour que j'en juge par moi-même."

Après avoir marché quelques instants, il était arrivé au restaurant où ils s'étaient installés tranquillement. Calliope lui demandait conseil au sujet du menu. "Oui, c'est vrai on n'a jamais mangé ensemble. Il y a une première à tout. " Lucas demanda à la jeune femme si elle souhaitait mangé un truc sans trop de calorie ou si elle s'en fichait. La plupart du temps ou des filles que Lucas connaissait, étaient focalisé sur le poids et sur le nombre de calories qu'elles consommaient ce qui pouvait de temps en temps agacer légèrement le jeune homme. "J'adore ta réponse, enfin une femme qui mange normalement sans se soucier du reste." Il lui sourit et posa son regard sur le menu, il lui posa au centre de la table et pointa du doigt quelques menus. "Cela ou celui, mais le meilleur c'est celui là et tu peux être certaine que tu n'auras pas faim de toute la journée."

[HJ: Désolé pour le retard alors que je t'avais dit que je te répondais plus tôt Et en plus ce n'est pas terrible :S]

Je ne savais pas si Lucas avait dis ça pour rire où s'il voulait véritablement m'entendre chanter, mais en tout cas ma réaction fut la même. Je restais surprise et je regardais Lucas en plissant les yeux et en secouant la tête négativement. Non...non non...non , je vais pas chanter, pas là, non. Dis-je un peu paniqué. Il était hors de question que je me mettes à chanter en public, devant des gens. J'avais beau déjà avoir fait quelque video ou je chantait et que j'avais délibérément poster sur facebook, il était pas possible que je le fasse en live, dans l'une des plus prestigieuse école des USA. Désolé, peut-être un jour mais là non. J'étais géné, alors que rien n'allait arrivé, mais je me sentais mal à l'aise rien qu'à l'idée.

Nous avions fini par quitter Juilliard et après quelques minutes de marche, nous avions atteint le fameux restaurant que Lucas voulait me faire découvrir. Nous nous étions tranquillement installé et je lui avait demandé qu'il me conseille un plat. Je l'avais informer de mes goût culinaire en répondant à sa question. J'étais une personne qui adorait sincèrement faire la cuisine, mais surtout manger ce que je faisais. Alors il était hors de question que je joue les anorexique, moi je voulais quelques chose de bon et de consistant. Lorsque je lui expliqua, il semblait ravis. Contente que ma réponse te plaise alors. Dis-je en riant. Il me montra alors les différents menu qui lui semblait les meilleures de la cartes et je l'écoutais avec attention. Bien alors c'est parti pour le meilleur plat de la carte. Je lui lançais un sourire. En faite, je suis contente d'être tomber sur toi...enfin plutôt d’être tomber et que tu ai été là à ce moment là , pour voir ça. Dis-je en pouffant de rire.

Lucas avait été curieux en apprenant que Calliope chanter et il avait vraiment envie de l'entendre. Il lui demandait donc sur le ton de la plaisanterie. C'est paniqué qu'elle lui dit un non, il était hors de question pour elle de chanter en public. Lucas comprenait son refus. "D'accord, pas en public. Donc après, on ira dans un coin tranquille loin où je serais ton seul public et tu me feras découvrir ta voix. Enfin si tu es d'accord." Le jeune avait fit mine de ne pas avoir entendu le fait, qu'elle lui avait dit que la non, mais peut-être un jour. Elle l'avait dit quasiment en même temps qu'il lui faisait sa proposition.

Lucas avait conduit son amie Calliope dans un restaurant pour le déjeuner. Aujourd'hui il était bien heureux d'avoir une longue pause pour le déjeuner. Il pourrait au moins un peu profité de la présence de son amie, même si ce ne serait jamais assez. Il ne se lassait jamais de passer du temps avec elle. Après tout, qui se lassait de passer du temps avec la personne qui faisait battre son coeur. Personne. Le seul problème avec Lucas c'était que l'amour qu'il avait envers Calliope n'était pas réciproque. Il se contentait donc de l'amitié qu'elle lui offrait qu'elle lui permettait qu'il lui donne.

Calliope demandait à Lucas un conseil sur le choix d'un menu et le jeune homme avait adoré, qu'elle lui répond que le mot diet', régime ne faisait pas partie de son vocabulaire. Il n'aimait pas les filles parfaites qui cherchaient toujours perdre plus, c'était ridicule. Voilà qu'elle lui donnait une raison de l'apprécier davantage. Lucas la conseilla donc. Ils passèrent tous les deux leurs commandes. Le jeune homme éclata de rire à la phrase de Calliope. "Oui aussi je suis content de t'avoir trouvé au sol." il lui sourit en ajoutant. "Tu es seulement de passage ou tu vas rester quelques temps à New York ?"

Je n'avais pas répondu à Lucas, pour ce qui était de chanter dans un coins tranquille, juste lui et moi, j'étais pas prête à chanter devant du moindre, bon je l'avais déjà fait avant , mais je dansais en même temps c'était donc limite inconscient et c'était des personnes que je connaissais depuis longtemps, puisque l'on était les même étudiants depuis 3 ans maintenant. Bref, Lucas n'aurait pas cette chance pour le moment, du moins pas en live.

Une fois au restaurant, lieu où avait décidé d'aller , j'avais demandé à Lucas de me proposer un plat. Il semblait apprécier le fait que je ne me privais pas et que j'étais très très trèèèès gourmande. On passa commande et je lançais à Lucas, mon plaisir d'être tomber sur lui tout à l'heure. Oui, j'étais très contradictoire, limite je l'envoyais promenez et me voilà maintenant à manger avec lui, rire avec lui et lui dire que j'étais contente de le voir. On pouvait pas paraître plus folle que moi à cette instant. Limite, je ne savais pas vraiment ce que je voulais. Je devrais donc rester sur mes gardes, j'avais beau être certaine ne pas vouloir tomber amoureuse, le savoir charmer par moi restait cependant très agréable et ça faisait du bien de savoir que quelqu'un d'autre que Drew Miller pouvait être séduit par moi.

Je suis que de passage, je suis sensé retournée à l’aéroport, quand je serais décidé et me prendre le premier billet disponible pour L.A du moins s'il y a de la place. Répondis-je avec un petit sourire. Je n'avais pas pris de billet de retour, parce que je ne savais pas combien de temps cela me prendrais pour gérer les soucis administratif et je ne voulais pas rester des heures à poireauté dans l'aéroport. Je lui lançais un sourire charmeur accompagné d'un regard qui avait ce même petit air. Alors Lucas, on a beaucoup parlé de moi, à ton tours d'être le sujet de nos conversations. Qu'as tu as me dire de beau ?

L'heure du déjeuner avait sonné et c'était tout naturellement que Lucas invita Calliope à le suivre dans le restaurant. Elle lui avait également fait comprendre qu'elle mourrait de faim. Le jeune homme était ravi de se retrouvait à table avec une fille comme Calliope tout d'abord parce que c'était elle et qu'il l'appréciait beaucoup, mais aussi parce qu'elle n'était l'une de ses filles qui comptent toutes les calories qu'elle consomme. Au début, Lucas les trouvait amusante, mais très vite lassante.

Calliope lui avait dit qu'elle était contente d'être tombé sur lui. Lucas avait apprécié cette remarque venant de la jeune femme. Il lui avait demandé si elle n'était que de passage ou si elle comptait passé un peu de temps. Lucas aurait aimé passer plus de temps avec elle et profitait de sa présence puisqu'ils ne se voyaient pas souvent tous les deux. Il avait été un peu déçu par sa réponse, mais il ne le montrait pas. "Si ça ne te dérange pas, je t'accompagnerais à l'aéroport pour te dire au revoir." Il pourrait aussi lui donner un coup de main si elle avait des bagages parce qu'avec des béquilles ce n'était pas très pratique. Calliope dirigea la conversation vers Lucas. Le jeune homme ne savait pas vraiment ce qu'il pouvait lui raconter et ce qui serait susceptible de l'intéressait. "Qu'est-ce que tu voudrais savoir à mon sujet ?"

Malgré la réponse de Lucas et son don incroyable pour le cacher, j'eus comme l'impression qu'il était déçu, mais je n'allais pas chercher davantage et essayer de comprendre, j'avais déjà ma petit idée. C'est vrai que j'appréciais Lucas, sincèrement c'était un mec adorable, gentil, tout pour plaire et si j'avais été dans une optique différente, il est vrai que le jeune homme aurait pu avoir sa chance, mais ce n'étais pas le cas et j'étais désolé pour ça. Pas de soucis, j'aime passer du temps avec toi. Dis-je en lui adressant un sourire sincère. Et pas que sous la couette. Ajoutais-je en riant.

Je détournais alors la conversation sur le beau Lucas Emerson qui ne parlait pas franchement souvent de lui. Je sais pas. Tu pourrais me parler des dernières semaines, celle qui ont suivit mon départ. Alors que je finissais ma phrase nos deux assiettes ou devrais-je dire gigantesques assiettes arrivèrent à nous. Hum ... ça à l'air délicieux. Dis-je en regardant Lucas émerveiller. Je pris alors ma fourchette et une boucher. Je confirme c'est délicieux. Dis-je la bouche encore pleine tout secouant ma fourchette au dessus de mon plat.

Lucas avait demandé à Calliope si elle comptait restait encore quelques temps où si son passage à New York était en coup de vent. Le jeune homme n'eut pas la réponse espérait, mais se débrouillait pour cacher sa déception. La jeune Veracruz accepta sa proposition de l'accompagner à l'aéroport au moment de son départ afin de lui dire en revoir. La véritable raison s'était plus pour passer plus de temps avec elle, mais ça elle n'avait pas besoin de le savoir même s'il était presque certain, qu'elle s'en doutait ne serait-ce qu'un peu. Lucas lui sourit lorsqu'elle lui avoua qu'elle aimait passer du temps avec lui. Cela faisait plaisir de l'entendre personne surtout de la part d'une personne qui comptait beaucoup comme Calliope pour le jeune Emerson. Elle ajouta que ce n'était pas seulement sous la couette. "J'espère bien ..." Il l'espérait sincèrement parce que les histoires seulement pour le sexe ne durait qu'un temps et quand l'un ou l'autre en avait assez on entendait plus parler de cette personne. Lucas ne voulait pas de ce genre de relation avec Calliope, il souhaitait plus même s'il savait pertinemment que la jeune femme n'était pas disposée à lui en offrir davantage.

Calliope détourna la conversation sur Lucas au même moment où la serveuse arrivait avec ce qu'ils avaient chacun commandé. "Les semaines qui ont suivi ton départ à vrai dire, il m'est rien arrivé de bien intéressant." Calliope jugea les assiettes délicieuses au premier coup d'oeil et elle confirma après, avoir gouté. Lucas fit de même et commença son repas. Il surveillait également l'heure, il avait cours juste après. Il aurait aimé sécher pour passer du temps avec Calliope, mais il ne pouvait pas se le permettre. "Je ne vais pas tarder à devoir te quitter."

Je me sentais bien avec Lucas, ici dans ce petit restaurant New Yorkais, tranquille et branché. Je venais même de l'avouer à Lucas, du moins je lui avait avoué que j'aimais passer du temps avec lui.Et c'était vrai ! Lucas était un mec génial, drôle et intelligent et j'en passe, il fallait être bête pour ne pas aimer être avec lui. J'avais été débile de le fuir un peu plus tôt dans la journée, mais j'avais rattraper mon erreur en venant manger ici avec lui. Je ne pus m'empêcher de sourire face à sa remarque.Et oui moi, Calliope Tasha Veracruz, je pouvais apprécier un gars en dehors de son lit, je l'avais fait avant et ce n'étais pas différent aujourd'hui.

Ne voulant pas continuer sur cette conversation qui pouvait très vite devenir houleuse, je détournais la conversation sur Lucas. Et oui, j'avais beau être ici à New York avec lui, je ne connaissais pas grand chose de lui et en plus de cela,ça faisait un petit bout de temps qu'on ne s'était pas vu, ou parler en dehors des textos. Je souriais a sa réponse, j'avais en vie de lui sortir un truc du genre " a part te rendre compte que tu es amoureux de moi" , mais je me retint, jugeant cette réplique un peu trop direct et cru, voir mal venu. Dommage ! Si ca peut te rassurer mon non plus, a part avoir un accident. Dis-je amusé.J'aimais faire de l'ironie parfois. Puis très vite les assiettes vinrent bouleverser mon attention. J'avais faim rien qu'à les regarder et lorsque ma première bouché fut avaler, je soufflais de plaisir, affirmant a Lucas que c'était délicieux. Je peux gouter ton plat ? Ça me donne trop envie. Je n'étais vraiment pas le genre de personne à faire attention à ce que je mange et je pouvais engloutir des tonnes de nourriture sans culpabilisé. Mais lorsqu'il m'annonça qu'il allait partir, je le fixais surprise. Je regardais alors ma montre avant de reposer mon regard sur lui. Déjà ? Mais on viens seulement d'arriver !

Passer le maximum de moments et d'instants avec Calliope était l'objective de Lucas aujourd'hui. Il l'a vois très rarement donc il devait en profiter un maximum. Miss Veracruz était une personne très importante pour le jeune homme, une "très bonne amie" enfin c'est ce qu'il essayait de se faire croire. Parce que Lucas était loin de ressentir une simple amitié pour la brunette, il avait des sentiments vraiment forts pour elle. Il avait réussit à lui à lui avouer, mais elle lui avait bien fait comprendre qu'elle n'en voulait bien. Calliope estimait qu'elle avait assez donné en matière d'amour et qu'elle en avait trop souffert. C'était la raison pour laquelle, elle n'accordait aucune chance à Lucas ou à personnes d'autres, la seule chose qu'elle voulait de la part des hommes en dehors d'une amitié était du sexe.

Calliope voulait savoir ce que Lucas avait fait pendant son absence et il lui avoua qu'il n'avait rien fait de bien intéressant, ce qui était totalement vrai. Elle lui dit, qu'elle non plus n'avait rien fait d'intéressant. "Tu arrives de rigoler de ton accident." Il avait dit ça sur un ton léger, son accident avait quasiment bisé ses rêves et pourtant, elle en riait c'était presque impressionnant. Elle lui demandait si elle pouvait gouter à son plat "Bien sûr" Il l'a laissa piocher dans son assiette. Lucas lui dit qu'il s'en irait bientôt. "Non pas tout de suite. D'ici un peu moins d'une heure. Je te le dis pour pas que tu t'étonnes si je regarde l'heure. Je ne voudrais pas, que tu le prennes mal et que tu penses que je pourrais m'ennuyer avec toi ou autre."

Alors que Lucas se retrouvais sans anecdotes à me raconter depuis la dernière fois qu'on s'était vu, moi je décidais de plaisanter sur mon accident. Lucas semblait surpris que j'y parvienne aussi facilement et en réalité je n'en plaisantais pas vraiment. Je ris jaune , t'inquiète pas. J'ai eu un accident, je peux rien y changer. Je préfère en rire, qu'en pleurer, parce que je suis déjà dans un état assez lamentable comme ça. Même si je sais que ma carrière de danseuse pourrait s'arrêter net si jamais ma jambe se remettais mal, que mon admission à Juilliard n'est pas pour tout de suite. Pour l'instant je préfère rester positive et voir ça comme un petit obstacle. Je lui lançais un sourire. Il était vrai que cet accident venait chambouler tout mes plans surtout si la conséquence de celui-ci venait à être négative. Mais je préférais ne pas y penser, c'était moins douloureux.

Nos assiettes arrivèrent et je demandais à Lucas si je pouvais goûter le sien et lorsqu'il accepta je plantais ma fourchette dans son assiette. Mais alors que je me délectais de son repas, il m'annonça qu'il devrait partir, j'arrêtais quelque minute de mâcher surprise par cet annonce, puis j'avalais rapidement avant de répliquer. Il me rassura cependant , mais le temps nous était véritablement compter. Monsieur faisait attention à ne pas heurter mon égo. Voilà qui était assez mignon. Ok, même si on ne s'ennuie jamais avec moi. Moins d'une heures il me reste et bien c'est pas beaucoup ça. Je lui lançais un petit sourire tristounet. On a intérêt à profiter parce qu’après je ne sais pas quand on se reverra.