Profiter, c'est ce que comptait faire Skye-Ivy aujourd'hui. Elle passait toujours énormément de temps le nez dans les bouquins donc lorsque la jeune femme se laissait du répits, elle en profitait à fond. Aujourd'hui, la rouquine décidait de passer du temps avec son premier amour, son cheval nommé Cannelle. Elle l'avait eu à l'âge de douze ans. Une amitié de sept ans unissait l'animal et la demoiselle. Le cheval n'était plus tout jeune, mais Skye-Ivy adorait et avait de merveilleux souvenir avec lui. La jeune femme pratiquait de l'équitation depuis, son plus jeune âge. Ce qui n'était pas étonnant, lorsqu'on savait que la mère de cette dernière était joker dans sa jeunesse et qu'aujourd'hui elle avait un centre d'équitation.Skye-Ivy avait pris une bonne heure pour préparer Cannelle avant de montrer le cheval. Elle décidait de faire un petit tour en foret, cela lui ferait du bien de respirer l'air forestier et ça ne pouvait pas faire de mal à Cannelle. La promenade était très agréable, la jeune femme se sentait plonger en enfance. La petite rousse arriva dans une clairière où elle avait vu un homme devant un chevalet et une toile, de la peinture et des pinceaux dans la main. Skye-Ivy descendait de sa monture et en tenant les rennes de cette dernière, elle se dirigeait vers l'homme qui lui disait quelques choses. En se rapprochant, elle le reconnue. Il s'agissait de Théodore Longway, la jeune femme s'était occupée de lui un jour à l'administration de l'université, un matin où elle avait dû remplacer la secrétaire pour dépanner son père. Un père qui n'était autre que le Doyen de l'université ce qui n'était pas une chose simple à vivre tous les jours, mais Skye-Ivy faisait avec. En lui faisant un signe de la main, la rouquine lui dit "Salut"

Skye-Ivy était une jeune femme qui ne tenait pas en place lorsqu'elle n'avait pas un livre entre les mains. C'est pour cette raison qu'elle multipliait les activités. Elle faisait du bénévolat à l'hôpital, aider son père dans l'administration de l'université quand il en avait besoin, photographier toutes sortes de choses, prenait des cours de seft-défense avec Nohlan, faisait de l'équitation ou donnait cours au plus jeune. Pour cet après-midi ensoleillé le coeur de la demoiselle Bloomsbury avait cédé pour l'équitation. La jeune rousse aimait la complicité qui s'installait entre le cavalier et la monture. Il fallait que tous les deux se fassent confiance pour que les choses fonctionnent. Cannelle était le cheval avec qui la demoiselle s'entendaient le mieux. Elle l'avait eu pour ses douze ans et ne l'a plus quitté depuis, malgré son déménagement de l'Angleterre vers Los Angeles. Skye-Ivy avait tout fait pour qu'il soit près d'elle, peu importe les moyens, qu'elle aurait dû mettre en oeuvre.
Arrivée dans une clairière habituellement déserte, la jeune femme remarquait un homme qui était en pleins dans la création d'un tableau à la peinture à l'huile, ou un autre genre de peinture. Il fallut quelques minutes pour que Skye-Ivy comprenne de qui, il s'agissait. On pouvait dire que leur première rencontre n'avait pas été très chaleureuse, mais elle devait au moins le saluer. Si ça se déroulait comme la première fois, elle n'aurait qu'à remonter sur son cheval et partir tout simplement. Théodore lui rendit son salut. Tout en caressant le museau de son cheval, la demoiselle Bloomsbury engagea la discussion. Elle se disait intérieurement d'être sûre d'elle. Habituellement, la rouquine lui aurait dit salut et serait partie tout de suite en sentant le rouge lui montrer aux joues, paralysé par son manque de confiance en elle et sa timidité. Mais c'était quelques choses qu'elle voulait absolument changer en elle et elle y travaillait comme maintenant. "Je suis désolé de vous déranger. Mais c'est très rare de voir des personnes ici. Ça me surprend un peu. " Dit elle avec un petit sourire. Skye-Ivy ignorait comment, elle pourrait instauré une bonne discussion. Habituellement, c'était les autres qui l'entamaient et elle faisait que répondre.

Cette clairière, Skye-Ivy l'avait quelques semaines après son installation à Los Angeles. Au moment où elle avait osé s'aventurer dans cette vaste forêt. Elle faisait un tour en cheval comme maintenant et s'y était arrêté pour observer le paysage un instant. La jeune rousse s'y rendait souvent pour réfléchir, lire, se reposait même des fois. Elle aimait aussi montrer dans les arbres, pendant ses moments-là, elle était déconnectée de la réalité et se sentait plus que libre.
La jeune Bloomsbury n'aurait jamais pensé qu'une autre personne apprécierait cet endroit. Encore moins une personne comme Théodore. La rouquine ne savait absolument rien de lui et ne se fiait que très rarement aux apparences. Mais à première vue, au premier avis, il n'avait rien d'un homme qui aime la nature. Elle savait simplement qu'il étudiait la criminologie. Des études que Skye-Ivy trouvait assez étrange et effrayant. Cela nécessite d'entrer dans la tête d'un tueur, il fallait être solide et avoir assez de recule pour ne pas confondre son jugement personnel et celui de la personne étudiait. Les livres qui étaient disposés autour de lui, confirmait que la jeune femme avait bien retenu ce qu'il faisait à l'université. Cependant, la toile et la peinture étaient en totale contradiction avec le reste. Encore une chose, que la demoiselle n'aurait jamais pensé de Théodore. On pouvait dire qu'il était plein de surprises et imprévisibles.
Théodore aimait les endroits tranquilles apparemment, mais avait eu du mal à trouver cet endroit. "Moi, ça fait plusieurs années que je viens ici. Je m'allonge souvent dans l'herbe et regarde le ciel. Ou bien je trouve une autre occupation. Je ne sais pas pourquoi, mais ce lieu me semble magique." Dit en regardant autour d'elle et toujours en caressant le museau de son cheval. Le jeune homme la rejoint et fit le même geste qu'elle. Il complimentait le cheval. "Si Cannelle pouvait parler, il te dirait merci. Je crois qu'il t'aime bien. D'habitude, il recule quand une personne qu'il ne connait pas l'approche." Skye-Ivy posa son regard sur le cheval, de là où elle était la toile apparaissait de dos, donc elle ne voyait rien de ce qu'il y avait dessus. "Tu peins ?"

On avait tous un jardin secret, une activité qu'on aimait faire, un endroit, un journal intime, quelques choses, qui nous appartenaient et qui renfermait tellement de choses. Des choses que l'on cachait et que personne d'autre pourraient deviner. Pour Skye-Ivy son jardin secret, c'était cette clairière, les émotions qu'elle ressentait en étant dans ce lieu, les choses auxquelles, elle pensait et celle auxquelles elle échappait en se réfugiant ici. C'était totalement fou et impressionnant ce que pouvait faire un lieu si simple. Un lieu au milieu, de nulle part qui n'avait rien d'exceptionnelle à première vue, mais qui révélait toute sa splendeur lorsqu'on prenait la peine de l'observait.
La demoiselle Bloomsbury pensait que ce principe pouvait être le même chez l'être humain. Théodore en était la preuve même. Sous ses airs de rebelles et presque de mauvais garçons, sa présence ici et la toile qu'il avait amené montrer d'une certaine façon le contraire de ce qu'il renvoyait. La rouquine se surprit même à penser que sous ses airs de dures qu'il s'était créé se cachait un garçon doux, sensible, généreux et peut-être bien plus qui ne demandait qu'une chose. Une chose à la fois si simple et si difficile, il ne demandait qu'à sortir et à se dévoiler, mais il aurait surement besoin d'aide pour cela, besoin d'un élément ou d'une personne qui l'aiderait à se débarrasser de sa carapace si fausse et trompeuse. Théodore lui confiait qu'elle était son arbre préférait. C'était le plus imposant de la clairière et à l'assure le plus robuste. "Je comprends ce que tu ressens, moi-même je monte aux arbres de temps en temps. Mais mon préféré c'est celui-ci." Elle montrait un arbre à l'opposé de celui de Théodore, mais en face. Il était moins imposant, mais avait la même façon d'être robuste. "Je n'ai jamais eu l'occasion de voir à quoi ressemble la clairière la nuit. J'avoue que je crains de m'y aventurer seul."
Ils se parlaient en caressant Cannelle. Le cheval avait l'air d'y prendre du plaisir, Skye-Ivy disait même à Théodore qu'elle pensait que l'animal l'appréciait. Contrairement à d'habitude Cannelle n'avait pas montré son mauvais caractère ce qui avait un peu surpris la jeune rousse. Elle écoutait ce que disait Théodore. "Peut-être que tu as raison. J'ai grandi entouré de chevaux, mais je n'ai toujours pas percé leur mystère. Avec de l'entrainement, je suis sûre que tu tiendras facilement sur un cheval." Skye-Ivy était assez intrigué par la toile qu'elle ne voyait pas, elle posait donc la question stupide, est ce qu'il peignait. Evidemment, sinon qu'est ce qui ferait avec une toile et de la peinture. De nature curieuse, la rouquine lui demandait alors. "Je peux jeter un coup d'oeil."

Skye-Ivy n'aimait pas juger les personnes sans les connaitre. Elle n'aimait pas qu'on émette un jugement sur elle sans qu'on lui ait parlé ou essayé de la connaitre. La rouquine renvoyait une image de fille réservée et timide ainsi que inintéressante, si nous n'étions pas du même monde qu'elle, c'est-à-dire ne serait ce qu'un peu intellectuelle. La demoiselle Bloomsbury n'était pas comme cela, il avait des parts de vérités, mais très peu. On se faisait automatiquement une idée sur la personne c'était un automatisme chez l'être humain, mais il fallait le dépasser. Essayer de se faire sa propre idée en laissant de côté "le cliché" que c'était fait son cerveau sur Théodore.
C'est pour oublier son idée préconçu et avoir sa propre opinion que Skye-Ivy décidait de discuter un peu avec lui et tenter peut-être de le connaitre un peu.
La jeune femme lui racontait naturellement sa passion pour cet endroit. Sans s'en rentre compte, la jeune Bloombury était totalement tombée amoureuse de cette clairière qui était devenue son petit refuge, son portrait pour un monde différent du sien. " Pourquoi pas, cela pourrait être sympathique. La clairière doit avoir une tout autre dimension la nuit et le reflet de la lune devrait offrir de magnifiques spectacles dans ses différentes phase." Skye-Ivy s'égarait un peu dans ses pensées et commencer à un peu divaguer. "Excuses moi, je pensais à haute voix. Ce qui n'est pas une excellente chose." C'était gentil de sa part de lui proposer de jouer le guide de nuit l'un de ses soirs. Même s'il semblait penser que la jeune rousse pourrait avoir peur de lui. Pourquoi l'effrayerait elle ? Il n'y avait absolument aucune raison apparente. Il suffirait seulement qu'elle le connaisse un peu plus pour le suivre dans une forêt en pleine nuit, mais rien de plus. Skye-Ivy n'était pas très méfiante, peut être de la naïveté, mais elle était comme ça s'était dans sa nature. Elle voyait que le positif chez les gens, elle vivait encore comme une enfant et se croyait par moment dans les pays des Bisounours. Malgré tout, elle savait que la vie n'était pas, cela que s'était une vision utopique qu'elle se faisait. Elle gardait à l'esprit les dangers et tout le reste en un mot la réalité.
Leur discussion s'orientait vers le cheveux. Ce qui n'était pas surprenant, puisqu'ils étaient présence de l'une de ses magnifiques créatures. "C'est comme tout on a seulement besoin d'un peu d'entrainement." Sans jamais interrompre son geste de la main qui caressait le museau de son fidèle ami Cannelle, Skye-Ivy demandait à Théodore si elle pouvait voir sa toile. Elle était très curieuse et aimerait savoir ce qu'il peignait et ce s'il avait du talent pour cela. Le jeune homme lui monta, la rouquine l'observait un instant puis lui dit très sincèrement "C'est vraiment très joli, j'aime beaucoup."

Skye-Ivy se disait que la clairière devait être belle en pleine nuit et elle serait ravie de pouvoir admirer ce spectacle un de ses jours. Cependant, la jeune rousse ne s'y aventurerait jamais seule, on pouvait presque dire qu'elle avait peur du noir. Les histoires qu'on lui racontait sur des évènements nocturnes et la théorie assez seulement que les vices étaient très présents la nuit ne la rassurer pas. Mais peut-être un jour avec une personne de confiance. Théodore confiait d'ailleurs qu'il préférait cette clairière la nuit. La jeune Bloomsbury se disait qu'elle pourrait surement partager le même avis que lui une fois qu'elle aurait vécu cette expérience à son tour. Skye-Ivy s'était donc mise à passer à haute voix sans s'en rendre compte, lorsqu'elle se rendit compte que des mots traversés ses lèvres sans qu'elle le contrôle, elle s'excusa immédiatement auprès du jeune homme. Il avait surement dû la prendre pour une folle. Ce qu'il répondit à ses excuses avaient à la fois surpris la jeune femme et lui avait fait plaisir cela signifiait qu'il ne l'avait pas prise pour une folle. La rouquine lui avait simplement sourit en signe de réponses.
Ils discutaient tranquillement et tout naturellement ce qui était étonnant pour la jeune femme. Skye-Ivy était une personne qui avait du mal à tenir une conversation sans être rapidement gênée. Étrangement, elle discutait avec Théodore tout naturellement comme s'il s'agissait d'un ami qu'elle connaissait depuis un moment. Ils caressaient le cheval qui accompagnait la rouquine. Théodore lui disait qu'il était un mauvais cavalier quant à la Miss Bloomsbury, elle était certaine qu'avec de l'entrainement, il pourrait être au moins moyen. Elle trouvait que montrer à cheval n'était pas quelques choses de sorciers. "Est-ce que tu accepterais que je sois ton professeur et que je te prouve que tu es douée pour faire du cheval ?" Skye-Ivy avait un esprit très pédagogue, elle donnait des cours de soutien ou même d'équitation à de jeunes enfants et pourquoi n'en serait-elle pas capable pour une personne comme Théodore. Enfin c'était seulement s'il en avait envie, elle ne le forcerait pas bien évidemment.
Par la suite, la jeune femme avait été intriquée par la toile qui n'était pas très loin d'elle et qui appartenait à Théodore. Skye-Ivy se laissa emporter par sa curiosité et avait demandé l'autorisation de regarder sa peinture. Elle n'avait pas été déçue par sa découverte. Elle trouvait la peinture vraiment très belle même si ce n'était qu'une esquisse comme il le précisait. "J'ai donc hâte de voir ta toile quand elle sera fini." Skye-Ivy était certaine que ça donnerait quelques choses de magnifiques.

Skye-Ivy avait du mal à comprendre pourquoi Théodore était persuadé qu'il resterait un mauvais cavalier. Pour la rouquine tout était qu'une question t'entrainement. Plus on s'exerçait et plus on s'améliorait. Avec un bon apprentissage et de la volonté on pouvait tout faire ou quasiment tout. La jeune Bloomsbury avait envie de prouver à Théodore qu'il avait tort et qu'il pourrait devenir un bon cavalier. Pas excellent tout de suite, mais tout à fait passable en très peu de temps. Elle lui avait donc demandé l'autorisation d'être son professeur. Au grand plaisir de Skye-Ivy il accepta son offre, mais toujours certain qu'elle perdrait son temps. Le point positif c'est qu'il riait en disant cela c'est qu'il ne devait pas être totalement sérieux et convaincu quand, il disait qu'elle perdrait son temps. "Je suis certaine que je ne perdrais pas mon temps. Mais il va me falloir un peu de volonté de ta part sans cela on ne peut absolument rien faire. C'est en quelques sortes la clé de la réussite ou du moins une partie, selon moi."
Pendant un moment, la jeune rousse avait été interpeller par la toile qui appartenait au jeune homme. Afin d'apaiser sa curiosité la jeune femme lui demandait l'approbation de pouvoir la voir. Avec son accord, la jeune femme observait la toile. Skye-Ivy trouvait qu'il y avait un immense potentiel, elle lui signalait même qu'elle aimerait voir sa peinture une fois achevée. "Tu voudrais bien me la faire voir lorsque tu l'auras fini ?" La demoiselle Bloomsbury s'attendait à quelques choses de vraiment très jolie, à une peinture même magnifique. Elle aimait déjà beaucoup l'esquisse, il serait vraiment bizarre que le rendu finalement ne soit plus au goût de la jeune femme. "Tu sembles avoir beaucoup de talent."
Par la suite, Skye-Ivy eut l'envie de commencer les coups d'équitation immédiatement. "Ça te dit que commencer tes cours en selles dès, maintenant. Au cas où tu en doutais, j'étais sérieuse lorsque je te proposais des cours."

Skye-Ivy proposait à Théodore d'être son professeur d'équitation pendant un moment. Elle voulait lui prouver qu'il n'était pas aussi nul qu'il lui disait. Tout s'apprenait et en se donnant un peu de mal, on pouvait faire des choses intéressantes. Théodore lui promettait de faire tous les efforts possibles pour y parvenir. Il n'aimait pas faire les choses à moitié et ça convenait parfaitement à la demoiselle Bloomsbury qui n'aimait pas bâcler les choses. Pour elle lorsqu'on commençait les choses, il fallait également les finir et avec applications. La jeune rousse sourit et lui répondit."J'essayerais également d'être une professeure correcte également." Si Skye-Ivy voulait un excellent élève, il fallait qu'elle-même soit une excellente professeure.
Skye-Ivy avait eu l'honneur de voir l'esquisse d'une toile de Théodore qu'elle trouvait très talentueux. Même si sa toile n'était pas finie, la demoiselle Bloomsbury ressentait quelques choses de particuliers en regardant sa toile. La rouquine était très sensible à l'art et au bel chose. Son père était un très grand adepte et collectionneur d'oeuvre d'art donc il avait inculqué à sa fille quelques notions. Le jeune homme la remerciait en l'appelant tout simplement Skye. La jeune rousse préférée qu'on l'appelle plutôt Ivy quitte à choisir l'un de ses deux prénoms. Mais le prénom Skye évoquait plusieurs choses à Théodore. La jeune femme lui répondit alors. "Non ça ne me dérange pas. En faite mon prénom Skye s'écrit avec un e à la fin donc il ne signifie pas le ciel, mais une ile à l'ouest de l'Ecosse. C'est tout de suite moins poétique." Skye-Ivy trouvait les comparaisons du jeune homme très gentil. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle se sentait rougir. Surement parce qu'elle avait l'impression qu'il la complimentait à travers ses prénoms. La jeune Bloomsbury proposait à Théodore de commencer les cours. Elle avait eu besoin de dire quelques choses pour empêcher le silence gênant qui risquait de s'installer. Elle n'avait rien trouvé de mieux que le commencement d'un cours. "Oui, on commence. Mais je te propose de m'accompagner au centre d'équitation. Pour qu'on te trouve une bombe pour protéger ta tête, on ne sait jamais et que je te trouve un cheval plus gentil et plus en forme que Cannelle. Tu es d'accord."

Une fois de plus la demoiselle Bloomsbury avait fait la madame je sais tout en donnant l'étymologie exacte et précise de l'un de ses deux prénoms. Le second n'ayant aucune étymologie, il avait été inventé. Elle aurait très bien pu laisser Théodore pensait que son premier prénom voulait dire le ciel. Cela n'aurait fait de mal à personne et cela aurait donné un petit côté poétique au prénom étrange que portait la jeune femme. Combien de femmes dans le monde portait l'association du prénom Skye et celui d'Ivy. Le deux n'étant pas des prénoms courants et des noms nouveaux. Ces parents ont dû de torturer l'esprit pour l'appeler Skye-Ivy où au contraire, ils ont choisi deux prénoms au hasard. Voilà des questions inutiles. La jeune rousse espérait simplement que Théodore ne l'ait pas trouvé agaçante avec sa remarque. La plupart des individus détestaient les personnes qui avaient une réponse à tout et qui leur démontraient en plus de cela qu'ils avaient tort.

Théodore avait des jolies choses pleines d'imaginations au sujet de son prénoms. Des choses qui avaient rendu écarte la jeune Bloomsbury. Elle espérait qu'il n'est rien remarqué. Skye-Ivy était une jeune femme qui avait une très grande facilité à rougir. C'était une chose qui gênait énormément la jeune femme et qui la bloquait souvent. Le fait de rougir à la moindre chose complexait la rouquine que travailler dessus.

Skye-Ivy proposait à Théodore de commencer un cours d'équitation, mais rentrer d'abord au centre. Elle préférait qu'il est le minimum de sécurité en portant un bombe et en essayant un cheval plus discipliné et plus en forme que Cannelle. Il lui demandait quelques minutes pour ramasser ses affaires. "Oui bien sûr. Prends ton temps, tu as peut-être, besoin d'aide ?" Elle trouvait que c'était le minimum de proposer son aide, elle n'allait tout de même pas rester les bras croisés à le regarder ranger. Lorsqu'ils commencèrent à marcher en direction du centre, Théodore demandait ce que c'était une bombe. Skye-Ivy avait tendance à employer les termes techniques comme si tout le monde maîtrisé les mots propres à l'équitation. "Ah non ce n'est pas idiot. C'est vrai que ce n'est pas évident quand on n'est pas dans le milieu de l'équitation. Une bombe c'est tout simplement un casque." Ils arrivèrent assez vite au centre équestre. Skye-Ivy saluait rapidement les personnes qui se trouvaient. "Je vais mettre Cannelle dans son box et la descellé tu me suis ?"

La seule idée qui était venue à Skye-Ivy pour continuer cette entrevue avec Théodore. Ils avaient discuté tous les deux tout naturellement. Elle lui avait proposé de commencer maintenant son cours d'équitation qu'elle lui avait en quelques sortes promis quelques instants auparavant. Ils arrivèrent assez rapidement au centre équestre qui était tout près de la clairière. La jeune rousse vivait à la lisière de la forêt, sa maison était tout près du centre pour que ce soit plus simple pour sa mère de s'occuper du centre. A distance ce serait beaucoup plus compliqué. La demoiselle Bloomsbury quant à elle adorait la nature. Depuis petit, elle avait toujours vécu dans des endroits, pleins de verdures. Elle se sentait bien entouré de toutes êtres vivants appartenant à la flore comme la faune cependant. Ce qui plaisait à Skye-Ivy s'était la liberté des plantes, leur côté sauvage et leur calme. Ces pensées étaient certainement très étrange. Pour se rassurer quand elle se rendait compte des bizarreries de son esprit, elle se plaisait à dire qu'elle avait un esprit plutôt poétique.
Skye-Ivy connaissait quasiment tout le monde au centre équestre, c'est donc énormément de bonjour et de salut que la rouquine adressa en arrivant. En compagnie de Théodore, elle conduisit Cannelle dans son box et le débarrassait de la selle qu'il portait. Elle finirait de bien s'occuper de lui un peu plus tard, il pouvait un peu, attendre contrairement à Théodore. Il avait pleins d'autres choses plus intéressantes à faire que perdre du temps dans un centre équestre. Miss Bloomsbury invitait son nouvel ami ou sa nouvelle connaissance dans un box. « Je te propose de commencer par monter ce cheval. Il est très calme et patient. Il a l'habitude des débutants. Il s'appelle Blue. Tu commences par le préparer ? Tant fait pas je vais te guider et t'aider. » Il était important de commencer par créer un petit lien avec le cheval avant de le monter, le préparé était un bon début. « On va déjà commencer par le brosser. » Skye-Ivy lui donna une brosse et en gardait une pour elle pour l'aider. « Si je te fais faire ça, c'est pour que tu fasses connaissance avec Blue et qu'il soit plus confiant quand tu le montras. »

La jeune rousse n'était le genre de fille bavarde, sur d'elle qui va automatiquement vers les autres. Elle était tout le contraire en faite, mais elle avait conscience qu'il fallait qu'elle change. Skye-Ivy avait appris avec le temps que lorsqu'on restait en retrait et qu'on restait assez discret voir invisible, les autres en profitaient pour vous écraser et vous marchez dessus. Bizarrement, la discussion se faisait naturellement avec Théodore. Elle commençait même à l'apprécier.
La jeune Bloomsbury l'avait invité dans son centre équestre afin de l'initier à l'équitation. Skye-Ivy voulait montrer à son invité qu'il avait tort et qu'il pouvait être un excellent cavalier, s'il le voulait. Avec de la volonté et de la détermination on pouvait faire des tas de choses. Elle lui présentait le cheval qu'il allait montrer. La rouquine riait en entendant les inquiétudes de Théodore. "Normalement, il n'y a aucune raison que tu tombes, si tu suis les conseils." La jeune femme sortait des brosses, pour qu'il le prépare avant la véritable leçon d'équitation, ça instaurait une confiance entre l'animal et le cavalier. L'équitation ce n'était pas, seulement monter sur un cheval. Théodore remerciait Skye-Ivy pour les explications. "Je t'en prie. C'est normal que je t'explique un peu quand même."

[HJ: Tu ne veux pas qu'on clôture celui-ci et en faire peut-être un autre ? ]