Lorsque j'avais reçu, une notification sur mon téléphone portable comme quoi un nouvel article avait été posté par Heartless sur son blog, j'étais tranquillement installé devant l'un de mes épisodes de Dexter. Emprise par une petit curiosité , un de mes innombrables défauts évidemment, j'avais décidé de jeter un petit coup d'oeil. Je n'étais pas vraiment inquiète en attrapant mon pc et en ouvrant la page de son blog. Je m'attendais encore à un article bidon sur les amours ou les conflits à LA, mais la surprise fut bien plus grande quand j'eu aperçus une photo de moi avec l'inscription "Secret Dévoilé" juste en dessous. Malheureusement, une légère inquiétude était apparu et elle fut de plus en plus grandissante au fil du temps. Je ne savais pas de quel secret elle parlait, mais je savais que tout ceux qui était passé par là n'avait jamais nié les faits. Heartless avait bel et bien un secret sur chacun d'entre nous et j'avais à ce moment une petite idée de celui dont il pouvait s'agir. En cliquant sur le liens et en lisant les première lignes, j'avais compris de quoi elle parlait. Mon visage s'était décomposé sur place, je n'arrivais pas à croire que le secret que j'avais tant de temps réussi à protéger était dévoilé et plus je me plongeais dans la lecture de son article, plus j'avais l'impression que mon monde s'écroulait, juste devant mes yeux. Les larmes avaient coulé à flot et je n'avais pas réussis à les stopper. Puis ma haine pour Heartless fut à son maximum et il valait mieux que je ne la retrouve pas ou ne la croise parce qu'elle s'en mordrait bien plus que les doigts ! J'étais donc rester de long instants sur mon canapé à gérer mon trop plein d'émotion et a tenter d'encaisser le choc avant de devoir affronter ce qui allait forcément suivre.

Evidemment, je savais qu'une fois que tout le monde aurait-lu son article, j'aurais le droit à du soutient, mais aussi à des messages de reproches. Je pouvais comprendre que mes plus proches ami soit déçu que je ne leur ai pas dis avant, mais j'avais mes raisons et ce sont ses raisons que j'expliquais à Drew et à Mickael à cet instant précis au moyen de facebook. Enfin c'était principalement Mickael qui me le reprochais fortement, Drew ,lui, préférais me dire qu'il voulait s'occuper de moi et qu'il venait chez moi que je le veuille ou non. J'avais beau l'en empêcher, il stoppa la conversation, alors que je continuais de me disputer avec mon Mickey. Quelques longues minutes plus tard, j'entendis une voiture se garer dans l'allée, puis très vite quelqu'un frappa à la porte et Drew m'annonça de sa présence. Toujours dans mon état pitoyable de pleurnicheuse et sans grande classe, je reniflais un grand coup et essuyais les larmes qui voulaient encore s'échapper de mes yeux à présent rougit et gonfler. Vas t-en Drew ! J'ai pas besoin de toi ! Je veux voir personne ! Je vais très bien Criais-je a travers la pièce, bien décidé à ne pas aller lui ouvrir.

J'avais gentiment décidé de renvoyé Drew d'où il venait. Je n'avais besoin de voir ni de parler à personne. A vrai dire, j'avais seulement envie d'être tranquille à la maison et tenter de m'occuper l'esprit pour ne pas y penser. Pour autant, je savais que Drew n'allait pas abandonner aussi facilement. Je le connaissais assez bien pour le savoir, mais si je pouvais au moins reculer l'échéance, ce serait bien. Autant ce ne m'aurais pas embêter de le voir dans d'autre circonstance, seulement je voulais juste être seule et qu'il s'agisse de lui ou d'un autre, j'aurais probablement agit de la même manière. Ainsi, juste après l'avoir gentiment congédié, je montais dans ma chambre pour me poser tranquillement sous la couette, mes chocolats à côté de moi. J'entendis alors la portes d'entrée s'ouvrir et se refermer, puis se fit entendre les claquements de ses chaussures contre les marches de l'escalier et enfin le bruit de son point contre ma porte. Je lâchais un léger soupir en l'entendant me dire qu'il ne bougerait pas de la tant qu'il ne m'avait pas vu. Je savais qu'il ne bluffait pas une seule seconde et même si je décidais de rester enfermer ici pendant trois moi, il resterait derrière cette porte a attendre que je lui ouvrir , ou du moins il viendrait jours après jours pour tenter à nouveaux sa chance. Préférant y aller au plus vite, je me levais tout en grimaçant et je lui ouvrit la porte, un sourire faux-cul aux lèvres, avant de me traîner à nouveau jusqu'au lit. Mon chocolat en main, je croquais le à pleine dent tout en zappant avec la télécommande. Qu'est ce que tu me veux ? Lui-demandais-je la bouche pleine de nourriture. Je ne jetais pas un seul coup d'oeil vers lui. Je savais qu'au moindre regard, je verrais son inquiétude et je n'avais pas envie de fondre en larme devant lui, parce que c'est ce qui allait forcément se produire si je le faisais. C'était comme un piège auquel on ne pouvais y échapper. Je vais bien Drew, je vais juste passer ma soirée au lit tranquillement et voilà ! Demain est un autre jours. Je ne croyais pas vraiment en ce que je disais, mais j’espérais que ça le convaincrais un tant soit peu, mais c'était trop beau pour que cela soit vrai.

La présence de Drew ne me dérangeais pas en elle-même, c'était surtout la discussion qui suivrait et la raison de sa venu qui m'embêtais. Je n'avais pas envie d'en parler, je n'avais pas envie d'expliquer mes choix, mes raisons , ni même de parler de ma maladie ou encore d'y penser. Le problème c'est que Drew n'avait pas la même idée en tête et s'il était venu ici c'était justement pour ça ou du moins en partie. Je n'avais aucun doute sur le fais qu'il s'inquiétait pour moi,qu'il voulait prendre soins de moi. Je n'avais aucun doute là dessus parce que c'est exactement ce que j'essayerais de faire à sa place. Seulement je n'étais pas encore prête pour ça. Je n'étais pas prête à l'assumer pleinement. Alors je me tairais dans mes mensonges en essayant de convaincre tout le monde que ça allait bien, même si au fond de moi, rien n'était plus comme avant. Je savais donc très bien ce que me voulais Drew lorsque je lui avait posé la question et sa réponse ne m'étonna pas vraiment.J'insistais avec se mensonge que je répétais si souvent ses derniers jours, mais la aussi il n'était pas dupe. Il était loin d'être stupide et malheureusement pour moi je l'oubliais parfois. On m'a toujours dis que j'avais un humour assez spécial. Dis-je en replongeant mon regard vers la télé. Je sentis alors le regard de Drew de plus en plus insistant ce qui m'exaspéra légèrement. Je coupais alors le son de la télé et me tournais vers lui. Si tu compte rester la longtemps à m'observer, tu ferais peut-être mieux de t'asseoir ! Je sais bien que tu partiras pas de suite de toute manière ! Dis-je sans le quitter du regard.

Je fis comme si de rien était ! J'étais convaincu que ça l'agacerait tôt ou tard, alors je continuais à faire comme si de rien était, à être pitoyable avec mes mensonges et mes petits détours pour éviter le sujet. Je savais que j'étais pathétique, j'en avais bel et bien conscience, mais pour être honnête, je n'en avait que faire à ce moment là. J'avais tellement l'impression d'être une merde qui décevait tout le monde et qui n'avait plus aucun avenir, qu'au final m'enfoncer ne m'importais pas vraiment. Alors je préférais jouer de mon hypocrisie soudaine et de ma minable ironie plutôt que de poser mon cœur sur la table. Que veux-tu c'est pas donné à tout le monde ! On a ce talent ou on l'a pas... c'est comme ça. Lançais-je sans me soucier de ce qu'il en penserais. Drew restait pour autant impassible, il ne laissait rien transparaitre d'un possible énervement ou agacement, il était fort , c'était indéniable. A l'inverse , il avait réussi à m'exaspérer et je l'invita à s'installer, sachant pertinemment qu'il ne bougerait pas ! Qu'est ce qu'il pouvait m'enerver quand il faisait son têtu, j'avais presque en vie de le virer a coup de pied, mais en vérité le "presque" voulait tout dire. Il avait beau m’énerver sa présence me faisait du bien, parce qu'au moins je pensais à autre chose pendant quelques secondes. Mes traits qui était alors plutôt dur et froid, finir par s'adoucir, je baissais le regard en soupirant légèrement. Tu sais parfois, tu m'énerve à un point que j'aurais bien envie de te gifler. Que veux-tu Drew ? Pourquoi tu es là ? A quoi ça sert ?

Drew, malgré notre passé restaient une des personnes que je ne voulais pas voir disparaitre de mon existence. J'avais beau avoir dit le contraire , c'était bel et bien le cas. Il arrivait toujours à me faire rire et bien qu'il m’agaçait parfois, je finissais toujours par passer outre, comme lui le faisait envers moi. C'était comme ça qu'on fonctionnait ! Nous étions donc dans un moment où sa présence m'agaçait, mais en même temps j'étais contente de le voir, je lui demandais donc ce qu'il faisait ici et sa réponse fut brève. Je soupirais et en même temps je trouvais ça adorable de sa part. "Drew, j'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi, je suis pas encore dans un état trop pitoyable il me semble. Je vais bien c'est juste le contre coup. Et réaliser que ce que je pensais être un mauvais rêve est la pure vérité." Je lui lançais un sourire sincère cette fois et je me redressais légèrement. " Tu veux en parler ?"

Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire en entendant la réplique de Drew, qui s'avouait vouloir être sur protecteur lorsqu'il s'agissait de moi. Ca ne m'étonnais presque pas, après tout ça paraissait logique s'il m'aimait comme il le disais. " J'ai remarqué." Dis-je un léger rire s'échappant de ma bouche. Je me redressais pour lui proposer de parler de ma maladie. J'en avais pas follement envie mais je lui devais bien quelques explications et je ne voulais pas qu'il s'inquiète. "J'ai découvert que j'étais malade 4 mois après mon arrivé à UCLA, j'avais des problèmes de respiration que j'avais jamais eu. Je pensais que j'étais juste souffrante, mais le médecin voulait enlever toute suspicion alors il m'a fait pratique des examens. Puis, il m'a envoyer vers un spécialiste à l’hôpital qui m'a annoncer l’existence de ma maladie. " Ca me faisait bizarre de raconter tout ça à quelqu'un après l'avoir garder pour moi tellement longtemps.

Pour commencer à parler de ma maladie avec Drew, j'avais préféré partir sur la découverte de ma maladie, après tout toutes les histoires ont un début,y compris celle-çi et puis c'était peut être la parti la plus agréable à raconter sur toute cette histoire . Je savais que Drew était inquiet, il venait de me le dire, mais je savais aussi que cette conversation pouvait être longue puisque Drew était du genre curieux. Sans grande surprise il me demanda plus d'information concernant la maladie et je ne perdis pas une seconde pour lui répondre. Je souffre d'une dégénérescence des poumons.Son nom exacte je m'en souviens plus, mais c'est comme un virus qui viens attaqué les cellules de mes poumons. Il les détruit peu à peu ce qui provoque une dégénération et a cause de ça l'oxygénation deviens plus difficile. La plupart du temps, ça va entrainer d'importante toux, des essoufflements, malaise et à côté de ça il y a tout ce qu'une mauvaise oxygénation peux provoquer sur le reste du corps. Je lançais un sourire un peu gêné à Drew. J'avais conscience qu'il en prenait plein la figure et je m'en voulais de lui faire subir ça, c'était entre autre chose pour cela que je n'en avais jamais parler.

J'avais présenté les symptômes de ma maladie à Drew comme il me l'avait demandé. Tout le long de mon explication, j'avais senti une boule se former dans mon estomac. C'était tellement difficile de parler après des années de silence, des années ou l'on espérait que ce n'était qu'un mauvais cauchemars, ou l'on niait tout simplement que ça puisse être vrai et qu'on avait garder pour ça. Drew était véritablement la première personne a qui je l'expliquais, même sanaa n'en avait pas eu autant. Je souriais timidement lorsqu'il me fit sa remarque. Si j'avais su qu'il n'en demandait pas autant, j'aurais fermer ma bouche. Oui excuse-moi! Je me suis laissé emporter, c'est la première fois que j'en parle, j'ai pas l'habitude d'avoir ce genre de conversation. Soudainement je me surpris en train de me mordillais nerveusement la lèvre.

Comment pouvait-on se sentir aussi mal à l'aise en parlant avec une personne que l'on connaissais depuis si longtemps et avec qui on avait été proche au point d'être intime. C'était ridicule et pourtant j'étais mal à l'aise a souhait. Drew savait énormément de choses sur moi, mais ma maladie ça il ne l'avait jamais su ! Lui en parler c'était comme lui montrer toute ma faiblesse et pour lui qui arrivait à lire en moi comme dans un livre , je ne pouvais m'empêcher de me sentir mal. Je souriais timidement à Drew. Tu peux même pas imaginé comment je me sens à l'instant ! C'est pire que d'être stressé ! J'ai toujours eu envie d'en parler à quelqu'un de me confié ! Mais le dire c'était rendre toute cette merde réel et ma peur aussi. C'est pour ça que j'ai jamais rien dis ! J'avais pas envie d'être comme ça en plus de rendre nerveux et inquiet les autres ! J'ai tellement peur Drew ! Je veux pas de cette maladie! Pourquoi moi ?

J'écoutais Drew me raconté comme il avait lui aussi vécu son histoire vis à vis de ses parents. Comment pour lui aussi, le secret avait été plus facile à vivre que la réalité et je savais, alors qu'il m'expliquait cela, qu'il comprenais ce que je vivais, qu'il comprenait bien plus que certaine personne pouvait le comprendre !! Lui c'était la honte moi c'était la peur. Comment tu fais ? J'ai tellement peur de pas arriver à vivre avec ça ! J'ai tellement peur que d'en parler les choses s’aggrave ! Je suis malade depuis 3 ans et c'est comme si j'avais jamais été préparer à tout ça ! Comme si j'avais appris l'existence de ma maladie quand Heartless la dévoilé. Comment on fait pour vivre avec ça ? Je sentis mon estomac qui se nouait de nouveau, une boule se former dans ma gorge et mes yeux s'humidifiaient alors que je faisais tout pour qu'il n'en soit rien.

Ce que me disais Drew m'aidais et en même temps l'entendre dire qu'il continuait à ignorer la vérité ne me rassurais pas. Je comprenais qu'il veuille garder ce lien fort avec les personnes qu'il avait toujours considéré comme c'est parent, j'aurais fait pareil, nos parents sont ceux qui nous apprenne a grandir qui nous vois evoluer nous montre les marches à suivre et les Miller sont ses parents , même si leur sang n'est pas le même que le siens. Seulement moi je ne pouvais plus vraiment ignorer ma maladie ! Tout le monde serait la pour me le rappeler et le directeur m'avait convoqué pour qu'on puisse parler d'une nouvelle orientation. Je ne pouvais plus nié et ça me détruisait. Je ne sais pas quoi faire ! Je te comprend tout à fait, mais je ne peux plus ignorer la vérité! Personne ne me laissera l'ignorer. J'ai tellement peur Drew, je ne contrôle plus rien et ça m'effraie.

J'écoutais Drew, lui même m'avait dis qu'il avait appris à ignorer la vérité pour avancer et là il me disait qu'il ne pouvait pas l'ignorer. J'étais un peu perdu, moi qui espérait qu'il m'aiderait à trouver comment gerer tout ça, ça m’emmêlais plus les pinceaux qu'autre choses. Drew me parlait de son histoire et la mienne parti au oubliette, probablement le temps d'un instant et je n'étais pas vraiment contre l'idée de quelques seconde de répis, même si dans ma tête le répis n'existait plus depuis l'annonce d'Heartless.
Tu sais Drew, je suis pas encore sortie de chez moi et si ça se trouve, ils me regarderont tous comme si j'étais la peste, une malade qu'il faut pas approché, ou ils me regarderont avec leur yeux ahuri en se disant " Oh mon dieu, c'est elle, la fille qui va mourrir" Alors je serais peut être comme toi, juger, mais sache que moi je ne te juge pas. A mes yeux tu es Drew et que tu sois fils de dieu ou fils d'une servante ça ne change rien. Et ne me dis pas que ça pourrait changer quelque chose parce que c'est la seule chose a laquelle je me raccroche depuis tout à l'heure! Le fil qui me rassure et me dis que mes proches ne s'arrêteront pas à ça, que les personnes qui m'aiment passeront au dessus du fait que je sois malade. Je comprend que la chute soit dure et même que le fait d'être dans un tel situation puisse être perturbant, mais tu peux te raccroché à moi. Je connais Drew et qu'il soit Miller ou Inconnu à cette Adresse, il reste la même personne. Tu as peut être une nouvelle mère et un nouveau père, mais les Miller reste tes parents, ceux qui t'ont vu grandir, qui ton offert tout leur amour, qui ton aider à devenir celui que tu es aujourd'hui. Ne t'occupe pas des autres, de ce qu'il pourrait penser, profite juste de ta soeur,qui sait ils ont peut être des parents cocu ou très malade et ils sont tellement malheureux qu'is rient du malheur des autres pour oublier les leurs.

[HJ: DSL POUR LA LONGUEUR ! DANS LE PROCHAIN J'ESSAIERAIS DE FAIRE BEAUCOUP BEAUCOUP P LUS COURS]