The first time ever i saw your face.

Aaron & Georgia

Depuis quelques jours, j’étais surchargée, enfin je me surchargeais en le faisant exprès. A la base, je n’avais rien de prévu, mais il fallait que je m’occupe afin d’éviter de penser. De penser à mes actes lorsque j’étais sur Londres, quelques jours auparavant. Je fus surprise lorsque l’envie d’embrasser Aaron m’est apparue, pour lier l’action à la pensée, je l’avais embrassé. A présent, j’aurais tellement aimé n’être qu’une petite souris et pouvoir me cacher de cet acte, moi qui en temps normal n’avait aucune honte de ce que je faisais. Mais là ce baiser m’avait complètement chamboulée, j’étais perdue et je ne savais plus rien, ma raison et mes émotions étaient en perpétuelle contradiction, je ne savais pas comment gérer ça. Comme pour ne pas affronter mes gestes, mes actes, j’avais laissé le silence prendre place entre Aaron et moi, à de nombreuses reprises j’avais ressenti l’envie de lui parler, d’aller le voir, mais je n’y arrivais pas. Revenant de la salle où je m’apprêtais à passer le réveillon de la nouvelle année le lendemain, je montai dans ma voiture et prit la direction de ma villa. Le soir était tombé sur les rues de Los Angeles. Iron se trouvant sur le siège passager, quelques minutes suffirent avant que je puisse apercevoir ma ville. La tête ailleurs, je gara la voiture et sortit du véhicule. Lorsque je vis Iron courir afin de se rendre sur le perron, je sortis de ma rêverie. « Qu’est-ce qui a ?  » Il n’était pas aussi pressé en temps normal, c’est en levant le visage que je vis cette silhouette masculine devant chez moi, je l’aurais reconnu entre milles. Je ne pouvais pas faire marche arrière et je ne le voulais pas au fond. Arborant ce sourire des plus gênés et timide, je m’approchais doucement de lui afin de l’enlacer doucement pour le saluer, comme si de rien n’était alors qu’au fond, j’étais comme une adolescente, troublée. « Bonsoir Aaron, comment vas-tu ? Tu aurais du me prévenir que tu passais ce soir, je serais rentrée plus tôt, je ne m'attendais pas à te voir.  » Depuis combien de temps attendait-il devant.  « On entre ? » demandais-je tout en en déverouillant la porte afin de laisser Iron entrer et attendre Aaron.

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Que je me sentais gênée par cette situation, je n’allais pas pouvoir me cacher et éviter les explications, cependant je me doutais de la raison de sa présence. Je n’aimais pas non plus rester trop longtemps sans nouvelles de lui, heureusement que les réseaux sociaux me permettait de connaître son emploi du temps, sinon je n’aurais pas été très bien et je n’aurais jamais pu tenir jusqu’à aujourd’hui sans prendre de nouvelles. Souriant timidement, je le fis donc entrer tout en refermant la porte derrière nous. Je devais choisir entre jouer la carte de la franchise afin d’expliquer mon manque de nouvelle ou jouer sur le fait que mes journées étaient des plus chargées. « Je vais bien, merci !  » Prononçais-je tout en retirant ma veste et en l’invitant à prendre place sur le canapé. « Désolée, en ce moment, j’ai été pas mal prise, je n’ai pas eu une seule seconde pour moi, je comptais t’appeler tout à l’heure.  » Dis-je en le regardant quelques instants et en souriant timidement, bien entendu cela était faux, ce n’était pas la véritable raison de mon manque de nouvelle. Comme si je cherchais à fuir son regard. Je m’étais installée sur ce canapé quelques secondes, mais ne tenant pas en place, je me levai donc, prétextant simplement: « Je file nous chercher de quoi boire, j’arrive !   » Prononçais-je, un sourire aux lèvres avant de prendre la direction de la cuisine. J’attrapai une bouteille  et deux verres et resta quelques instants devant ce comptoir, les deux mains, en cherchant ce que j’allais bien pouvoir dire ou faire, je me suis mise à soupirer.

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Devant ce comptoir, j’avais l’impression de faire le vide, dans un énième soupir, j’essayais tant bien que mal à trouver quoi dire, mais rien n'apparaissait. Alors que je tentais de reprendre le contrôle sur mes gestes, j’entendis des pas se diriger vers moi, ce fut en tournant le regard quelques instants que je m’aperçus qu’Aaron se trouvait à présent, en ma compagnie, dans la cuisine. Je tentais d’arborer un sourire sur mon visage, comme pour cacher la vérité, mais ses paroles eurent pour conséquence de retirer ce léger sourire, il n’avait pas tord. En temps normal, les rires transcendaient la pièce, le mot ennui ne faisait pas partie du vocabulaire utilisé pour évoquer leur moments, mais là c’était tellement inhabituel. Déviant le regard, elle se mit alors à regarder les verres tout en dévissant le haut de la bouteille pour pouvoir l’ouvrir.  «  Oui c’est juste que je suis crevée, j’ai passé une journée chargée, mais ça ira mieux demain.  »  Encore une fois, la belle se mit à jouer avec sa bague avant d’arrêter soudainement face aux paroles de cet homme, elle prit enfin son courage afin de poser son regard dans le sien à l’énoncé de ses paroles. Parler de ce baiser ? Là j’aurais voulu me cacher encore plus, le rouge apparut alors sur mes jours, j’étais tellement gênée, pour qu devait-il me prendre ! Je n’avais jamais été comme ça, prenant une grande respiration, je me décidais enfin à parler;  «  Écoutes, je sais que je n’aurais jamais du faire ce que j’ai fais, ça ne recommencera pas, je n’ai pas pour habitude de me laisser emporter comme ça Aaron.. .  »  Je cessai mes paroles quelques secondes avant de continuer. «  Je suis vraiment désolée de ne pas t’avoir donné de nouvelles, mais je ne voulais pas affronter ton regard..  »  Par ça, elle voulait parler de sa réaction suite à ce baiser...

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Pourquoi fallait-il qu’il me connaisse autant, je ne pouvais rien lui cacher, cet homme comptait tellement à mes yeux. Il savait quand quelque chose n’allait pas, quand j’étais gênée, quand je mentais, quand je cachais certaines choses. Le voir plonger son regard sur moi me fit rougir encore plus, la gêne était présente, je ne savais vraiment comment il avait pris cet acte, j’avais hésité tout contact depuis ce fameux moments alors que notre séjour sur Londres a été des plus magiques. Je pris mon courage à deux mains afin de plonger mon regard dans le sien aussi afin de pouvoir converser, de ne plus rien cacher à présent. Ces paroles me firent rester bouche bée, jamais je ne pouvais concevoir ne plus avoir aucun contact avec lui, cela était inconcevable. Je m’empressai alors de lui répondre sur cet air spontané, naturel et sans le moindre doute. “ Ah non, jamais je n’aurais pu concevoir que l’on ne se voit plus, c’est impossible, c’est juste que j’étais tellement mal à l’aise de mon geste, je sais que ça peut paraître stupide, mais là je ne sais plus rien, je ne sais plus ce que je veux, je pensais que quelques jours pourrait me permettre de savoir…  ” Je baissais les yeux quelques instants avant de replonger de nouveau mes prunelles dans celle d’Aaron avant de continuer.  “ La seule chose que je sais est que j’ai passé un séjour incroyable sur Londres avec toi et je me suis laissée aller à l’esprit du séjour.” Cette fois-ci, mes paroles étaient sincères.

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Voici le moment que je redoutais le plus, la question fatidique ? Que pensais-je vraiment de ce baiser ? Est-ce que cela signifiait quelque chose pour moi. Au fond, j’étais tiraillée là-dessus, devais(je vraiment mettre un nom sur ce que je pensais. Lorsque je regardais cet homme, je voyais toujours cet ami, ce complice, cet homme qui compte tellement pour moi, mais d’un autre côté je me sentais comme une jeune femme qui a la respiration qui s'accélère lorsqu’il vint à me prendre dans ses bras. Bien entendu, ce n’était pas l’amour, le grand, l’unique, mais je n’étais pas insensible à son charme, le voir proche d’une femme commence à m’agacer, enfin dans le mot proche je me comprenais. Laissant quelques secondes afin de savoir comment pouvoir répondre à cette question, je me suis mise simplement à dire. “Je sais juste que ce baiser était voulu et que j’en avais besoin, ce n’est pas très amicale, mais je voulais prendre quelques temps pour savoir si lorsque je te regardais, je voyais un ami ou si je pensais qu’un jour, je puisse être capable de recommencer ce que j’ai fait sur Londres.” En y réfléchissant bien, je serais bien capable de recommencer donc cela n’était pas seulement qu’une simple pulsion sur le coup de l'excitation du séjour. “Et j’en suis encore à me dire que cela était très agréable, que j’ai pris plaisir sur le coup et que je serais capable de recommencer.” J’avais joué la carte de la franchise, de toute façon, nous ne pouvions pas rester trop longtemps sans se parler alors autant mettre carte sur table à présent.

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La carte de la franchise avait été joué, j’espérais simplement qu’il ne prenne pas mal cette annonce, certains hommes peuvent être effrayés à l’entente de certaines paroles, bien qu’il n’y avait rien de bien méchant dans ceux-ci. Je fut rassurée lorsque ses propos se firent entendre et cela me fit rire nerveusement, légèrement, il avait récupéré ce ton amuseur avec moi et cela était tellement agréable à entendre. Le sourire présent sur mon visage devint de plus en plus franc, je fis donc demi tour sur le comptoir afin de m’adosser contre celui-ci et croiser doucement les bras sur la poitrine afin de regarder vers la fenêtre extérieure avant de lui répondre. “Oui, enfin je crois.” Un sourire affirmé s’afficha sur mon visage alors que l’esprit taquin était aussi de retour, il n’y avait qu’une solution afin que ces ‘pulsions’ puissent cesser. L’ambiance froid et distant des premières minutes semblaient se dissiper suite aux paroles d’Aaron, à mon plus grand bonheur, le froid et l’ennui n’étaient pas des termes appropriés à nos moments. Lui faisant face, je lui répondis aussi d’un air amusé et joueur. “Il ne faut pas avoir peur, puis si un jour, ne sait-on jamais, une pulsion venait à réapparaître, une fois que je suis là…” Tout en prononçant cette phrase, je m’étais approchée de lui, non pas pour l’embrasser comme je l’avais fait sur Londre, mais plutôt sur cet air joueur, je me tenais face à lui, plongeant mon regard dans le sien et approchant mon visage du sien, tout en conservant uniquement quelques centimètres d’écart. “A ce moment là, tu m’arrêtes et comme ça cela ne restera qu’une simple pulsion.” Je n’avais pas crisé en prononçant ses phrases mais utilisé cette voix douce lorsque nous n’étions qu’à deux.

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Je m’étais approchée de lui, comme si je voulais tenter le diable d’un côté, je ne savais pas si je serais assez forte pour me contrôler, cela été comme un test pour moi afin de savoir si j’étais capable de me contrôler lorsque la proximité en sa compagnie était de plus en plus présente. Je ne bougeais pas et conserver mon visage aussi proche du sien, mon regard plongeait dans le sien, j’écoutais ses paroles avec attention avant d’arborer ce si joli sourire présent sur mon visage. A présent, plus jamais je resterais plusieurs jours sans lui donner de nouvelle, quelques secondes eurent raison sur cette gêne et à présent un sourire envahissait constamment mon visage, j’avais retrouvé cet esprit taquin et joueur que j’appréciais tant. “Cela risque d’être vraiment frustrant, mais cela peut être un bon moyen de m’empêcher de continuer et de lutter contre ces pulsions.” Je repris mon sourire irrésistible quelques secondes avant de prononcer. “Je te promets que plus jamais il n’y aura autant de temps avant que je revienne vers toi, de tout façon on revient toujours l’un vers l’autre constamment.” Et voici que ce sourire malicieux reprit possession de mon visage. “On va tester et on va voir si le fait que tu m’arrêtes est suffit.” Voici que la malice parlait à ma place. J’approchais encore plus mon visage du sien avant de dire. “ Imaginons, je fais ça, que dois-tu faire ?” Les paroles étaient presque inaudibles, mais je me tenais tellement proche de lui, qu’il les avait entendu, mes lèvres vinrent se poser sur sa joue enfin plutôt aux coins des lèvres sans se plaquer réellement aux siennes, juste frôler….

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Jamais je n’aurais imaginé jouer à un jeu pareil en sa compagnie, mais ce petit jeu me plaisait. Avant notre séjour sur Londres, nous étions déjà très proches, mais ce petit déclic est arrivé lors de notre séjour. Je me suis surprise à apprécier de plus en plus notre proximité, lorsqu’il venait me prendre dans ses bras, ce n’est pas un geste amical dont j’avais envie. Comme si franchir la barrière m’avait déjà effleuré sans jamais oser prendre le risque, sauf ce jour-là. Mais là, nous étions bel et bien sur Los Angeles et je m’étais approchée de lui tout en écoutant ses paroles et conservant ce petit sourire malicieux sur mon visage, comme si j’avais besoin d’une autorisation pour m’approcher un peu plus de lui. Mes lèvres se posèrent aux coins de ses lèvres, mais le voir agir ainsi et s’approcher à son tour fit accélérer ma respiration. Était-il en train de se prendre au jeu lui aussi ? Sur Londres, je pouvais lire l’incompréhension sur son visage, mais là son regard posé sur le mien et ses lèvres s’approchant de moi pour ensuite se poser sur mon nez, me chamboulait. “Je pense que l’un sans l’autre, ce ne serait pas pareil, nous sommes complémentaires, mais bien que quelques jours soient déjà passés, ne compte pas rester sans moi le reste de tes vacances.” J’avais envie de profiter de lui jusqu’à la fin de ses vacances après le devoir l'appellerait et l’éloignerait. “Pour le moment, je peux y arriver, mais lorsque cela n’est pas le cas, j’ai besoin de compter sur toi tu sais.” La taquinerie continuait de plus belle. Conservant la proximité avec cet homme, j’étais venue poser délicatement ma tête contre lui avant de replonger de nouveau mon regard dans le sien. “Mais je ne serais pas toujours forte tu sais.” Je ne connaissais pas mes limites lorsque mes pulsions prenaient. Je rapprochais de nouveau mes lèvres des siennes juste pour frôler les siennes tout en fermant doucement les yeux, avant de reculer uniquement mon visage de quelques centimètres avant de le regarder de nouveau.

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Bien que cela n’était qu’un jeu, il était de plus en plus dur de différencier le jeu de l’envie surtout lorsque je vins à le frôler doucement du bout des lèvres, avant de replonger mon regard dans le sien et continuer notre conversation. Il était hors de question qu’il puisse se débarrasser de moi lors de la fin de ses vacances, nous avions plusieurs jours à rattraper et le fait qu’il soit là ce soir, me confortait dans l’idée que je ne pourrais plus passer autant de temps sans le voir, lui parler, avoir de ses nouvelles. Cela a été très dure pour moi de rester de marbre lorsque je regardais nos photos de Londres, mais je ne voulais pas avoir à affronter sa réaction. En voyant à présent, j’ai vraiment été bête de penser que ce baiser puisse changer l’opinion qu’il avait de moi. “Jamais je ne ferais une chose pareille.” Bien entendu, l’air malicieux envahissait toujours mon visage, était-ce le but ? Peut-être ? Tester les limites que je m’étais fixée, pourtant je m’étais surprise à trouver ce moment tellement agréable. Lorsque je le vis se reculer afin de demander sa boisson, je repris ce si beau sourire dont j’avais l’habitude avant de desserrer l’emprise que j’avais sur lui avant de reprendre place devant le comptoir. “Monsieur Blackson serait-il pressé? “ Un rire se fit entendre dans la pièce, je pris donc les deux verres et cette bouteille de vin avant d’attraper quelques trucs à grignoter et se diriger vers la sortie de la cuisine. “Tu viens ?” Dis-je tout en le regardant doucement avant de l’inciter à me suivre afin de se rendre dans le salon et de prendre place sur ce canapé. J’ouvris la bouteille afin de servir nos deux verres et lui en tendre un. “ Voilà Monsieur est servi.” Prenant mon verre à mon tour, je plaçais mes jambes contre moi dans ce canapé. “Alors je veux tout savoir maintenant, tu n’imagines même pas à quel point ça a été dur de ne pas te parler pendant ces quelques jours.” Un léger sourire prit possession de mon visage, je me suis surprise plusieurs fois à lui regarder les lèvres avant de plonger mon regard de nouveau dans le sien et m’accoudais sur le haut du canapé.

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Nous étions assis tous les deux là, à présent il fallait rattraper ces journées perdues et je comptais le faire à présent. J’espérais qu’Aaron n’ait rien d’autre de prévu en cette soirée, qu’il aurait tout le temps à m’accorder afin que la distance et le froid des derniers jours puissent enfin disparaître et laisser place à leur complicité absolue. Le verre de vin se posait doucement sur mes lèvres afin de pouvoir délecter cette gorgée, je conservais le verre de vin dans l’une de mes mains alors que je m’étais mise à regarder Aaron afin de pouvoir continuer cette conversation. “Savoir ce que tu as fait ces derniers jours par exemple.” J’étais de nature curieuse et aujourd’hui ne dérogeait pas à la règle. Depuis ces quelques jours, je n’avais de ses nouvelles que grâce aux réseaux sociaux, mais j’avais envie de tout savoir par lui-même. Mais lorsque la conversation revint sur mes anciens mensonges, je fus gênée de lui avoir mentie au départ, surtout que ce n’était pas dans mes habitudes. “Je sais que je n’aurais pas du agir comme ça, mais j’ai beau faire la dure, cela m’arrive d’être gênée. Puis j’avoue pour tout à l’heure, mais dis-moi comment tu as su que ce n’était pas vrai ?” Une simple question de curiosité, comment pouvait-il savoir lorsque je mentais ? Avais-je un geste trompeur ? J’avais terminé ma phrase en riant légèrement comme si ma curiosité avait besoin d’être assouvie. Je vins alors prendre une seconde gorgée de mon verre avant de poser doucement le verre sur la table. Je jette un regard sur Iron qui dormait un peu plus loin avant de replonger mes yeux sur Aaron.

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Je fus rassurée de savoir qu’Aaron ne s’était pas ennuyé pendant ses deux jours, que mon manque de nouvelle lui ait tout de même permis de pouvoir voir ses amis et ainsi pouvoir profiter un peu de ses vacances. J’avais tendance à me montrer un peu trop possessive lorsque cela le concernait, j’évitais simplement de le montrer. Je souriais face à ses propos. “ Tu as pu tout de même pu profiter un peu de tes vacances sans avoir une blonde constamment avec toi.” Bien entendu, la malice continuait d’accompagner chacune de mes paroles, comme pour démontrer la véracité de ceux-ci. Il vint alors à évoquer une manie que je possédais, pourquoi n’avais-je pas fait attention à ma façon d’agir, il me connaissait tellement bien qu’il avait même remarqué le moindre détail. Je fis une légère grimace avant de sentir sa main prendre possession d’une mèche de cheveux, ce qui me fit arborer ce sourire délicieux avant de soupirer face à ce qu’il me disait. Cet homme était un véritable acharné du travail. “Tu sais qu’il va falloir t’attacher ici afin que tu ne retournes pas au cabinet avant la fin de tes vacances. Tu dois profiter de ces moments, bien que tu adores ce que tu fais, tu as tout de même aussi besoin de prendre du temps pour toi.” Tout en prononçant cette phrase, ma main vint à passer sur la joue d’Aaron avant de continuer à lui sourire et reposer ma main sur sa jambe alors que mon regard se tournait vers Iron à la question d’Aaron. “J’ai vraiment de la chance, il est adorable, il aime sa maîtresse plus que tout le monde.” Je ne pourrais plus me passer de cette petite boule de poil à présent, elle fait partie de ma vie. “Au fait tu comptes déjà repartir dès la semaine prochaine ?” J’étais habituée maintenant à ses séjours perpétuels, mais sans cela il n’était pas vraiment lui-même, cela rythmait sa vie depuis tellement de temps…

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Le travail et lui, cela semblait être une véritable histoire. Depuis que je connais cet homme, je n’ai jamais connu personne d’autre aussi perfectionniste, ambitieux et courageux. Si l’on prenait en considération ma situation, mon emploi en lui-même me plaisait énormément, mais l’entreprise et son patron étaient une toute autre histoire, malheureusement je ne pouvais pas faire autrement et espérais tellement aussi que mon groupe puisse connaître un succès afin de pouvoir continuer ma passion tout en menant la vie que je voulais. Bien entendu, dans cette vie Aaron en faisait partie. “Je peux comprendre, mais je sais que je peux paraître stupide à force de ressasser la même chose, mais fais tout de même attention à toi, pour ne pas te laisser malmener par le boulot, sinon je serais obligée de prendre soin de toi.” Ce fut loin d’être une obligation de l’avoir à mes côtés, mais je le taquinais comme à mon habitude. Je m’étais approchée un peu plus de lui afin de pouvoir me poser contre lui tout en regardant Iron. “Oui, tu as très bien choisi, en plus je ne pensais vraiment pas que tu m’offrirais ma petite boule de poil.” Un sourire malicieux prit possession de mon visage alors qu’un de mes doigts se posa sur son nez avant de reporter mon attention sur lui. “Ah d’accord, quelques jours ça va, tu pars à une destination en particulier.” Tout en posant ma question, je pris une nouvelle fois mon verre de vin afin de savourer les dernières gorgées et remplir de nouveau celui-ci avant de le laisser sur la place. “ Au fait je te manquais vraiment pour que tu décides de venir en pleine soirée chez moi, sans être sur que je sois là !” Bien que je connaissais peut-être la réponse, j’avais tout de même envie et besoin de l’entendre par sa bouche, encore une fois.