Halloween. Fête que je n'aimais pas particulièrement mais journée que j'appréciais pas mal surtout quand je la passais avec Lison. Quand elle était petite je l'emmenais faire les tournées des maisons et au fil des années on se faisait une soirée bonbons et films d'horreur. Et à chaque fois au lieu de se coucher dans son lit elle restait dans le mien terrorisée de se faire prendre par un monstre. J'adorais ça. Mais elle a grandi et ce soir elle serait avec son copain actuel. J'en profitais alors pour surprendre Robbyn. Ca allait être la première fois qu'on allait fêter quelque chose que tous les deux. Bien même après qu'on se soit mis ensemble, jamais nous avions célébrés sans ma soeur. Aujourd’hui ce serait différent. Bizarre mais différent. Un mal pour un bien.

C'était les vacances à part pour Robbyn qui révisait à la bibliothèque alors j'avais décidé de lui préparer un Halloween de comme quand j'étais jeune. L'appartement était décoré de partout, la folie Lison et Robby était passée à l'intérieur et j'avais laissé faire. Limite le lendemain de leur déco j'avais flippé face à tous ses squelettes et zombies dans l’appartement. Elles avaient étés prêtes à se déguiser pour aller effrayer la moindre personne qui aurait osé s'aventurer de trop près devant chez nous. Je n'avais rien dit, mais devais avouer que j'avais trouvé cela plutôt, amusant.

Enfin près, la nuit commençant à tomber je sortais de l'appartement et tranquillement marchais jusqu'à la bibliothèque qui devait tout juste fermer. Je m'adossais contre le mur avant de réceptionner Robbyn qui venait de sortir de celle ci "Bébé" je choppais sa main "Happy Halloween " soufflais je amusé avant de lui prendre la bouche en l'amenant contre moi.

« Merci mon amour. » murmura t’elle et je retombais amoureux. Mon regard se mit à briller, et la couver tendrement tout en la prenant entièrement dans mes bras. Je me mis à serrer légèrement plus qu’à la normal, à la limite d’être brutal. Lentement je laissais mon menton tomber sur sa tête, et je respirais l’odeur fruitée de ses cheveux. De telle manière à me nourrir d’elle. C’était étrange ce que je pouvais ressentir à ce moment précis. Un mélange entre la passion et l’extase. Il ne se passait rien de plus qu’un simple contact physique, qui serait tout à fait normal pour quelqu’un d’autre. Mais avec elle s’était si différent. Pas parce que c’était rare, non, ça semblait, tellement pure, ça l’était d’ailleurs. Comme si l’un l’autre à l’autre on ne devenait qu’une seule et même personne. Malgré mon tempérament habituellement violent ce genre d’instant me faisait éprouver un sentiment quasi identique à un orgasme. Ce soir serait une bonne soirée, vraiment très bonne. Les paupières clauses je laissais s’écouler de longues minutes. Aucun silence gênant n’intervenait, bien au contraire. Je caressais ses cheveux, alors que sa tête se retrouvait sur mon torse, et en profitais même pour délicatement passer mon pouce sur sa joue découverte. « Tu n'imagines pas à quel point je suis heureuse que tu sois là... » Repris-t-elle. Je souriais sans qu’elle s’en aperçoive, mais en sachant qu’elle pouvait bien le deviner. Ma pression devenant encore plus intense. « Moi aussi ma puce, moi aussi… » La rassurais je aussitôt. Je savais que plus d’une fois elle pouvait douter. Et que me dire ce genre de chose l’effrayait. Mes paroles pouvant parfois l’emmener sur le chemin de l’interrogation. Mais aujourd’hui c’était différent. Quelque chose était apaisée. Quelque chose confondait parfaitement la peur de trop l’aimer et celle de la dominer pour ne pas qu’elle s’échappe. Il y avait un médiateur qui homogénéisait la violence de ses deux frayeurs qui me poussait bien trop souvent à aller trop loin. Peut-être le manque. Ou bien la voir si amoureuse. Ou encore le côté tradition de cette journée étant fait pour être célébré. Mais de tout ça je m’en moquais, je voulais simplement en profiter. Sans même le pressentir, tout en la gardant contre moi je la faisais reculer jusqu’au mur, la collant entre lui et moi. Je replaçais une mèche de ses cheveux derrière l’oreille. Naturellement mes mains se mirent à glisser le long de son dos pour finir par agripper brusquement ses fesses. Mon front vint se coller au sien malgré que je la dépassais d'une bonne tête. Et si proche de ses lèvres je me mettais à lui murmurer, la voix chaude « T'imagines pas ce que ça peut me faire quand tu me dis ce genre de chose » je l'embrassais du bout des lèvres, remontais jusqu’à son oreille sans oublier de croquer son lobe. « Toute une journée sans toi,  te retrouver et t'entendre me dire ça, c'est trop... »  Je restais de longue seconde, ma joue collée à la sienne. Essayant de rester calme et de retrouver une respiration calme. Tandis que mes doigts se mettaient à presser davantage. Tout mon corps me criait de me laisser aller. Après tout la nuit venait de tomber. Personne ne pouvait nous voir. Et dans le pire des cas je m'en tapais royalement. Pourtant lentement je me décollais d'elle tout en plongeant mon regard dans le sien et je me repoussais d'elle soupirant tendrement « Tu me donnes tellement envie, mon bébé » puis je lui souriais, le regard doux. J'attrapais sa main lui demandant « Ça te dis d'aller au cinéma ? Ce soir on sera que tous les deux. »  Je ne pouvais cesser de lui sourire. C’était dingue comme je pouvais être heureux. Ça pouvait paraître con mais cette simple intimité me rendait littéralement accro.

Une chaleur intense s'empara de moi lorsqu'il me prit dans ses bras. Cette douceur, cette tendresse. Je fondais littéralement. Il me faisait craquer. J'aimais peut-être notre petit jeu tordu, j'aimais sa violence, mais j'étais toute aussi amoureuse de lui lorsqu'il était ainsi. Le regard amoureux qu'il posait sur moi me faisait frémir, je ne pouvais pas me sentir mieux qu'à cet instant. Après une telle journée recevoir son amour était un cadeau merveilleux. Je n'aurai pu espérer mieux. Mes mains s'accrochèrent à son t-shirt de peur qu'il s'éloigne trop rapidement de moi. J'avais besoin de ce contact, besoin d'entendre son coeur battre au rythme du mien, besoin de sentir son odeur si particulière. Dans ses bras je me sentais si bien. Apaisée et sereine je priais pour que le temps s'arrête, juste pour que l'on puisse profiter encore de ce moment qui avait un goût d'éternité. J'avais l'impression d'être sur un nuage. Il n'y avait ni méchanceté, ni violence dans ce moment et c'était agréable. Je soupira d'aise quand sa main caressa tendrement mes cheveux. Si il savait à quel point ce simple geste me rendait folle ! Je me sentais comme une petite fille que l'on essayait de calmer. Ses gestes ressemblaient presque à ceux d'un père. J'avais la sensation que Caleb voulait me protéger de tout, qu'il essayait de m'envelopper dans notre bulle, qu'il voulait me mettre en sécurité et j'adorais ça. Je me sentais presque fragile. Dans ces moments là je pouvais pas m'empêcher de penser que le monde était pas si moche que ça. J'oubliais tout. La douleur, les mots durs, les coups. Tout s'effaçait d'un coup. Je ne retenais que le bonheur qui m'envahissait et sa main qui caressait lentement ma joue. Que c'était bon... Jamais de ma vie je n'avais pu autant aimer un homme. Je crois même qu'à l'époque je ne pensais pas pouvoir aimer tout court. Et pourtant, même après trois ans, mes sentiments pour Jorhan étaient toujours aussi forts ! C'était dingué, toute ma vie semblait tourner autour de lui, vous voyez le genre ? Comment avais-je fais pour tenir un an sans le voir alors que je n'étais même plus capable de tenir une journée loin de lui. Doucement je sentis qu'il me pressa contre lui ce qui me sourire. Sourire qui s'étira encore plus lorsque je l'entendis m'appeler ma puce. À ce simple surnom mon coeur loupa un battement. Wow. Parfois même moi j'étais surprise de l'impact qu'il pouvait aboir sur moi. J'étais rassurée de le savoir aussi calme que moi. Pour ce soir pas de jeu, pas de jalousie. Juste lui et moi. Juste nous et notre amour inconditionnel. J'avais pris le risque de me mettre à nu, de dévoiler mes sentiments et il ne s'en était pas servi contre moi et rien que ça me faisait comprendre que cette soirée serait parfaite. Je ne répondis rien de peur de gâcher la magie du moment par des paroles superflues. Je n'avais pas besoin de parler il me connaissait assez pour savoir que j'étais touchée. Il me fit reculer légèrement et je sentis mon dos rencontrer le mur. Je le fixais droit dans le yeux, me mordant quelque peu la lèvre. Qu'est-ce qu'il pouvait me donner envie quand il était comme ça ! Mes reins s'embrasèrent lorsque je sentis ses mains se balader sur mon corps et atterir jusqu'à mes fesses. Je ne pus m'empêcher de sourire. « Pervers » lâchais-je doucement alors que ce contact me faisait probablement autant de bien qu'à lui. Je ne pus m'empêcher de fermer les yeux quand il colla son front au mien. Je sentais son souffle sur mon visage et je commençais à craquer. Des milliers de frissons remontèrent le long de mon échine alors que je tentais tant bien que mal de calmer la passion qui me gagnait. « T'imagines pas ce que ça peut me faire quand tu me dis ce genre de chose. » Sa voix suave me faisait perdre pieds. Si il savait que ce genre de choses pouvaient me faire il me prendrait pour une obsédée croyez moi. Il me croqua légèrement l'oreille et ce fut trop. Je le voulais ici et maintenant. Mon corps entier brûlait de désir, ça en était presque douloureux. « Toute une journée sans toi,  te retrouver et t'entendre me dire ça, c'est trop... » C'était trop ? Cela me fit sourire davantage. Je vivais exactement la même chose que lui, ne s'en rendait-il pas compte ? « Alors que devrais-je dire ? Tu me rends folle bébé... » J'étais à deux doigts de craquer. Le désir que j'avais pour lui était à son maximum. Je ne pouvais le retenir plus longtemps. Mais je le sentis s'éloigner peu à peu de moi. Il ma fallut quelques secondes pour revenir à la réalité. Je n'avais pas vu qu'il m'avait pris la main, j'avais été bien trop concentrée sur ce qu'il venait de se passer. Il voulait aller au cinéma après un moment pareil ? Comment pouvait-il paraître aussi serein alors que ma tête tournait encore tant la passion était forte. Durant de longues secondes je restais silencieuse tentant de mettre de l'ordre dans mon esprit. « C'est une bonne idée, mais je ne suis pas sûre de pouvoir me retenir toute la soirée... » dis-je un sourire taquin plaque sur le visage alors que me mordais doucement la lèvre pour l'exciter un peu plus. « Tu ne peux pas me chauffer comme ça et espérer que je ne réagisse pas bébé tu sais ? Je crève d'envie de toi là tout de suite alors prions qu'on soit les seuls dans la salle. Sinon les gens auront le droit à deux spectacles ! » Je me mis à rire face à ma bêtise. Je voyais déjà le regard choqué des autres spectateurs et s'amusait énormément même si je n'étais pas partante pour que tout le monde nous voit. C'était pas franchement mon truc mais j'en avais trop envie pour espérer me retenir.

Parfois il m’arrivait de me demander qui on était. Etions nous ce couple qui d’un instant à l’autre pouvait se cracher dessus et vouloir foutre le premier à terre pour qu’il perde ?  Ou bien celui de cet instant. Celui qui d’un regard, d’un simple geste se sent amoureusement isolé de tout ? La douceur prenait rarement le pouvoir sur toute la violence mais quand il le faisait c’était tout autre chose. Il y résidait une certitude de l’amour infini, du jour prochain ensemble. Tout interrogation sur un destin peut être difficile disparaissait et laissait place à un avenir serein. Je ne savais pas, en tout cas n’était pas certain que mon départ fut la cause de ce changement de comportement, de cette colère retrouvé. Mais j’étais persuadé que si ça pouvait se passer ainsi, il restait de l’espoir. Aujourd’hui je n’étais pas capable de me remettre entièrement en question, bien trop terrifié à l’idée de savoir qui j’étais réellement. Par contre demain était un autre jour, et se pourrait-il qu’à un moment je puisse me poser et veuille prendre conscience de ce qui clochait. A cette simple pensée je la collais davantage contre mon torse. Je profitais de la moindre seconde de notre étreinte. Jamais je n’aurai plus prédire que je serais encore plus amoureux d’elle que ce matin en la quittant. Et tous ses petits passages me renforçaient dans le choix de l’avoir préféré à toutes les autres. « Pervers » Je riais doucereusement à ce mot, et planta mon regard dans le sien en déposant un baiser sur son nez. Comportement d’enfant, j’adorais ça. Je fondais littéralement à ce que je pouvais lire dans ses yeux. En même temps avec l’impression qui s’y reflétait ce qui traversait déjà dans les miens. Âme sœur. Rien d’autre ne pourrait nous définir. Je l’aimais comme un dingue. J’avais envie de le lui crier mais mon corps le faisait déjà. Je voulais danser avec elle. Je voulais la voir me sourire folle d’amour. Je voulais l’entendre rire suite à une blague stupide. Juste voir le comportement qu’elle adoptait simplement avec moi, et avec aucun autre. Soudainement je mis à embrasser tout son visage, du bout des lèvres, frôlant à peine sa peau. « Alors que devrais-je dire ? Tu me rends folle bébé... » Souffla-t-elle, et je caressais ses cheveux, avec une incroyable tendresse, qui ne m’était pas habituel. Je restais tendre parce que si j’écoutais entièrement ce que me dictait mon corps il serait plus probable que l’instant passe de magique à érotique. Alors difficilement et peut être un peu trop lentement je me détachais d’elle, sans oublier de capturer sa main. J’embrassais la paume de sa main à ses paroles suivantes. « C'est une bonne idée, mais je ne suis pas sûre de pouvoir me retenir toute la soirée... » Ça nous fait un point commun. Je lui décochais un large sourire suivit d’un clin d’œil « Mais qui te parle de te retenir toute la soirée ? » demandais-je la voix suave « Qui je suis pour t’interdire quelque chose ? » plaisantais je un peu plus taquin encore. Avant de remarquer son pincement à la lèvre. Je tapotais doucement dessus à l’aide de mon index. « Tu arrêtes ça mauvaise » la grondais j’en lui faisant les gros yeux. Parce que oui ce genre de geste me rendait totalement fou, et elle le savait. Rien que sa moue d’enfant me faisait craquer et me pousserait à la recoller contre le mur et ne plus la laisser s’échapper. Pour la punir je prenais sauvagement sa bouche, et l’embrassait langoureusement avant de couper brusquement le baiser, me laissant sur la fin, en faisant autant pour elle. « Tu ne peux pas me chauffer comme ça et espérer que je ne réagisse pas bébé tu sais ? Je crève d'envie de toi là tout de suite alors prions qu'on soit les seuls dans la salle. Sinon les gens auront le droit à deux spectacles ! » Son rire me fit craquer, et j’entremêlais nos doigts ensemble les serrant. Il fallait vraiment que je me contienne sinon jamais nous arriverons jusqu’au cinéma. « Mon dieu bébé si tu savais ce que j’espère, jamais on ne décollerait d’ici » rigolais je pourtant très sérieux, et mon regard envieux en disait long sur ce que je pouvais bien penser. Je donnais un petit coup sur son bras, la tirant pour avancer « Aller viens on y va, en plus tu vas voir j’ai choisi le genre de film parfait, tu vas aimer. » Je nous faisais marcher vers le cinéma en ajoutant « Cette nuit tu vas te coller à moi. »

Qu'est-ce que j'aimais quand on était ce couple amoureux et passionné. Parfois j'avais besoin de tendresse, de douceur et de rien d'autre. Notre amour était un combat quotidien et ces moments de répits nous étaient bénéfiques. C'était comme une pause, une parenthèse avant la guerre. Car oui je savais que la violence reviendrait bien assez vite. La jalousie destructrice aussi. Alors autant profiter de ce moment de calme. Nous en avions besoin tous les deux. Rarement je me sentais aussi sereine et apaisée, pourtant à ce moment là je ne ressentais aucune colère, aucune rage, rien. Juste de l'amour et du désir. Beaucoup de désir même ! Je n'avais pas vu Caleb de la journée et il me venait tout amoureux et tout tactile. Croyez moi y a de quoi craquer. Surtout quand on sait ce qu'il y a dessous ces vêtements que je jugeais superflus ! Il était tellement mieux sans... Bref je m'égare. Et puis heureusement qu'il ne se trimballait pas à poil sinon à coups sûrs je devrais tuer la moitié des filles de la ville et sincèrement j'étais bien trop jeune et bien trop jolie pour finir en prison. Puis l'orange ne m'allait pas du tout ! Je laissais ça aux vrais rebelles de la life quoi. Les mains baladeuses et la voix suave de Caleb me faisaient perdre la tête. Sérieusement, j'étais prête à qu'on fasse l'amour là contre le mur à la vue de tout le monde, c'est pour dire. J'étais pas si obsédée par le sexe avant lui vous savez. Bon il faut dire aussi qu'avant Caleb j'avais jamais couché avec quelqu'un, ça jouait. N'empêche quand j'y repensais j'arrêtais pas de me dire que j'étais chanceuse. Avoir goûté au plaisir charnel pour la première fois avec un homme tel que lui c'était quelque chose je vous le dis ! Je ne regrettais absolument pas d'avoir succombé à son charme cette nuit là - enfin je risquais de changer d'avis dans quelques jours vu ce que j'allais apprendre mais bref. Parfois je me disais que j'étais réellement chanceuse de l'avoir. Il avait peut-être un sale caractère, il lui arrivait souvent de me taper sur le système, mais regardez le. Comment ne pas fondre ? Sa bouille d'enfant me fait craquer, pourtant Caleb est l'homme le plus viril que j'ai jamais connu. Et c'est le mien alors rangez vos yeux les filles, je mords, attention à vous. Je dis ça, je dis rien. Je sentis ses lèvres chaudes se poser sur mon nez froid ce qui me fit échapper un sourire. Il est mignon hein ? Bien sûr qu'il l'est ! C'était une fausse question. Chaque baiser laissait sur ma peau une chaleur agréable qui me donnait la chair de poule. Je ne voulais pas qu'il s'arrête, mais tous les bons moments ont une fin il paraît. Quel est le con qui a dit ça ? J'irai lui en mettre une à cet imbécile pour la peine ! En sentant sa main dans les cheveux je ne pus m'empêcher de fermer les yeux. J'adorais ça. Ce geste tout simple me faisait toujours beaucoup d'effet et il le savait. D'ailleurs lui aussi adorait ça. Encore une preuve qu'on était fait l'un pour l'autre. Désolée les filles, je suis la femme de sa vie c'est tout, en tout cas je compte bien tout faire pour l'être, alors lâchez l'affaire, conseil d'amie (ou pas).  Moi possessive ? N'importe quoi. Caleb est à moi, c'est tout, je suis pas possessive... pas du tout... Bon ok. Je le suis et alors ? Il me fait trop d'effet ce mec c'est pas ma faute ! J'en suis littéralement dingue. Et chaque jour je deviens un peu plus amoureuse de lui, en particulier lorsqu'il est comme ça avec moi. Sa réponse me sourire davantage. Il était probablement dans le même état de transe que moi et j'adorais ça ! J'en venais même à me demander ce qui nous retenait. Caleb semblait réussir à se contenir ce qui était bien plus difficile pour moi, je devais bien l'avouer. Accroc moi ? Non, non... Faux ! Je démens toutes accusations ou rumeurs. Je suis une fille sage moi ! je suis crédible pas vrai ? Dites oui pour me faire plaisir au moins bande de vilains. « Miam je sens que la soirée va être intéressante. » répondis-je un air coquin plaqué au visage. Cette journée se terminait vraiment bien ! « Tu arrêtes ça mauvaise » Un rire s'échappa de ma bouche face à sa remarque avant qu'il ne l'embrasse sauvagement. Graou ! Il était si.. sexy quand il faisait ça. Il se détacha bien trop rapidement à mon goût, je savais qu'il l'avait fait exprès le bougre ! Mes lèvres étaient légèrement enflées après ce baiser passionné. J'en étais toute retournée. Il me fallut quelques secondes pour reprendre mes esprits. Ouais je les avais perdu en chemin, je sais jamais où les mettre. Arrêtez ma blague était pas si nulle que ça ! Je suis trop une comique d'abord. J'affichais une moue boudeuse suite à ce baiser bien trop court selon moi, ce qui le fit sourire. Alors qu'il entremêlait nos doigts je serrais un peu plus fort sa main dans la mienne comme pour ne pas qu'il s'échappe, chose stupide car il n'avait pas l'air de vouloir s'enfuir si vous voyez ce que je veux dire. « Mon dieu bébé si tu savais ce que j’espère, jamais on ne décollerait d’ici » Qu'est-ce que je disais ? Je suis trop forte. Putain si il savait comment je pouvais le désirer là tout de suite il prendrait peur je crois. Sérieusement ça dépassait ce qu'un être humain normal pourrait ressentir. J'avais en tête des choses pas autorisées. Les moins de dix huit ans cassez vous de là, c'est pas pour vous je risque de vous choquer à vie. Sérieusement. Heureusement Caleb maîtrisait mieux son désir que moi car il était clair que jamais je n'aurai bougé d'ici si il ne l'avait pas voulu. Le regardant je lâchais un petit « Hum intéressant » qui en disait long sur ce que javais en tête. Il me tira sur le bras tel in enfant impatient et je souffla légèrement agacée sur le coup. Je venais être coupée dans mon élan alors comprenez ma frustration. Vous me soutenez hein ? Ah vous êtes gentils ! Sa deuxième remarque me dit hausser un sourcil. Aucun doute que j'allais être lovée contre lui cette nuit et le film n'y serait pour rien.  « Parce que d'habitude je ne suis pas collée à toi mon amour ? » demandais-je taquine. Je dormais toujours bien contre lui mais je voyais où il voulait en venir, je désirais simplement l'embêter un peu. Avançant vers le cinéma j'en profitais pour me serrer contre Caleb. J'avais toujours besoin de ressentir un contact quelconque entre nous. Il passa son bras autour de mon cou et me colla un peu plus à lui. J'échappais un sourire à ce geste. J'adorais cette soirée !

Je lâchais une seconde sa main pour la choper par le cou, y passant mon bras. Par habitude je déposais ma main sur sa joue que je caressais doucement. Geste dominant que j'avais très souvent quand on arrivait dans un lieu, dit publique. Ne supportant pas le regard d'autres hommes sur elle, même si je les comprenais, comment regarder ailleurs quand une femme comme elle apparaissait ? Moi même quand j'étais près d'elle je ne pouvais faire autrement que la contemplait. Pas forcément parce qu'elle était ma copine non parce qu'elle était vraiment sublime. Je sais que je me répète mais c'est tellement hallucinant t'en elle est belle. Elle dégage un de ses trucs que comme un aimant j'étais incontrôlablement attiré par elle. Plus d'une fois j'ai tenté de reluquer d'autres nanas mais aucune ne lui est arrivé à la cheville. Parce que, que ce soit physiquement ou mentalement elle était tout simplement parfaite. Je montrais qu'elle était mienne, et la collais si fortement à moi que même si elle avait voulu se dégager, ceci lui aurait été impossible. Elle savait que ma jalousie restait constamment présente malgré des moments comme celui qu'on était entrain de vivre et elle aimait en jouer. Tout comme elle était certaine que je devais absolument marqué le fait qu'elle m'était dû, alors elle se laissait à chaque fois faire. Bien docilement et j'en étais doublement amoureux. Je me penchais à son oreille pour répondre d'une voix à la fois sincère et plaintive mais envieuse "Tu ne l'es jamais assez" et je posais un long baiser sa tempe, en signe de pardon et de tendresse. Arrivé au guichet je ne coupais pas pour autant notre contact, voyant d'ailleurs que c'était une vendeuse et connaissant Robby ne valait mieux pas que je m'éloigne, ne serait-ce que pour payer. Ce soir et pour l'une des rares fois je ne voulais pas déclencher de crise. Surtout que de ce côté là elle était tout aussi rodée que moi pour pousser. Alors s'en perdre de temps je prenais deux places, lâchant un billet en faisant bien attention de ne pas ne serait-ce que frôler la peau de la nana. Ayant déjà une bonne perspective de soirée je nous fis pas prendre la peine de prendre des conneries à boire et manger et nous dirigeais directement dans la salle, déjà bien plongé dans le noir. Stratégiquement je nous faisais monter tout en haut, côté mur, et le coin le plus sombre de la pièce. Assis, je ne lui laissais pas le temps de s'installer que je la prenais sur moi. Il n'y avait jamais de surveillant à des heures si tardives. Maintenant il n'y avait plus qu'à deviner quel genre de film j'avais choisi de regarder.