Les ennuis n'arrivent jamais seul. | LOGAN&ALESSIA
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Sujet: Les ennuis n'arrivent jamais seul. | LOGAN&ALESSIA Lun 2 Sep 2013 - 20:22
LOGAN & ALESSIA-NEELA
Les yeux fermés, je m’étire un long moment la jambe droite, faisant ensuite l’autre à l’aide d’une barre. Cela faisait dix minutes que j’étais arrivé à cette salle de sport, j’allais me changer en prenant soin de moi. Une fois étiré, je partis vers une machine, afin de courir mettant mes écouteurs dans mes oreilles, je courus pendant un moment, essayant de ne penser à rien, à personne, juste à moi. Mais être seul avec sois même n’était pas forcément bon, j’avais beaucoup trop de chose en tête, je ne savais pas ce que j’allais devenir. Pourquoi étais-je si malchanceuse, c’est vrai qu’il y a des choses causé par ma faute, mais d’autre non. Le monde voulait me voir souffrir, je méritais surement ceci. Allais-je un jour connaître le bonheur à long terme ? Je ne pouvais pas dire que je n’avais pas connu le bonheur. Le temps passé avec Matthew avait été un pur bonheur, mon premier grand amour, ça ne s’oublier pas ainsi, enfin pour moi, lui passer à autre chose, tant mieux pour lui.
Je continuai de courir quand mes écouteurs s’enlevèrent de mes oreilles, je m’arrête alors m’apprêtant à les remettre, mais une personne à mes côtés me parla. « Tiens Hallinger, franchement tu nous manqué pas, tu aurais pu rester là où tu étais. » Je roule des yeux. « Moi aussi je suis ravi de te voir Gabrielle. » Je soupire remettant mes écouteurs, mais la fille à mes côtés l’enleva rapidement. « Me fait pas chier Gabrielle, fais ton truc et laisse-moi. » Elle semblait s’amusé de cette situation. « En fait je suis désolé pour ton gosse, la prochaine fois tu penseras à mettre une capote ça t’évitera d’avoir ses ennuis. » Je fronce les sourcils, mettant les écouteurs autour de mon coup. « Comment tu sais ça toi ? » Dis-je sèchement. « Les rumeurs vont vites, je suis sûr il est mieux là où il est ! » Je sentis la colère monter en moi, personne ne devait savoir, hormis ce à qui je le disais, comment pouvait-on faire tourner ce genre de chose et comment pouvons-nous jouir du malheur des autres de la sorte. Sans réfléchir je m’apprêtais à pousser la jeune femme violemment, mais quelqu’un m’attrapa le bras me retenant.