J'avais décidé de passer une soirée bien relax à aller sur facebook et à regarder Jackson dormir. Pendant je passais mon temps sur facebook, j'apercevais Théodore m'écrire un message sur mon mûr. Il me demandait de tout de suite venir chez lui, car il avait besoin de moi. Je commençais à m'inquiéter et je me demandais bien ce qui se passait. J,ai donc tout de suite éteindre mon ordinateur, donner un bisous à mon fils et écrire un mot à ma tante si jamais elle se levait durant la nuit et qu'elle ne me voit pas. Je sortais de la pièce à la vitesse d'une éclair afin de prendre ma voiture et roulant en direction à l'appartement de Théodore. Durant le trajet, je n'arrêtais sans cesse de penser à lui et à me demander ce qui lui clochait. Je comprenais maintenant pourquoi ce qui se passait avec lui. Il doit sûrement être en train de rechuter. Je décide donc de peser sur le champignon pour accélérer un peu. Dans ces circonstances, c'est une très mauvaise idée de le laisser seul. Je n'ai jamais vécu ça, mais il m'a déjà prévu d'arriver le plus rapide possible si je ne veux pas retrouver des dégâts.

J'arrivais enfin chez lui et descendant de la voiture rapidement pour me diriger chez lui. Une chance que j,avais sa clé. Je n'aurai pas besoin de sonner et d'attendre une réponse. J'entrais dans l'accueil et partant à courir vers son logement. Arrivé devant sa porte, je débarrais la porte , mais échappant les clés. « Merde! » Je la ramassais et l'insérant dans la serrure. Je finissais par ouvrir la porte et la première chose que j,apercevais, c'était Théo par terre avec une fourchette dans la cuisse. Je posais une main sur ma bouche en étant surprise de la situation. C'était tout un choc pour moi et ça allait être la première fois que j'allais le voir ainsi. Je lançais mon sac sur le divan et venant me mettre à ses côtés. Je prenais sa tête en la posant contre moi et lui tapant doucement la joue. « Théo.. Réveille-toi.. C'est Mia! Réveille-toi bon sang!!! » Je voyais du sang qui avait coulé de sa cuisse par terre qui formait une flaque. Mes mains tremblaient et je commençais à être nerveuse. Je prenais donc une grande respiration pour me calmer. Ça n'allait pas m'aider si je commençais à me stresser. Je pris rapidement mon cellulaire et composant le 911.

Théodore est mon meilleur ami. Je l'aime plus que ma propre vie. Je déteste le voir dans cet état surtout que c'est la première fois que je le vois ainsi. Il aurait dû demandé à quelqu'un d'autre que moi. Je ne me trouve pas à la hauteur face à cette situation. J'ai tellement peur d'empirer son cas ou qu'il n'arrive pas à sortir de cette dépendance à cause de moi. Par contre, je suis contente de savoir qu'il pouvait compter sur moi. Il se confiait à moi, on se disait tout. Je ne lui cachais rien et il y a aucun gêne entre lui et moi. Nous sommes tellement à l'aise tout les deux qu'on pouvait tout se dire. Je le considérais comme mon propre frère. J'ai tellement horreur de le voir si faible, car ça m'affaiblit.

C'est drôle de dire ça, car on dirait que je ressens la même qu'il a. Si un jour je devais le perdre, je me sentais vide. Depuis je le connais, c'est lui qui m'oblige à sortir de chez moi. Il dit que je suis toujours à la maison et qu'à force, je vais faire une dépression si je continuais. Il venait me réveiller le matin et me sortant du lit pour faire un truc avec lui. J'essayais de le réveiller en tapant sur sa joue et rien du tout. Il ne bougeait pas et restant dans la même position. Je décidais donc d'appeler l'urgence pour que je puisse être rassurer. Pendant que je composais le numéro, je voyais Théodore ouvrir ses yeux et commençant à fondre en larme dans mes bras. Je lâchais mon cellulaire et refermant mes bras autour de lui. Je serrais doucement sa tête contre mon buste et accôtant ma tête sur la sienne. Je caressais ses cheveux et fermant les yeux en pleurant avec lui. Je ne pouvais pas m'empêcher de pleurer. J'avais tellement eu peur. Je pensais vraiment de le perdre. Je reniflais doucement en essuyant en dessous mes yeux et gardant une main dans ses cheveux. « Ça va aller.. je suis là.. Je vais t'aider.. Je vais essayer... Je vais tout faire pour que tu puisses sortir de cette dépendance vicieux Théo. Tu peux compter sur moi... »

Vous savez ce qui fait le plus mal? La trahison! J'avais tout donné pour le père de Jackson. Je me suis donné corps et âme lorsque je sortais avec lui. J'ai fait mes premiers pas avec ce mec. Je lui ai donné ma confiance et je l'aimais comme une dingue. Les gens autour de moi me disaient de faire attention, car je risque de me faire mal si je continue ainsi. Je ne les avais pas écoutés et contentant d'aimer. Vous connaissez sûrement le proverbe « L'amour rend aveugle. ». Eh bien, je suis le preuve de ça. Ça m'a rendu aveugle que je me rendais pas compte qu'il me prenait pour acquis et qu'il était en train de me trahir. J'avais tout donné pour lui. Je me voyais faire ma vie avec lui et ce connard a préféré aller coucher avec une pétasse. Quand j'ai vu ce putain sous les draps avec une autre, la colère s'est mis à monter en moi. J'avais envie de tout lancer ce qui était au bout de mes bras. Je me sentais tellement idiote. Il avait gagné et j'ai perdu. Il a pris ma virginité et comme cadeau de sa part, il a laissé ses ordures pour que je les ramasse. Il m'a totalement ignoré lorsque Jackson était né. Il ne voulait rien savoir de moi. Il agissait avec moi comme si j'étais une parfaite inconnue. J'avais justement envie de le frapper jusqu'au sang et lui dire : Réveille connard! Tu es père et tout ce que tu mérites c'est la mort. Je sais, je suis cruelle, mais on me traite pas comme de la merde. Je ne lui ai rien fait. Je veux juste être aimé comme toutes les filles en rêve. C'est si dur que ça? J'ai l'impression que j'ai tellement perdu mon temps à courir après lui et qu'à la fin, j'ai rien eu de sa part... On m'a souvent dit que le premier amour est le plus difficile à oublier et que ça allait être le plus beau. C'est vrai et je me sens dégueulasse quand j'y repense. Voilà les conséquences d'être attachée à une personne trop rapidement.

Pour être sincère avec vous, je n'ai plus envie de vivre l'amour de nouveau. Cette rupture m'a trop bouleversé. J'arrive plus à m'ouvrir le coeur vers un mec sans avoir la crainte qu'on me fasse mal. Je m'étais promis que j,allais plus jamais pleurer pour un mec de nouveau. J'ai assez versé les larmes de tout mon être. J'ai pensé à plusieurs fois de partir de ce monde et laissant mon enfant. J'étais à un cheveu de le faire, mais j'ai changé d'avis. Je veux pas faire vivre ceci à mon fils. Je veux pas qu'il se dise que ses parents étaient des lâches et qu'ils ont même pas le culot de vouloir l'aimer. J'ai pas envie de lui faire vivre ça. Et puis c'est pas fini encore. Ma vie est un vrai océan. Dernièrement, j'ai su qui était ma véritable soeur. Je ne sais pas trop où on en est, car elle ne va pas bien, donc elle ne s'occupe pas trop de moi ou plutôt elle en a pas envie. Je trouve ça dommage de voir qu'elle agit comme ça. Je sais qu'elle ne veut pas accepter la fille de l'amant de sa mère. Je la comprend, mais j'ai jamais souhaité de vouloir détruire sa famille. Je n'ai même pas pensé à ça d'elle et elle me déteste. Pourquoi quand je fais les efforts pour me faire apprécier, on vient raye de la liste. Je n'ai rien fait merde. Pouvez-vous prendre le temps de penser pendant un moment avant de me détester! La seule personne ici qui m'aime pour de vrai sans me faire de mal, c'est bien Théo. Alors qu'au départ, il m'emmerdait comme ça ne se peut pas. Et puis, ça finit qu'il est le seul à rester à mes côtés pour me supporter.

Je tentais de le rassurer et lui dire que j,allais l'aider pour sortir de ça même si ça va me coûter cher. Je lui dois bien ça avec tout ce qui fait pour moi et pour mon fils. Je ne peux pas l'abandonner dans cet état. Je me sentirais beaucoup trop mal si jamais je devais le laisser seul avec ça. J'ouvrais mes bras et le laissant se redresser. Je le regardais faire et finissant par grimacer lorsque la fourchette était enlevé de sa cuisse. On dirait que je sentais le mal qu'il subissait. Je ne savais pas trop comment l'expliquer, mais je déteste le voir subir ça. C'est une torture totale. C'est comme si on me demanderait de regarder mon fils se faire du mal sans réagir. Je serai incapable. « D'accord, d'accord! Je prend le tout et je reviens immédiatement. Va t'asseoir! » Dis-je en avant de partir en courant vers la salle et foutant le bordel en cherchant un bandage et un désinfectant.

Je ne m'étais jamais autant senti si faible que maintenant. C'était la première fois que je vois autant de sang et j'étais incapable de supporter ça. J'essayais de me calmer pour ne pas que ça se passe mal. Je prenais une grande respiration. Vous savez ce que je ferai à ce moment précis? Je voudrais avoir un bouton et pouvoir le peser dessus pour arrêter la douleur à Théo. Malheureusement, ça sera bien trop beau pour être vrai. Je me sentais tellement inutile pour lui. J'essayais tout de même de l'aider et le supporter afin qu'il ne se sent pas seul. Je me mettais à courir vers la salle de bain pour y trouver tout le nécessaire pour faire la bandage.

Je finissais par sortir de la salle de bain, partant à courir pour rejoindre le plus rapide possible vers Théo. J'avais du désinfectant et des pansements. Je le voyais assis sur le divan, venant m'asseoir à ses pieds près de sa blessure. Ce que je voyais en premier, c'était sa blessure. Oh mon dieu... Je serai pas capable... Mon coeur me levait et mes mains tremblaient. Je fermais pendant un moment les yeux et prenant une bonne respiration. Je levais alors les yeux vers Théo. « Tu vas avoir plus mal avec de la vodka. J'ai tout le nécessaire. » Je m'assois sur la table devant lui et prenant le courage dans les deux mains pour faire le bandage. Je trempais le tampons d'alcool et disant avant d'en appliquer. « Retiens-toi... Ça va faire mal , mais après ça sera fini. » Je regardais la plaie et appliquant le tampon sur la plaie.

Je trouvais Théodore très courageux d'avoir été capable de se planter une fourchette dans la cuisine. Quand je me coupais en faisant de la cuisine ou avec une feuille à cartable, c'est la pire torture ever. Je ne savais pas trop comment il avait fait. Il doit tellement savoir le pauvre maintenant. Je taponnais la tampon mouillé sur sa plaie en y allant doucement. Je n'avais pas le choix s'il ne voulait pas d'infection sur sa plaie. Je voyais bien que j'étais en train de torturer Théodore. Je pouvais tellement bien sentir sa douleur. Nous avons tous passé par là au désinfection des plaies. On sentait très bien l'alcool pénétrer dans notre peau et la blessure qui chauffe de plus en plus. C'est une sensation désagréable qu'on doit malheureusement vivre un jour ou l'autre. J'avais bientôt fini et après il fallait simplement mettre le bandage et le tour est terminé. Je l'apercevais s'allonger sur le divan, essouflé et en sueur.« C'est bon là! J'ai terminé et tu vas plus sentir cette torture promis! » Je mettais la pansement autour sa cuisse pour qu'elle puisse y tenir en place. J'allais ranger le tout dans la salle de bain et revenant vers lui. « Désolé Théo.. J'avais pas le choix de faire ça... » Dis-je en riant et venant l'embrasser sur la joue. Je m'assoyais près de lui. « Tu vas mieux? »

Je crois que oui il a du courage. Pour se planter une fourchette dans la cuisse et avoir un mal de chien, oui il en avait. Je n'avais vu Théo dans cet état et ça me pertubait. Le pauvre! Il devait avoir tellement mal quand il faisait une crise. Pour être sincère, j'ai failli mourir dix fois en désinfectant la plaie. Elle était profonde et j'avais du mal à me concentrer. J'avais le coeur qui me levait, mais je devais bien faire pour désinfecter le tout. Je sais bien qu'il devait subir une autre souffrance, mais on n'avait pas le choix. Ça me rappelait la fois quand Jackson est tombé et que je devais désinfecter la blessure. Il pleurait comme un gros bébé et je me sentais tellement mal de continuer. C'était la même chose quand je voyais Théodore crier de douleur à ce que je faisais. S'il avait un moyen pour faire réduire le mal, je le ferai sans hésité et j'en avais pas. « J'ai fini maintenant! C'est aussi une torture pour moi de te voir comme ça. » Je le regardais pendant un moment et je me sentais désolé de devoir lui faire du mal. Théo était tellement inoffensif et j'arrivais même pas à lui engueuler. Il était tellement gentil avec moi avec tout ce qui faisait pour moi et pour mon fils. Je n'oserais jamais de lui poignarder dans le dos. Je l'aime trop mon Théo. « Il le fallait si tu veux pas que la blessure s'infecte. » Je m'assoyais à ses côtés et le regardant. Je posais sa tête sur ma cuisse et jouant dans ses cheveux. « Tu en fais souvent des crises Théo? Je suis contente que tu m'aies appelé. »

J'aurai voulu être là avant qu'il se plante une fourchette dans la cuisse. Je lui aurai empêché de le faire et je l'aurais aidé à se calmer dans sa crise. Je suis contente qu'il m'est choisi. Ça prouve qu'il me fait confiance et qu'il peut se fier à moi. Il fallait que j'en sache sur lui. Il faut qu'il me montre un truc pour le calmer. Je serai capable d'agir en conséquence de sa crise sans être mal organisé. Je ne voulais pas être bloqué lorsqu'il était dans cette situation, car ça allait empirer son cas et je ne voulais pas le rendre dingue. « C'est pas ta faute Théo.. Je ne change pas d'avis sur toi. Tu le sais très bien comment je le suis. Je vais toujours t'aimer. Je sais que tu me feras pas de mal. Appelle-moi quand tu veux Théo. J'espère que tu m'avertis. » C'est pas une raison pour me mettre à l'écart de lui. Déjà, il essaye d'arrêter la drogue. Il n'en prend presque plus. Il est autonome et je suis contente qu'il aille fait ce choix. « On dirait que je le ressentais pendant que je te désinfectais... » Je caressais ses cheveux et le regardant. Je prenais sa tête contre moi et venant l'embrasser dans le front en fermant les yeux. J'avais tellement eu peur en le voyant. J'avais tellement peur de le perdre. « C'est rien Théo. Je vais t'aider à te faire sortir de ça. Je ferai tout mon possible, je te le promet. Je t'abandonnerais pas comme ça. Tu as ma parole Théo! »