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 Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »

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MessageSujet: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptyMar 29 Oct 2013 - 21:51

Robbyn ∞ Caleb
  ❝ dépendante tel un rail de coke ❞



Je ne sais ce qui m’avait pris aujourd’hui, mais je m’étais levé du bon pied. Pourtant je ne me rappelle pas avoir même une fois posé le pied gauche avant le droit. Cela dit ça ne changeait pas ma mauvaise humeur matinale. Tout en me retournant dans le lit j’évitais de rire pour ne pas réveiller Lou qui dormait bien contre moi. Tout doucement j’avais retiré mon bras de sous sa tête et m’étais redressé. J’avais passé une bonne minute à la regarder dormir, et caresser du bout des doigts ses longs cheveux doucement déposé sur son corps nu. Puis je l’avais embrassé sur le front avant d’aller me préparer pour aller donner cours. Tout juste près j’étais même aller lui préparer son petit déjeuner, comme j’aurai pu le faire à ma petite sœur. Pourtant avec elle, c’était différent. Je restais le plus souvent dans mon lit à attendre qu’elle fasse le mien. Pourquoi ? Très bonne question.

Cette fois je partais seul à l’université. En temps normal je la prenais avec moi. Je la déposais un peu avant, pour ne pas qu’on nous voit ensemble. Pas que c’était dérangeant ou qu’on craignait de se faire voir. Non c’était surtout pour conserver ce jeu de mystère et de jalousie. Rien n’égalait les regards discrets. Les caresses toutes aussi modérées. C’était amusant et à la fois horrible de se voir sans pouvoir rien faire. Par moment on trouvait des feintes, mais il fallait toujours rester bien éveillé de tout ce qui se passait autour de nous. Mais je ne m’en laissais pas, et elle n’ont plus je pense.

La journée passa lentement, très lentement. A chaque heure de cours j’espérais la voir surgir de derrière la porte et se manifester dans ma salle, l’air de rien. Mais non. Madame n’avait pas cours et donc devait-elle être dans l’incapacité de bouger son cul jusqu’ici. Bizarrement ça ne m’avait pas énervé, au contraire d’ailleurs. J’avais une raison pour faire ressortir ma délicieuse méchanceté. Je savais déjà comment me venger, tout en douceur. Bien discrètement.

Les heures défilèrent, et à la fin de la journée au lieu de rentrer à la maison. J’appelais des frères, direction des bars pour choper de nouvelle victime pour le retour de Robbyn à l’Université. La chasse avait été pas mal. Ici ce n’était difficile de retrouver des nanas de son âge. Elles allaient tous aux mêmes endroits comme des idiotes. Ce qui m’étonnait toujours c’est qu’elles pensaient. Chacune d’elles pouvoir intéresser un type dans mon genre. Vous savez c’est le genre de fille à papa, maman qui n’ont rien connu dans leurs vies à part l’argent de leurs parents. Le genre de putes des confréries qui rêvent de se taper un de leurs profs pour jouer aux dames. Elles me faisant vraiment toutes pitiés. Dès que j’en voyais une j’étais conforté dans le fait d’aimer ma Lou.

Minuit passé je rentrais enfin, et toujours de très bonne humeur. Je jetais ma veste sur une chaise et allait directement dans notre chambre. Je regardais sa silhouette enveloppé sous la couette durant quelques secondes puis me mettais à faire un vacarme de gosse « oh la grosse lèves ton petit cul. J’sais que tu fais semblant de dormir. Réveilles toi, je m’ennuie, il faut que tu m’occupes » soufflais je en souriant, légèrement vicieux. Puis voyant qu’elle ne répondait rien et ne bougeait encore moins je m’asseyais tranquillement sur elle. « Vas-y lèves toi » repris je « Maintenant ! » ordonnais je cette fois, le ton nettement plus dur, à la limite menaçant. Puis changeant du tout au tout j'embrassais son visage et murmurais tendrement « Je te hais. Je te hais. Je te hais » et allant à son oreille continuais « je ne t’aime pas, je ne t’aime pas, je ne t'aime pas »
 


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Dernière édition par C. Jorhàn M. Taylor le Ven 1 Nov 2013 - 22:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptyMer 30 Oct 2013 - 1:44

Robbyn ∞ Caleb
❝ dépendante tel un rail de coke ❞



Je m'éveillais doucement en sentant le corps de Caleb se détacher du mien. J'avais beau être profondément endormie, dès qu'il s'éloignait de moi cela me réveillait. Mon corps nu frissonna à ses caresses. Il était rarement aussi doux dès le matin mais je n'allais pas m'en plaindre. Je gardais les paupières closes je craignais qu'il change d'attitude en voyant que je ne dormais plus et je n'étais pas d'humeur à me battre. Il était bien capable de m'emmerder dès le matin, seulement nos ébats de la veille m'avaient bien trop épuisée pour que je sois d'attaque pour répliquer. Heureusement il ne fit rien et se contenta de se préparer en silence. Doucement je me suis rendormie en entendant qu'il était parti. Ce n'est que quelques heures plus tard que je me levais enfin et de parfaite humeur. La magie des grasses matinées ! Rien de tel qu'une journée sans cours croyez moi. Même si savoir Caleb en train de donner des cours à des étudiantes en chaleur ne me plaisait pas particulièrement. Toute façon je pouvais rien y faire alors autant les laisser rêver non ? Elles ne l'auraient jamais. Caleb était à moi et à personne d'autre.

La surprise me prit lorsqu'en arrivant dans la cuisine je vis mon petit déjeuner prêt. Je fronçais les sourcils face à cette attention. C'était louche... Si certaines auraient sauté de joie, moi j'étais plus que méfiante. Ouais Caleb n'est pas du genre romantique et c'est plutôt moi qui lui prépare des trucs que l'inverse vous voyez ? Je pouvais pas m'empêcher de me dire qu'il avait quelque chose à se pardonner. Ou c'était peut-être encore un de ses coups tordus ? Oui rien à faire je n'arrivais pas à croire qu'il avait fait ça par simple gentillesse, pourtant cette fois ci c'était bel et bien le cas. Faut dire que j'avais plutôt tendance à connaître le Caleb violent que tendre. Enfin allez pas croire qu'on se crie dessus tous les jours hein, non quand même pas, y a des momets de douceur aussi parfois, mais c'est rare... Parce qu'on s'aime si fort qu'on contrôle plus rien, ça nous bouffe vous voyez ? Non vous pouvez pas voir, vous pouvez pas comprendre. Personne ne le peut. Nous deux c'est unique, c'est spécial, c'est rare. Un amour destructeur qui m'a rendu vivante drôle d'ironie non ?

La journée allait être longue sans lui. Je m'ennuyais à mourir quand je ne le voyais pas. Aujourd'hui nous n'allions pas pouvoir jouer notre petit jeu habituel. Puisque Caleb est prof et que je suis étudiante nous sommes obligés de nous cacher à l'université. C'est excitant et frustrant à la fois. Parfois j'aimerai pouvoir l'embrasser quand je veux et montrer qu'il est à moi. Je vous jure si vous voyez toutes les petites minettes qui lui tournent autours, ça me donne envie de vomir. Elles sont pathétiques et le pire c'est qu'elles sont persuadées d'avoir une chance. Naïves ! Si elles savaient... Mais personne n'est au courant, sauf Lison évidemment. Alors on en joue et j'aime ça. On se rend jaloux mutuellement, jeu pervers je l'avoue mais terriblement amusant. Je deviens dingué de lui quand je le vois bouilloner de jalousie. Je prend presque plaisir à faire ressortir son côté violent. Suis-je folle ? Non. Ma vision de l'amour n'est sûrement pas la même que la vôtre voila tout. Mais n'allais pas croire que je n'aime pas la tendresse, c'est faux. J'ai aussi besoin de moments de douceur, seulement c'est pas le genre de Jorhan, du moins pas avec moi. Il préfère l'amour brutal à l'amour romantique. L'amour passionnel et violent. Et je ne m'en plains car je ne me suis jamais sentie aussi vivante.

Je n'avais pas cours aujourd'hui. Bien évidemment j'aurai très bien pu aller rendre une petite visite à Caleb, m'introduire dans son cours pour le perturber comme je le faisais parfois. Mais je savais que c'était ce qu'il attendait de moi et je ne voulais pas lui faire ce plaisir. Tordue ? Oh que oui ! Mais c'était si bon de jouer. Je savais qu'il allait m'attendre et que cela allait l'agacer que je ne vienne pas, en tout c'était ce que j'espérais. Le connaissant j'étais certaine qu'il y aurait vengeance. C'était bien son genre. Je me demandais d'ailleurs ce qu'il allait bien pouvoir trouver. Je risquais de prendre pour mon grade mais ça n'avait pas d'importance, c'était le but du jeu après tout non ? Chacun faisait un coup à l'autre. Quand j'y repensais je n'arrivais même pas à savoir comment nous en étions arrivés là. Je crois bien au'en fait ça c'était fait tout seul, presque naturellement. Aussi dingue que cela puisse paraître, tout ceci était notre quotidien. Et je me fichais de passer pour une folle. Après tout je l'étais probablement un peu.

La journée fût longue. J'étais impatiente de voir la réaction de Caleb mais monsieur me fit languir jusqu'à minuit passé. Il faut savoir que je ne suis pas du genre patienté comme fille et cette attente eut le don de m'agacer. Je creuvais de jalousie. Je savais bien ce qu'il faisait. Il était sorti avec des potes et cherchait des proies. Vous savez ces filles sans intérêt qu'ils se croient au dessus des autres. L'idée qu'elles puissent vouloir de mon homme me mettait en rogné et c'était justement ce qu'il recherchqait, alors lorsque j'entendis là porte claquer je fis mine de dormir afin qu'il ne croit pas que je l'attendais et surtout qu'il ne remarque pas mon énervement. Rah ce qu'il pouvait être agaçant quand il s'y mettait ! N'empêche qu'il me connaissait bien. Il savait parfaitement que je feignais de dormir. C'était loupe pour moi ! Grr. Je sentis son poids sur moi et grogna légèrement. Il était peut-être pas gros mais il n'était pas léger pour autant. Je n'eus aucune réaction face à son changement d'attitude, j'y étais habituée. Je me mis à frissonner à ses baisers mais ses paroles me firent mal au coeur. Je savais qu'il ne pensait pas ce qu'il disait, que c'était pour le jeu mais ça me faisait mal. Je crois qu'au fond une partie de moi croyait à ces mots. D'un coup de hanche je le fis tomber sur l'autre côte du lit et me mit à califourchon au dessus de lui. Presque sauvagemment je l'embrassais en n'oubliant pas de lui mordre la lèvre au passage. Une sorte de petite vengeance personelle. Je le vis se toucher sa lèvre légèrement ensanglantée et un sourire prit placé sur mon visage. « Quoi ? Tes petites étudiantes ne t'ont pas suffit ? Aucune d'entre elles n'a réussi à assouvir tes besoins ? » Je m'approchais doucement de son visage, en prenant soin de ne rester qu'à quelques milimtres de sa bouche. « C'est dommage j'avais une petite surprise pour toi... Mais vu que tu n'étais pas là c'est un autre qui a pu en profiter. » Je jouais avec le feu je le savais, mais je voulais le rendre fou. Et je comptais tout faire pour parvenir à mon but.


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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptyMer 30 Oct 2013 - 14:20




Doucement je me mettais à répéter à son oreille que je ne l’aimais pas. J’insistais et savais qu’elle pouvait en souffrir parfois. Ca me faisait du bien tout en autant que ça me faisait du mal. Croire ses paroles c’est comme si elle ne croyait pas en moi. Je m’en plaignais mais ne faisais rien pour arranger les choses. Cette sensation de pouvoir sur elle me rendait tellement bien. J’en étais presque devenu accro. J’adorais voir dans son regard le doute. La peur qu’un jour je sois capable de claquer la porte, et ne plus jamais revenir. Je raffolais de ça, parce qu’évidemment ça me criait qu’elle était littéralement folle de moi. Tout comme je l’étais d’elle. Et en quelque sorte ça me rassurait sur nous. Pas que j’en ai réellement le besoin.  Sauf que savoir qu’elle ne me considérait pas acquis faisait que chaque jour, chaque moment elle ferait des efforts en plus pour m’avoir d’avantage. Alors que je lui appartenais clairement. Chaque femme que je pouvais regarder n’étaient là que pour que je puisse les comparer à elle. Pas assez grande qu’elle. Beaucoup moins jolie qu’elle. Trop prétentieuse mais surtout aucune n’avait ce regard qu’elle posait dans le mien. Et rien que ça faisait que je l’aimais juste elle.

Soudainement après un grognement de sa part je me retrouvais sur le dos, elle a califourchon sur moi. Je lâchais un rire, aimant la tournure des évènements. Avant de gronder à mon tour, sentant l’une de mes lèvres blessés. J’y posais un doigt pour constater que cette peste l’avait ouverte. « Garce » soupirais je, pourtant avec un large sourire. Puis je rirais. Sa jalousie commençait. « Aucune. Sous le bureau ce n’est pas trop agréable et dans les chiottes ce n’étaient pas aussi merveilleux que ça. » me plaignis je en faisant la moue d’un petit garçon déçu, mais la quittant pas une seule seconde du regard. Bien trop occupé à guetter la moindre de ses réactions et me nourrir de ça. Et alors qu’elle rapprochait ses lèvres des miennes et que je les dévorais du regard elle continua dans sa lancée « C'est dommage j'avais une petite surprise pour toi... Mais vu que tu n'étais pas là c'est un autre qui a pu en profiter. » Premier coup au cœur. J’avais envie de la gifler mais peignais toujours ce foutu sourire sur mon visage. Je respirais profondément, fermais les yeux avant des rouvrir aussitôt. « Quel autre homme que moi voudrait d’une fille comme toi franchement ? » la coupais je mesquin. Mes mains commençaient à traîner le long de son corps, sous la couverture et je ne cessais de l’observer, redevenant muet.

C’était foutu. Cette chaleur brusque, et rageuse qui me prenait quand je l’imaginais ailleurs qu’avec moi était belle et bien présente. Je ne détachais plus mes doigts de sa peau, sachant que dans le cas contraire ils se mettraient  à trembler de colère. C’était dingue l’effet de toxico qu’elle pouvait me faire. Que ce soit mentalement ou physiquement. Chaque ressentit était comme ceux d’un drogué. « J’ai envie de te frapper tu sais ça ? » soufflais je « Tu vois bien là, dans mes yeux comme j’ai envie de t’en mettre une, hein ? » demandais je ma voix dure mais loin d’être menaçante. Et au lieu de la repousser je la ramenais à moi, en attrapant ses cheveux. Une main à l’intérieur, l’autre sur son visage que j’amenais contre le mien prenant sauvagement sa bouche.
 


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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptyVen 1 Nov 2013 - 7:09




Chacun de ses mots avaient été un coup de poignard en plein cœur. Cela me rappelait toujours l'enfoiré qui me servait de beau père. Cet enflure s'était amusée à  me rabaisser durant des années, me traitant de pute et de tout un tas d'autres choses aussi violentes les unes que les autres. Évidemment personne n'était au courant, pas besoin d'étaler ma petite vie pourrie et de voir de la pitié dans le regard des gens. Si Caleb savait ça nul doute qu'il irait lui casser les gueule. Et peut-être qu'il changerait ? Mais avais-je vraiment envie qu'il devienne un autre homme ? Certainement pas ! Sa violence n'était peut-être pas facile à vivre tous les jours mais elle le témoignait son amour. J'aimais le Caleb jaloux et possessif. C'était tellement bon quand il montrait que j'étais à lui et à personne d'autre ! Cela avait le don de me rassurer, même si chaque fois j'en prenais pour mon grade. Mais je me fichais de ça tant qu'il restait mien. La peur qu'il me quitte un jour était si présente que j'en étais devenue dingue et chaque preuve d'amour quelle qu'elle soit était bonne à prendre. J'étais inconditionnellement amoureuse de lui, je savais qu'aucun autre homme ne pouvait attirer mon attention même si je m'amusais à lui faire le contraire. Je ne voulais pas qu'il sache à quel point je pouvais être folle de lui car c'était lui donner du pouvoir. Et surtout je voulais qu'il continue à se battre pour moi car j'étais prête à me battre pour lui.

Évidemment je cachais mes vrais sentiments. Hors de question que je lui montre à quel point il pouvait me faire mal. Je n'étais pas une faible, vous savez ce genre de fille qui pleure pour un rien mais qui en fait mérite une bonne paire de gifle. Moi j'encaissais sans broncher. ça faisait mal, oh que oui ça faisait mal mais putain celle douleur me rendait tellement vivant que j'en redemandais encore et encore ! Néanmoins quand il me parla de ses étudiantes je ne pus jouer la comédie plus longtemps. Je sentis mon corps tout entier se tendre et lentement la jalousie me prenait. L'enfoiré, il avait réussi son coup ! Je savais qu'il mentait, qu'il n'avait touché aucune de ces idiotes mais ça me foutait la rage. Je l'imaginais dans les bras de l'une de ses pimbêches et ça me mettait hors de moi. Ces images me déchiraient littéralement le cœur. Rien a faire j'étais foutue. « Mon pauvre chou. Tu aurais du essayé une salle de classe y a pas mieux pour s'envoyer en l'air, crois moi sur parole. » Il avait voulu jouer ? Il venait de me trouver. Malgré la colère je continuais de jouer sachant pertinemment que ça allait le rendre dingue. Ex æquo mon amour pensais-je mesquinement. Je pouvais être un vrai démon moi aussi quand je le voulais et il le savait parfaitement. Je sentais qu'il commençait à bouillonner et j'étais fière de moi. Ses mains parcouraient doucement mon corps et je sentis une décharge électrique le long de mon dos. L'effet Caleb, toute une histoire. Ses paroles toujours plus acerbes me donnaient encore plus envie de jouer. « Un tas d'autres hommes voudraient de moi chéri et des biens plus sexy crois moi ! Mais j'aime l'imperfection. » Sans vouloir me vanter Caleb avait trouvé en moi un adversaire à sa taille. Lui il avait besoin d'une vraie femme, pas d'une pleurnicheuse. Et si il ne le savait pas encore je comptait bien lui faire comprendre que j'étais la femme de sa vie, ni plus ni moins.

Doucement la colère le prenait. Je le sentais, je le voyais. Je n'avais pas peur bien au contraire, sa réaction était celle que j'attendais. J'étais devenue dépendante de ce jeu levers auquel nous jouions. « J’ai envie de te frapper tu sais ça ? Tu vois bien là, dans mes yeux comme j’ai envie de t’en mettre une, hein ? » Un sourire moqueur prit place sur mon visage. Oh que oui je le savais ! Il n'avait pas besoin de me le dire je le connaissait par cœur. Son regard l'avait trahi. Et si une personne normale aurait cherché à le calmer, j'étais déterminée à l'énerver encore plus. Les limites étaient depuis bien longtemps dépassées alors à quoi bon être raisonnable ? Brutalement il se mit à m'embrasser. Putain qu'est-ce que j'aimais quand il était sauvage comme ça ! Il était encore plus irrésistible et j'en étais encore plus amoureuse. J'ouvris doucement la bouche et la langue vint taquiner la sienne. La passion qui m'animait à ce moment même était puissante. Il m'exasperait autant qu'il me donnait envie. Appuyant sur ses épaules je me détachais de lui, les lèvres enflées et encore rouges. Ce baiser avait été si fougueux que j'en avais la tête qui tournait. Néanmoins je ne devais pas perdre la face. Je le regardais d'un air de défi avant de lui lancer : « Qu'est-ce qui t'en empêche ? D'habitude tu ne retiens pas il me semble. Alors quoi, monsieur est jaloux ? » Mon air mesquin allait le faire craquer j'en étais certaine. La gifle n'allait pas tarder à tomber et je l'attendais sans broncher. Je jouais la peste à la perfection et je devais avouer me plaire dans ce rôle. Je me sentais intouchable vous voyez l genre ? Et je savais qui aimait ça tout autant que moi, alors ça me plaisait encore plus.
 


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Dernière édition par Robbyn L. Ferguson le Sam 2 Nov 2013 - 3:31, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptyVen 1 Nov 2013 - 21:58




Tel le jeu, touché, coulé. Sa peau devint légèrement plus chaude, et je la tapotais le long de mes caresses. Tout son corps était tendu, elle avait peur. Elle tentait de le cacher, en vain, je redécouvrais sa jalousie. Elle avait besoin de savoir que j’étais le sien. Qu’aucune autre ne pouvait l’égaler. Qu’aucune ne pouvait même simplement envisager de lui voler sa place. Elle voulait le savoir ? Elle n’allait sûrement pas être déçue. Tranquillement et avec une surprenante patience je réussis à me calmer. Malgré chacune de ses paroles, j’insistais en la regardant mais ne disait rien. Pas un mot. Je restais muet. Je ne devais absolument pas faiblir. Elle devait perdre la face. Je dominerais. Elle se soumettra. Au fur et à mesure toute la colère se canalisait. Je la gardais profondément ancrée en moi. J’attendais le moment opportun pour la lui cracher perversement dessus. Ça n’allait pas tarder, je le sentais. Durant les trois bonnes minutes suivantes je ne disais rien. Je me contentais de l’écouter et de lui sourire. Je mimais un faux air d’entente et d’apaisement. Intérieurement c’était tout autre chose, dans ma tête aussi. J’imaginais tout un tas de bordel qui franchement ne m’aidaient pas à me retenir et rester sage. Plus d’une fois j’étais sur le point d’exploser. A chaque limite je réussissais de justesse à ignorer ses piques. Je devais avouer que le fait de l’avoir embrassé m’avait rassuré. Elle pouvait mentir sur tout, mais nullement dans ses gestes. Sa façon d’accepter chacun de mes contacts me prouver tout ce qu’elle refusait de me dire. J’en jubilais. A ce moment se fut sa langue qui rejoignait la mienne qui la fit fauter. Ravi je la lui croquais et me mettais à rire comme un bambin « Douloureux j’espère » lâchais je moqueur alors qu’elle avait repris le dessus sur moi. « Qu'est-ce qui t'en empêche ? D'habitude tu ne retiens pas il me semble. Alors quoi, monsieur est jaloux ? » Demanda t’-elle dans un ricanement. Je haussai un sourcil, et souriais de plus belle. « Jaloux ? » la questionnais je feintant l’étonnement. Ne sachant d’où me venait cette assurance et se maintient de haine. « Dois-je te rappeler la situation, mon amour ? » J’insistais bien sur cette appellation « Je suis rentré il a de ça dix minutes d’une soirée entre frère. Alors que toi bien docilement tu es restée ici, et malgré l’heure tardive tu étais toujours réveillée faisant simplement mine de dormir, ce qui était bien loin d’être le cas. Et tu me demandes à moi si je suis jaloux ? » Je passais longuement mon index sur sa joue, le regard brillant d’ironie. Je la laissais réfléchir à mes paroles sachant que ça la déstabiliserait. Il me fallait justement ça pour entamer mon jeu. Subitement je l’attrapais à la gorge et d’un mouvement sec du bassin la plaquais sur le matelas. A cheval sur elle je me penchais à son visage. « Mais toi tu n’es pas jalouse hein ? » susurrai je tout en prenant délicatement sa bouche « Alors fermes les yeux et imagines » Lentement mes doigts se posèrent sur ses paupières que je refermais. « Cet après-midi la fin des cours sonne. Je perds du temps à pianoter sur mon mac au lieu de m’en aller. Et alors que je relève ma tête de l’écran je la vois, elle. Blonde, plutôt grande, des formes à me faire bander qui se tient juste au-dessus de mon bureau. Elle me sourit, j’en fais tout autant. Lentement je referme l’ordinateur, et je recule la chaise. Elle passe donc derrière le bureau, et s’assoit sur mes genoux. Evidemment pour la retenir, je laisse glisser une main à ses hanches, l’autre dans ses longs cheveux ondulés, comme je le fais à présent avec toi. » Et les gestes suivant mes mots je passe une main dans ses cheveux, l’autre à sa taille. « Habitué ou non elle ne tente pas de m’embrasser, sachant sûrement que j’aurai refusé mais pourtant elle glisse sa langue sur mes lèvres. Je la chope entre mes dents et croques. Une pointe d’énervement viens alors comme tu peux le deviner je me redresse mais tu vois au lieu de la repousser, cette fois je la fais surtout claquer sur le bureau. Elle a une mini-jupe, donc pas besoin de te faire dessin ce serait plutôt simple de la prendre sur le champ. Mais je ne sais pourquoi je veux pimenter le truc. Je glisse ma main de sa hanche à ses cuisses, qu’au passage je caresse du bout des doigts sans la quitter du regard, comme je fais à ce moment même avec toi. » Ma main allait réellement sous la couette et se faufilais sous le t-shirt qu’elle m’avait emprunté comme toutes les nuits pour dormir. Je reprenais « De celle qui est libre je relève son petit top. Tu sais à quel point j’adore les ventres tout plats. Je le parsème de baiser pour ensuite y glisser ma langue. Le simple fait de jouer avec son nombril m’excite. Et putain qu’est-ce que c’est horrible de me retenir, ça en vient à être douloureux quasiment. Alors je m’écarte quelque peu pour la laisser déboutonner mon jean. Trouvant qu’elle m’est trop de temps je presse sa main. Et je me frotte à elle alors qu’elle me rend dingue avec ce qu’elle me fait dans le cou. J’te jure j’suis à bout. Je me mets à soupirer, et d’un coup, dans un coup de rein. » J’en faisais tout autant à son oreille, allant même jusqu’à simuler des gémissements et la fixant droit dans les yeux concluais « Je la prends »
 


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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptySam 2 Nov 2013 - 9:08




Je tentais tant bien que mal de me contrôler. Mais y avait rien à faire. Je savais qu'il lisait en moi comme dans un livre ouvert et ça m'agaçait. J'avais l'impression d'être vulnérable et je détestais ça. C'était déjà dur de ne pas péter un câble tellement la jalousie me prenait mais si en plus mes efforts ne servaient à rien c'était encore pire. Néanmoins e continuais de jouer la peste, essayant de le rendre fou par tous les moyens. Mais le silence de Caleb ne m'aidait pas du tout. Comment avait-il fait ça ? Il arrivait à contenir sa colère, sa rage et restait de marbre. Il était en forme ce soir et ce n'était pas bon pour moi. Son attitude me déstabilisait. Ce n'était pas prévu. Alors que j'attendais les coups le voilà qu'il maîtrisait sa jalousie à la perfection. Ça me rendait dingue ! Le sourire qu'il arborait me donner envie de le gifler. Sa réaction n'était pas celle attendue, j'avais pourtant choisi les mots qu'il fallait pour le faire sortir de ses gonds. Mais rien a faire. Il était dans un bon jour, prêt à être encore plus tordu et pervers que moi. Le jeu tournait à son avantage et peu à peu je me laissais depasser. Mais je ne voulais pas perdre le contrôle, alors avec beaucoup de mal je gardais mon calme. Et même lorsqu'il me mordît la langue je ne dis rien, me contentant de lui faire un faux sourire. Son rire me mît les nerfs a vif mais je n'en montrais rien. « À vrai dire je n'ai rien senti. Tu veux réessayer peut-être ? » Évidemment c'était faux. Ma langue me piquait comme si je recevais de petites décharges électriques mais ce geste avait quelque chose de sauvage que j'adorais. Alors que je pensais reprendre le dessus il frappait encore plus fort. Sur de lui et incroyablement posé il me répondait toujours plus mesquin et moqueur. Et même si je commençais à perdre pieds je n'étais pas prête à abandonner. Certes, ce soir il jouait le jeu à la perfection, mais lui tout autant que moi en avaient inventé les règles et je n'allais pas le laisse gagner sans rien dire. « Dois-je te rappeler la situation, mon amour ? Je suis rentré il a de ça dix minutes d’une soirée entre frère. Alors que toi bien docilement tu es restée ici, et malgré l’heure tardive tu étais toujours réveillée faisant simplement mine de dormir, ce qui était bien loin d’être le cas. Et tu me demandes à moi si je suis jaloux ? » Touché. Le salaud. Il savait frapper là où ça faisait mal. Hors de question qu'il jubile face à sa petite remarque pourrie. Je me mis à rire légèrement pour faire croire que sa remarque ne m'atteignait pas, alors qu'en réalité j'avais déjà les images en tête. Ces images qui me foutaient plus bas que terre. « Tu es trop mignon. Tu crois vraiment que je t'ai attendu ici bien sagement toute la journée ? Naïf. Ouvre les yeux Caleb. Tu as bossé toute la journée sans même savoir ce que je faisais ou avec qui je le faisais. Alors ta petite soirée à coté j'en ai vraiment rien a faire. » Malgré ma repartie je ne me sentais pas bien. Il avait réussi son but ! Ses paroles restaient ancrées dans ma tête me torturant l'esprit bien comme il fallait. Je désertais quand il arrivait à me faire penser à tout ça ! Je le faisais déjà du mal avec la jalousie maladive et ce con en rajoutait. Et il aimait ça ! Un vrai malade ce type je vous jure mais qu'est-ce que je pouvais l'aimer. Même quand il me retournait le cerveau comme il le faisait si bien ce soir. Rien à faire, j'étais accroc. Voilà pourquoi il était pas question que je le partage. Brutalement sa main vint s'abattre sur mon cou et en un mouvement sec il me retourna et prit place au dessus de moi. Ce cite dominant était plus qu'excitant mais cela prouvait qu'il prenait le dessus et je n'aimais pas la tournure des événements. Il me força à fermer les yeux et à écouter ses petites paroles de pervers. Chaque mot était un poignard en plein cœur. La torture mentale qu'il m'infligeais était extrêmement douloureuse. Un poing dans la gueule m'aurait sûrement fait moins mal que ce qu'il me faisait subir à cet instant. Ce mec était vraiment tordu. Et moi comme une conne je buvais chacune de ses paroles, ayant la scène parfaitement claire dans la tête. Chaque geste qu'il détaillait, je le voyais. Et cet enfoiré n'hésita pas à me toucher de manière à ce que je revive la scène comme si elle avait vraiment exister. Ses caresses me faisaient fondre tout autant qu'elle me dégoutaient. Je le voyais se taper cette petite pétassent blonde et ça me mettait hors de moi. C'était fini. J'avais perdu la partie. Il avait réussi à m'avoir. Ouvrant brutalement les yeux je le voyais me fixer, son sourire moqueur accroché à ses lèvres. « Connard. » lui crachais-je à la figure. Ses mains posées sur mon corps me mettais encore plus à cran. Je ne voulais plus qu'il me touche. J'avais envie de le gifler, de lui faire mal, pour qu'il comprenne ma douleur. Une boule de colère s'était formée en moi et je n'étais pas sûre de pouvoir tenir très longtemps. « Barre toi de là ! Dégage Caleb où j'te jure que je vais te frapper. T'es vraiment qu'un sale enfoiré voilà ce que tu es ! » Je rassembla toutes mes forces et le poussa sur le côté. Je pouvais pas le sentir près de moi, pas après ce qu'il venait de dire. Sortant précipitamment du lit je me dirigeais vers la salle de bain. Il fallait que je me calme. Malheureusement mon corps était tendu de la tête aux pieds. Mes jambes et mes laines tremblaient, y avait rien à faire. C'était trop tard. Je me passais un peu d'eau sur le visage, j'avais chaud, terriblement chaud. Ça me faisait toujours ça quand j'étais nerveuse. Relevant la tête je vis mon reflet dans le miroir et brutalement mon poing vint frapper la glace, m'ouvrant la main au passage. Je regardais ma main ensanglantée mais je sentais rien. Aucune douleur. Mon cœur et ma tête étaient bien trop meurtris pour ça. « Fais chier putain ! » Doucement je me laissais glisser contre le mur ne prenant même pas la peine de soigner la blessure. À vrai je m'en fichais royalement. Ce n'était rien comparé à ce que je venais de vivre. Caleb m'avait tué. Littéralement.
 


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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptySam 2 Nov 2013 - 23:09




« Tu es trop mignon. Tu crois vraiment que je t'ai attendu ici bien sagement toute la journée ? Naïf. Ouvre les yeux Caleb. Tu as bossé toute la journée sans même savoir ce que je faisais ou avec qui je le faisais. Alors ta petite soirée à coté j'en ai vraiment rien à faire. » D’un seul coup je riais, franchement. « Le simple fait que tu me nommes Caleb au lieu de Jorhàn prouve bien mes dires. » la corrigeai je, sans aucune pointe de moquerie. Bizarrement non, je restais simplement franc et continuais même dans ma lancée. « Penses-tu sincèrement que je sois assez bête pour ne pas m’assurer avoir constamment un œil sur toi. Ce n’est pas parce que je ne suis pas là, que je ne sais rien. Si je ne suis pas présent physiquement, quelqu’un le sera pour moi. N’oublie jamais que tu ne seras jamais en sécurité tant que je ne serais pas avec toi. » Dis-je cela de cette manière amoureuse qu’un homme susurrerait à l’oreille de sa femme pour lui assurer protection ? Ou de cette façon à lui faire clairement comprendre qu’au moindre faux pas je serai là pour la bousiller ? Je ne le sais pas vraiment moi-même. Après tout, tout était contradiction. Amour. Haine. Il mettait devenu impossible de dissocier les deux, à ce moment même. La seule chose que je voulais à présent, la foutre à terre. Lui faire bouffer le sol. Je voulais qu’elle souffre parce que moi-même j’étais sur le point de crever. Bêtement j’ai cru que garder cette rage à l’intérieur me serait bénéfique. De toute manière j’allais l’extériorisé. Pourtant je me sentais dévoré. Cette saloperie s’était rependue. Et le seul moyen de me soulager serait de le lui offrir. Ce soir elle sera morte. Cette fille j’en ai été dingue. Et le mot était faible. Mais aucun n’étaient assez puissants, solides pour décrire ce sentiment. Cette rage amoureuse. Ça te prend aux tripes. Ça te consume mais devenant masochiste tu en redemandes. Parce que dans le fond c’est tellement bon. Ce n’est pas simplement excitant c’est pire qu’orgasmique. Et Robbyn était cette unique personne qui me faisait vivre ce délicieux bordel. Pourtant il y avait ces  passages qui me mettaient hors de moi. Sa manière de jouer avec mes nerfs, de me pousser à bout. Mais surtout d’essayer de me foutre à genou  me rendait cruel. Alors j’oubliais la douleur qui me rongeait quand je la blessais et devenait intransigeant, comme maintenant. Au fur et à mesure. Mots après mots. Gestes après gestes. Je la sentais faiblir. Son corps trembloté. Même le tambourinement furieux de son cœur me parvenait aux oreilles. Et la voix doucereuse je poursuivais son achèvement. Détail après détail je découvrais blêmir, sans même quand ses paupières ne se rouvrent. « Connard. » qu’elle me cracha froidement au visage. Je ne répondis rien. Après tout je ne regrettais pas. Elle le méritait. Elle voulait de l’énervement, de la jalousie ? Je le lui servais mais sans coup. Différemment de ses habitudes c’était ça qui la détruisait. « Barre-toi de là ! Dégage Caleb où j'te jure que je vais te frapper. T'es vraiment qu'un sale enfoiré voilà ce que tu es ! » Sans un mot je me laissais repousser en arrière. Une parole en plus et je gâcherais toute cette expérience mesquine de l’imagination. Elle devait encore endurer son choix. Et je retombais dos sur le matelas. Le regard planté dans le plafond, à ne réfléchir à rien. A occulter tout ce qui venait de se passer, seulement quelques secondes. Crisper je descendais enfin du lit allant à nouveau à sa rencontre. Ce ne fut qu’après le bruit éclatant du miroir que je me retrouvais dans l’encadrement de la porte à la contempler sans rien dire. A cet instant précis je me voyais en elle. Combien de fois j’avais pu abîmer ma main ainsi. Combien de fois m’avait-elle mis sur les nerfs au pont qu’au lieu d’éclater mon poing sur son visage je le déviais contre le mur. Rares étaient les tentations où je ne pensais pas qu’à une chose : lui exploser la tête. Je ne disais rien, et en faisait tout autant durant un certain temps. Puis lentement j’allais au lavabo, prenais un bout de papier que j’imbibais d'eau. Je le pressais légèrement et m’abaissais au niveau de Robbyn. Je prenais sa main ensanglantée dans la mienne commençant délicatement, et le plus doucement possible par la nettoyer fissure après fissure. L’imprimé souillé tomba au sol et naturellement j’ouvrais les bras, les passants autour de ma copine pour la ramener contre moi, me mettant silencieusement à la bercer. Plus un bruit. Seulement un doux silence s’imprégna de la pièce et de mon être entier.
 


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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptyDim 3 Nov 2013 - 6:54


Son rire moqueur me donnait envie de le gifler. Il était carrément pire qu'insupportable quand il faisait ça ! C'était quelque chose qui me foutait encore plus en rogne que je ne l'étais déjà. Il arrivait à répondre à chacune de mes piques et ça commençait sérieusement à m'énerver. Il avait le dessus et je n'aimais vraiment pas ça. Dire qu'une seule erreur de ma part avait suffit à lui donner raison. Je devais faire plus attention mais il était bien trop attentif, bien trop motivé ce soir. « Penses-tu sincèrement que je sois assez bête pour ne pas m’assurer avoir constamment un œil sur toi. Ce n’est pas parce que je ne suis pas là, que je ne sais rien. Si je ne suis pas présent physiquement, quelqu’un le sera pour moi. N’oublie jamais que tu ne seras jamais en sécurité tant que je ne serais pas avec toi. » J'haussais un sourcil face à sa remarque. Que voulait-il dire par là ? À vrai je m'en fichais un peu il venait de se faire avoir et je comptais bien en profiter. « Alors quoi Monsieur me fait suivre ? T'as installé de caméras dans l'appart c'est ça ? Et après tu veux me faire croire que tu n'es pas jaloux ? Laisse moi rire ! » Un ricanement s'échappa de ma bouche. Le genre de bruit qu'il détestait entendre. Néanmoins sa réponse restait ancrée dans un coin de ma tête. Jamais il ne m'était venu à l'esprit que Caleb pouvait être jaloux au point que quelqu'un me suive pour lui rapporter les faits et gestes. Il bluffait sûrement et dans tous le cas je ne faisais rien -ou quasi rien- dans son dos. C'était tellement plus amusant de le rendre jaloux en ayant sa réaction en direct sous les yeux. C'était d'ailleurs encore plus amusant lorsque je le faisais à l'université. Certaines fois lorsque je le voyais au loin dans la cour ou au détour d'un couloir je me rapprochais d'un mec, il s'agissait souvent de Noann, mon meilleur ami qui était au courant de mon petit jeu même si il ignorait la partie violente de l'histoire. Je jubilais toujours quand je voyais le visage de Caleb se crisper. Il ne devait rien laisser paraître mais moi je savais qu'en réalité il bouillonnait. Un vrai petit plaisir ! Mais ce soir c'était lui qui avait le contrôle. Il avait gagné la partie je ne pouvais plus rien faire. Il venait de m'achever et je m'étais rarement sentie aussi mal. Parfois je me demandais comment on pouvait aller si loin. Est-ce que j'étais vraiment prête à subir cela toute ma vie ? Dur à dire... Il me détruisait autant qu'il me faisait me sentir vivante. Un mélange de sentiments contraires. Une passion amoureuse et une haine dévorante. Mais à ce moment là, la haine et la rage avaient pris le dessus sur le reste, si bien que je ne pouvais plus le sentir proche de moi. Il fallait que je m'éloigne ou je risque vraiment péter un câble. Si habituellement je ressentais le besoin d'être proche de Caleb, cette fois là c'était tout l'inverse ! Ça arrivait parfois lorsqu'il arrivait à me blesser plus que la normale. Ce soir il avait réussi en beauté ! Il pouvait être fier lui, j'étais détruite. Et alors que j'étais assise sur le sol, le dos contre le mur et la main en sang je le sentis arriver. Il n'avait pas besoin de parler, le chaleur qui me prenait lorsqu'il était prêt de moi me confirmait qu'il était près de moi. Et tandis qu'il me soignait doucement, moi je me contentais de l'observer attentive. Cette attention ne me fit rien, nada, quedal. À quoi ça servait de jouer le gentil après ce qu'il venait de me faire endurer ? De toute façon je n'avais même pas mal. Ce n'était pas la bonne blessure qu'il soignait. Celle de mon cœur était bien plus importante. Plus douloureuse aussi. Et lorsqu'il me serra dans ses bras je me mis à pleurer doucement. La rage, la jalousie et la douleur avaient eu raison de moi. J'étais forte mais pas invincible et cette nuit il avait dépassé mes propres limites. Je me retirais de son emprise, posa ma tête contre le mur et ferma les yeux. « Vas t'en Jorhàn. Laisse moi. J'ai pas besoin de toi. Tu as gagné, tu es content j'espère ? » Je rouvris les yeux et le fixa. Je savais qu'il détestait que je sois distante mais a cet instant là je ne pouvais me résoudre à être proche de lui. C'était trop dur. Les images qu'il avait voulu me mettre étaient encore là bien présentes. Doucement je me relevais en prenant soin de l'ignorer. Je mis un bandage autour de ma main et me dirigea vers la salon. Je m'installais sur le canapé silencieuse, en sachant qu'il risquait de me rejoindre. Mes genoux se replièrent et ma tête se posa sur eux. Je regardais droit devant moi, tentant de ne penser à rien. Mon regard était vide, tout comme je l'étais intérieurement. Sans même m'en rendre compte quelques larmes roulèrent le long de mes joues. Il était certain que cette nuit je n'arriverai pas à dormir. Du coin de l'oeil je le vis se poster près moi. Pendant de longues minutes il y eut un silence pesant, aucun de nous n'osaient parler. « S'il te plaît, laisse moi tranquille Jo'... » soupirais-je doucement. En réalité je n'avais pas vraiment envie qu'il parte, j'avais simplement peur qu'il en rajoute une couche, qu'il se moque de moi et qu'il me fasse le détester encore plus. Pourtant je savais qu'il était le seul à pouvoir me calmer.
 


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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptyDim 3 Nov 2013 - 8:50




Silencieusement je la prenais dans mes bras. Je ne disais rien, j'attendais seulement. Je ne savais pas quoi présumer. Je ne pouvais même pas avancer les choses. Tout était tellement parti différemment de ce que j'aurai pu dire. Ce soir c'était l'un de ses moments où on était à bout. Ou on avait tous mélangé et qu'on ne savait plus quoi faire. Il n'y avait rien que de l'incertitude, l'un des pires sentiments que j'avais appris à reconnaître depuis qu'on était ensemble. Par moment il m'arrivait de me dire que j'étais la pire chose qui lui était arrivé. Et que dans le sens inverse elle était la plus horrible aussi. Mais quoique je fasse. Quoique je pense, jamais je n'avais été aussi vivant. Jamais je n'avais connu autant de chose, vécu autant d'émotion en une seule seconde. Que je pense au passé, au présent ou au futur il n'y avait qu'elle. Tout ce qui avait pu se produire précédemment notre rencontre était parti aux oubliettes. Puis vint le moment où elle me repoussa. Dans un sens je m'y attendais, dans l'autre j'espérais qu'elle ne le fasse pas. Je n'exprimais rien à ce geste, la regardais faire. Se bander la main puis s'en aller au salon. Je restais quelques minutes dans la salle de bain, ramassais et jetais les morceaux de miroir, puis me lavais les mains. Evidemment je suivais ses pas et me stoppais à l'entrée  de la pièce. Longuement je la regardais, de dos, fixer quelque chose qui ne devait pas exister. Un silence légèrement pesant prit place mais je ne décidais pas de le couper. Je la laissais le faire. « S'il te plaît, laisse moi tranquille Jo'... » Pourtant elle m'appelait comme ça ? Pourquoi elle continuait ce putain de jeu. Il y a de ça une dizaine de minute je lui avais donner l'avantage avec cette appellation et elle s'en servait ou quoi. Je soupirais, exténué de tout ça. J'allai me tirer un point c'est tout. Elle aurait gagné, elle serait heureuse, et terminé. Pourtant « Arrêtes de m'appeler comme ça, je ne supporte pas, tu le sais. Puis ne dit pas de bêtises, tu n'es pas une enfant Lou. » la grondais je doucement. Pourtant même après ses paroles je ne faisais rien, n'avançais pas dans la pièce et surtout n'allais pas la prendre dans mes bras. Nullement parce qu'elle m'avait rejeté. À sa place je me serais frappé. J'avais voulu en rajouter, la descendre un peu plus. Cela même après mettre retrouver positionner ici sauf que la voyant comme ça. Recroquevillée sur elle même, me parler sans me regarder. Le ton de sa voix. Tout un tas de petites choses qui bien au contraire de me faire du bien me rendait faible. Je haïssais cette compassion qui me prenait quand elle était dans cette état. J'aurai voulu lui faire plus de mal, mais c'était m'auto-frapper. La voir si vulnérable me brisait le cœur. C'est à peine si je ne ressentais pas le désir de m'écrouler à genoux. Nettement plus douloureux que la souffrance physique ça me prenait de partout. Dans le moindre membre, dans chaque partie de mon esprit et ça sautait à pied joins sur mon cœur. Je ne pouvais pas me sentir plus coupable que quand j'endurais ce que je lui infligeais. Mais le pire et ce qui est le plus rageant c'est qu'elle me poussait à bout pour que je devienne si pervers. Elle savait dans quel état c'était possible de me mettre. Merde elle n'avait pas à m'en vouloir. Je lui donnais ce qu'elle voulait après tout. « Putain » soupirais je sans même m'y attendre. J'en étais surpris d'ailleurs. Toutes mes pensées venaient de se transformer en une injure. Ça n'était pas pour elle, c'était le surplus. La goutte de trop. « Tu es hypocrite Robbyn, tu te plains, tu fais la victime, mais tu la cherchais pourtant. Et maintenant tu me demandes de partir, il y a une minute tu me repousses. » demandais je sans attendre de réponse « Merde quel type après être au bord de la crise de nerf à cause de sa nana qui le rend dingue serait revenu ? Quel type après avoir réussi à la foutre à terre, serait aller soigner sa propre connerie ? Aucun ! Tu te rends compte sérieusement ? » poursuivais, toujours sans vraiment attendre de réponse. « T'es égoïste avec. Tu n'assumes pas. Je sais que ce que je t'ai dit c'est la pire des choses. C'est bien plus douloureux que des simples gifles. Je t'aurai brisé si tu aurais ne serait ce qu'envisager de me faire ça. Sauf que la nuance est que ce matin j'ai été gentil, mais t'as pas été capable de bouger ton cul jusqu'à l'amphi, d'accord je veux bien comprendre que ça n'engage en rien. Après oui je suis rentré tard pour me venger je t'ai dis que je ne t'aimais pas, mais je voulais juste jouer un peu. Tu sais que ça veut dire tout le contraire, simplement ma façon de le prononcer en témoigne. Et si tu doutes de ça, je me demande ce que tu fous avec moi. Ensuite ce que t'as réussi à faire et de me mettre les nerfs ! De me dire qu'il aurait pu y avoir un putain de chien chez nous, par conséquent chez moi et qu'il t'aurait baisé dans notre lit. Jamais je n'ai fait entrer même par la parole une nana. Alors oui j'ai craqué pas comme tu le pensais, mais je suis parti en couilles, et c'est ce que tu cherchais non ? » Je passais ma main dans mes cheveux, n'entrant pas encore la rejoindre. « Je t'aime, et c'est affreux le degré d'amour que je peux éprouver. Ça me prend de partout. Ça en vient à en être douloureux mais j'adore ça une souffrance délicieuse. Un orgasme brusque. C'est comme te prendre comme un chien contre un mur, et de répéter sans cesse le moment d'extase. J'ai l'impression de vivre mais pas simplement passer les jours non dans le sens réel. Je me projette pas dans le lendemain, je m'en moque parce que je sais que tu seras la et juste ça me prouve que je n'endure rien. Le simple fait de regarder la télé en ta présence me rend heureux. Te voir. T'entendre. Te toucher. C'est une décharge. Ou non, une dose. Pas un rail de coke, c'est trop faible, je dirais une piqûre d'héro et encore c'est insuffisant. Je te sens, te touche à peine et tu me prends de partout. Tu te propages dans les moindres recoins qui me constituent et putain que c'est bandant. Rien que dy penser je frémis. Et je me retrouve en manque » soufflais je la voix brûlante de désir. Je souris même tout seul rien que d'y penser. « Mais avec ça il y a le reste. Ma perversion mentale. Il y a ce qui me tue. Parce que une dose c'est l'extase mais la chute est violente. Et toi t'es pire que ça, t'es meurtrière. Que ce soit l'envie de te buter ou de me buter. T'es le pêcher. À toi seule tu représentes les sept. T'es le bourdonnement qui me brise les tympans. Le nœud dans la gorge et la main qui bousille mon organe vital. Tu me pousses à bout. Tu sors la part sombre que j'ai et tu l'utilises contre toi mais pas que, tu la retournes contre moi. Comme maintenant  » expliquais je calmement, sans aucun reproche, au contraire. Ce n'était rien d'autre que la déclaration d'un homme tordu. « Maintenant où je suis devant toi à enchaîner des foutus mots les uns sur les autres. À débiter sans même réfléchir.  À me foutre à terre moralement pour que tu cesses un peu de douter. Pour que t'arrêtes de faire ta gamine capricieuse. Pour que tu te lèves de ce putain de canapé et que tu viennes me prendre dans tes bras pour me calmer parce que la je sens que je vais faire une crise, et que ça va vraiment partir en vrille. »
 


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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptyLun 4 Nov 2013 - 4:22


Cette douleur. Elle me prenait de partout. Mon cœur tambourinait si fort dans ma poitrine que ça me faisait un mal de chien. Et y avait rien a faire pour calmer ces foutus battements. Même ses bras autours de mon corps ne réussirent à m'apaiser alors qu'habituellement ce geste avait un impact démesuré sur moi. Il m'avait blessé plus que je ne l'aurai imaginé, mais je l'avais cherché, de ça j'en étais parfaitement consciente. Et pourtant, ça avait beau me bouffer, me mettre plus bas que terre, cette souffrance me rendait vivante. C'était fou à dire mais si je souffrais alors c'est que je vivais. J'étais bel et bien là, sur cette Terre. Rien à voir avec cette ancienne vie où je me contentais simplement de passer les jours. À cette époque j'étais à moitié là, à moitié en vie. Mais vous ne pouvez pas comprendre. Personne ne peut comprendre, sauf lui. Parce qu'on a beau se cracher dessus on s'aime comme des dingues et je sais qu'il vit la même chose que moi. Nous avons les mêmes démons intérieurs. Une autre femme l'aurait probablement déjà quitté. Mais pas moi. Car je le comprend, oh que oui je le comprend ! Cette rage qui le dévore, cette jalousie qui le prend, cet amour destructeur qu'il ressent, tout ça je le ressens aussi. Et c'est ce me tue à petit feu, que dis-je, ce qui nous tue ! On s'enfonce dans notre perversion, dans notre désir de vivre à tout prix. Alors on se fait mal. On se brise et on s'aime. Car c'est ça la vie : des hauts et des bas. Des bonheurs sans nom et des souffrances horribles. Notre relation et aussi complexe que peut l'être notre vie sur Terre. Mais les gens sont cons, ils préfèrent ne pas voir toute cette merde, ils se cachent les yeux pour ne pas souffrir. Alors ils nous prennent pour des fous, pourtant les fous ce sont eux ! Je ne pouvais rêver d'un homme meilleur. Caleb était fait pour moi, il n'y avait rien de plus à dire. C'était une certitude, personne ne pouvait me faire douter de cela. Il était l'homme de ma vie. Et même dans des moments pareils ou il me faisait du mal je ne doutais pas de mon amour pour lui. C'était probablement l'unique chose constante de mon existence. Ce que je ressentais ne pouvait pas changer. Jamais. Mais notre jeu me détruisais doucement. C'était une torture lente mais délicieuse. Une douleur nécessaire. Alors merde pourquoi étais-je si faible ? Je l'avais voulu. Il avait seulement répondu à mes piques. En réalité ce n'était pas vraiment à lui que j'en voulais, c'était moi. J'avais tout fait pour le pousser à bout pensant être assez forte pour supporter sa perversion et sa méchanceté. Je m'étais surestimée. Mais arriver à cette conclusion n'atténuait pas la douleur pour autant. Au contraire, cela enfonçait un peu plus le poignard que j'avais dans le coeur. Et le pire était que je continuer à en rajouter, comme si de rien n'était. Finalement de nous deux qui était le plus pervers ? Je savais qu'il détestait quand je l'appelais ainsi, je le savais et pourtant je l'avais fait. C'était pour moi le seul moyen de mettre un peu de distance entre nous, car mon corps était indéniablement attiré vers le sien tel un aimant. Ma tête le repoussait, mon corps le réclamait. Situation paradoxale qui me faisait sombrer un peu plus. « Il faut dire aussi que tu ne supportes pas grand chose. » Bordel mais c'était quoi mon problème ? Pourquoi je continuais de réagir ? Pourquoi je cherchais à l'énerver encore et encore ? À vrai dire j'étais tellement blessée que les mots sortaient de ma bouche sans même que je réfléchisse. L'attaquer était en fait mon seul moyen de défense. C'était de sa faute, il m'avait rendu comme ça. Il avait brisé une partie de l'ange que j'étais et en avait fait un démon. J'étais un diable au regard tendre. Une douceur violente. Une caresse douloureuse. Une gifle délicieuse. Un énorme paradoxe en clair. Mais pour rien au monde je ne voudrais redevenir celle que j'étais avant. Hors de question. La Robbyn d'avant n'était qu'un fantôme. Une ombre. On me voyait mais je n'existais pas vrraiment. J'étais là sans être là. Mon esprit était éteint, mon âme endormie. Et puis il était arrivé... Il m'avait fait connaître l'amour, le désir, l'attente puis la souffrance, la jalousie et la violence. Mais toutes ses émotions, aussi puissantes que douloureuse m'avaient permis d'ouvrir les yeux. Elles avaient réveillé celle que j'étais vraiment. Le papillon démoniaque était sorti de son cocon. Et enfin j'avais commencé à vivre. Vivre pour de vrai. Pour de bon. Voilà pourquoi je le cherchais autant. J'avais besoin de sentir son amour autant que sa méchanceté, juste pour ne pas mourir à nouveau. Mais ce soir la souffrance était trop forte, elle me consumait lentement et plus je l'entendais parler plus j'avais mal. Je comprenais alors la faiblesse de l'être humain. J'avais moi aussi mes propres limites et il les avait balayé en quelques phrases, m'infligeant une torture mentale sans nom comme celle que j'avais vécu étant plus jeune. « Ah bah tient je suis hyprocrite maintenant ! Tu devrais te taire Caleb tu t'enfonces. Je l'ai cherché ? Arrête hein, je n'ai fais que répondre à ta petite provocation et puis sérieusement qui de nous deux a commencé ce petit jeu ? Personne n'est capable de le dire ! » déclarais-je froidement. Je détestais entendre ses reproches même si dans le fond il n'avait pas tord. Mais sincèrement qui avait vraiment cherche l'autre ? Même moi je ne le savais plus. Tient maintenant j'étais égoïste ! Décidément Caleb ne savait pas s'y prendre. Pourtant je ne dis pas un mot. Je me contentais de l'écouter sagement. Attendant patiemment les mots que je désirais entendre. Putain dire que tout ça avait commencé parce que je n'etais venu le voir dans un de ses cours, c'était vraiment dingue ! Certes je l'avais fait exprès dans le but de le déstabiliser et de l'énerver mais jamais je n'aurais cru que cela aurait pris de telles proportions. Pourtant c'était bien cela l'élément déclencheur de notre dispute. « Alors quoi ? Tu as été gentil donc je dois venir te voir bien sagement et faire la soumise ? Désolée mais si c'est ce que tu veux changé de copine Caleb. On est pas censés faire les choses pour recevoir quelque chose en retour tu sais. C'est pas ça la vie. Tu voulais juste jouer et j'ai juste voulu continuer ton jeu de pervers. Y a personne qui est venu ici et tu le sais alors viens pas me faire chier. C'est toi qui vu des étudiantes en chaleur toute la journée, pas moi. » Puis je me tus. Apres tout que pouvais-je dire de plus ? Nous etions tous les deux fautifs dans l'histoire. On avait voulu tout ca au fond, notre relation avait quasiment toujours ete ainsi. Et contre tout espoir, il s'ouvrit a moi. Les mots que j'avais si besoin d'entendre arrivaient un par un. Je l'ecoutais attentive et touchee. Sa declaration me rendait dingue. Je fermais doucement les yeux et sentaient les frissons m'envahir. La rage et la douleur s'attenuaient peu a peu. Plus je l'entendais parler, plus je me calmais. Les images horribles que j'avais en tete disparaissaient elles aussi. Il ne restait plus que nous. L'instant d'avant était déjà oublié. Il avait su quoi dire. Je ne brûlais plus alors de haine mais bien de désir pour lui. Ses mots me faisaient un effet de dingue, parce que tout ce qu'il disait je le ressentais moi aussi. Le manque, le besoin d'être constamment près de lui, le bonheur que je ressens quand on est tous les deux, la jalousie maladive, la douleur lorsque je l'imagine avec une autre. Je le vivais aussi. Je me voyais en lui. Et sans un mot je me levais, me postais devant lui. Mes mains passèrent autours de son cou et se rejoignirent derrière sa nuque. Mon regard plongea dans le sien. Je me mis sur la pointe des pieds afin d'être un peu plus à son niveau. « Je t'aime Caleb. » Et doucement je posais mes lèvre sur les siennes. Puis je me mis à embrasser ses joues, son nez, son front tout en continuant de lui susurrer des je t'aime. Mon nez vint se frotter au sien. Mon visage va s'enfouir dans son cou que je parsème de petits baisers qui le font frémir. Il n'y a plus aucune haine, plus aucune douleur. Juste notre désir ardent d'être proches l'un de l'autre. Je sens qu'il se détend et cela m'apaise. Mes mains glissent sur ses joues et je le force à me regarder. « Il n'y a que toi mon amour, il n'y a toujours eu que toi et il n'y aura toujours que toi. Aucun autre homme ne peut me faire ressentir ce que j'éprouve pour toi. Je suis carrément dingue de toi ! Je pensais pas que c'était possible d'aimer si fort. Ça me rend folle tout ça ! Mon corps tout entier devient brûlant lorsque tu m'effleures à peine, t'imagines ? Y a pas de mots pour dire ce que je ressens pour toi. Même dire je t'aime c'est faible à côté de ce que j'éprouve vraiment. C'est toi que je veux et personne d'autre. » Je le sentis me soulever et mes jambes s'enroulerent automatiquement autour de son corps alors que je le serrais un peu plus contre moi.
 


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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptyLun 4 Nov 2013 - 22:47




« Il faut dire aussi que tu ne supportes pas grand-chose. » A cette réplique je n’avais juste envie de lui répondre, si toi. Toi je te supporte tous les jours. Chaque réveil. Chaque couché. Toutes les heures. Toutes les minutes. Et pire encore, seconde après seconde. Je supporte ce que t’as fait de moi. Je supporte le fait d’avoir toujours mal quelque part. Que ce soit de haine ou d’amour, j’encaisse toujours un peu plus. Que la douleur soit dans la tête ou au cœur, je te supporte. Je supporte le fait que tu sois différente. Que je suis devenu différent de tous les autres aussi. Que bizarrement j’arrive me contenter de toi, que je ne pense pas à une autre personne autre que toi. Qu’à la fois tu sois Robbyn cette fille que je peux haïr mais d’une manière à me tuer tant elle ressemble à un démon. A tous mes défauts, à tout ce qui fait de moi quelqu’un de mauvais. Et aussi Lou, l’ange. Lou le petit bébé, qui fait de moi quelqu’un de beau. Je supporte chaque petit détail qui me poussent à de la schizophrénie, à de la double personnalité. Je supporte le fait que tu mets rendu vivant. Que grâce à toi ou à cause de toi je suis devenu humain. Humain par ce tourbillon de sentiment bon ou mauvais. Par la capacité à ce que j’ai à endurer les choses mais aussi à en faire. Humain à être capable du meilleur pour te rendre heureuse. Du pire juste pour te sauver. Mais je ne dis rien. Je la laissais continuer. Je la laissais accepté chacune de mes paroles ne répondant à aucune des siennes. Bien même si par moment je sentais des picotements dans ma main, près à la lever et à la renverser sur son visage. Certes dans certaines de ses paroles elle avait entièrement raison, je voulais bien le reconnaitre. Mais d’où pouvait-elle me parler de la vie ? Je la lui avais apprise. Je l’avais sorti de l’endroit paumé où elle habitait avec ses foutus parents divorcés. J’avais pris sa main et forçais à me suivre. Pensait-elle réellement que je n’avais jamais fait attention à qui était la Robbyn d’avant ? Croyait-elle franchement que son masque de petite fille modèle avait fait bonne illusion face à moi ? Comme tout le monde elle cachait des choses, et j’étais bien placé pour le savoir. Je connaissais ces sourires qui en disent long sur le vécu. Ce visage de passade pour éviter les questions gênante. Je pouvais accepter qu’elle taise son passé, mais pas qu’elle me fasse croire que je ne pouvais voir la différence entre la vraie Robbyn et la fausse, celle qu’elle présentait aux autres. A ses questions intérieures je soupirais, me laissant même m’adosser au mur pour la regarder, muet. Je n’en pouvais plus. Ce soir tout était de trop. J’attendais seulement que ça finisse, ne serait-ce qu’en mal, mais que tout se stoppe, exténué. Le mot était bien pensé. Alors au bout d’un temps, au lieu de répliquer je me mis à parler. Je taisais ma tête. Je m’étais de côté ma fierté, et je parlais simplement. Je lâchais le tout. De toute manière au point on en était, qu’est-ce que je pouvais bien perdre ? Elle avait toujours voulu des mots, pas de simple je t’aime. Non, elle voulait être rassurée. Que pour une fois je redevienne  celui qu’elle avait connu en une nuit, mais qui le lendemain s’était enfui. Durant de longues minutes et tout en la regardant droit dans les yeux je me mis à me livrer. Je me soulageais de ce trop plein de passion. Je mettais finalement à genou sentimentalement. Chaque émotion. Chaque ressenti. Chaque désire fut énoncés. Sans en faire trop, sans vouloir en rajouter, juste franchement. Je me mis à lui dire que je l’aimais, à évoquer d’une manière non-dit que c’était elle hier, que c’est elle aujourd’hui et que demain se sera toujours elle. Et vinrent enfin ses mots à elle. Ce n’est qu’à  son « Je t'aime Caleb. » que je réalisais le tout. Que je remarquais cette paix, qui étrangement me bouleversa. Jamais je ne l’avais ressenti avec autant de force. Calmement je me mis à reprendre mon souffle et son baiser m’en redonna un nouveau. Un plus doux. Un serein. Mes paupières se closent alors que ses lèvres parsemaient des dizaines d’autres sur tout mon visage. Je remontais mes mains dans ses cheveux, m’y accrochant délicatement pour instaurer un énième contact entre nous deux. Je relevais ma tête alors qu’elle s’était posée contre la sienne pendant qu’elle câlinait mon cou. Je me sentais tendrement forcer à la regarder. Et j’avalais le moindre de ses mots mes yeux brillants d’amour, et le cœur ratant plusieurs battements d’un coup. Alors je me mettais à la soulever en l’accrochant contre moi. Mes bras l’encerclaient de part et d’autre. Je la pressais à mon torse, collais en même temps mon front aux siens et laissais échapper de ma bouche un amoureux « Je t’aime tellement mon bébé »
 


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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptyDim 10 Nov 2013 - 5:57




Parfois je le regardais et je me demandais : pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi lui ? Pourquoi nous. Mais en fait tout ça c'était juste un concours de circonstances. Combien y avait-il de chance pour que celle qui est désormais ma meilleure amie soit la sœur de et homme ? Combien y avait-il de chance pour que le soir où je vienne la voir elle ne soit pas là et que ce même soir je sois restée coincée avec lui à cause du mauvais temps ? Combien y avait-il de chance qu'après être parti un an Caleb veuilles toujours de moi ? Tout ça ne tenait à rien. Hasard ou destinée je n'en savais rien. Mais après tout qu'est-ce que ça changeait ? On s'aimait et se faisait du mal. C'était nous voilà tout. Et plus je pensais à lui et à mes sentiments, plus je me disais qu'en fait notre histoire était une évidence. On se déchirait, on se faisait du mal comme cela n'était pas permis, pourtant je restais persuadée qu'on était fait pour être ensemble. Il était l'homme de ma vie, il n'y avait aucun doute là dessus. Il m'avait sorti d'une existence qui m'étais devenue insupportable et il m'avait fait vivre. Je pouvais passer du bonheur à la souffrance en quelques secondes mais c'était tellement bon ! Je ne vivais plus cette vie emmerdante, plate, sans haut ni bas, sans joie ni peine. Je ne vivais rien, ne ressentais rien. Et puis il était arrivé. Il n'avait rien du chevalier an armure dont pouvaient rêver les jeunes filles mais c'était justement ce qu'il m'avait plu chez lui. Son imperfection m'avait touché en plein cœur. Son charme aussi. Car oui Caleb n'était pas simplement beau, non il était bien plus que ça. Il dégageait quelque chose d'unique et de rare qui avait le don de faire fondre n'importe quelle femme. À mon grand désarroi d'ailleurs. Pourtant malgré l'attraction qu'il a avec les femmes c'était moi qu'il avait choisi. Moi et personne d'autre. Il m'arrivait de penser à ça parfois et je me surprenais à sourire. J'étais chanceuse je le savais et ce malgré les côtés sombres de notre histoire. Caleb m'aimait. Il m'aimait comme personne ne l'avait auparavant et tous les jours je l'en remerciais pour ça. Et pourtant des fois j'avais réellement envie de l'étriper croyez moi ! Il pouvait à certains moments être détestable et à d'autres adorable. Et j'étais amoureuse de ces côtés de sa personnalité. J'aimais l'homme amoureux et le démon. Je l'acceptait avec tous ses défauts comme il le faisait avec les miens. Il n'était peut-être pas facile à vivre mais je ne l'étais pas plus que lui je peu vous l'assurer ! Néanmoins j'adorais me réveiller chaque matin à ses côtés, c'était quelque chose qui me comblait de bonheur à chaque fois et ce même lorsqu'on serai disputés la veille. Il y avait cette paix qui m'habitait lorsque je le voyais endormi qui me faisait comprendre à quel point je pouvais en être dingue. De toute façon on ne restait jamais en froid bien longtemps et généralement tout le négatif s'envolait comme par magie le jour d'après. Lison nous aidait aussi beaucoup à faire la part des choses. Quel plaisir de vivre avec l'homme de sa vie et sa meilleure amie ! Cette fille était la personne la plus compréhensive que j'avais jamais connu. Elle ne nous jugeait pas sur notre relation particulière, au contraire elle nous aidait à réguler nos sentiments, à nous contenir et à nous calmer quand on était plus capables de le faire nous même. Mais ce soir elle n'était pas là et nous étions allés très loin. Sa perversion m'avait atteint plus qu'à la normale et je détestais ça. Pourtant, sans vraiment qu'on comprenne pourquoi, la situation sembla s'arranger naturellement. Vous savez, Caleb et moi sommes comme des aimants, on se crache dessus mais on a besoin d'être collés l'un à l'autre. C'est physique. Et même là, alors qu'il m'avait énormément blessé et que je l'avais repoussé, mon corps le réclamait. Mais je ne voulais pas du Caleb violent. Cette fois j'avais besoin du Caleb tendre. Et par je ne sais que miracle il me donna ce que j'attendais. J'étais réellement surprise par sa déclaration car je ne savais jamais à quoi m'attendre avec lui. Pourtant il semblait avoir lu dans mes pensées. Il avait su trouver à la perfection les mots qu'il fallait. Alors en retour j'étais redevenue la femme amoureuse qu'il aimait tant. J'étais devenue Lou, la fille gentille et attentionnée. Je lui donnais l'affection qu'il réclamait. Et tandis que je l'embrassait un peu partout sur son beau visage je sentis le désir me prendre. J'avais terriblement envie de lui. Une chaleur brusque s'empara de moi, mais cette fois ce n'était pas de la colère non, seulement de la passion. J'en eus des frissons tellement cela fut soudain. Alors que mes jambes encerclaient fermement sa taille je lui chuchotais doucement de m'amener à la salle de bain, chose qu'il fit sans broncher. Sur le chemin j'en profitais pour lui mordiller l'oreille. Je savais qu'il était sensible à ça et j'adorais voir l'effet que pouvait lui faire mes gestes et mes caresses. Arrivés à la salle de bain il me déposa délicatement sur le carrelage froid. Doucement je m'écartais de lui et me délestais du t-shirt que je portais pour dormir. Je me retrouvais quasi nue devant lui. Je le vis s'attarder sur ma poitrine ce qui eut le don de me faire sourire. J'adorais voir qu'il n'était pas insensible à mon charme bien que je n'en doutais pas réellement. Doucement je m'approchais de lui, attrapant le bas de son haut afin de le lui retirer. Il se laissez faire, se contentant de sourire. Il aimait quand je prenais les devants. Mes mains glissèrent sur son torse, s'attardant sur chaque parcelle de sa peau. Je caressais ses pectoraux, descendant ensuite sur ses abdominaux. Il n'y avait rien à dire, Caleb était le plus bel homme que je n'avais jamais connu ! Il avait un corps parfait. Comment ne pas craquer ? Sans même m'en rendre compte je me mordais la lèvre, brûlant de désir pour l'élu de mon cœur. Je m'éloignais à nouveau de lui allant vers la douche. Dos à lui je retirais le dernier vêtement qu'il me restait. Je me retournais quelque peu, un sourire en coin plaqué sur le visage. « Tu viens ? »
 


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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptyJeu 21 Nov 2013 - 20:43




Je l'aime cette fille. Je l'aime comme un dingue. À n'importe quel moment de la journée. Que ce soit le matin. L'après midi. Le soir. Je l'aimais tout le temps. Elle ne le savait mais c'était la femme de ma vie. Je la voulais elle, et seulement elle. Simplement elle. C'est fou même à quel point elle pouvait compter pour moi. C'était violent mais si délicieux à la fois. Je vivais d'elle. Je respirais d'elle. Tout ce faisait à partir d'elle et de personne d'autre. Des que je la voyais je retombais immédiatement davantage amoureux d'elle. J'avais envie de la prendre dans mes bras et de la câliner. Tout le temps. Chaque heure. Chaque minute. Chaque second. C'était elle et moi. C'était mon amoureuse. Ma copine. Ma maîtresse. Ma fiancée. Ma femme. Un tout. Mon tout. Je ne pouvais pas m'empêcher de me répéter ça. Parce que c'était tellement puissant. Tellement hors norme. Tellement plus que tout ce qui pouvait exister. Je l'aimais, un point c'est tout. Je la soulevais alors dans mes bras, me perdant dans ses baisers et attrapant sa bouche avec envie. Je la mordillais pleinement excité. Je suivais ses paroles et gémissais en plein chemin quand elle croqua mon oreille, un des endroits ou j'étais le plus sensible "encore bébé " voilà aussi pourquoi je l'aimais cette nana. Chaque chose qui me rendait fou elle les connaissait. Que se soit le simple fait de croquer sa lèvre comme elle le faisait. Ou encore quand elle venait me câliner en passant ses mains sur mon torse des que je suis en colère ou agacé. Ou quand je suis trop fatigué mais que je veux rester avec elle et qu'elle me prend dans ses bras en caressant mes cheveux. Chacune de ses petites choses prouvaient qu'elle était mienne. Je la déposais sur le carrelage avant de grogner quand elle s'écarta de moi me mettant à paniquer. Je n'aimais pas quand elle était loin de moi. Ça me flippait et j'allais la rattraper quand elle commença à se déshabiller. D'un seul coup je la reluquais de haut en bas me faisant violence pour ne pas la violer sur place. Puis lentement je me laissais faire me retrouvant torse nu ses mains me caressant. Jusqu'à ce qu'elle se retrouve entièrement nue à m'inviter à entrer dans la cabine de douche. Aussitôt je retirais mes derniers vêtements et la rejoignais. Je faisais couler de l'eau glacée sachant que nos peaux brûlante ne seraient pas touchés par la température. "Calin... Calin... Calin " répétais je en embrassant son cou avec envie et me mettant à me frotter contre elle.

 


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Dernière édition par C. Jorhàn M. Taylor le Mer 27 Nov 2013 - 18:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains »   Robbyn&Caleb « Jeux de mains, jeux de vilains » EmptyMer 27 Nov 2013 - 6:04


C'était dingue, fou, incroyable, insensé. Ce que je ressentais pour lui n'avait pas de mot, c'était tellement fort que j'en perdais la tête. J'étais folle, mais folle de lui. Malade d'amour. Cette relation m'avait réveillé, durant des années la vraie robbyn qui sommeillait en moi était restée cachée. Et puis il était arrivé, m'avait secoué, m'avait appris ce qu'était la vie la vraie. Il ne se rendait pas compte de tout ce qu'il m'avait apporté et ce qu'il m'apportait encore aujourd'hui. Caleb était ma raison de vivre. Il faisait de moi ce que j'étais, avec mes bons et mes mauvais côtés. Je n'étais peut-être pas parfaite mais au moins j'étais quelqu'un. Au moins j'avais un but qui me poussait à me lever la matin. Je vivais pour lui, uniquement. Mon existence n'avait aucune valeur sans cet homme. Mon homme. L'amour prenait tout son sens lorsque j'étais prêt de lui. Mais ce n'était pas ridicule, pas fleur bleue, non c'était violent, passionné, fusionnel. Notre relation était profonde mais terriblement destructrice. Notre amour n'avait pas de limite, notre haine non plus. Parfois ça me faisait flipper. Je savais qu'on pouvait aller vraiment loin. Je ne me reconnaissais même pas quelque fois. Mes réactions, mes paroles, mes gestes, à certains moments ça me dépassais je vous jure. Et j'avais peur. Peur du mal qu'on pouvait se faire à s'aimer si fort. Cette rage amoureuse était dangereuse et je craignais qu'un jour elle nous submerge. Je ne pensais pas à le quitter, évidemment que non, la question ne de posait même pas. Mais je n'étais pas sûre de finir ma vie avec ses côtés. Pas parce que je ne le voulais pas, loin de là d'ailleurs, mais parce qu'on ne savait pas où on allait. On se contentait de s'aimer, de vivre au jour le jour et ça m'allait. Mais je mentirais si je disais que cela ne me faisait pas peur. La perspective d'un avenir sans Caleb m'effrayait complètement. Je ne sentais pas capable de vivre sans lui. Et parfois au cœur de la nuit cette crainte me prenait, je me réveillais alors en sursaut, toute tremblante tant ça me tuait de penser à ça. Je ne lui disais rien évidemment profitant de chaque moment passé à ses côtés. Dès que j'étais près de lui toutes mes peurs s'envolaient. Je me sentais en sécurité et apaisée. Ce soir encore nous étions allés loin. Il m'avait fait mal, il avait frappé au bon endroit et je détestais me sentir si vulnérable et faible face à lui. Parce qu'il avait la capacité de me détruire sans la moindre difficulté. Mais je n'y pensais déjà plus. Lovée contre lui seul notre amour comptait désormais. Nous étions comme ça. Lunatiques voire bipolaires. On se crachait dessus et s'embrassait la minute d'après. Parce qu'au fond si on se faisais tant de mal c'était juste par amour. Mais parfois la tendeuse prend le dessus. Elle vient vaincre cette violence qui nous déchire. Alors on savoure ce calme qui nous prend. La douceur de Caleb me fit un bien fou et les images horribles qu'il m'avait mis en tête s'effaçaient à chaque contact, chaque caresse. Parce que ses gestes le trahissait. Sa façon d'agir avec moi me prouvait que j'étais la seule qu'il aimait, la seule qui comptait. Alors j'oubliais sa perversité pour me concentrer sur sa tendresse. À ce moment précis je ne voulais rien d'autre que le sentir contre moi. Je désirais ses mains sur ma peau et ses baisers ardents. Je voulais qu'on ne fasse qu'un. Que ce soit sauvage et doux à la fois, tout comme l'était notre relation. Je le voulais terriblement. Son air amoureux me faisait fondre, j'en étais dingue. Putain ce mec je l'avais dans la peau ! Ça me prenait de partout. Jour et nuit je ne pensais qu'à lui, il m'obsédait à un point que je ne pensais possible. Je le sentis se coller contre mon dos et tout mon corps se mit à frissonner. Ma tête bascula sur le côté afin de profiter de ses lèvres dans mon cou. Si l'eau était froide, mon corps lui était brûlant. Je me retournais doucement pour ne pas briser la magie de l'instant. Je le sentis frémir au contact de ma poitrine nue sur son torse. Je ne me gênais pas pour l'observer, étant fière de me dire qu'il était à moi. Mes mains caressèrent son torse et son dos, avant d'atterrir sur ses fesses, endroit de son corps que j'appréciais tout particulièrement. Je n'avais aucune gêne avec lui et ce depuis le début de notre relation. Pourtant au début je n'avais pas d'expérience mais il avait très rapidement réussi à me mettre à l'aise. J'approchais ma bouche de son oreille lui susurrant tendrement : « J'ai envie de toi... ». Doucement je vint lui embrasser le cou, tout en lui mordillant légèrement la peau. Mes mains elles continuaient de caresser ce corps que j'aimais tant. J'étais dingue de lui, il n'y avait rien de plus à dire. Mon corps parlait pour moi.
 


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