Je faisais le tour de la ville à la recherche d'un nouvel emploi. J'en avais assez de travailler toutes les soirées au Dragonfly. J'avais besoin de changer d'air et voir de nouvelles têtes. Même un travail de serveur dans un petit restaurant me suffirait. J'avais regardé et répondu au petit annonce sans succès, j'avais donc décidé de me rendre directement dans les restaurants, faire la tournée voir si je pouvais trouver un travail. C'est muni de mon cv et de quelques copies que je me rendais dans les restaurants. Si je ne trouvais rien, je pensais me tourner vers la mécanique, j'étais doué et avait même un diplôme qui le certifier, mais cela faisait un moment que je n'avais pas bricolé un moteur.
Je rendrais dans un restaurant et je vis tout de suite sur ma droite, une jeune femme que je connaissais bien. Ellen Braden, cela faisait un moment, que je ne l'avais pas vue. Je me demandais ce qu'elle était devenue. J'abandonnais un instant l'idée de trouver un nouveau travail. Je me dirigeais vers elle et la salua. "Salut Braden !" Je restais debout en face à sa table, la reegardant. Je ne savais pas si elle me portait dans son coeur ou non. Si elle avait un semblant d'intérêt pour moi, malgré le fait qu'elle n'est plus besoin de moi pour ses doses de drogues, mais aussi parce que j'avais failli tuer sa meilleure amie indirectement. On verrait cela tout de suite.

Depuis quelque temps j'avais pris une drôle d'habitude. Selon moi, elle étais du à l'arriver soudaine de mon demi-frère dans ma vie. Je n'avais pas été préparer à l'arrivé d'une nouvelle personne et surtout pas à devoir m'occuper d'un jeune garçon, qui plus ai un membre de ma famille et dont, encore mieux, j'ignorais l'existence même il y'a encore quelques semaines. Evidemment, j'avais décidé de l'accueillir chez moi, parce que c'était mon frère quoi que j'en dise et que je ne voulais pas laissais dans son centre, même si je ne lui devais rien, je m'en sentais soudainement responsable. Peut-être parce que je connaissais l'identité de celui qui l'avait privé de notre mère et qu'au fond je culpabilisais un peu. En tout cas aujourd'hui, je ressentais ce besoin au moins une fois de sortir seul, d'aller dans ce petit restaurant au coin de sunset boulevard et de rester là, un long moment à apprécier cette solitude que je n'avais plus. Je ne regrettais pas mon choix, au contraire j'en étais fière, mais avant qu'il arrive, Bélinda avait toujours un moment où elle était ailleur et je me retrouvais seul à la maison, mais aujourd'hui ce n'étais plus le cas. J'étais constamment entouré de mon frère et nos relations étaient loins d'être les même qu'avec Bélinda. C'était donc devenu un besoin que d'être seul pendant un instant, une journée par semaine et je n'étais pas encore prête à m'en privé au contraire ce n'étais que le début et puis, au moins je mangeais autre chose que de la bouffe étudiante.

J'étais donc là, dans ce restaurant qui devenait mon restaurant de prédilection de cet instant de tranquillité. J'avais commander ma bière en attendant qu'il vienne prendre ma commande pour la suite et en attendant, je lisais tranquillement un roman que m'avait conseiller Eva, la soeur de Leana. Depuis que je venais ici, j'avais redécouvert le plaisir de la lecture, donc j'y gagnais pas mal au change. J'étais donc plongé dans ma lecture quand une voix masculine que je connaissais parfaitement vint me sortir de mes pensés. J'étais un peu surprise qu'il vienne à moi, d'autant plus qu'il aurait du se douter que ça ne serais pas sa meilleure idée de la journée. C'est donc avec cette air surpris et froid avec un sourire hypocrite que je levais mes yeux vers lui. Anderson ! Je continuais à le fixer de ce même regard, je ne savais pas si c'étais par respect parce qu'il s'adressait à moi ou parce que j'étais trop gentille pour lui dire de dégager.

J'étais entré dans un restaurant pour m'entretenir avec le gérant des lieux et lui soumettre mon CV. Mon boulot de barman commençait à me lasser, bien qu'il me rapportait assez pour vivre. Je n'avais pas de gros diplômes donc les emplois auxquels je pouvais accéder n'était pas fameux, mais c'était ma vie et j'en avais l'habitude. En rentrant dans le restaurant, j'avais vu Ellen que je décidai de saluait. C'est froidement qu'elle m'avait répondu. Sa réaction ne m'avait pas surpris, bien aux contraires je l'avais senti venir. J'entamais la discussion d'un air détacher, en prenant place face à elle, sans même lui demander la permission eh oui je ne me gênais pas. "Ce n'est pas parce que tu n'as plus besoin de moi que tu dois être aussi froide." Il y a quelques temps, Jeffrey était le dealer d'Ellen, mais il était au courant qu'elle avait arrêté. Je savais que ce que j'énonçais n'était pas la raison de son comportement. Mais aller savoir pourquoi, j'aimais faire le con et le mec qui ne comprenait rien. Peut être parce que ça m'éclate, je reconnais tout de même que c'est très stupide.

J'étais tranquillement installé, me délectant de cette bière et de ce roman que j'avais maintenant bien entamé. J'étais perdu dans ma lecture, je m'étais plongé dans cet univers rendu unique par le talent d'un homme, d'un écrivain. Je profitais de cette solitude, seul moment de la semaine où elle m'étais offerte, quand je fus arraché de ma petit bulle, fraîchement concocté. Jeffrey Anderson, ancien dealer personnelle et ex de ma meilleure ami, venait de me faire le plaisir de me saluer. Je l'accueillis donc avec tout l'amabilité donc je pouvais faire preuve à son égard au vu de la situation actuelle. Evidemment, jusqu'à preuve du contraire, bien qu'il joue les abruti fini, il était malheureusement loin de l'être. Je le regardais donc de cette oeil mauvais qu'il avait probablement déjà croiser à plusieurs reprise ses quelques dernière année, espérant que ça le déciderais à passer son chemin. Puis mon sourire hypocrite fut rapidement remplacer par une bonne dose d'exaspération en le voyant s'asseoir face à moi, me privant alors de ce seule et unique petit moment de tranquillité qu'il m'était encore permis d'avoir. Je posais définitivement mon livre après avoir marqué ma page , avant de croiser mes bras à hauteur de ma poitrine. Qu'est ce que tu veux Jeffrey ? On va pas jouer a ce jeu cent sept ans, j'ai beaucoup mieux à faire que de papoter avec toi et je n'ai peut-être plus besoin de toi ou surtout plus besoin de ton petit business, mais c'est en aucun cas la raison de ma froideur et tu le sais très bien. Alors que veux-tu ? J'appréciais Jeffrey, du moins, je l'appréciais avant que tout l'histoire tournant autour de lui et de ma meilleure amie ne surgisse. Aujourd'hui, j'éprouvais un mépris certain pour l'homme qu'il était.

Je ne m'étais pas installé à la table d'Ellen dans le but de l'importuner. C'était une jeune femme que jamais beaucoup, malgré les activités que j'ai pu avoir avec elle. J'étais son dealer personnel et je reconnaissais que ça ne lui avait pas fait du bien. Mais la vente de drogue a été pendant longtemps mon gagne pain principal. Il faut bien avoir de l'argent pour vivre. J'avais cependant décidé de changer. Il le fallait, je ne pouvais plus vivre dans ses conditions, c'était bon un moment mais j'avais pris conscience que la vie que je menais ne me correspondait plus.
Ellen était très froide avec moi et je ne pouvais cependant pas lui reprocher. "Pourquoi j'aurais automatiquement quelque chose, derrière la tête ? ... Je sais, tu penses que je suis le pire connard de tous les temps où ce que tu veux par rapport à Sanaa. Mais, je n'étais pour rien dans ce qui lui est arrivé." En effet, je n'avais pas prévue son enlèvement et tout ce qui s'en était suivi. Je faisais des choses tordues je le connais, mais mettre la vie de Sanaa en danger, jamais je ne l'aurais fait.

Je ne pouvais pas croire que la présence à mes côtés de Jeffrey soit du au simple hasard, il voulait forcément quelque chose ou me demander un truc, parce qu'il était assez intelligent pour savoir que je n'allais pas le prendre dans mes bras, lui faire un gros câlin et faire comme si je n'avais aucun mépris pour lui. Je n'allais pas papoter gentiment avec lui , parler de l'évolution de nos vie, depuis qu'on avait cesser de se croiser ou depuis que j'avais arrêter d'attendre de lui ma partie de jambe en l'air et ma dose de crack pour la semaine. Et quand bien même se soit finalement le cas, valait mieux pour lui qu'il ait une idée derrière la tête, je serais probablement plus gentille sur ma façon de l'envoyer balader.

Alors que j'écoutais ce qu'il avait a dire, je ne pouvais qu'acquiescer ses dire. C'est bel et bien ce que je pensais de lui à l'heure d'aujourd'hui , il était tomber dans le mille et je ne pu m'empêcher de lui offrir un sourire hypocrite, lui faisant comprendre que j'étais d'accord avec l'image que j'avais de lui. Wah au moins j'ai pas de doute sur ta perspicacité. Puis je laissais échapper mon agacement. Seulement tu as tord sur un point ! Tu as ta part de responsabilité dans cette histoire. Tu as jouer avec le feu, tu as mis en colère des gens , tu aurais du prévoir qu'il ne te laisserais pas t'en sortir si facilement. Et crois moi niveau responsabilité je sais de quoi je parle. Tu n'es pas celui qui a agit, mais tu l'as mis en danger et elle aurait pu y passer. Alors oui je te prend pour le pire des connards, parce que à cause de tes agissements, j'ai failli perdre ma meilleur amie. Je suis désolé Jeffrey, mais si tu pensais arrivé là et imaginé que je t'accueillerai à bras ouvert, tu t'es trompé. Avais-je finit par lui dire avec sincérité, mon regard plongé dans le siens. Le problème dans cette histoire, c'est que j'avais longtemps apprécier Jeffrey, même plus que ça à une période, même si j'avais toujours refouler ce que je pouvais ressentir pour lui et aujourd'hui, j'avais beau le détester et lui reprocher ce qui était arrivé à Sanaa, je ne pouvais m'empêcher d'être triste qu'on en soit arrivé là.

Évidemment, je n'étais pas surpris par le comportement d'Ellen. Je regrettais seulement l'ancienne relation que nous avions, le côté légèrement complice et le fait que l'on s'entendait bien. Le seul fait qu'il y ait cet étrange air glacial me rendait assez nostalgique. Certains, dirons que je l'ai bien mérité, mais moi en mon fort intérieur, j'étais mitigé. Elle n'avait pas tort de penser que j'étais un connard ou un salop. Mais ce n'était pas de ma faute si Sanaa avait failli y rester. "Je ne suis pas stupide, je sais ce qu'on pense de moi. Je sais aussi faire la différence entre les hypocrites et les personnes sincères. "En effet c'était l'une de mes spécialités. "Je le reconnais, sans moi, elle n'aurait jamais dû subir tout cela. Mais je n'aurais jamais pensé que ça prendrait cette ampleur. Les ennuies sont arrivés sans, que je m'en rende compte, de toute façon je n'ai aucun compte, à te rendre à toi. Je peux te dire qu'une chose, j'ai essayé de protéger Sanaa, de la tenir éloigner de tout ça et c'est surement l'erreur que j'ai faite. L'important aujourd'hui c'est qu'elle soit saine et sauve" C'est parce que c'était la personne à qui je tenais le plus et que je protégeais qu'ils se sont attaqués, à elle pour pouvoir mieux m'atteindre. Puis ce qui était encore plus beau pour eux était évidemment l'argent qu'elle possédait. "Je ne me faisais pas d'illusion à ce sujet. Mais toi qui me connait à ton avis, je peux changer avec de la volonté ?" Je ne comptais pas tourné cent-sept ans autour du pot, ni elle, ni moi n'aurait la patience. Au début, j'étais venu sans réfléchir et une idée venait de m'apparaître d'où ma dernière question.

J'avais exposé mes pensées les plus sincère à Jeffrey au risque que ça le touche ou le blesse, mais j'étais tellement en colère contre lui que ça venait tout seul. Dans ses moments là, on est pas vraiment objectif et vis à vis de Sanaa je l'étais encore moins. Ce fut à son tour de s'expliquer, je m'installais au fond de ma chaise les bras croiser sur mon ventre. Tant mieux pour toi ! Dis-je avec mesquinerie. Je savais pertinemment que Jeffrey était loin d'être un idiot et je ne me sentais pas viser par sa remarque sur la sincérité des gens. Il comprenait donc que derrière mon hypocrisie, se cachait toute ma sincérité, alors que l'inverse ne fonctionnait pas. Je disais les choses telle que je les pensais et je ne passais pas par quatre chemin pour le faire ! Jeffrey le savait pertinemment pour en avoir déjà fait les frais.

Il continua a se défendre de mon attaque et je m'avouais à moi même que pour certain point, il n'avait pas tord. Cependant, ça n'effaçait en rien ma colère contre lui, même si ça l'apaisais un peu. En faite sur ce coup, je trouvais qu'il avait été trop naif et stupide. Tu as raison, sans toi elle n'aurait jamais subit ça, mais c'est même pas ça le problème, j'ai jamais considérer que tu était mauvais pour elle, mais tes agissements oui. Tu as été bête de croire que tu pouvais être en lien avec ses bandits et qu'ils ne feraient rien au moindre petit problème. Et tu as raison tu as aucun compte à me rendre et je te demande pas de le faire Jeffrey, mais je pense à Sanaa, c'est elle qui a payer pour toi et je sais que tu l'a jamais voulu, sincèrement je le sais, mais c'est arrivé et c'est malheureux parce que oui elle va bien, mais c'est pas grâce a toi. Et je sais que je suis vache en te disant ça, mais je t'en veux , je t'en veux d'avoir été aussi naif et de l'avoir mise en danger, malgré tout.

Il me posa alors une question et je ne su pas vraiment quoi répondre. J'avais toujours eu la sensation que les gens pouvait changer a force de volonté, mais qu'il suffisait d'un petit rien pour revenir très vite à ce qu'on est vraiment. Seulement, je savais que Jeffrey n'était pas un mauvais garçon en soit, juste un mec un peu paumé qui a fait de mauvais choix et en est arrivé là sans vraiment si attendre. Alors j'étais prête à croire qu'il en était capable, mais j'en étais pas sur. Je passait ma main dans mes cheveux pour les mettre en arrière avant de répondre. Je pense que tu en serais capable ! Mais pour ça tu dois arrêter tes merde et le vouloir vraiment ! C'est pas tout d'avoir de la volonté. C'est pas facile de changer. Mais tu as bon fond, même si tu es un connard fini. Pourquoi tu me demande ça ? Concluais-je perplexe.

Je ne faisais aucune illusion et je l'avais dit à Ellen. Il est vrai que j'agissais et me comportait très souvent comme un con, mais rien ne prouver que j'en étais vraiment un. J'étais loin d'être stupide ça c'était certain. Je comprenais le comportement d'Ellen, mais je trouvais cela dommage de voir des personnes changer d'attitude pour des histoires qui ne les concernait pas. Sanaa pouvait être sa meilleure amie, ce qui était arrivé ne concernait qu'elle et moi. Mais bon, tout le monde était comme ça à prendre partie, c'était dans la nature humaine et je ne pouvais pas le reprocher. Cependant, Ellen était en colère contre moi et je le voyais bien. "Tu penses que je ne m'en veux pas ? Que je n'y pense pas chaque jour et que je remercie je ne sais quoi, qui ne lui soit rien arrivé de tragique. Tu penses peut-être que c'est simple de couper les ponts avec les "bandits" et les activités que j'ai. Eh bien je t'apprends que ce n'est pas le cas. J'aurais peut-être dû laisser Sanaa loin de moi, mais désolé ça je ne pouvais pas." Par la suite, je posais une question à Ellen, pensait-elle que je pouvais changer avec de la volonté. Sa réponse me faisait plaisir et je savais qu'elle était sincère. "Merci. Je sais que l'arrêt de tout ça doit être fait et ce sera un changement. Je pense que le connard fini c'est irréversible. Je t'ai posé cette question, parce que j'ai fait la promesse de changer à quelqu'un. Le seul soucis, c'est que cette personne est persuadée que je ne suis pas capable de réaliser cette promesse et encore moins de tenir parole."

Au fond de moi, je savais que Jeffrey n'était pas le responsable de ce qui était arrivé à ma meilleure amie. Il avait simplement été dépasse par les évènements, il n'a pas réalisé le danger qui s'était approché de Sanaa et même de lui et il avait été pris de court, lorsque cette bande de bandit avait décidé de frapper fort, prenant Sanaa comme cible première pour l'atteindre lui. Je savais donc au fond de moi qu'il n'y était pas vraiment pour quelque chose, comme je n'y était pour rien moi non plus dans mes propres histoires de drogue. Seulement, j'avais tellement eu peur pour elle, que j'avais besoin de trouver des coupables et il en faisait parti. Je posais ma tête sur le tabl et posais mes mains sur celle-çi, agrippant mes cheveux aux passage. Je n'avais vraiment pas envie d'avoir cette conversation là maintenant, j'avais pas envie de revenir la dessus, je voulais juste passer un moment tranquille. J'avais horreur de me rappeler ce qui était arrivé à Sanaa mais Jeffrey semblait décidé à en parler. Pourquoi j'en avait aucune idée, mais il continuait, peut-être parce qu'il savait que j'étais apte à comprendre ou pour une raison que j'ignorais encore. Lorsqu'il finit de s'exprimer je relevais la tête. Ecoute, je sais très bien ce que sait que de se retrouver au centre d'une histoire qu'on ne contrôle pas ! D'être un poids pour un groupe d'individu qui n'a qu'un truc en tête vous descendre si vous faites quelques chose de mal, je le sais parce que j'ai le même soucis que toi et j'ai aucun moyen de m'en sortir ! Dis-je en baissant la voix pour que seul lui puisse l'entendre. Ce n'étais pas le moment d'attirer l'attention sur nous. Sincèrement je sais que tu étais loin de vouloir l'impliquer et d'un côté sa me rassure de savoir que tu t'en veux aussi, mais qu'est ce que tu veux que je te dise... Sanaa c'est comme une soeur, non en faite c'est ma soeur et je suis obligé de me sentir impliqué dans cette histoire et d'autant plus que j'étais pas là pour elle à ce moment là. Et si ça peut te rassuré, tu n'es pas la seule personne à qui j'en veux et tu n'es pas le seul à t'en vouloir.


Puis sans que je m'y attendant Jeffrey me frappa d'une question qui me laissa perplexe. Il parlait de changement et de volonté de changer, il me demandait si selon moi , il en était capable. Je tenta d'être la plus honnête possible. Selon moi, il en était capable, mais c'était tellement plus simple de le vouloir que de le faire que je ne pouvais être sur qu'il y parviendrai. Je me demandais si cette promesse, il ne l'avait pas faite à Sanaa, ça paraissait logique et surtout je comprendrais pourquoi cette personne ne l'en pensais pas capable, elle le haïssait et ça paraissait logique. Tu sais, les autres ne vois que ce qu'on le leur montre alors pour moi le connard fini il peut probablement devenir un gars bien, mais c'est loin d'être quelque chose de facile. Maintenant, je pense que si c'est vraiment ce que tu veux, alors tu dois essayer, pour prouver à cette personne qu'elle se trompe, qu'elle fait erreur en t'en pensant incapable, pour prouver à tout ceux qui n'y crois pas que tu peux le faire.Mais Jeffrey, si je peux te donner un conseil, tu ne dois pas le faire avant tout pour elle , mais pour TOI ! Parce qu'en faisant ça, il n'y a aucune certitude qu'elle te pardonne ou qu'elle change d'avis à ton sujet. Alors que si tu le fais pour toi, qu'à tu as perdre.... Au mieux tu deviens un gars stable, un gars honnête et au pire tu reste le connard fini et tu verras où ca te mène. Je lui offrit un sourire complaisant. Alors qu'on m'apportais mon plat. En tout cas, moi j'ai beau être en colère contre toi, je pense sincèrement que tu en ai capable...j'ai bien réussi moi d'une certaine manière.

Ce qui était arrivé à Sanaa était quelques choses, que je n'avais pas prévue. Je savais que les mecs avec qui je trafiquais me préparaient un mauvais coup, mais j'avais cru avoir laissé Sanaa assez loin de tout cela. J'avais malheureusement très vite compris que je m'étais trompé sur toute la ligne. C'était logique, s'en prendre à la personne à qui, je tenais le plus et en plus lui soutiré son argent était nettement plus amusant que de s'en prendre directement, à moi. Je n'avais pas été assez prudent et maintenant, j'en subissais les conséquences. Je regrettais chaque jour ce qui lui était arrivé. En plus de cela je m'étais fait de nouveau ennemi comme si j'en avais pas déjà assez à l'origine. Des personnes qui n'avaient rien contre moi me reprocher la mise en danger de Sanaa. Comme si j'avais voulu lui faire du mal au contraire, je voulais seulement, son bien. Et j'en étais même venue à parler avec Mickael pour qu'il redonne une chance à la brunette. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais l'impression que les choses que, j'avais dit à la souris, avait joué en faveur de Sanaa. Ni lui, ni elle, savent que les tort que je m'étais attribué n'étaient que des mensonges et c'était très bien comme ça.
Je ne comprenais pas dans quoi Ellen s'était embarquée, mais je ne posais aucune question. Elle avait baisé la voix pour pas, qu'on l'entend donc ce n'était évidemment pas le bon endroit pour être curieux à ce sujet. Je décidais simplement de répondre "Comment tu veux que je fasse autrement que m'en vouloir. J'ai conscience qu'on a tous failli la perdre et franchement je me le serais jamais pardonné. Je sais qu'elle compte pour toi, je vous connais assez longtemps pour le savoir. Ça ne rassure pas vraiment, mais bon c'est déjà ça de savoir que tu ne me portes pas seul responsable. Mais je reconnais que j'ai ma part d'erreur. Je n'aurais pas dû lui faire une crise de jalousie, j'aurais dû la suivre, ne pas la laisser seule. Mais j'ai fait tout ça."

J'avais carrément changé de sujet et demandait à Ellen une question qui me trottait dans la tête depuis un moment. Elle était une personne qui me connaissait assez bien et qui pourrait m'apporter une vraie raison. Est-ce que je pouvais changer ? "J'ai déjà essayé de changer pour moi, ça n'a rien donné de très réjouissant. Donc en essayant une personne qui me motive, peut-être que cette fois, ce sera mieux. J'ai l'intention de monter à cette personne que j'ai raison. Merci."

Les paroles que prononcèrent Jeffrey me touchèrent. Il reconnaissait son erreur, il avait conscience que ce qu'il s'était passé quelques mois auparavant n'était pas anodin et qu'il avait sa part de responsabilité la dedans et ce devant moi. Je ne voulais pas forcément qu'il me le dise, je voulais seulement qu'il le reconnaisse devant quelqu'un. Jusqu'à maintenant, je n'avais pas eu cette impression de culpabilité ou de regret venant de lui. Evidemment, je ne passais pas vraiment de temps avec lui donc c'étais dur de savoir ce que pouvais ressentir quelqu'un qu'on ne voit pas parce qu'on a envie de le gifler à chaque fois, mais là maintenant devant moi, il partageait tout ça avec moi et ça faisait du bien de l'entendre, car je savais qu'il était plus que sincère. Savoir qu'il s'en voulait qu'il avait des remord était la preuve qu'il n'était pas un simple connard fini INSENSIBLE comme il avait essayé de se la jouer à plusieurs reprise par le passé et s'était rassurant. Ok Jeffrey.Je veux bien croire que tu as jamais voulu ça et je t'affligerais pas davantage. Jeffrey n'avait pas demandé au kidnappeur d'enlever Sanaa, je pouvais pas lui en vouloir éternellement, il l'avais peut-être mise en danger,mais c'est pas lui qui le leur a demandé. Et puis, jétais qui pour croire que j'aurais fait mieux que lui a sa place.

Je pensais qu'on en avait fini de cette petit conversation, qu'il allait retourner à ses occupations, mais il me posa cette étonnante question. Selon moi, changer c'étais assez complexe, il ne suffisait pas simplement de le vouloir, il fallait être sur qu'on était prêt à l'accepter et de savoir ce qu'on veut changer au final. Je n'avais aucun doute sur le fait que Jeffrey puisse y arrivé, il avait de l'assurance, une determination souvent sans faille, il était assez fort pour y parvenir, mais j'avais peur qu'il le fasse pour de mauvaise raison et qu'il se prenne une gifle au final. Il fallait pas sortir d'un doctorat pour comprendre que c'était Sanaa qui le motivait, seulement rien ne garantissait qu'à la fin elle lui pardonnerait ou qu'elle avouerait qu'il a changer. Et s'il faisait ça pour la reconquérir, rien ne garantissait qu'elle retournerait avec lui. Seulement,je ne pouvais le nié, changer pour quelqu'un nous motivait davantage que changer pour soi. Oui, ce sera peut-être mieux. C'est motivant de changer pour quelqu'un, mais fait attention, parce que changer pour quelqu'un peut-être aussi très destructeur. Je veux pas te décourager, au contraire, je t'encourage, je te souhaite d'y parvenir, mais n'oublie jamais qu'à la fin , il n'y a aucune garantit. J'ai changer pour un gars, j'ai arrêter mes conneries pour lui et aujourd'hui, il est même plus là, il m'a laisser tomber, alors même si je m'en sors pas trop mal, j'en ai beaucoup souffert, j'ai même failli recraquer. Tout ça pour dire, que j'espère que ça se passera bien pour toi, mais fait attention.

Je m'étais confié sans gêne à Ellen, ce qui était assez étonnant de ma part. Je n'étais pas le genre d'homme à raconter ma vie comme ça au premier venu. Au contraire, je ne racontais rien, je gardais tout pour moi et je me donnais un air. Je faisais l'homme que rien ne peut atteindre, mais je n'étais comme ça, en moi se cachait un petit côté sensible que je n'avais dévoilé qu'à Sanaa jusqu'à maintenant. Elle était la seule qui me connaissait réellement. Elle était la seule à qui j'avais confié mes regrets et maintenant, Ellen avait eu le droit à mes révélations. D'une certaine façon, j'étais rassuré qu'elle croit en mes regrets, j'avais besoin qu'une personne me dise, que ce n'était totalement de ma faute. J'avais mes torts, mais je n'étais pas la personne qui avait fait du mal physiquement à Sanaa. Je n'aurais jamais osé la toucher ne serait-ce qu'à un seul de ses cheveux dans le but de lui faire du mal. D'ailleurs je ne pouvais faire de mal à aucune femme. Je ne répondais rien de plus à Ellen, je me contentais de lui faire un sourire.
J'avais besoin de poser une question à Ellen. J'avais besoin d'une réponse positive qui me motiverait davantage dans mon projet. Je reconnaissais que c'était un projet assez ambitieux me concernant. Changer ? Est-ce que j'en étais capable ? J'en avais pas bien l'intention en tout cas et j'étais déterminé cette fois. Ellen croyait en moi contrairement à Sanaa. Avoir un avis positif me rassurer. Elle me mettait quand même en garde contre les risques que je prenais et les déceptions que je pouvais avoir en souhaitant changer pour quelqu'un. "T'en fais, je ne me fais aucune illusion. Je connais assez cette personne pour savoir qu'elle ne craquera pas sur mes changements si j'arrive à changer. Elle le reconnaitra au moins que j'ai évolué. Tout se passera bien pour moi, je n'ai pas le coeur aussi fragile que le tien."

Ce n'était pas parce que le sujet était clos que l'histoire étais réglé. J'avais encore de la rancoeur envers Jeffrey et j'en aurais certainement encore un certain temps, probablement jusqu'à ce que j'arrive à avaler la pilule. Cependant, le fait d'avoir parler avec lui m'avait un peu plus apaiser, j'étais un peu moins en colère, un peu plus indulgente. Je savais que Jeffrey n'étais pas le véritable responsable, mais c'était à lui que j'en voulais le plus parce qu'aussi con à dire, j'avais besoin d'en vouloir à une personne et c'était le plus facile à détesté, d'autant plus qu'il avait sa part de responsabilité et qu'à côté de sa il faisait ou avait fait souffrir ma meilleure amie, ce qui ne l'aidais pas vraiment à ce que je l'apprécie davantage. Néanmoins, lorsqu'il aborda l'idée de changer, je ne pu m'empêcher d'y croire. Avec tout ce qu'il venait de me confier et avec ce que je savais de lui, je sentais qu'il en était capable et qu'il avait le caractère pour y arrivé, peut importe ce que pouvait penser les autres.

Je me mis à sourire, amusé suite à ses paroles.Il y'a une chose qui m'agaçait fortement, c'était de parler sans dire vraiment les choses et c'est ce qu'on faisait. Bon tu sais que j'ai pigé que tu me parles de Sanaa là. Non parce qu'on fait comme si on le savait pas toi et moi , mais je suis pas stupide , j'ai piger le truc ! Maintenant , ce que j'aimerais comprendre, c'est pourquoi tu veux changer pour elle, si tu sais qu'elle craquera pas ? Tu vas pas me faire avaler que tu veux juste qu'elle reconnaisse que tu as évolué, que tu n'es pas le gars qu'elle pense que tu es ou je ne sais quoi. On change pas pour une personne pour une histoire de reconnaissance. Ça parait un peu gros non ? Surtout vu vos antécédents.Mon coeur est peut-être fragile Jeffrey, mais ne me dis pas que le tiens ne l'ai pas, je te croirais pas. Tu crèves d'amour pour elle, ou du moins tu as de forts sentiments pour elle et j'ai aucun doute sur le fait que tu aimerais la récupérer , alors me fais pas croire que c'est juste pour lui prouver que tu peux changer et qu'après ça tu n'attende rien d'elle. Mon regard posé sur Jeffrey se voulait insistant. Je savais que mes paroles étaient pertinente et j'espérais secrètement lui faire cracher le morceau sur son plan. Je lui lançais un sourire continuant à attendre qu'il infirme ou confirme mes pensée, j'en accepterais toute les réponses venant de lui, mais j'avais besoin de savoir.

Je savais que je n'aurais jamais dû m'intéresser à Sanaa. Je n'aurais jamais dû rester avec elle le soir où sa mère était morte et encore moins couché avec elle. J'aurais dû la conduire dans sa chambre et appeler l'homme qui aurait dû être à ses côtés à ce moment, son mari Mickael. De cette façon, elle n'aurait pas été la cible des personnes qui m'en voulaient, il s'en serait pris directement, à moi et non pas à la femme que j'aimais. En général, je ne regrettais rien. Les mois de notre histoire faisait partie des meilleurs de mon existence. Même si l'amour que nous avions avec Sanaa pouvait se qualifier d'amour vache, on passait notre temps à se disputait, mais on était quand même bien ensemble. Jusqu'à la dispute de trop qui avait faillit lui couter la vie. J'avais été con de la laisser se calmer seule, dans la forêt j'aurais dû la suivre et la rattraper comme je l'avais souvent fait. Mais ce jour-là, j'avais étalement consumé par la jalousie. Un sentiment qui m'était jusqu'à ce jour inconnu et que je détestais.
Je posais à Ellen une question qui me trottait dans la tête depuis un moment maintenant. Je n'avais jamais trouvé la personne à qui je pourrais la poser. Ellen m'apparut comme la personne idéale pour m'apporter une réponse. J'avais vu sur son visage qu'elle avait surprise par ma demande. "Ouais je me doute, que tu as pigé que je parle d'elle. D'un autre côté de qui d'autre, je pourrais parler. Loin de moi l'idée que tu sois stupide. Je ne change pas uniquement pour elle, on va dire qu'elle a été mon déclic avec ce qui lui est arrivée. J'ai vraiment eu très peur pour elle. J'ai aussi compris que je ne pourrais pas vivre en m'inquiétant toujours pour les personnes que j'aime et que je n'avancerais pas en continuant comme je suis ... Ok, peut-être que j'espère qu'elle me reviendra, mais je pense que je rêve pour ça. Je t'ai dit je ne me fais pas d'illusion. En changeant, je vais essayer d’arrêté de crever d'amour pour elle ..." Je passais ma main de mes cheveux en soupirant. Je savais que rien ne serait facile et que la route était longue voir très longue. J'avais de la détermination, mais j'ignorais si le courage suivrait.

Légèrement affamé, je pris une bouché de mon plat après avoir interrogé Jeffrey sur ses réels intention. Je ne croyais pas vraiment en ce qu'il avait dis, du moins sur le fais qu'il ne faisais pas ça pour la récupérer. Même lui aurait du savoir que ce serait un peu gros à avaler, contrairement à la bouché que je venais de m'enfiler. J'avais beau de pas avoir tout les détails de sa relation avec Sanaa, il y' a bien une chose qu'il ne pouvait pas nié et c'étais qu'il étais fou d'amour pour elle. Je reposais alors mon couvert et croisais mes bras en l'écoutant se justifier. J'avalais chacune de ses paroles. Jusque là j'acquiesçai à chacun de ses mots et j'étais contente qu'il réalise que sur certain point je n'avais pas forcément tord. Lorsqu'il se mis à soupirer après avoir cesser de parler, je ne pu m'empêcher de me pincer les lèvres arborant une mine désolé. J'avais presque de la peine pour lui. J'avais peut-être un peu de colère envers lui, mais l'amour à sens unique c'étais jamais agréable et je n'étais pas méchante au point d'enfoncer le clou. Ok jeffrey. Dans un sens tant mieux si elle est à l'origine de ce déclic, là est peut-être toute la force de ta motivation future. Moi je te le dis sincèrement, quand je me rappel, de celle que j'étais sous l'emprise de la drogue et celle que je suis aujourd'hui, y'a pas photo c'est beaucoup mieux maintenant, même si c'est dur de voir que les efforts paye jour après jours c'est génial. Comme tu dis c'est pas une vie que de s'inquiéter pour tout et n'importe quoi, c'est pas une vie que d'être presque parano et d'avoir confiance en personne, parce qu'on sais pas ce qui pourrait se passer si on fait une connerie. Enfin bref. Je gardais un instant le silence, aborder le sujet, m'avais ramener quelque souvenir de cette période et ce n'étais pas vraiment agréable à l'esprit, mais c'étais du passer et aujourd'hui, comme je lui avait dis, c'étais beaucoup mieux. Même si j'étais toujours coincer avec cet histoire qui me liais à Mike, je savais que le mieux à faire était de ne plus jamais en parler, de passer outre, ça ne me servirais à rien de ramener mes vieux démon, de réveiller une histoire vieille du passer, qui serait destructrice pour lui comme pour moi.

Je finis par ressortir de mes pensés et je brisa le silence qui avait été maintenus jusque là. Bon, sinon en ce qui concerne notre miss Keagen. Dis-je avec un certain entrain, essayant de remettre un peu de peps dans cette conversation qui commençait à nous déprimer tout les deux. Je ne sais pas ce qu'il en ai vraiment d'elle, de ce qui va ou pourrait se passer, parce que je suis pas dans sa tête. Mais, à mon avis Jeffrey, te désamouracher d'elle ne serait pas forcément une mauvaise chose pour toi comme pour elle. Et je pense la même chose la concernant. Seulement c'est pas à moi de vous dire ce qu'il faut faire et je peux pas vous y forcer. J'étais un peu gêné de lui dire ça, mais seulement quitte à dire les choses autant les dire jusqu'au bout. Je repris lui expliquant pourquoi je pensais ça.C'est juste qu'à mes yeux, votre histoire est un peu destructrice pour l'un comme pour l'autre, elle est pas très saine et même si je ne doute pas qu'il y'a des sentiments sincères, ce genre d'histoire n'est jamais très bonne. Après je demande à voir. Si tu décide de te reprendre en mains, de changer, qui sais ? Le mec potentiellement génial que je connais , même si en ce moment c'est un connard fini, aura peut être une chance, mais comme toi je ne me fais pas d'illusion, je préfère que tu en ai conscience , ce qui heureusement , à l'air d'être le cas, avant de plonger la tête la première dans une piscine vide. Je lui souriais avant de replonger dans mon assiette pour apaiser la faim qui m'assaillait.

La culpabilité était l'un des sentiments qui étaient le plus difficile à supporter. C'était un sentiment qui vous rongeait de l'intérieur et qui vous faites vous voir d'une telle manière qu'on avait l'impression d'être un monstre. J'haissai cette situation, mais je m'y étais mis seul et je devais en assumer les conséquences. Je devais ressentir à chaque instant la culpabilité avec l'impossibilité de m'en débarrasser. Supporter le regard des gens qui me considéraient tous comme coupable alors que concrètement j'étais innocent. J'avais été le déclencheur involontairement. Mais toute cette histoire c'était bien fini. Je me doutais que Sanaa avait des traumatismes liés aux évènements qu'elle avait vécu même si elle ne le montrait. Dissimuler ce qu'elle ressentait, était sa spécialité. Tout cela avait eu un effet si on pouvait dire bénéfique me concernant. Elle m'avait fait prendre conscience de la vie chaotique que je menais et j'avais réalisé qu'il fallait que je la prenne en main. C'est de cette façon, que j'avais décidé de changer. J'avais confié cette intention à Ellen en ajoutant que sa meilleure amie, Sanaa avait été l'élément déclencheur de tout ceci. J'écoutais attentivement chaque parole que me disait Ellen. Je savais qu'elle était pleine de vérité, j'espérais sincère être aussi fier de moi dans quelques mois qu'elle l'était telle même. J'espérais pouvoir commencer enfin une vraie vie et vraiment commencer à penser au bonheur et au futur. « On verra bien, ce que ça donnera. » Ellen semblait plonger dans ses pensées pendant quelques instants je me demandais à quoi elle pensait, mais je ne dis rien, Cela ne me concernait absolument pas et je doutais, qu'elle est envie de répondre à une question indiscrète. J'interpellai un serveur et je commandai une boisson.

Après quelques instants de silence, Ellen démarra le sujet Keagan. A ce moment, je me disais que j'aurais dû me sauver quelques instants plus tôt au lieu de commander une boisson. J'écoutais ce qu'avait à dire la meilleure amie sur le sujet Sanaa, mine de rien ce sujet m'intéressait. J'écoutais les moindres mots qu'elle prononçait. « Oui c'est vrai ce n'est pas à toi de nous dire quoi faire, Mais personnellement, j'ai pris la décision de m'éloigner d'elle et elle a pris la même décision en se remettant en couple avec Mickael. Je reconnais notre histoire n'a rien à voir avec les autres, je sais que, pas mal de monde la voie comme une relation malsaine, mais je ne vois pas pourquoi ? Pour moi, ça n'a pas été destructeur bien au contraire, elle m'a fait changer, avec elle je suis différent. Après, tu peux me reprocher sa descente dans la drogue et l'alcool, mais encore une fois j'y suis pour rien. On connait tous les vraies causes, mais on ne veut pas les voir. J'ai peut-être l'air idiot Ellen, mais ce n'est pas le cas. J'ai pleinement conscience de la situation et des chances ou non, que je possède. Faut pas t'en faire pour moi, » Le serveur revenait avec une boisson je buvais une gorgée avant de dire. « Comment tu vas, toi ? »

Le changement chez moi était plus que flagrant à la fois moralement et physiquement. Fini le teint blaffard, les yeux cerner, les crises de paranoia, les changements d'humeur soudain et j'en passe. Tout ceci faisait maintenant parti du passé et même si la crainte d'une rechute restait toujours présente et le serais encore longtemps, j'avais vraiment l'impression d'avoir repris le contrôle de mon existence et même si je ne tentais pas de faire passer la bonne parole à tout ceux qui encore aujourd'hui était au fond de ce gouffre, j'étais prête à soutenir quiconque voulait s'en sortir. J'avais l'intime persuasion que tout le monde avait sa chance, qu'il fallait juste la saisir. Alors dans un sens j'étais assez contente que Jeffrey veuille saisir cette chance. Et alors que je sortais de mes pensés, après m'y être perdu un instant, j'offris un sourire à Jeffrey avant de lancer le sujet sur Sanaa.

J'avais fais par à Jeffrey de mes pensés concernant sa relation avec Sanaa, on était nombreux a pensé qu'elle n'étais pas très bonne pour l'un comme pour l'autre parce que ce qu'on en voyait n'étais pas le meilleur côté. Je continuait d'écouter Jeffrey, Sanaa et moi avions très peu parler de sa relation avec lui et toutes informations était pour moi importante, non pas pour avoir tout les potins, mais simplement parce que je n'étais pas à l'abri d'une erreur, d'une mauvaise opinion de leur histoire . Je n'avais pas peur de reconnaitre mes erreurs, au contraire j'étais la première a le faire lorsqu'il le fallait. On ne vois pas les même choses de l'interieur et de l'extérieur, mais je préfère que tu sache que je ne te reproche pas sa descente, je sais très bien ce qui l'y a emmener , comme elle sait très bien ce qui m'y avait emmener aussi, on a pas su se protéger l'une et l'autre et c'est pour ça que j'ai envie qu'aujourd'hui ce soit différent. Enfin, vous êtes grand pour savoir ce que vous faites et que veux-tu faut croire que je suis le genre à m'en faire pour tout le monde, même à ce que je boude. Dis-je en souriant fièrement.

Je ne savais plus vraiment quoi dire, j'étais dans un sens tirailler entre le fais que je l'appréciais et que j'avais envie de lui proposer mon aide, si il en éprouvais le besoin et d'un autre côté je lui en voulais encore, aussi irrationnelle était les raisons de cette bouderie, ce qui était assez bizarre. Seulement, il ne me laissa pas le temps de dire quoique ce soit. J'étais un peu surprise de sa question. Euh ... Oui ça va ! Ca pourrait être mieux, mais j'ai pas à me plaindre.

Ellen n'avait pas tort l'arrêt de la prise de drogue et de la consommation d'alcool ne pouvait que me changer. C'était changé de mode de vie, de personnalité dans certain aspect, mais aussi carrément de vie. Cela me permettrait de recommencer un nouveau départ, j'en avais plus que besoin. Me reprendre en main, atteindre les objectifs que je me donnerais et me créer une vraie vie. Loin des angoisses de la vente de drogue, du manque, de l'agression, de la mise en danger des personnes auxquelles je tenais.
J'avais déjà commencé à changer sans m'en rendre compte. Tomber amoureux d'une femme, me soucier d'elle et vouloir changer pour elle n'était pas mes habitudes, ce n'était pas moi. Pourtant, ça m'était arrivé aussi incroyable que ça n'y paraissait. Malheureusement, j'avais l'impression que Sanaa resterait indifférente à mes efforts, il était trop tard pour espérer la reconquérir et cela il fallait que je l'accepte. De toute façon à chaque fois que j'essayais de faire quelques choses bien, il avait toujours quelques choses ou quelqu'un pour tout saboter et je pense que cela ne changerait jamais. Je ne pense pas que ce soit une histoire de malchance, mais plutôt de mauvais karma. Beaucoup de monde trouvait la relation, que j'avais eu avec Sanaa malsaine. C'est vrai que lorsqu'on prenait du recul et qu'on essayait de voir cette relation de l'extérieur, elle avait tout l'air d'une aventure malsaine. Mais lorsqu'on était tous les deux ensembles sans que l'un de nous deux soit sous l'influence de la drogue ou de l'alcool, sans qu'une énième dispute stupide éclate, Sanaa et moi étions bien, mais ces moments nous les gardions, rien de pour nous, les personnes à l'extérieur n'en avait pas vent. C'est pour cette raison que bon nombre de personne pourquoi la coupure des liens entre Sanaa et moi étaient aussi compliqués. Cela ne se voyait surement pas, mais il y avait vraiment eu de l'amour entre ses deux personnes, un amour certes vache sur les bords, mais véritablement sincère. "Tu penses que si Sanaa et moi on était aussi mal ensemble, on serait resté trois mois ensemble ? Puis on a rompu à cause de son enlèvement à cause de rien d'autre. Pour sa descente, j'ai été le premier à essayer de la tenir éloigner de toutes ses conneries, mais j'avais évidemment pas l'air crédible donc elle ne m'écoutait pas. Donc pour ça, personne ne peut me tenir responsable, même si ça arrangerait pas mal de monde que je le sois. Ce n'est pas bien de trop s'en faire." Je m'efforçais de chasser la mine de déterrer que j'avais pour faire un petit sourire à Ellen. Ne sachant pas vraiment quoi dire et ne voulait pas poursuivre sur mon cas, je demandais des nouvelles d'Ellen, je voulais savoir comment elle allait. Il y avait longtemps que je ne l'avais pas vue et je l'avais un peu perdu avec le temps. "T'en mieux si en général ça va. De toute façon on ne peut jamais aller bien à 100 %."

Il est vrai que de l'extérieur on ne voyais pas ce qui pouvais se passer entre deux personnes en privé et même si j'avais toujours eu l'impression que la relation de ma meilleure amie avec Jeff était légèrement malsaine avec toute leur engueulade. Je l'avais toujours garder pour moi avant aujourd'hui, parce que je savais que Sanaa n'étais pas du genre à ce laisser faire, qu'elle savais justement ce qu'elle faisait et que si elle était avec Jeffrey c'était pour une bonne raison. Bien sur que non ! Enfin , je sais pas Jeffrey, je sais pas parce que j'étais pas là pour le voir de l'intérieur, normal j'ai envie de dire, mais je te dis juste comment je le voyais de l'extérieur. Par contre, j'ai jamais douter qu'il y'avais des sentiments sincère derrière tout ça et je sais que c'est grâce à ça que ça a durer. Pour le reste tu sais déjà ce que j'en pense et ça servirai a rien de le répeter vingt mille fois. Bref . Concluais-je comprenant bien à la mine de Jeffrey qu'il préférais clore le sujet. Je lui offris également un sourire et lui tendis le bout de ma fourchette pleine de pâte aux fromages. Vu l'heure , il avait peut etre faim et moi je commençais à caler. A qui le dis tu ! Je crois j'ai jamais vu quelqu'un pour qui la vie était parfaite de A à Z ! Je pense même que ça doit être chiant ! J'arbora une mine un peu perplexe , c'est vrai que une vie ou tout va bien a 100% devait étre clairement reposant, mais on doit vite se faire chier au bout d'un moment. Je releva finalement les yeux vers Jeffrey et me pinçais les lèvres, l'air un peu plus sérieux, il allait peut etre pas aimer que je relance cette conversation, mais je voulais vraiment qu'il réalise qu'il faisait le bon choix. Tu sais Jeffrey, je trouve que c'est une très bonne chose que tu veuille arrêter la drogue peut importe la raison premiere. Je sais pas ce que tu compte faire pour... si tu vas essayer seul ou si tu vas entrer dans un centre , mais l'un comme l'autre c'est une bonne décision.. Je lui renvoya un énième sourire. Jeffrey était pas un abruti fini comme je pouvais le lui dire en ce moment, je le savais bien au fond de moi et il en bavait assez comme ça, il méritait qu'on le lâche un peu avec toute ses histoires.

Je m'étais foutu dans une sacré galère, en me laissant dominé par mes sentiments. Des sentiments que je n'aurais jamais du, écouter et refoulé comme toujours. Faire le mec sans coeur et insensible était beaucoup plus simple que d'écouter ses sentiments, c'était encore pire lorsque notre coeur choisissait la mauvaise personne. A croire, que Cupidon, s'éclatait à faire et à défaire des couples, pfff comme si Cupidon existait, c'est simplement, l'être humain qui aime se faire du mal, des pulsions sadiques et masochiste. Mon histoire avec Sanaa avait fait qu'accentué la mauvaise image que les gens avaient de moi. J'étais le mec qui met en danger sa petite amie et qui joue avec sa vie, alors que ça n'avait jamais mon intention bien au contraire, j'avais cherché à la protéger, mais j'avais simplement lamentablement échoué. « Ouais je sais ... » avais-je répondu simplement à Ellen. Je buvais une gorgée de ma boisson en demandant des nouvelles, c'était la moindre des choses. Ellen lui tendit sa fourchette pleine de pâtes, je n'avais pas vraiment d'appétit et je n'avais pas envie de rien mangé pour le moment. « Non, merci. » La jeune Braden me demandait comme j'allais m'y prendre pour arrêter. J'aurais bien aimé réaliser cette objective seul, mais je savais que je n'aurais pas tenu et que je ne disposais pas du soutien nécessaire pour y parvenir. La solution la plus efficace pour moi était de s'adresser à des spécialistes. « Je vais aller dans un centre. Seul, j'en serais pas capable, j'ai besoin qu'on me surveille et qu'on me tient loin de toute tentation. » J'avais fini ma boisson assez rapidement. J'avais besoin de demander un service à Ellen concernant Sanaa, mais j'ignorais si, elle pourrait m'aider, après tout elle m'en voulait encore et sa meilleure amie était une vraie tête de mule lorsqu'elle se mettait une idée en tête, il était impossible de lui faire changer d'avis. « Est-ce que je peux te demander un service ? Je comprendrais que tu refuses. »

Je n'avais jamais connu ce que Jeffrey et Sanaa avait pu connaitre, du moins leur style de relation amoureuse, alors je n'avais pas vraiment le droit de juger. Ils avaient leur caractères, leur façon de voir les choses et de les gérer et moi, je n'avais rien à y rédire. Alors oui, j'avais peu apprécier ce que j'avais pu voir parfois sur facebook ou en dehors quand je les avait tout les deux croiser, même si à côté de cela il semblait vraiment amoureux, mais ça ne me donnait toujours pas le droit de les juger. Ce que je savais c'est que je n'avais jamais connu ce genre de relation et pourtant ça aurait pu être le cas, mais par chance, parce que s'en est une, chacune de mes relations s'étais plutôt bien fini et j'étais même rester ami avec chacun d'entre eux. Enfin bon, Jeffrey semblait décidé à ne pas s’éterniser sur le sujet et j'étais bien d'accord avec lui. Je lui lançais alors un simple sourire.

Juste après avoir donc mis un terme à ce sujet , Jeff m'avais demander des nouvelles et j'avais gentiment répondu, mais si au départ j'avais pas trop compris pourquoi il était rester là. On discutais plutôt bien en faite c'était meme légèrement surprenant. Ah un moment, j'avais décidé de tendre ma fourchette à Jeffrey, peut-être un peu parce qu'il était rester là avec son verre et que tout le monde mangeais autour de nuit, y compris moi, mais en réalité, c'était surtout parce que je commençais à caler et que j'avais encore tout un dessert à avaler. Il refusa gentiment, alors j'avalais ma bouché qui serait probablement l'une des derniers pour moi, sinon fini les bikini et les robe moulante pour l'été prochain. Puis j'enchainais la conversation ,j'étais légèrement intrigué par le fait qu'il veuille changer et j'étais intéressé de savoir comment il voulait procédé. Hum ! Je pense que c'est une bonne idée. Un centre de toute manière, il sauront mieux t'aider, mieux te prendre en charge ! Aussi horrible soit-il et puis certain centre accepte les visites et parfois même quelque sorti donc à toi de te renseigner. Je croquais dans ma dernière bouché avant de poser ma fourchette et d'éloigner mon assiette de moi, lorsque Jeffrey me demanda de lui rendre un service. Je relevais la tête vers lui un peu perplexe et surprise, m'essuyant au passage la bouche. Je me raclais légèrement la gorge. Hum, ça dépend ! Quel genre de service tu veux que je te rende ?

J'avais demandé des nouvelles à Ellen. Contrairement à ce qu'on pouvait penser, je m'intéressais à elle, même si nous n'avons jamais été de très grand ami. Nous avons plus été fournisseur et cliente, à cette époque ça nous convenait. Mais aujourd'hui tout avait changé, elle s'était défait de l'emprise de la drogue et moi je ne vendais plus aucune substance illicite depuis qu'elle avait amené à la mise en danger de Sanaa. Finalement, j'avais compris qu'avec la drogue, il y avait plus, à perdre qu'à gagner et il m'avait quasiment fallu quinze années pour m'en rendre compte c'était assez affolant d'ailleurs. Maintenant que je m'étais débarrassé de cette activité, il fallait que je me débarrasse de ma consommation. Pour cela j'avais décidé de me référer à un centre de désintoxication. Le centre me paraissait la meilleure solution me concernant. "Je pense que je vais me rendre dans le centre où est en ce moment Matthew, il me parait bien en plus il est proche." J'avais une requête à formuler à Ellen. Je doutais, qu'elle l'accepte, mais qui ne tente rien n'a rien. "C'est un service assez particulier. Tu sais à quel point Sanaa me hait en ce moment. Est-ce que tu pourrais tenter de la faire changer d'avis sur moi. Lui faire comprendre que je ne suis pas si mauvais que ça. Je sais qu'elle le sait au fond d'elle, il faut juste, que quelqu'un lui rappelle. Encore une fois si tu refuses je comprendrais."

hj: Je pense qu'on l'a bientôt fini celui là.

Je n'avais pas eu à entré dans un centre de désintoxication pour arrêté la drogue. J'avais réussi à arrêter toute seule enfin seule pas vraiment puisque je n'avais pas échapper au rendez vous psychologique et au médecin, mais j'avais été plutôt bien entouré et j'avais une très bonne motivation et le bon déclic qui m'a fait réalisé que je devais vraiment cesser. Je ne m'en sentais pas plus forte pour autant, je restais une ancienne toxico qui savait pertinemment qu'au moins contact de drogue avec mon organisme, il était clair que je replongerais, comme chacune des personne y ayant un jour été accro. Ce que Jeffrey s'apprêtait donc à faire et à vivre en entrant dans ce centre, m'impressionnait et c'était d'autant plus courageux qu'il y entrait par lui même. "Oui j'en ai vaguement entendu parler. Et c'est bien qu'il y ait matthew, tu ne seras pas tout seul comme ça, c'est très important d'avoir un bon soutient". Je lui lançais un sourire timide. C'est alors qu'il me demanda si je pouvais lui rendre un service. J'étais un peu étonné. Nous n'étions pas vraiment du genre très proche, même si on avait pu se fréquenté par le passé, alors j'étais surprise que se soit à moi qu'il demande un service. Néanmoins, s'il le faisait c'était qu'il avait une bonne raison alors je l'avais invité à me donner plus de détail sur ce fameux service.

Je ne m'attendais vraiment pas a ce qu'il veuille que je convint Sanaa qu'il était pas si mauvais que ça. Je grimaçais, pas très emballé par l'idée, même si j'avais bien envie de l'aide, mais je n'avais pas l'impression d'être la mieux placé. Ecoute, je pense pas que Sanaa m'écoutera. Elle te connais bien plus que moi, c'est même à peine si moi je te connais, je vois pas comment je pourrais la convaincre si je sais même pas quel genre de personne tu es vraiment. C'est un coup à ce qu'elle me ris au nez. Je me pinçais les lèvres un peu gêné. Je savais qu'il voulait montrer à Sanaa qu'il pouvait changer et j'avais vraiment pas envie de lui dire non et qu'il abandonne son projet mais c'était vrai, je ne le connaissais que trop peu. Néanmoins, j'ai pas envie de te dire non, parce que je sais qu'une partie de toi veux faire ça pour elle et je trouve ça bien que tu te prenne en mains en allant dans un centre,ça montre que tu veux vraiment être quelqu'un de bien et de respectable, mais je peux pas la convaincre , si je le vois pas de mes propres yeux.

[hj: je pense aussi qu'on est pas loin de la fin =) C'est bien on pourra peut etre en faire un autre plus récent du moins si tu accepte de rester =) ]

J'avais décidé d'intégrer le même centre de désintoxication que mon meilleur ami qui avait plutôt l'air pas mal puisque Matthew s'y sentait bien. Je n'avais pas non plus spécialement envie de me casser la tête à chercher pendant cent-sept ans un centre ou le meilleur. Je voulais qu'une chose, me débarrasser de mon addiction un point c'est tout. "Matthew est bientôt à la fin de son séjour, je pense. Puis il était moins atteint que moi, si on peut présenter les choses de cette façon."
J'avais hésité un moment avant de demandER un service à Ellen. Je m'attendais un refus, mais qui ne tente rien et certain de ne rien avoir. Je ne perdais rien à tenter, je risquais simplement un refus de la part de la jeune Braden et ce n'était pas cela qui allait me tuer si ça se produisait.

Comme je m'y attendais Ellen ne voyait pas comment elle ferait changer Sanaa d'avis à mon sujet. C'était le service que je lui demandais de rappeler à Sanaa que je n'étais pas le monstre qu'elle croyait. Mais ce ne serait pas une mince affaire même pour sa meilleure amie. Ellen n'avait pas tort, elle-même ne savait pas, qui j'étais comment pourrait-elle convaincre Sanaa. "C'est vrai, mais tu peux apprendre à me connaitre. Même si je pense que ça ne t'intéresse pas." Après tout, qui pourrait vouloir connaitre un toxico qui a fait du mal à sa meilleure amie. Surtout qu'Ellen m'en voulait pour ce qui était arrivé à Sanaa. Elle avait été enlevée alors que je voulais la protéger et si je lui avais parlé de mes problèmes en lui demandant de l'argent. On m'en aurait voulu t'en vouloir qu'à son argent, déjà qu'elle m'avait déjà bien aidé financièrement pour pas mal de choses. "D'accord, observes et juges de toute façon on n'est pas à un jour près. Je te remercie, même si au final tu juges que je ne suis pas quelqu'un de bien et que je ne changerais jamais. Et que tu ne peux pas convaincre la tête de mule que tu as comme meilleure amie."