La petite Calliope Veracruz, vit le jour le 23 mars 1991, elle pesait 2Kg600 pour 47 cm. Un petit bébé en soi, mais qui fit le plus grand bonheur de ses deux parents pendant des années.
L'enfance de Calliope était représentative de l'enfance des personnes issus d'un milieu défavorisé. Elle habitait un petit appartement de trois pièces avec ses parents, un luxe pour l'époque. Mais, même si elle n'était pas pourrie gâté, elle était heureuse comme ça et était toujours contente lorsque ses parents revenaient avec un petit cadeau pour elle, peut importe la valeur de celui-ci.

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La musique résonnait dans tout l'appartement, laissant entendre « Baby one more time » une chanson de Britney Spear. Nous étions à Orange, en 1998, Calliope était alors âgé de 7 ans. C'était le nouveau tube de l'année, celui qui faisait rêver toutes les petites filles, Calliope y compris. Son père lui avait acheté l'album quelques jours auparavant. C'est ainsi que Callie qui était rentré quelques heures plus tôt, après sa journée d'école habituelle, avait mis le CD et dansait dans le salon.
Sa mère était dans la cuisine en train de préparer le repas comme chaque jour, lorsque la porte d'entrée s'ouvrit, laissant apparaitre un homme cabossé, mal en point et exténué par une énième journée de travail comme ouvrier. Un travail qui le détruisait petit à petit, mais qui restait le seul moyen qu'il avait pour pouvoir faire vivre sa famille. Pourtant, lorsqu'il vit sa fille danser comme une folle, il n'en oublia pas de sourire, tout en allant la rejoindre. Il l'a saisi par la main et se mit à danser avec elle, la petite Callie en riait de plaisir.

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Ce fut le dernier instant véritablement heureux de la famille Veracruz. Quelques jours plus tard, la mère de Callie fut retrouvée assassinée au pourtour d'une rue, laissant alors un mari abattu et une petite fille attristé. Se soutenant l'un et l'autre dans cette tragédie de la vie, ce qu'il restait de la famille Veracruz, continua à avancer du mieux que possible. Calliope se réfugiant dans son travail scolaire pour rendre fier son père et dans la danse pour tenter de ne pas perdre la face et son père dans le travail pour s'assurer d'une vie correcte pour sa fille.
Callie fut donc éduquée par son père, qui lui appris les valeurs importantes. Son père qui ne s'est jamais remarié fut son modèle, c'est ainsi qu'il lui offrit cette qualité que fut la détermination. « Si tu as un rêve, un désir que tu veux réaliser, ne baisse jamais les bras, car tôt où tard, il se réalisera » lui avait-il dit le jour de son dixième anniversaire. Une phrase qui resta ancrée dans l'esprit de Calliope.
L'enfance de Calliope fut donc plus ou moins difficile, avec des hauts et des bas, mais elle a toujours su garder la tête hors de l'eau et pour preuve, Calliope fut la première de sa classe durant toutes ses années de collège et fut l'une des deux meilleures élèves de son lycée. Et même si ses résultats scolaires et ses origines mexicaines faisaient d'elle le souffre douleur de bien des gens ou la classait dans le groupe des rejetés notamment au lycée, elle tenait bon car elle savait qu'un jour tout cela ne serait que passé et qu'on finirait par l'accepter comme elle est.
Puis comme la vie n'est jamais faites que de peine, Callie - lors de son dix-huitième anniversaire - reçu l'étrange visite d'un homme. Cet homme était en faite un banquier et venait lui annoncer que sa mère avait bien avant sa naissance ouvert un compte dans lequel elle versait de l'argent chaque mois et ceux jusqu'à sa mort. De l'argent dont Calliope pourrait disposer dès ses 18 ans et destiné a payer ses frais d'études. Une excellente nouvelle et la promesse d'un avenir bien meilleure, bien évidemment elle n'en a pas oublier son père.

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Calliope était installée à son bureau, les jambes croisées sur sa chaise. De sa main droite, elle saisie un stylo soigneusement rangé dans sa trousse. Puis d'un geste doux, elle saisie de son autre main un paquet de feuilles poser sur une pille de bouquin de cours. Il s'agissait en réalité de plusieurs formulaire d'inscription pour l'université, la plupart étaient pour de petite fac sans grande importance, mais où elle pourrait étudier la danse et deux autres furent d'une plus grande importance. La première était la candidature pour intégrer la Juilliard School de New York et la seconde était pour intégrer la section Art d'U.C.L.A. Son stylo en main, les lèvres pincées, elle soupira un grand coup avant de se plonger dans cette tâche qui la rendait plus qu'anxieuse, notamment la dernière partie qui lui demandait en quelques lignes d'expliquer les raisons de ce choix d'université ou d'école.

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Calliope consacra des heures, si ce n'est pas des après-midi entières à remplir les formulaires et à écrire ses lettres de motivation, sachant ce qu'elle écrirait, mais pas la façon dont tourné cela dans le but de lui permettre de sortir du lot. Et pourtant quelques mois plus tard, les réponses commencèrent à arriver. Chaque petite université où elle avait postulé était prête à l'accueillir. La réponse d'U.C.L.A et de Juilliard se firent néanmoins plus longtemps attendre.

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Calliope portait sur elle un survêtement, celui qu'elle mettait lorsqu'elle s'entraînait à danser, elle mit alors une compile dans sa chaine hifi et monta le son assez fort pour ne plus s'entendre penser et se laissa bercer par le rythme de la musique. Elle n'avait beau pas avoir pris de cours avec un vrai professeur de danse, les cours de son club du lycée et sa motivation, lui avait tout de même permis d'acquérir un bon niveau. Cela faisait maintenant une bonne quinzaine de minutes qu'elle s'entraînait, quand son père vint l'interrompre en ouvrant la porte de sa chambre. Il avait dans la main deux grandes enveloppes. Calliope reconnu très vite les logos imprimés sur celles-ci, elle arrêta alors sa musique et s'approcha. Les lèvres pincées, elle saisit les enveloppes et alla s'installer sur son lit, suivi par son père.

_ Laquel veux-tu ouvrir en première ? lui demanda-t-il.

Callie saisi la lettre de Juilliard en silence et l'ouvrit. Son visage se décomposa au fur et à mesure qu'elle avançait dans sa lecture. C'était une lettre de rejet, la fin d'un rêve, celui d'entrée dans la plus prestigieuse des écoles d'art des Etats-Unis d'Amerique, une boule dans la gorge, elle ne parla pas et saisi la seconde enveloppe, alors que son père lisait la lettre de Juilliard.
Sur la lettre de l'U.C.L.A figurait ses quelques lignes :

« Mademoiselle Calliope Veracruz,
Suite à la réception de votre dossier d'inscription pour notre Université et à l'analyse complète de celui-ci, nous avons le plaisir de vous informer que votre candidature est acceptée. Nous sommes aussi très heureux de vous offrir une bourse d'étude complémentaire pour cette année à venir.
Cordialement, M. Le Doyen  »

_ Alors ? Interrogea son père.
_ Je suis accepté, dit-elle en relevant la tête vers son père.Je suis accepté à U.C.L.A  et avec la bourse en plus, on va pouvoir se rapprocher de Los Angeles, ajouta-t-elle.
_ Non ce n'est pas possible, ce n'est pas possible.

Son père se mis debout et pris sa fille dans ses bras, un sourire immense sur les lèvres de chacun. Ils n'en croyaient pas leurs yeux et pourtant Calliope Veracruz, irait à U.C.L.A !

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La première année, ce passa s'en soucis, elle faisait partie de la confrérie des BETA PSY, pour la jeune fille être à ici c'était la réelle promesse d'une vie meilleure et son passage en seconde année permit de prouver que lorsque l'on rêve de quelque chose, il ne faut pas abandonner. Même si l'université est en plein conflit de confréries et qu'elle est au coeur de ceux-ci, cela ne l'a pas empêché de devenir ami avec des personnes qui ne faisaient pas partit de la même confrérie qu'elle, mais qui comme elle, trouve cette situation ridicule, bien qu'il lui ait permis d'être là. De plus, la jeune femme a fait d'énorme progrès en danse grâce à ses cours d'art, elle s'est trouvée un petit plaisir dans le chant en plus de la danse et dans le théâtre qui lui a ainsi permis de se libérer complètement.

La deuxième année commence ...