J'étais en rogne... En rogne contre le monde entier. Eva me donnait l'impression d'être cette homme, celui que j'étais avant qu'elle ne me rencontre, cette espèce de monstre jaloux et agacant. Elle ne comprenait pas que tout ce que je voulais s'était faire partie de sa vie, que tout ce que je voulais s'était qu'elle me fasse sentir important, ce qu'elle ne faisait pas. Une photo sur son mur facebook ne suffisait pas à me faire sentir important, elle ne me parlait plus comme avant et je craignais qu'elle se lasse de moi de nouveau. J'étais jaloux de ce Robin parce qu'il avait la relation que je devrais avoir avec celle que j'aime, il partageait tellement de moment avec elle, des moments que je ne pouvais pas avoir que sa me rendait totalement fou... J'avais l'impression de perdre la tête. Aussi déroutant que cela puisse me paraitre, elle avait besoin de cette homme et je ne pouvais pas le supporter, je voulais qu'elle dépende de moi, que je sois le seul capable de la consoler, de la faire sourire et de l'aimer. J'étais un homme remplit de problème, elle le savait avant même de me connaitre, on pouvait l'apercevoir à dix mètres... Pourquoi se décidait-elle maintenant à tous les voirs? Avant elle m'aimait pour des raisons que je ne voyais plus, j'avais l'impression de la rendre malheureuse, de la tenir enfermer et ce n'étais pas ce que je voulais... Tout arrivait sans que je m'en rende compte.

Sous la douche mes pensées devenaient tellement clair, tellement vraies. Je rendais Eva malheureuse, j'étais devenu un monstre incapable de me contrôler. Je passa une main dans mes cheveux en versant une nouvelle larme. Je n'avais pas l'habitude de pleurer, étrangement tout ça m'était devenu familier que dans les dernières semaines. Je passa de nouvelle fois une main dans mes cheveux, je ne savais plus quoi faire... La drogue faisait tout son effet avant, j'oubliais... Maintenant je n'avais qu'a rester sous l'eau et souffrir... Une souffrance qui me déchirait le coeur.

J'en avais marre. Marre de devoir marcher sur la pointe des pieds, marre de devoir prendre Théo avec des pincettes pour éviter de le heurter, mais surtout j'en avais marre de devoir me justifier à chaque fois que je sympathisais avec quelqu'un. A l'entendre j'étais la pire des petites amis, celle qui s’intéressait pas assez à lui, celle qui lui briserais le cœur, celle qui le rendrais malheureux ou encore malgré toute mes excuses celle qui finirais par le quitter à nouveau. J'en avais juste ral le bol d'être le vilain petit canard parce que c'est exactement ce que j'avais l'impression d'être pour lui. J'avais cette terrible sensation de ne plus être assez bien à ses yeux, de ne plus être la parfaite petit Eva dont il était tombé amoureux, mais d'être celle qui lui pourrissait la vie plus qu'autre chose depuis qu'on s'était remis ensemble et même avant ça. Avec Théo, je me sentais à présent comme une funambule novice qui pouvait tomber à tout moment de la corde, avant même d'avoir réussis à le rejoindre. Tout avait changer entre nous et le pire dans tout ça c'est qu'on le savait tout les deux. A chaque fois que je me faisais ne serais-ce qu'un ami, il en devenait d'autant plus jaloux, il le voyait comme une menace potentielle alors que la seule chose qu'il y'avait à comprendre dans tout ça, c'était simplement, que je tentais après tout ce temps, d'avoir une vie sociale. Je n'avais que très peu d'amis ici, puisque ça ne faisait que deux ans que j'avais atterri dans cette ville et à part quelques copines et Théo,  je n'avais pas grande connaissance. Alors, comme tout le monde je tentais de me faire des amis, mais j'avais cette terrible impression que c'était mal et même quand il me disais que ce n'étais pas le cas, qu'il tentait de faire comme si il n'y avait aucun problème, j'avais cette horrible culpabilité qui me rongeais de l'intérieur. J'avais cette petite cloche qui me disait attention tu lui inflige la pire des souffrances et je ne devrais pas avoir cette culpabilité. J'aimais Théo et le seul fais d'avoir tenter d'arranger les choses entre nous, de le retrouver, et de tout faire pour avoir son pardon en était une preuve. Seulement j'avais aussi envie d'avoir une vie à côté de lui, d'avoir des amis avec qui sortir, avec qui je pourrais me couché à pas d'heure le weekend, ou avec qui je pourrais parler toute la nuit si je le voulais. Des amis qui à l'instant où il aurait besoin de moi pourrait compter sur mon aide et qui je l'espère en ferait de même pour moi, tout simplement une relation amical et complice. Seulement à chaque fois que j'approchais du but, la jalousie de Théo, sa crainte de me voir disparaitre de sa vie en lui brisant le coeur, me faisait abandonner cette idée, parce que s'il y'a bien une chose que je ne voulais pas c'était de lui briser le coeur à nouveau. Or plus je m'évertuais à essayer de ne pas lui briser le coeur et à redevenir la petite amie idéale, celle qui voulait que je sois, plus je brisais le mien. Maintenant j'étais juste fatigué, fatigué de faire attention à ce que je faisais , aux personnes que je fréquentais et peut-être qu'il était la le problème, sans le savoir on s'éloignait plus qu'on ne se rapprochait ....

J'étais perdu, allongé sur mon lit à me demander comment réagir à tout ça encore une fois. Je faisais glisser les pages de mon livre dans ma mains, tout en me demandant si je devais à nouveau abandonner l'idée de me faire d'autre amis ou dire "merde" à Théo, ce qu'il ne prendrais surement pas d'un très bon oeil, mais ce qui me ferait surement du bien sur le coup, aussi affreux la pensé de le faire sois-elle.  En tout cas, j'en voulais terriblement à Théo et ma colère était bien visible à travers les paroles que je pouvais échanger avec lui. Finalement je me levais de mon lit, abandonnant mon livre et mes chaussons pour mettre mes basket et je me dirigeais jusqu'à chez Théo d'un pas décisif. La colère était encore trop présente pour que je sois rationnelle et je doutais que ma visite surprise soit une réelle bonne idée. Arrivé devant chez Drew, je me permis de rentrer sans attendre qu'on m'ouvre la porte d'entrée et je me précipitais jusqu'à sa chambre, puis jusque dans sa salle de bain, me fichant complètement qu'il soit sous la douche. Je le fixais alors, sachant pertinemment qu'il serait surpris puis presque en bafouillant tellement j'étais remonté contre lui je lui criais dessus. Tu n'es qu'un ...qu'un abruti de première. Je fais les cent pas dans la salle de bain à fixer mes pieds et à réfléchir sans vraiment savoir à quoi. Je laissais échapper mon agacement et ma contrariété à travers des sons et tout en continuant à faire des aller-retours sans m'arrêter, je repris la discussion. J'arrive pas à le croire. Non mais vraiment ! J'arrive pas à croire que tu oses me dire que je suis le même chemin qu'il y 'a un an Théo.  Et ...Et tout ça pourquoi ? Parce que j'ai le malheur de devenir proche d'un garçon. Non mais tu es sérieux ? Dis-je en posant mon regard insistant sur lui. Puis après quelques instants de silence je continuais. Alors c'est ça ? On en est réduit à ça Théo ? Ah se prendre la tête à chaque fois qu'un garçon va m'approcher pour devenir mon ami ou que je vais me rapprocher pour moi le devenir... C'est ça notre routine pour les cinquante prochaines années à venir ... En plus de me faire culpabilisé parce que je t'ai abandonnée et brisé le coeur une fois ...

Je pouvais sentir la rupture d'ici... J'avais l'impression d'avoir un couteau au dessus de la tête et d'attendre avec peur et honte de le recevoir en plein coeur. Cette situation m'effrayait parce que je savais ce que j'allais perdre si Eva s'en allait. Je ne suis pas assez bon écrivain pour d'écrire le vrai amour, pour d'écrire l'âme soeur comme les plus grand poète le font mais je sais ce que je ressent et c'est bien loin d'être un sentiment normal. J'aimais cette femme à un tel point que j'avais l'impression de perdre la raison pour elle, la personne que j'étais avant de la connaitre n'était pas comme celle que je suis devenu. Je me foutais de savoir ou ce trouvait ma copine avant, je me foutais de savoir qu'elle dormait avec d'autre mec, qu'elle aimait mieux la compagnie des autres ou même le corps d'un autre... J'avais assez confiance en moi pour savoir ce que je vaudrais si je retombais sur le marcher. Le problème avec Eva était contraire à celui que j'avais déjà vécu. Quand j'avais été en désintoxe, Eva avait été pour moi une amie, une personne incroyable pour qui j'aurais sûrement décroché la lune, j'avais une confiance aveugle en elle, je lui racontais absolument tout, je n'avais pas peur qu'elle se moque de mes plus sombres pensée ou qu'elle me traite de fou... Elle était juste présente. Je suis tombé amoureux de cette fille, insécure d'elle et tellement belle, ce rayon de soleil sur deux pattes, de ses blagues et de sa gourmandise... J'étais tomber amoureux de son âme charitable, de son amour de la vie, de sa mani de voir une chose désagréable et laide et de la transformer en quelque chose de bien. Elle avait vu le bon côté en moi depuis notre tout premier rendez-vous et je l'aimais pour ça, elle était la seul personne capable de me voir autrement que comme un drogué, alcoolique et fou.

Je crois que ce qui m'a en réalité fait extrêmement peur avec Robin, c'est qu'elle se rapprochait de lui comme moi je l'avais été auparavant... Je sais parfaitement que quand on aime on n'est pas senser attacher mais j'ignore quand je vais cesser d'avoir peur de la perdre. Je savais qu'Eva avait besoin de copain, d'ami en qui elle pourrait avoir confiance, elle ne pouvait pas tout me raconter à moi, elle avait besoin de quelqu'un capable de lui donner de vrai conseil et je m'en voulais de jouer les connards possessifs parce que je savais tout ça. Je savais que j'allais devoir faire encore du chemin si je ne voulais pas perdre celle que j'aimais... De nous deux s'était moi le plus immature, j'allais devoir gagner en maturité et lui faire confiance comme elle me faisait confiance, j'allais devoir me jeter en bas du pont les yeux fermer et oublier... S'était le moment. Je passa une main dans mes cheveux doucement puis je m'apprêtais à prendre le savon juste à côté de moi quand je sentis le rideau s'ouvrir. Je tourna les yeux dans la direction du rideau et je la vis, habituellement elle ne me faisait pas ce genre de yeux... Je savais que je mériterais tout ce qu'elle aurait à me dire. Je l'écouta sans sciller restant sous l'eau pendant qu'elle me coulait dessus. Je n'avais pas besoin de parler, je connaissais cette Eva, celle qui était trop énervé pour pouvoir avoir une vrai discution, je ne voulais pas la fâcher d'avantage et je ne voulais pas qu'elle me blesse... Du moins pas qu'elle dise des choses qu'elle pourrait regretter. Lorsqu'elle eu finit son petit discours je plongea mes yeux dans les siens, du moins dans ce que je pouvais trouver. '' J'ai mal agit et je le sais... Je suis désolé. '' Voilà la seul phrase que je pouvais formuler sans perdre la tête... Je voulais que mon couple aille bien, je voulais allez bien.

J'étais tellement en colère contre Théo. Il m'avait remonté à bloc, m'avais foutu en rogne et je n'avais qu'une envie c'était de hurler pour me vider de toute cette colère. Je savais que ce n'étais pas bon de la garder en soi, mais je savais que si je ravalais ma colère je finirais par exploser, alors j'avais décidé de me rendre directement chez lui. Je n'acceptais pas qu'il insinue des choses qui n'avait pas à être imaginé. J'en avais juste marre qu'il s'imagine toute ses choses et qu'à côté de ça qu'il en oublie que c'est pas qu'à lui que ça faisait du mal. Qu'il était pas le seule à se sentir blessé dans l'histoire.

J'avais donc fini par passer toute les portes qui me séparait de lui et une fois dans la salle de bain, juste devant lui, je lui avait balancé tout ce que j'avais sur le coeur sans même tenter d'y mettre les formes. Les mots sortaient tout seul et de la même manière qu'il venait à mon esprit, je me fichais un peu d'être blessante, parce que lui ne s'en était pas soucier lorsqu'il avait insinuer que j'allais à nouveau le quitter pour un autre. J'étais un furie, une folle furieuse qui lui en voulait énormément, je ne me contrôlais plus, la seule chose dont j'avais confiance c'était que j'étais en colère contre lui , que je lui en voulait et que malheureusement je le détestais pour tout ça. A côté de ça je ne faisais pas attention et je ne pensais même pas aux conséquences que tout ceci pourrait amener.

A un moment j'arrêtais d'hurler, pas que je n'avais plus rien à dire mais parce que j'avais posé une question et que je voulais qu'il y réponde. Malheureusement je n’eus le droit qu'à de petites excuses, ce qui n'arrangeait en rien cette histoire et me plongeais à nouveaux dans la colère. Mais j'en ai rien à faire que tu sois désolé. Et oui tu peux l'être Théo. Mais je t'ai poser une question, maintenant je veux une réponse. Est-ce que je dois m'attendre à ce genre de comportement pour le restant de mes jours Théo ? Parce que je vais être honnête , j'en peux plus ! J'en peux plus de ses allusions constantes au fait que je t'ai déjà quitter, j'en peux plus de tes crises de jalousie pour un rien ! J'en peux plus Théo, j'en peux plus. Mon énervement était devenu tellement intense que mes nerfs commençait à lâcher, la colère devenait tristesse et lassitude, mes joues rouge laissaient place à mes yeux humides. Je posais mes mains sur mon visage, prenant soin d'insuffler un bon quantité d'air et j'essuyais mes yeux avant de regarder Théo. Je vais te demander d'être honnête.  Est-ce qu'au moins tu m'as pardonné Théo ou est-ce que je reste celle qui ta quitter  et celle dont tu te méfieras jusqu'à la fin de tes jours de peur que je recommence ?

J'avais l'impression d'être sur un champ de bataille et de perdre... D'être devant un guerrié féroce et d'avoir son épée contre ma gorge, je pouvais sentir mon coeur battre et vivre ses derniers merveilleux instant. J'aurais pu pleurer, me laisser atteindre par ce qu'elle me disait, lui répondre aussi méchamment qu'elle le faisait mais ça ne servait à rien. Eva était décidé à finir ses phrases peu importe ce qui allait arriver par la suite. Je baissa les yeux puis je mis pause sur mon cerveau, je ne voulais pas entendre tout ce qu'elle avait à me dire. Je savais que j'avais mal agit, que j'étais égoïste et idiot mais je ne méritais pas tout ce qu'elle me faisait vivre. J'étais conscient de mon côté égoïste mais qui ne l'était pas? Nous vivons dans un monde d'égoïste, chaque personne sert ses propres désirs et c'est propre plaisir... Nous sommes dominé par notre côté égoïste, je ne suis qu'un putain d'être humain, je ne fais pas exeption aux autres personnes qui m'entoure. J'avais beau croire que j'étais complètement amoureux d'Eva parfois je me rendais compte que je la faisais souffrir plus qu'elle ne m'aimait. Eva me connaissais comme elle se connaissait elle-même elle aurait dû comprendre que je n'agissais pas comme ça pour la blesser... Merde je ne suis pas aveugle! Je vois que ce mec l'aime, qu'il la trouve de son goût.... Qu'elle mec digne de ce nom ne serait pas amoureux d'une fille comme Eva, elle était extraordinaire! Je ne comprenais pas pourquoi moi je voyais des choses qu'elle ne voyait pas, j'étais prêt à lui faire confiance mais j'aurais juste aimé qu'elle me parle un peu de sa relation, qu'elle ne me mette pas complètement à l'écart.

Je passa une main dans mes cheveux en enlevant mon cerveau de sur pause, je n'avais presque rien capté mis à part sa dernière question... La question! Est-ce que j'allais lui faire subir la même chose encore et encore jusqu'à ce qu'on est 50 ans? Je l'ignorais, j'étais un homme spontané, je ne pouvais pas prévoir mes comportements futurs, je pouvais seulement faire des efforts pour ne plus que ça ce produise... Chose que je lui avais déjà promis de faire. J'ignorais ce qu'elle attendait de moi, ça me faisait peur... Elle était juste trop froide avec moi, j'avais l'impression qu'elle ne reviendrait jamais la petite amie que j'adorais, celle qui avait envie d'être dans mes bras presque tout le temps, j'avais l'impression qu'elle s'était trouver d'autre bras et qu'elle me gardait juste parce qu'elle avait pitié de moi. Je savais que j'étais une horrible personne, je n'avais pas besoin qu'elle me le rappelle constamment, je savais que j'avas mal agit et je m'étais excusé... Je l'aimais et elle m'aimait, j'allais juste devoir attendre... '' Non Eva! Je me suis déjà excusé des centaines de fois, je t'ai dit que j'allais changé des milliés de fois et je te fou la paix parce que tu ne veux pas que j'entre dans tes relations amicales, qu'est-ce que tu veux de plus? Un copain pour quand tes amis ne seront pas là? Une personne avec qui coucher quand tu vas en avoir envie? Tu m'aime, je le sais! J'AI CAPTER CETTE INFORMATION! Alors encore une fois NON, je ne vais pas te refaire subir mes crises de jalousies maniacodépressive, non je ne vais pas recommencer les commentaires désobligeant et non je ne vais pas me mettre entre tes amitiés et toi! '' Je pris une bonne respiration puis je pris la serviette autour du barreau de douche, je la mis contre ma taille puis je quitta la salle de bain, j'en avais marre... Elle m'aimait et je le savais et je l'aimais, pourquoi alors s'entêtait-elle à se venger comme ça sans arrêt?