J'étais vraiment claqué. Mais cette fois ce n'était pas de la fainéantise. J'avais du être à 5 heure du matin à l'université. Pourquoi ? Pour aller avec mes étudiants voir tout un bordel vis à vis de la naissance des langues étrangères. D'abord ça avait duré dix ans pour s'y rendre. Ensuite on avait du rester dans une sorte de musée ou on se les congelait violent et où d'ailleurs je n'avais pas vu de rapport avec ma matière. Puis pour terminer la journée de merde il avait fallu que je me tape un documentaire de merde avec les étudiants en rentrant à la fac tout en leur créant un foutu questionnaire sur le sujet. Non mais sérieusement depuis quand on faisait ça à la faculté ? C'était une grosse blague ! En toute franchise j'aurai préféré faire cours, mais réellement. J'étais à bout des délires de cette université. Et en plus avant la fin de ce jour de cours minable une des poufiasses de mon domaine, oui vous avez bien lu poufiasses, m'avait péter la tête toutes la journée avec ses amies aussi étudiantes comme elle à me coller. Je méritais pas ça. Tout le long du temps je pensais qu'à une chose rentrant chez moi en cherchant un prétexte bidon pour ne pas aller travailler le lendemain. Je garais la voiture et au bout de deux minutes je pouvais enfin respirer chez moi. Je lâchais un long soupir en jetant ma veste par terre. Puis me rendais directement dans la cuisine, oui javais faim, avec ça j'avais du bouffer de la dobe. Je ne faisais pas remarquer ma présence et commençais à fouiller dans les placards. Bien même en sachant qu'à cette heure je ne devais certainement pas être le seul ici.

Bon. Ça faisait deux heures que je m'ennuyais à mourir. Caleb était pas rentré et Lison était avec son mec, du coup je me retrouvais seule à la maison en ayant rien à faire. Enfin si j'avais du taff pour l'université mais sérieusement je préférais rester sans rien faire que de bosser mes cours. La pire chose après l'ennui c'était bien les devoirs ! Alors voilà, j'errais dans la maison à la recherche d'une activité intéressante. J'étais allée sur Facebook mais les testateurs des gens m'avaient bien vite saoulé. J'avais alors allumé la télé mais y avait que des conneries en tout genre qui me faisaient encore plus déprimer. J'avais maté quelques clips puis avait fini par éteindre le poste de télévision tout en prenant soin de lâcher un long soupir. Qu'est-ce qu'il foutait Caleb putain ? J'allais passer pour une putain de geek mais j'avais terriblement envie de jouer à la console. Je vous jure je suis un vrai mec moi des fois ! En revanche je détestais jouer seule, c'était blasant. J'aimais la compétition, tout ça quoi. J'entendis la porte d'entrée s'ouvrir et mon bébé entra silencieusement dans la pièce. Je le regardais chercher à manger sans rien dire. Il avait l'air sur les nerfs et épuisé, je devais la jouer fine. Sans bruit je me levais et m'approchais de lui. Il était dos à moi alors j'en profitais pour passer mes bras autours de ses hanches le serrant contre moi. "Mon amour..." dis-je la voix mielleuse. Rien qu'à mon ton il allait savoir que je désirais quelque chose. Il me grillait à chaque fois ! Mais je ne laissais pas tomber pour autant. Je déposais tendrement mes lèvres dans son cou sachant que cela pouvait le détendre et c'était bien ce dont il avait besoin ! Je le sentais tendu, il avait probablement passé une journée de merde comme souvent d'ailleurs. Je caressais doucement son ventre avant d'oser demander "Tu viens jouer à la console avec moi ?". Je l'entendis soupirer. Aie ce n'était pas vraiment bon signe mais je savais être persuasive quand je le voulais. "S'il te plaît bébé... Je te ferais des massages ce soir en échange. C'est un bon deal non ?" Sincèrement comment dire non à un message ? C'était inhumain ! Surtout que je ne lui demandais pas la lune, loin de là. Je croisais les doigts pour qu'il accepte. J'étais comme une gosse qui attendait qu'on lui dise oui pour faire un tour de manège mais je m'en fichais. Je voulais jouer voilà tout.

En fait j'étais même trop claquer pour chercher à manger, même ça me gonflait, c'est pour dire. Le mec le plus rapidement blasé c'était bien moi. Mais je ne supportais pas de rien faire d'intéressant. Ni d'être entouré de gamins. De toute maniere je ne supportais que très peu de chose à part elle. Elle qui se colla à mon dos et de qui je sentais les bras m'encercler à la taille. Je ne disais rien du tout, ne faisais rien de plus en attendant. Je ne sais pourquoi à ce moment ça me paraissait louche. Elle devinait toujours quand j'en avais marre. Mais là il y avait truc qui clochait. Puis vint sa voix mielleuse et son appellation amoureuse. Ça y est elle allait me demander quelque chose. Je soupirais avant même quelle ne le fasse. Fallait que je la disuade de continuer ses mots. Parce que des qu'elle était comme ça il m'était impossible de lui refuser la moindre chose. Et elle le savait alors elle en profitait. Je ne repondais à rien la laissant poursuivre silencieusement. Elle me saoulait cette nana. Puis ses lèvres sur ma peau. Ses mains sur mon ventre ça me rendait dingue comme elle pouvait à chaque fois deviner et faire des gestes qui me faisaient faiblir. Alors je soupirais "Tu me gonfles Robby, sérieux tu ne peux pas jouer toute seule. J'ai pas la tête à ca." Je me plaignais mais c'était vrai. Je prenais une grande inspiration avant de souffler de plus belle puis laissant passer un silence de deux, trois secondes je me retournais vers elle, sans pour autant ne créer ne serait ce qu'un contact avec elle "Fais moi un câlin et on en reparle " Non il n'y avait rien de sexuel la dedans et encore moins de pervers. Elle savait très bien ce que j'entendais par là. Puis je la repoussais allant vers la salon.

Il avait beau rien dire, beau me repousser au fond je savais que j'allais obtenir ce que je voulais. Face à moi il était faible. Pas le mauvais sens du terme, bien évidemment que non, mais je savais toujours m'y prendre pour le faire craquer. Mais ne vous inquiétez pas il savait faire aussi. Si il ne me refusait jamais rien croyez moi que c'était réciproque. Impossible de lui dire non ! Évidemment étant déterminée à le faire céder je jouais la carte de la tendresse. En réalité cette fois si je le faisais surtout car il en avait besoin. Je détestais le savoir de mauvaise humeur et fatigué alors je tentais de l'apaiser comme je pouvais même si ma requête ne semblait pas particulièrement l'enchanter. Je voulais simplement passer un moment agréable avec lui, ce n'était pas trop demander si ? Puis je comptais bien me rattraper par la suite et prendre soin de mon homme. Il m'avait trop manqué aujourd'hui et j'adorais m'occuper de lui, en particulier quand il était dans cet état. "C'est pas drôle de jouer seule et puis ça fait deux heures que je m'ennuie. Tu me manquais bébé." Je fis une petite moue qui avait le don de l'attendrir. J'avais l'air d'une enfant comme ça mais je savais qu'il aimait ce côté de ma personnalité. N'empêche on était vraiment pas un couple comme les autres. Sérieusement parfois j'avais l'impression d'être un mec. Habituellement c'était plutôt l'homme qui devait insister pour que sa femme joue avec lui ou du moins le laisse jouer en paix. Là je devais carrément charmer mon mec pour qu'il fasse une partie avec moi. Le monde à l'envers je vous jure ! Mais ça me confortait dans l'idée que nous étions uniques, que ce soit individuellement ou en tant que couple. Un grand sourire prit place sur mon visage de démon d'ange suite à sa remarque. Il avait beau me repousser je savais qu'il tentait juste de tenir bon. Il allait craquer je le savais, je le sentais ! Je le suivais jusqu'au salon et me mettais face à lui. Passant mes bras autours de son, je me mis sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur. Plongeant mon regard dans le sien je répondais : "Je te fais tout ce que tu veux si tu fais une toute petite partie avec moi. Allez rien qu'une minuscule partie mon amour. Tu seras récompensé !" Et c'était vrai. Je ne disais pas ça en l'air. Si il acceptait je comptais bien le remercier comme il se devait, c'était la moindre des choses. Déposant un baiser sur ses lèvres j'espérais de tout cœur qu'il finisse par accepter. Putain j'étais une vraie gamine mais des que j'avais un truc en tête il était impossible de me l'enlever. Une vraie tête de mule.

J'aurai voulu lui répondre que si elle n'avait rien de mieux à faire elle avait qu'à se ramener à mon cours mais cette fois impossible ! Vu ma catastrophique sorti dont elle était au courant je n'avais cette fois rien à argumenter pour la mettre en tord et retourner la situation à mon avantage. Alors je fis la moue pour essayer de garder un certain dessus sur elle "Tu m'dis ça juste parce que tu te fais chier, alors je m'en balance " oui, ok, j'étais peut être que moyennement sympathique mais cette journée avait été si fatiguant que je ne voulais pas faire d'effort, préférant faire la tête et l'apitoyer pour qu'elle me console. Un bébé, punaise je n'étais qu'un sale gamin, sérieux ! Tout était prétexte à recevoir des câlins. Ça m'énervait ce pouvoir qu'elle avait sur moi. Sur la pointe des pieds pour être à ma hauteur elle se permettait de caler ses mains à mon cou et je haussais un sourcil à ses paroles la corrigeant aussitôt " Non, tu vas me récompenser et être gentille maintenant pour que je réfléchisse à ta requête pas après " Le regard planté dans le sien et sombrant doucement dans mon envie de soulagement en profitant d'elle je la poussais d'un geste brusque dans le canapé lui montant dessus. Et ne lui laissant aucune chance de me repousser ou de parler je l'embrassais à pleine bouche, mes doigts autour de chacun de ses poignets la collant contre le sofa. Je ne lui laissais aucune chance et après plusieurs morsure à ses lèvres et l'avoir embrasser aussi longuement que je le désirais je me relevais l'air de rien allant allumer la console "Tu veux jouer à quoi ma puce ?" questionnais je alors en la regardant comme s'il y a une seconde je n'étais pas assis sur elle a la forcer à m'embrasser.

J'adore quand il faisait l'enfant comme ça. Il était terriblement craquant ! Puis j'adorais m'occuper de lui, j'étais pas vraiment comme une maman hein mais j'aimais quand même le chouchouter quand il boudait ainsi. Parce qu'il m'arrivait d'agir exactement de la même façon et dans ces cas là Caleb savait être très paternel envers moi et j'aimais trop ça ! Pourtant je n'avais jamais souffert d'un manque d'amour de la part de mon père mais ça rendait Caleb encore plus homme qu'il ne l'était déjà. Comme moi il pouvait avoir ces deux côtés : le côté adulte et le côté enfant. Certes ça se voyait bien moins chez lui mais ça expliquait pourquoi on s'entendait si bien. Ça me confortait dans l'idée que nous étions faits l'un pour l'autre même si j'en doutais très rarement. Peu d'hommes auraient accepté mon sale caractère, mes crises de jalousie et mon côté gamin. Pourtant lui m'aimait pour tout ça. Il appréciait mes défauts autant que les qualités et ça me faisait l'aimer encore plus. Sa réponse me fit sourire. Monsieur faisait le vexé ! Il était trop mignon comme ça. Comment ne pas fondre sérieusement ? J'avais envie de lui faire pleins de bisous mais je réservais cela pour plus tard. Je savais de toute façon qu'il allait céder et m'accorder une partie alors j'avais le temps de le remercier plus tard. "C'est faux ! J'ai juste envie de me détendre avec mon amour où est le mal ? Allez on va bien s'amuser et tu le sais." Ouais enfin s'amuser c'était un bien grand mot hein. Parce que si j'ai frais la compétition je détestais perdre et même lorsqu'il s'agissait de jouer à la console je me donnais à fond. Dommage que j'avais pas la même rage et la même envie pour les cours ça me servirait bien. Faut dire aussi que si les études étaient pas si chiantes je serais motivée. C'était de leur faute en fait ! Bref je m'égare. Il n'empêche que si je perdais la partie je risquais d'être de mauvaise humeur mais bon, mon bébé avait besoin de réconfort et je savais que je serais capable de prendre sur moi. Mais bon la question ne se posait pas pour le moment puisqu'il n'avait pas accepté. Je l'écoutais me répondre espérant entendre une acceptation de sa part mais non. Il pensait sérieusement que j'allais être gentille AVANT d'avoir eu ce que je voulais ? Il avait craqué son slip ou quoi ? Je n'eus pas le temps de répondre qu'il me poussa sur le canapé me grimpant dessus. Il m'attrapa brusquement la bouche m'embrassant passionnément. Putain qu'est-ce que j'aimais quand il était sauvage comme ça ! Des fois ça lui prenait d'un coup comme ça, il se jetait sur moi. Je m'en plaignais pas hein au contraire j'adorais ça ! Je vous jure ça me faisait in effet de malade ! Après m'avoir mordillé et embrassé bien longuement il se leva comme si de rien n'était pour aller allumer la console. Il avait un grain ce mec je vous jure. Moins normal tu meurs ! "T'es complètement taré tu le sais ça ?" lui fis-je remarquer un sourire aux lèvres. Parfois je me demandais si il était pas bipolaire ou un truc du genre... Mais chut hein allez pas lui répéter sinon il va m'en vouloir à mort ! Sérieux il peut être te susceptible quand il veut le petit vieux. Bah ouais c'est lui le vieux dans l'histoire, pas moi, moi je suis la petite et Lison c'est le bébé. Putain mais qu'est-ce que je raconte moi ? J'ai les neurones qui ont grillé ou quoi ? Enfin bref je savoure ma victoire, mon homme n'a pas su résister à mon charme ! Je fis mine de réfléchir quelques secondes. "Un jeu de voiture ! C'est trop bon de faire des courses, de pouvoir rouler à n'importe quelle vitesse et tout. J'aimerai tellement faire ça en vrai !" Sérieusement avouez qu'on a tous voulu ça un jour. Vous savez rouler à une vitesse folle sur la route. Ça doit être le pied sérieux ! Alors que Caleb mettait le jeu en route je saisissais la manette et me mettais en tailleur sur le sofa. "Prêt à perdre bébé ? Je vais te faire manger la poussière mouahaha. " Moi folle ? Noooon jamais. Excitée oui. Folle non. Quoi que...

"A cause de qui ?" répliquais je mesquin. Parce que ouais c'était de sa faute. Si elle voulait me dominer sentimentalement je la dominerais physiquement. Et de ce côté là elle ne ferait jamais le poids alors j'en profitais tout comme elle. Elle, avec sa façon de m'adoucir par des foutus regards, des foutus gestes. Qu'est ce que je la haïssais quand elle faisait ça. En tout cas là je comprenais comment son père pouvait lui accorder tout ce qu'elle désirait et la considérer comme un ange. Malgré qu'elle était bien loin de l'être. Contrairement aux apparences Robbyn était la femme la plus mauvaise que j'avais pu rencontrer. Parce qu'elle pouvait être à la fois si fragile et si sauvage que ça en était déroutant. D'une seconde à l'autre le sourire remplacé un regard de défie, de mesquinerie. Elle savait toujours comment faire, et où frapper. Si elle serait née malade psychologiquement son trouble aurait été celui de la personnalité. Comme toujours Lou l'ange. Robby le démon. Robby était toujours nettement plus présente que Lou, parce que Robby protégeait toujours Lou. Je pense être le seul à le voir parce que les autres ne remarquent pas les petits détails qui devraient être anodins mais qui sont bien loin de l'être. Dominante sait Robby qui est présente. Soumise, Lou apparaît. Elle était souvent présente le soir, tard le soir quand elle se mettait à parler ou quand elle était se sentait en sécurité. Mais il arrivait parfois, qu'elle était les deux, qu'aucune n'étaient séparé, qu'elles s'assemblaient, normalement.  Je pense que c'était tout ça qui m'avait rendu accro et qui aujourd'hui me faisait être deux personnes à mon tour. Je tournais légèrement la tête en attendant sa réponse puis allais chercher le jeu que je mettais en route dans la console tout en répondant un peu distrait "Si tu veux pendant notre semaine de vacances on fera ça" Et je me redressais la rejoignant dans le canapé, lui jetant une des manettes sur les jambes en me laissant tomber dans le sofa. "L'espoir fait vivre ma puce" me moquais je avant de marquer un temps d'arrêt en la fixant "Qu'est ce que je pourrais te faire faire si tu perds ?" m'auto questionnai je  

Je riais à sa remarque. Il sous-entendait qu'il était fou par ma faute, ce qui dans le fond n'était peut-être pas faux. Oui j'admettais aisément que j'en tenais une couche, fallait le dire y en avait pas deux comme moi. Mais ma folie me rendait unique, spéciale et j'adorais ça ! "N'essaye pas de me mettre tout sur le dos, tu étais déjà bien fêlé avant même que j'entre dans ta vie, admet le bébé." Ouais fallait pas pousser non plus hein. Parce que bon je voulais bien avouer que j'étais cinglée mais fallait l'être encore plus pour sortir avec une fille comme moi ça je vous le dis ! Mais je m'en plaignais pas. Au contraire. Je voulais pas d'un mec normal, tout mou, avec qui la seule chose dont j'aurai envie serait de me tirer une balle. Moi j'ai besoin d'un homme, d'un vrai. Violent, viril, dingue ! Caleb quoi. Il représentait à la perfection le genre d'homme que je voulais. Il était même mieux. Il savait s'adapter à moi, à mes deux côtés, à mes deux extrêmes. Quel homme en ferait autant ? Je savais la chance que j'avais, oh que oui je le savais. Je ne lui disais peut-être mais je n'en pensais pas moins. Il n'était pas l'homme de ma vie pour rien après tout n'est-ce pas ? Alors que je commençais à me perdre dans mes pensées romantiques -oui oui je peux l'être parfois faites pas les étonnés- il revint vers moi me sortant de ma rêverie. Je souris à sa réponse qui faisait référence à une autre conversation que nous avions eu. Nous devions prendre une semaines de "vacances" pour pouvoir faire l'amour tous les jours. Bah oui ça fatigue donc faut bien prendre des congés pour réaliser ce projet ! Fous nous ? Jamais ! Rien que de penser à cela j'en riais. Vraiment il n'y avait qu'avec lui que je pouvais avoir des délires pareils. On se complétait à la perfection, si bien que parfois j'en étais surprise. "Je serais bien trop épuisée pour jouer à Fast and Furious version réelle. Tu m'auras trop fait grimper aux rideaux pour ça voyons." répondis-je joueuse mais en le pensant malgré tout. Non mais sérieusement, me connaissant j'aurai pas envie de sortir du lit pour faire une course de voiture ou je ne sais quoi. Une semaine de vacances = une semaine de folie ! Et je comptais bien profiter de ce magnifique corps que possède Caleb croyez moi. Ce serait du gâchis que de faire autre chose nous sommes d'accords ? Ah pour une fois qu'on s'entend bien vous et moi ! J'eus un petit rictus face à sa dernière remarque. Il croyait vraiment que j'allais perdre ? Il me connaissait pas ou quoi ? "Pff tu rêves mon beau, je compte bien la gagner cette partie. Et c'est plutôt moi qui devrais réfléchir à ce que je vais te faire faire. J'ai mille idées en tête et c'est pas bon pour toi mon vieux !" répliquais-je du tac au tac. La tigresse était de sortie. Gare à toi mon bébé. Je suis très mauvaise perdante...