GUILLAUME&APHRODITE ▬ C'est toujours mieux dans l'obscurité.

J'avais fais un tour sur internet, comme souvent le soir, j'avais remarquer que Guillaume se faisait une soirée film d'horreur, je méttais permisse de m'incruster à cette soirée, bah ça faisait un moment que je n'avais pas eu de soirée avec celui-ci, c'était mon ami, je ne fesais rien de mal, au contraire de ce que disais Heartless, elle se permettait de juger des faits faux, enfin passons.

J'arrivais devant son pavillons, j'allais jusqu'à la porte et frapper, il ouvrit alors rapidement, je tendis des sachets lui montrant en disant. "Bonbon, pop corn ! Livraison gratuite." Dis-je souriant amusé à mes paroles. J'attendis ensuite qu'il me permette de rentrer chez lui, je savais que j'allais pas rester à l'entré bien longtemps, pas le genre de Guillaume, loin de là.

J'ai débarqué le : 01/03/2012

GUILLAUME&APHRODITE ▬ C'est toujours mieux dans l'obscurité. Tumblr_mbrv8owEpT1rgtu9ho2_r1_500

La fin du mois d'octobre s'approchant de plus en plus, j'allais me livrer comme à chaque année à plusieurs soirées de marathon de films d'horreur et ce en commençant par aujourd'hui avec les films d'horreur des années 30-40 où on retrouve plusieurs des plus grands classiques du genre tel que Dracula ou Frankenstein. Je le faisais en solitaire comme chaque année depuis que ma femme m'a quitté. Elle n'est pas morte hein, elle a demandé le divorce c'est tout. Je n'avais jamais été quelqu'un de populaire. Sans doute car j'ai vécu dans trois endroits différents et que durant le lycée j'étais la terreur de mon école. Je gérais mal ma rage provenant du fait que mon père me battait, mais je sais bien que ce n'est pas une excuse. Maintenant je suis doux comme un agneau sauf dans le ring. Bref, après avoir vu le Golem qui était le premier film sur ma liste, j'étais aller sur facebook et pouff juste au bon moment pour apprendre que Aphrodite voulait venir. J'acceptais avec joie. Peu de temps après, on toqua à ma porte et j'allais répondre heureux puisque cela serait sûrement Aphrodite. Comme de fait ce fut elle et elle se faisait livreuse de pop corn, bonbons et cie. J'étais amusé par ces paroles et alors que je voyais qu'elle ne rentrait pas je lui dis « ummmh tu attends quoi pour entrer? Que je porte moi même? Bon d'accord je livre Aphrodite-Lyn Hasting jusqu'au salon ». Sur ces mots je la prenais par la taille et l'amenait effectivement au salon.

Il m'ouvrit rapidement la porte, je l'observais lui présentant alors se que j'avais dans les mains, avec un sourire aux lèvres, je n'eu le temps de lui demander si je pouvais rentrer qu'il se mit à demander se que j'attendais là, je haussais les épaules n'ayant le temps de rien dire qu'il me porta pour me faire rentrer, je ris puis il finit par me poser, j'embrassais ensuite sa joue regardant autour de moi, j'avais jamais été chez lui. On voyait toute suite ce qui était en évidence chez lui, sa fille et sa passion. Je souris à ça disant. "Très jolie maison !" Je regardais ensuite dans mon sac puis je sortis son tee-shirt soigneusement laver et plier. "Tient, je te l'avais piquer et j'avais oublier de te le rendre la dernière fois." Dis-je souriant lui tendant.

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Lorsque je reposa Aphrodite au sol elle m'embrassa sur la joue et regarda autour d'elle, elle n'avait jamais été chez moi alors c'était parfaitement compréhensible. Ma maison était essentiellement un temple voué à la louange de ma petite Alicia. Des photos entre autre, mais aussi des souvenirs que celle-ci m'envoyait parfois comme des trophées qu'elle gagnait, ses bulletins de notes ou même simplement les lettres qu'elle m'écrivait et que j'accrochais au mur. Ma fille était un peu la seule chose qui me retenait sur terre. Sinon je n'aurais aucun but dans la vie et je ferais certainement pas de la boxe professionnelle à l'heure actuelle. Outre ça, ma maison me paraissait plutôt banal à l'exceptions de quelques babioles associés à la boxe et ma ceinture d'argent. La peinture était sobre, la décoration plutôt masculine et à mes goûts à moi puisque je n'avais personne qui vivait avec moi et personne qui ne m'avait conseiller. Ma maison était pleine de contraste dans le sens où parfois on avait l'impression d'être chez une famille avec toutes les photo d'Alicia, puis ensuite on se croit dans une garçonnière d'un célibataire pur et dur car la touche féminine est quasi inexistante. Bref, passons. Aphrodite souriait en me disant que ma maison était très jolie. « Tu trouves? Je ne sais pas moi, je ne suis pas trop connaisseur en déco. » Elle sorti ensuite un t-shirt de son sac et après quelques secondes je remarqua que c'était celui que je lui avais passé au lac. Je n'étais pas du genre à avoir froid facile puisque j'étais habitué aux hivers canadiens alors avec la chaleur de LA je n'avais pas remarquer être parti sans t-shirt. «Merci beaucoup, je ne savais même pas que j'étais reparti sans haha. » Je parti quelques instants le porter dans ma chambre et de revenir en m'exclamant « Dracula ou Frankenstein? »

[ désoler si c'est un peu long avec la mini description de la maison ^^ ]

J'observais autour de moi, sa fille était bien présente, on ne pouvaient nier qu'il n'avait pas une fille, je remarquais des photos d'elle bébé et de maintenant, il avait une magnifique fille, je regardais sa ceinture pour ensuite complimenter sa maison. Ce qui m'étonnait le plus, c'est qu'il avait les moyens de se payer une maison XXL, mais il restait assez soft, ceci me plaisait, j'aimais bien les cocons. Je vivais encore chez Jordan, dans sa villa, je vous accorde que parfois, je réclamais à qu'on partent dormir chez moi, dans mon appartement, tout serrer, mais je me sentais bien. "Bah tu as des bon goût !" Je souris le laissant ramener son tee-shirt, je souris faisant ma curieuse, regardant de plus près les photos, sa fille avait ses yeux, bref, des yeux magnifiques, je me tournais ensuite vers lui, disant. "Ah tiens.. Frankenstein ?"

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Je souriais lorsqu'Aphrodite me dit que j'avais de bons goûts. « Merci c'est gentil. » Je prenais ensuite mon t-shirt que j'avais oublié de reprendre après notre soirée au lac et je parti le porter dans ma chambre. Plus précisément dans ma commode où je rangeais mes vêtements dit été. T-shirt, shirt, camisole et tout ça. Je rangeais mes vêtements chauds et autres ailleurs. Je retournais ensuite vers Aphrodite en lui proposant soit Dracula soit Frankenstein. Elle me répondit en semblant légèrement hésitante Frankenstein. J'aimais beaucoup les deux alors je lui souriais en disant « parfait je vais nous mettre ça, tu peux m'aider et aller les confiseries que j'ai laissé dans la cuisine? Ce serait très gentil de ta pars. » C'était peut-être un peu impoli comme elle était une invité, mais je ne sais pas une partie de moi la considère comme si elle était chez elle dans ma demeure et puis je ne pouvais pas m'occuper des confiseries et du film en même temps.

Je le regardais partir, continuant d'observer sa maison avec curiosité, puis je lui dis mon choix du film l'écoutant me demander d'aller chercher les confiserie. "J'y vais." Je souris allant dans sa cuisine, d'ailleurs je souris amusé il y en avait pour un régiment. Je les mis alors sur la table basse, faisant deux aller retour pour prendre aussi les boissons, puis je lui dis. "Voilà tout est là !" Je souris passant ma main dans mes cheveux les mettant derrière mon oreille, prenant un truc à grignoter.

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Aphrodite accepta de m'aider sans ronchonner comme pourrait le faire certaines autres femmes comme j'en avais connu tant d'autres par le passé. De mon côté j'avais passer les pubs et je m'étais assurer que le film était bien en anglais et dans le bon format d'écran. Je l'avais ensuite lancé puis mit immédiatement sur pause. Aphrodite ne tarda pas à me rejoindre avec les confiseries et deux boissons. « Ah c'est vrai j'avais oublié les boissons je suis bête. » Je prenais ma boisson pour la rapprocher de moi. « Hey, on pourrait diviser le pop corn en deux bols et dans l'un on le mélange avec des confiseries? » dis-je tout en mettant le film en marche. L'intro traditionnel lui donnerait le temps de me répondre.

Je l'écoutais venant alors m'installer sur son canapé, enlevant mes chaussures, écoutant sa proposition regardant celui-ci. "Hum.. L'idée me plait, allons-y !" Je souris le laissant donc faire sa mixture, pour ensuite pioché dedans et me servir une boissons. "Quand tu fais se genre de soirée, hésite pas à me le dire si tu veux pas être tout seul." Dis-je lui souriant disant ensuite. "Enfin, à moins que je suis trop collante." Dis-je pour ensuite dire amusé. "Apparement tu es mon nouveau chéri vu Heartless !"

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L'idée lui plaisait alors je pris un autre bol où je déversa la moitié du pop corn. Je pris ensuite les confiseries et j'en mettais une partie dans le pop corn avant de mélanger le tout car ça ne vaudrait pas la peine si toutes les confiseries restaient sur le haut. Fallait que ça ne forme qu'un avec le pop corn. « Voilà le résultat tu veux goûter? » dis-je alors je m'apprêtais moi même à le faire. Sans répondre on se mit tous les deux à en prendre et c'est à ce moment qu'elle me dit que si je faisais d'autres soirées du genre de ne pas hésiter à lui en parler pour ne pas être seul. Elle souriait en disant cela et elle rajouta sauf si je la trouvais trop collante. Il faut comprendre que Heartless croyait qu'on formait une sorte de couple et que je la draguais. J'aime Aphrodite, mais je ne la drague pas du tout ! Ce sont de simples compliments comme j'en fais à d'autres femmes comme Katerina par exemple. « J'en fais plusieurs des marathons de films d'horreur en fin octobre, mais ne te sens pas obligé de me tenir compagnie, j'ai appris à apprécier des moments de solitudes. Je n'ai jamais été très populaire. Enfin, là je le suis mais je ne compte pas mes fans comme des amis » dis-je en riant.

Je piochais alors dans le bocal, prenant les confiserie, pour ensuite lui dire qu'il ne devait pas se gêner si il voulait qu'on passent la soirée ensemble, je l'écoutais le fixant souriant amusé lui disant. "Oh.. J'en doute pas, il te suffit de laisser ta porte grande ouverte et tu as plein de personne qui vienne te tenir compagnie." Dis-je riant pour ensuite regarder l'écran j'étais pas trop trouillarde, les seules films qui me donner des émotions, était les films avec une maladie, où la personne meurt à la fin, j'ai le don de pleurer, peut-être pour mon vécu.

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Aphrodite me répondit en disant qu'elle ne doutait pas que si j'ouvrais ma porte aux gens je recevrais des légions de fans qui me tiendraient compagnie. On s'est ensuite tous les deux tournés vers l'écran puisque le film commençait. Je n'avais que très rarement peur dans les films de peur, mais les vieux sont clairement les plus effrayants. De nos jours ils sont assez ordinaires et on peut déjà prédire ce qui se passe après avoir vu une bande annonce. Aucune réelles innovations. Je ne parlais pas comme on regardait un film, mais je tournais parfois la tête vers elle sans raison particulière.

[Tu te charges de la panne?]

On se plongeaient dans le film, j'étais très concentrer, je savais se qu'il se passait pendant le film, donc je n'avais pas de quoi sursauté ou pousser un cris, mais je le fis quand même en entendant les plomds sauté, bah je m'y attendais pas, puis on regarder un film d'horreur, sa surprend quand même. "La vache j'ai eu peur." Dis-je riant amusé ensuite je pouvais encore voir Guillaume, la lune éclairer un peu son chez lui. Mais il y avait plus de lumière à l'extérieur. "Panne du quartier je crois."

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On commençait à se mettre dans l'ambiance du film quand soudainement l'électricité lâcha. La lune éclairait un peu de sorte que je pouvais voir Aphrodite malgré tout, elle me disait avoir eu peur. Mon premier réflexe fut de me tourner vers l'extérieur et il n'y avait plus de lumières chez les autres non plus. En me retournant vers Aphrodite elle dit ce que je venais de voir moi même. Panne de courant du quartier. « On dirait bien, je vais aller chercher des bougies dans le tiroir de la cuisine où je les place. » Je parti donc pour le cuisine une minute puis je revins avec les bougies et de quoi les allumer. Je les alluma donc une fois auprès d'Aphrodite et je les plaça là où c'était nécessaire. Ça restait quand même très sombre. « Pas d'autres films pour ce soir je crois » dis-je amusé.

Je l'observais partir, le regardant revenir l'aidant alors à allumer les bougies pour ensuite rire à ses paroles lui disant. "Oui mais ça va pas nous empêcher de passer une bonne soirée." Dis-je venant à nouveau piquer dans les confiserie, pour ensuite l'observer et lui dire. "Tu sais que je m'attendais à une maison immense, mais je voie que monsieur aime les petits cocons. "Dis-je souriant l'observant même si on se voyait pas beaucoup.

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Je venais de lui dire que je ne croyais pas qu'on pourrait voir des films ce soir. Elle se mit à rire puis elle me dit que ça n'allait pas nous empêcher de passer une belle soirée. Je souris puis je lui répondis à mon tour en riant légèrement « j'espère pas, ça inaugurerait mal ton entré dans ma tanière ». Je la regardais en attente d'une réponse. Je n'ai pas le choix si je veux comprendre faut que je la regarde, c'est chiant quand on se prend du vent, mais sinon on peut dire que si je retrouverais mon ouïe j'aurais appris à vraiment écouter les gens. Bah oui je suis tellement attentif aux moindres mouvements des lèvres de mes interlocuteurs que je ne laisse rien me déconcentrer. Aphrodite finit par me répondre qu'elle s'attendait à ce que j'aie une grande maison, mais que maintenant elle voyait que je préférais les petites maisons. Oui et non, il y avait plus que ça. « Ouais bah tu sais je garde tout mon argent pour quand je tenterai de récupérer ma fille. Et puis je ne suis pas riche contrairement aux rumeurs. J'avais des dettes et la maison à payer alors l'argent jusqu'ici n'a servit qu'à ça ou a été mit dans mes économies. Mais je t'avouerais que je n'aime pas les villas et ce genre de choses. C'est trop grand. Je me sens déjà seul ici, j'imagine pas dans une villa ou un manoir. Bref, j'aime petit et confortable, mais de toutes les façons je n'aurais pas de quoi me payer une immense villa en ce moment. Et même quand j'aurai les moyens je crois que je mettrai cet argent de côté pour les études de ma fille. Je n'aspire pas à la richesse. »

Nous nous mîmes à parlaient, je le fixais ne lui coupant pas la parole, puis je finis par lui dire une fois ceci terminé. "Oui tu es comme moi, tu n'aime pas ce qui est trop grand quand on est seul, d'une c'est trop long d'entretien et on se perd." Dis-je souriant reprenant de quoi manger pour ensuite lui dire. "A vrai dire j'ai toujours été habituer comme ça, être dans ma bulle, mon univers, je dois ça à ma famille, je suis pas trop le genre de fille à la mode, qui s’achète les derniers truc technologique, je reste simple, pourquoi être compliqué après tout.."

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Aphrodite m'écouta jusqu'à la fin, j'avais peut-être un peu trop parler, mais mieux vaut beaucoup que pas assez et je ne parlais que rarement de moi ou même de ma vie quotidienne. Pas nécessairement parce que je ne le veux pas, parfois c'est ça, mais c'est aussi beaucoup car je n'ai que 2-3 personnes avec qui je pourrais les partager. Les autres non. « On peut dire ça comme ça, mais moi c'est vraiment une question d'espace. Je détesterais l'idée d'avoir une immense maison sans pouvoir la remplir ou la partager avec d'autres. Si j'ai dix enfants je m'achèterais une villa sans que ça ne me dérange, mais tout seul une petite maison est parfaite. » Je la regardais ensuite piger une nouvelle fois dans les confiseries. Une vraie gourmande celle là. Elle ajouta qu'elle avait toujours été élevé dans la simplicité et que c'était rester. « Moi c'est un peu plus compliqué que ça... mais on peut dire que c'est aussi une sorte d'héritage. Tout ce que je sais c'est que je suis quelqu'un de très simple... peut-être trop. On me reproche parfois mon manque d'ambitions, ce n'est pas que je n'en ai pas, c'est que je n'ai pas la même. Je veux simplement être heureux et je ne crois pas que la gloire, la richesse et ce genre de choses m'y aideraient. » Encore une fois j'en avais sans doute trop dit, d'un autre point de vue pas assez, j'avais été très évasif sur la question de l'héritage. Mais ma jeunesse est une époque que je déteste revisiter même si je l'assume complètement. J'en ai honte je crois...

Je piochais à nouveau dans les confiseries, l'écoutant l'observant souriant à ses paroles. "C'est mieux d'être comme ça, en général les gens populaire et riche prenne la grosse tête." Je roulais des yeux. "Une chose est sûr, moi je ne serais jamais mise en avant avec le boulot que je fais." Dis-je amusé avec un sourire aux lèvres ajoutant ensuite. "Le plus important je crois, se sont les amis et la famille.. pour mon cas, plus la famille." J'étais très famille, je l'avais toujours été, mais à la mort de ma mère, je l'étais devenu d'avantage, peut-être pour protéger mon père, je ne sais pas spécialement, je ne voulais pas perdre un autre être cher.

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Voyant de nouveau Aphrodite piger dans les confiseries je me dépêcha de faire de même avant qu'il n'en reste plus pour moi. « Si tu le dis, de toute manière je ne serai jamais comme ça.... je suis une personne comme les autres à la différence que je me bat pour gagner ma vie. » Elle roula les yeux puis ajouta qu'une chose était sûre elle ne sera jamais connue avec son travail. Je ris puis je répondu « ça c'est sûr, mais l'important c'est que tu aimes ton travail et puis sans ça on ce serait jamais vraiment connu. » Elle rajouta ensuite que le plus important selon elle ce sont les amis et la famille, surtout la famille en ce qui la concernait. La famille... ma mère est morte, mon père c'est comme s'il était mort dans ma tête et ça fait deux ans que ma seule famille c'est ma fille Alicia. « Je ne peux pas en dire autant que toi, je n'ai plus vraiment de famille... on va dire que l'important ce n'est pas si on a le même sang pour moi, mais comment je me sens avec les personnes. »

"Exactement, je ne changerais pas mon métier, j'ai rencontrer plein de monde là-bas en plus." Dis-je souriant pour ensuite l'écoutais me dire qu'il n'était pas trop famille, du moins qu'il en avait pas trop. "Moi il reste, ma soeur et mon père.. J'ai perdu ma mère en étant petit, cancer." Je baissais mon regard me mordant la lèvre riant nerveusement disant. "J'en parle naturellement maintenant, je m'étonne.. J'en parle pas trop de ça." Je relevais mon regard vers lui.

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« Moi je ne sais pas, je n'ai jamais eu de plans d'avenirs et la boxe s'est un peu imposé malgré moi. J'adore la boxe, mais je ne sais pas si je ferais ça de ma vie si les circonstances avaient été différentes » disais-je à Aphrodite d'un ton assez sérieux. La discussion a ensuite découlé sur la famille et les amis, j'ai dis à Aphrodite que la famille pour moi c'était différent, que je n'en avais pas beaucoup et que ami ou famille ça n'était pas aussi simple de prioriser l'un à l'autre. Ma famille était ceux que je considérais comme tel et non pas ceux qui ont le même sang. Aphrodite me parla alors de sa famille. Son père, sa soeur et sa mère... morte d'un cancer... quand elle était petite... « j'ai pas tellement envie d'en parler mais je me sens un peu obligé maintenant... père taulard, mère morte d'un cancer quand j'avais 12 ans et un frère de 20 ans qui habite à l'autre bout du pays et que je n'ai pas vu depuis au moins trois ou quatre ans car il m'en veut d'être partie avec ma femme et ma fille. »

Nous avions un autre point en commun, notre mère à tout les deux, certes un triste point en commun, je le fixais soupirant ensuite. "La vie est compliqué, trop compliqué.. Moi je suis partis pour faire ma vie, mais je regrette souvent de laisser mon père... Comme pour ça crise cardiaque, des fois ça me prend l'envie le matin et de tout plaquer pour aller le voir et revenir habitait au Texas." Je me mordis la lèvre prenant ensuite ma boisson buvant une gorgé.

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Je comprenais ce que voulait dire Aphrodite quand elle parlait de tout plaquer. Moi par contre il ne s'agissait pas de retourner auprès de mon frère... c'était l'idée d'aller chercher ma fille et partir avec elle sans me retourner. Mais c'était resté à l'état d'idée car je ne croyais pas que vivre en fuyant la loi soit une vie pour moi. Je méritais mieux et j'allais retrouver ma fille d'une façon plus normale. « Je te comprends. Je ne peux pas dire que j'en ferais autant si mon père ressortait de prison et qu'il lui arrivait quelque chose car on a une relation pour le moins.... hors de l'ordinaire. Mais l'idée de tout plaquer je connais ça. »

"Moi je vais t'avouer que l'idée est actuellement dans ma tête, mais Jordan me freine un peu, toi aussi mes autres amis aussi.. J'ai pas envie de toute perdre quand même." Dis-je soupirant reprenant un truc à manger. "Stop moi, je vais finir par devenir grosse." Dis-je amusé, buvant à nouveau dans le verre que je mettais servis, puis je l'observais. "Pas de femme dans ta vie depuis ?"

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