Je n'avais pas vraiment été la pour Théo ces deux derniers mois. Le soucis c'est qu'entre le travail au magasin, la grossesse de Leana et les humeurs parfois prises de tête, je n'avais pas eu une seconde à moi. Théo sans grande surprise m'avait fait remarqué que j'étais moins présentes pour lui et je lui avait promis que j'allais me rattraper, seulement, je n'avais pas vraiment réussi à le voir plus souvent, le travail étant toujours là et la fatigue ce faisant de plus en plus importante, j'avais préféré rester chez moi en pensant que je le verrai un peu plus tard. Un cercle vicieux que je n'avais jamais réussi à bouclé jusqu'à aujourd'hui.

Mon contrat de travail venait de s'achever, il y'a de cela quelques jours. J'en avais alors profité pour me reposer un peu et reprendre un peu de force, seulement avec ce qui était arrivé à Leana suite à l'accouchement , mon moral n'était pas vraiment au beau fixe. J'étais seule à la maison le plus clair parti de mon temps, logan était au chevet de ma soeur ou avec mes petits neveux. Puis quand ma mère m'a appelé pour me balancer ces menaces ce fut la goutte d'eau de trop. J'avais besoin de changer d'air, de profiter au maximum et mon esprit se tourna vers la seule personne qui savait me faire sourire dans le plus triste des moments. Je me rendis donc chez Théo, l'homme de ma vie, l'homme que j'aime comme une folle.

J'étais sur la route pour aller lui faire une petite surprise, j'avais enfiler ma plus belle lingerie et une jolie robe, une manière de me faire 'pardonner' pour mon manque d'attention à son égard. L'avantage d'avoir une clé, c'est que cela me permettais de lui faire une vrai surprise. J'ouvris donc la porte et dan le silence le plus totale je m'approchais du salon, je l'aperçu étendu sur le canapé, il faisait probablement une sieste. Je m'approcha alors de lui en soufflant doucement son prénom, mais aucune réponse ne vint de sa part, même lorsque je le bougeais un peu brutalement. Je tentais d'apercevoir son visage caché par ses bras et c'est lorsque je l'aperçut que je compris qu'il se passait quelque chose d'inhabituel. Il avait le teint pâle et il ne réagissait à rien. Je commençais alors à paniquer.

J'étais face à mon pire cauchemar. Une chose que j'avais apprécié dans ma relation avec Théo, bien avant que l'on sorte ensemble, c'était le fait que je ne l'avais jamais vu dépérir à cause de la drogue et je n'avais pas été le plus proche témoin de la destruction qu'il avait mis en place en lui, une destruction qui l'avait emmener tout droit dans un centre. Il avait peut être essayer de me protéger en faisant cela à cette époque... Mais aujourd'hui tout es différent parce que j'en était la première et l'unique témoin de sa rechute et surtout j'avais l'impression d'en être la responsable, je ressentais également de la culpabilité, une culpabilité que j'avais déjà en moi depuis des semaine, celle de ne pas avoir été assez présente pour lui et donc de ne pas avoir vu tout ses signes?

J'étais ainsi à cet instant en face de mon pire cauchemard, l'homme qui avait plus d'importance à mes yeux que n'importe qui d'autre etait peu à peu en train de perdre pied dans ce monde. Paniqué car oui je l'étais plus que je ne l'aurais cru, j'observais la scène sans vraiment savoir comment agir. C'est alors qu'un filet de vomi glissa le long du cou de Théo. Je tomba alors sur le sol, mon dos accolé à la table basse, je savais qu'il fallait que j'appelle une ambulance ou peut etre même sous la douche pour essayer de le reveiller, mais rien ne vint, j'étais sous le choc et pas préparer à cette possibilité. C'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai ! . Je me mis quelque claque pour essayer de me reprendre pour me faire réagir. Je tentais de me calmer, il en était de la vie de l'homme que j'aime, je n'avais pas le droit à l'erreur.

Mon sac en main, je fouillais maladroitement dedans pour trouver mon téléphone portable. Une fois trouver je composais le numéro des urgences. Pendant toute la durée de notre conversation téléphonique, j'avais appliqué les gestes même si c'était avec une très grande maladresse. Puis je laissais tomber le téléphone pour m'occuper de Théo en attendant l'arrivé des secours. J'arrivais pas à en croire mes yeux et pourtant c'est comme si au fond de moi je savais que ça allait se produire...

Je n'étais pas préparer à tout ça. Il y'avais quelque temps maintenant,Théo m'avais fais une promesse et aujourd'hui, je me rendais compte qu'elle était brisé. Je savais qu'au fond ça avait été plus fort que lui que l'addiction est bien plus grave que ce que l'on peu penser, quand on a 16 ans et qu'on ne connais quasiment rien de la vie. A notre âge on nous parle rarement de ce que ça peut être, la drogue, l'alcool, le sexe, on nous en parle rapidement, mais on ne ne nous apprend pas à y faire face. Le plus malheureux dans tout ça,c'est que je suis la petite amie de Théo et que j'aurais du savoir y faire face, j'aurais du être préparer à tout ça, même si ça ne s'était jamais produit, mais j'avais préféré lui faire confiance. J'étais bien trop idiote ou peut-être trop amoureuse et trop aveugle pour remarquer que ça n'allais pas.

Les spasmes, le vomi et maintenant le sang qui commençait à couler me paniquaient comme jamais. Je commençais à réaliser la gravité de la situation, je commençais à comprendre que Théo était plus proche de la mort en cet instant que je ne pouvais l'imaginer. J'avais appeler les secours et il m'avais expliquer les gestes à suivre et comme une fille première de sa classe, je les appliquais avec soins. Puis, les larmes se mirent à flouter ma vue, mais je m'efforçais de les combattres, rien ne devait compliqué la situation, alors je balayais les larmes du revers de ma manche et je continuais à lui tenir la tête et à l'aider à faire couler le vomi et le sang qui s'entassait dans sa bouche. Alors que je tentais de le rassurer par quelque caresse, même si je n'avais aucune idée sur le fait qu'il en ait conscience ou non.. Je t'en supplie Théo, tiens le coup. Je suis désolé. Me laisse pas tomber. Les secouriste arrivent bientôt. J'ai besoin que tu tienne le coup. Ca va aller, tu n'es pas tout seul mon ange. Tiens bon...

C'est alors que les sirènes se mirent à retentir dans la rue, les secours arrivaient enfin. Pour tout le monde ça aurait été très rapide, mais pour moi j'avais l'impression qu'il avait mis des heures a venir sur place, chaque seconde paraissait une éternité, une éternité effrayante, comme elle le serait si Théo devait disparaître de mon existance. Il sont la mon amour. Ca va aller, je te le promet, faut que tu tienne le coup. Fait le pour moi, s'il te plait. C'était bizarre comme situation. D'un côté je me sentais responsable de sa rechute. J'avais pas été la pour lui, j'avais vécu ma petite vie sans faire attention à lui, j'avais l'impression de l'avoir abandonner, même si je savais que ce n'étais pas vrai, qu'il était à chaque instant dans mes pensées. Il était l'homme que j'aimais avec ses defauts et ses nombreuses qualité et rien n'y changerais. C'étais l'homme de ma vie et j'y croyais dur comme fer, même si je n'avais que 16 ans et que je ne comprenais rien à l'amour. Tout ceci pour dire que je me sentais responsable et que tel une égoiste je lui demandais de tenir le coup pour moi, mais pourquoi le ferais-il ? Il ne me devait rien sur ce coup. Je l'avais négliger alors pourquoi il me donnerait ce que je désire le plus au monde.

Je n'avais pas eu le temps de compter jusqu'à 10 que tout un tas de secouristes venaient de pénétrer dans l'appartement, amenant un cafarnaum dans c ce lieu qui peut de temps auparavant,malgré la panique, montrait un silence de mort. A vrai dire je ne savais pas vraiment où donner de la tête. Je tenais toujours celle de théo, mais j'avais l'impression de perdre au fur et à mesure la mienne. Les secouristes finirent par rapidement m'encerclé, l'un pris ma place pour tenir la tête presque glaciale de théo, me libérant de ma tâche. Je sentis alors deux mains m'attrapais au niveaux des aisselles et me soulever du sol pour m'emmener plus loin et laisser les autres faire convenablement leur travail. Je savais qu'il était en train de me parler, il cherchait probablement à me sous tirer quelques informations sur les antécédents de santé de Théo. Seulement, mon regard était porté sur Théo et sont corps inerte que les secouristes bougeait comme une marionette. Je ne portais aucune autre attention , tous mon énergie était destiné à Théo, si bien que je fini par m'écrouler au sol lorsque le soignant chargé de me surveiller me lâcha une milliseconde à peine. Je n'avais plus aucune force pour me tenir debout, j'étais une vrai loque. Une loque qui prenait peu à peu conscience que le sort vitale de l'homme qu'elle aime ne tenais qu'au miracle de la médecine ou d'un miracle tout simplement.

Il n'est pas rare lorsqu'on est en état de choc de ne pas réaliser les changements qui se produisent tout autour de nous.Lorsque que je sortis de cet état presque catatonique dans lequel la panique m'avait plongé, j'étais à l'hopital dans la salle des infirmières. En me voyant me raviver, l'une d'entre elle s'approcha. Durant une bonne dizaine de minutes, elle m'expliqua la situation et arriva enfin au sujet qui m'interessait : l'état actuelle de Théo. Je ne perdis pas une seconde de plus et je me dirigeais d'un pas précipité jusqu'à sa chambre. Je pris une bonne inspiration avant de franchir le seuil, puis lorsque je l'aperçu alongé sur son lit, je sentis tout la culpabilité m'envahir. Ce fut alors d'un pas tout timide que je m'étais approché de lui, j'avais à nouveaux les larmes aux yeux, mais ce n'étais pas tant la panique qui s'était peu à peu dissipé par l'amélioration de son état, mais les larmes du à la culpabilité et à la tristesse de le voir ainsi par ma faute. Je les essuyais d'un revers de la manche, mais elle revenait tous le temps ses chieuses, histoire d'en rajouter une couche. L'ai débile debout à ne pas savoir quoi faire, je me décidais enfin à m'allonger à côté de lui. Blottissant ma tête dans le creux de son cou, alors que les larmes inondèrent sa tenu d'hôpital. Je suis désolé Théo. Je suis tellement désolé de pas avoir été là ces dernières semaines. Désolé de pas avoir vu que tu n'allais pas bien. Je suis tellement désolé. Tu crois que tu pourrais me pardonner lorsque tu te reveillera ? J'ai tellement besoin de toi, j'ai tellement besoin de ton amour. Pardonne-moi d'avoir tout gâcher...Je n'imaginais pas ma vie sans Théo, les médecins avaient dit qu'il était tiré d'affaire, qu'il ne restait plus qu'à lui de trouver assez de force pour ouvrir les yeux. Alors je savais qu'il allait s'en sortir, mais j'avais tellement peur qu'il me haïsse, qu'il ne me le pardonne jamais.

Chaque parole que je prononçais s'incrustaient plus profondément dans mon esprit, cela ne faisant accroître que trop mon sentiment de culpabilité. Si j'avais été près de lui comme une petite amie devrait l'être j'aurais pu remarquer que ça n'allait pas bien et puis qu'est ce qui me disais que c'était la seule et unique fois ? Est-ce que cela faisait un certain temps qu'il en reprenait ou étais-ce juste une erreur de parcours ? Une rechute malheureuse ? Tant de question, d'inquiétude, de culpabilité et j'en passe ... Tous ces sentiments prenaient place dans mes esprits et s'incrustait petit à petit comme des poux sur une tête blonde et ça avait le don de me démoraliser encore plus que les images que je ne cessais de revivre. Ces pensés ne firent pas cessé mes larmes, bien au contraire. Les sanglots s'intensifièrent et je resserrais mon étreinte pour essayé de me sentir un peu mieux mais c'était sens succes.

Lorsque des lèvres vinrent se poser sur ma tête, je relevais immédiatement la tête vers Théo les sanglots toujours présent, mais les larmes asséché. Je restais surprise de le voir les yeux ouverts, mais j'en étais tellement heureuse de le revoir parmi les éveillés. Je passais alors ma mains sur sa joue et j'allais déposé un intense baiser sur ses lèvres. Je suis tellement désolé mon amour. Dis-je dans un chuchotis. Tellement tellement désolé. J'ai tellement eu peur de t'avoir perdu. Je lâchais un énorme soupir de soulagement. Comment tu te sens mon amour ? Est-ce que tu as besoin de quelque chose ? J'allais être au petit soins de Théo, à partir de maintenant, il était ma priorité numéro 1 en plus d'être l'amour de ma vie.

Aviez-vous déja ressenti cette sensation lorsque une personne que vous aimez plus que tout est allongé dans le coma et qu'elle se reveille enfin en votre compagnie ? Que cette personne soit considéré comme sauve parce qu'elle est a present éveillé et au coeur du monde réelle ? Aviez-vous déjà ressenti cette sensation de pur bien-être, de pur soulagement ? Moi je la ressentais à cette instant et je l'avais ressenti quelques jours auparavant avec ma soeur. J'avais failli perdre les deux personnes que j'aime le plus sur cette terre, mais ma bonne étoile et la leur m'avait permis de les récupéré sain et sauf et c'est pour cela que la sensation de lourdeur sur mes épaules disparu.

Théo tentait de me rassuré, il voulait absolument me mettre en tête que ce n'étais pas ma faute, mais je le ressentais ainsi, je l'avais lâcher pour le boulot, j'avais repousser nos tête à tête amoureux, je n'avais pas été très présente pour lui.Je ne savais pas si c'était son soudain changement de comportement, son départ prématuré après qu'on ai fait l'amour et ce depuis son retour d'Italie qui en était à la cause ou ma véritable fatigue, mais l'un comme l'autre je m'en sentais responsable. Mouai, désolé si j'en suis pas convaincu. Néanmoins, je préféré profiter de ses douces caresses alors malgré mes angoisses de culpabilité, je tenta de faire bonne figure en lui offrant un petit sourire timide. . Je l'écoutais alors me décrire ses ressentis et il me semblait vivre un vrai calvaire. Je grimaçais, malheureuse a l'idée de ces souffrance et pour lui faire oublier tout ça, je l'embrassais tendrement sur ses petites lèvre toute douce, tout en caressant sa joue avec tendresse. Maintenant tu es reveillé mon coeur et je vais rester avec toi tout le temps qu'il faudra, j'ai eu trop peur de te perdre. N'ai plus peur et si tu as peur hésite pas à me demander un câlin , je t'en ferais un avec plaisir. Dis-je avant de lui offrir un doux baisers.

Théodore n'avais pas totalement tord, il avait beau me dire que je n'étais en rien responsable, je n'arrivais pas à le crois, je préférais continuer à culpabilisé, à me porter comme responsable. Je méritais cette petite remarque, après tout je le lui reprochais souvent, de ne pas me croire quand je lui disais certaine chose. Je lui lançais alors un petit sourire timide et amuser. J'avoue, je me suis fait grillé. Mais te voir ainsi, ça me fait repenser a ses derniers mois et j'arrive pas à me sortir de la tête que c'est un peu de ma faute tout ca ! Si j'avais été un peu plus souvent là, rien de cela ne serait peut etre arrivé ! Je me pinçais les lèvres, signe d'une petite anxiété naissante. Je fis en sorte de la caché assez rapidement, Théo n'avais pas besoin de ça en ce moment et je me penchais alors sur ses lèvres pour l'embrasser.

Ca remarque me laissais perplexe, je ne savais pas comment ça marchais réellement le coma. Je n'avais jamais été dans cet état et les histoires que l'on racontais à ce sujet allait de 'je n'entend ni ne vois rien" au totale inversement. Tu entendais tout ? Tout ? J'espère que j'en ai pas trop dit,que je t'ai pas effrayé dans mon état semi-depressif ! Dis-je en lâchant un petit rire, le premier depuis que je l'avais retrouver amorphe sur son canapé. En tout cas tu as réussi à les réouvrir mon amour. Je ne savais pas vraiment ce qui se passait dans ça tête à l'heure actuelle, s'il était heureux d'être encore en vie ou s'il haissait le ciel pour l'avoir ramener et je ne le saurais probablement jamais, mais mon égoisme lui en était plus que ravi.

Pour la énième et fois, Théo tenta de me rassure en me disant que ce n'était pas ma faute. Je voyais bien à sa réaction que ça l'énervait que je le pense, parce que tout ses membres s'était raidi. Il s'excusa alors d'avoir rechuter se considérant comme égoïste. Je penchais la tête sur le côté le regardant, touché et attristé de voir qu'il se sentait ainsi. Les larmes qui s’échappèrent de ses yeux me firent un peu plus mal au coeur encore. A vrai dire dans aucun de mes souvenirs, je n'avais vu Théo pleurer, c'était la première fois et ça me faisais à la fois bizarre et mal, parce que je ne l'avais jamais vu dans cet état . Dans un geste rassurant, j'allais vite poser mon front contre le siens et caresser l'une de ses joues avec toutes la tendresse que je pouvais avoir. Ne dis pas sa mon ange, c'est pas ta faute. Le principal c'est que tu sois toujours là.

Lorsqu'il me fait un remarque sur son état de conscience lorsqu'il était dans le coma,je restais perplexe, je tentais même de me rappeler ce que j'avais dis pour être sur de ne pas avoir dis de trop grosses bêtises, mais il pris quelques seconde pour me rassuré à se sujet. Il en était même arrivé à trouvé ça mignon, ce qui m'étonnais mais s'il c'est ce qu'il retenait, je n'allais pas m'en plaindre. Les paroles qui suivirent m'enchantèrent que plus. Je C'est lui qui était mignon à cette instant, je lui offris un nouveau sourire et je le laissais embrasser mon cou comme il le désirait, avant de plonger mon regard dans le siens.Pas trop déçu de retrouver ta chérie pas vraiment présentable. Dis-je dans un petit rire étouffé.

Je ressentais tellement d'amour pour lui à cet instant et je voulais qu'il le vois dans mon regard, dans les traits de mon visage et dans chacun de mes gestes. J'allais être à ses petits soins maintenant, j'allais le chouchouté pour qu'il soit heureux chaque jours venant, je ne voulais pas revivre cet situation alors j'étais bien décidé à l'en sortir, mais pour le moment j'allais juste profiter de mon petit ami. Je passais alors sous les draps pour ressentir son corps contre le mien. Tu n'imagine même pas comment je peux être heureuse là maintenant ! Si je peux te demander unee seule chose mon ange, c'est de jamais me faire revivre cet situation ou je sens que je suis en train de te perdre. Dis-je avec timidité.