Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Mac Gabhann et mon prénom est Alys Catrin. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis née en 1987 le 19 mai à Abertawe (Swansea) au Pays de Galles, j’ai 27 ans. Je suis de nationalité galloise. J’adoooore les hommes et les femmes, je suis donc bisexuelle et je suis célibataire. Cela fait 6 ans que je suis dans cette ville. J'ai choisie Natalie Portman parce que je trouve qu’il est difficile de trouver mieux x)

Qui suis-je réellement ? Voilà une question que je me pose chaque jour encore sans jamais parvenir à trouver la réponse à ma question, je me bats, j’avance, mais je ne sais pas. J’ai alors décidé d’écouter les autres pour une fois, mais rien, personne n’a le même son de cloche, qui croire ? Que faire ? Non sérieusement vous m’avez cru bande d’idiots ? Je suis celle que vous regretterez d’avoir connu, je suis celle à qui vous ne raconterez jamais vos petits secret puisque je les découvrirais moi-même, vous vous cachiez d’un journal, mais même ce journal a ses petits secrets et je les connais tout comme je connais les votre, vous avez cru quoi ? Voir en moi une jeune femme ignorante ? Laissez-moi donc en rire.

Certains pensent de moi que je suis une terreur, quelqu’un que l’on ne doit pas approcher et ces gens je ne les remercie pas, ils sont juste mes victimes, que voulez vous, il faut de tout non ? A trop vouloir faire cas des apparences ont fini par ce piqué les doigts, est-ce là une bonne chose ? Pour vous non, mais pour moi oui. Autant être franche avec vous, les personnes avec qui je suis capables de m’entendre sont mortes ou en prisons, quelqu’un survivent encore quelque part à l’extérieur, mais ils ne sont pas nombreux à ma connaissance, fuyez moi j’aime ça, suivez moi vous le regretterez surement, à moins que vous ayez ce petit truc en plus en vous. Mais sinon a part tout cela, je pense que l’on peut dire que je suis sympathique, je n’ai jamais mangé personne, croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer. Après je suis aussi parfaitement capable de me fondre dans la masse et de me faire oublier, je ne suis pas si cruel que ce que certains racontent, c’est juste que j’aime bien que l’on parle un peu de moi... Non c’est pas vrai, une mauvaise plaisanterie de ma part ne vous en faites pas.

Comme dans toute les histoires il y a un début et une fin, pourtant moi j’ai l’impression d’avoir loupé le train pour la fin, pourquoi je me le demande encore, du coup j’ai décidé de forcer le destin et d’essayer de le faire revenir au plus vite. Je suis née un 19 mai au Pays de Galles, autant vous dire que ce n’est pas un pays où il fait bon y vivre, on ne parle jamais de nous et excepté si un jour vous parlez de l’Angleterre, vous êtes forcé d’aborder les voisins, mais outre cela, vous n’aurez aucune chance d’entendre parler de mon pays. Pourtant je l’aime mon pays ou du moins je l’aimais. Ne me demander pas pourquoi car je n’en sais rien, ma mémoire est flou, il y a tant de chose dont j’aimerais me rappeler et pourtant, je ne me souvient pas, je ne me souvient de rien, je ne me rappelle même pas le visage de ma mère ni même celui de mon père, tout ce que j’ai comme souvenir c’est ce cauchemar d’une femme en pleur et d’un homme machiavélique qui me regardent, s’en était à un point où je ne voulais même plus dormir, mais ça c’est du passé. Pour être honnête, mon enfance n’est rien de plus qu’un grand point d’interrogation, je sais qui je suis et d’où je viens mais mes souvenir ne remonte réellement qu’à mes treize ans et de ce fameux jour où je me réveillais dans une pièce blanche. Nous étions exactement le 11 juillet 2003, il était 10 heures 23 et 47 secondes d’après ma montre, je m’en rappelle comme si c’était hier, tout comme je me rappelle de pratiquement tout ce que j’ai vu ou vécu, que ce soit des visions, des odeurs ou des choses que j’ai entendu, mais mon enfance niet, c’est comme ci une espèce de compensation c’était créer suite à cela, mais je ne saurais pas l’expliquer, je ne suis pas scientifique après tout. Je me rappelle d’ailleurs de chaque mots des médecins, ou presque, c’est comme ci quelque chose était refusé par mon propre esprit mais ça, je ne peux rien faire...

J’étais seul ou du moins presque, j’ai été placé dans une famille qui n’était pas la mienne, je le savais, leurs noms ne correspondait pas au mien, d’ailleurs ils n’étaient même pas gallois, ils auraient au moins pu transformer leurs noms pour qu’il est une consonance gaélique et que je ne m’aperçoive de rien... Du coup j’ai fait semblant, j’ai fait semblant de les apprécier, j’ai fait semblant de les considérer comme ma famille, j’ai fait semblant de tout, j’ai menti sur tout, je me suis menti à moi-même. J’ai dû attendre et vivre avec ces gens là durant trois ans, nous n’arrêtions pas de déménager, par ma faute, je trouvais toujours le moyen de me faire renvoyer de mon établissement, mais j’étais trop jeune, je ne pouvais pas être mise dehors, ils sont même allé jusqu’à m’envoyer voir un psy, moi, c’est clairement se foutre de ma poire ! Ce fut le début de la fin, mais j’ai accompli un exploit, j’ai fait pleurer le psy, le pauvre choux, je ne lui ai pas laissé de chance ce jour là, je lui en ai vraiment fait voir de toutes les couleurs, mais c’était si drôle, ma soit disant mère n’a pas apprécié d’ailleurs de devoir payer le reste des séances et de devoir en trouver un nouveau, j’étais fière de moi en effet.

Les années passèrent et les renvois se multiplièrent, il y a même une année où j’ai réussi à faire sept écoles différentes, il parait que c’est un exploit, c’est génial non ? Après moi je ne les comprends pas, je suis très calme, ce n’est pas comme ci j’avais frappé ma prof de math, mis le feu au dossier de devoir du prof de langue ou encore démoli a coup de batte de baseball le piano de notre prof de musique. Franchement, vous trouvez que ce sont des causes de renvois vous ? Moi pas ! La prochaine fois c’est sur la tête du prof que je taperais au pire, ça ne devrais pas couter trop cher pour le remplacer au moins lui. J’ai fais des efforts ensuite, de gros efforts, je n’ai plus agressé les profs, mais le principal, autant dire qu’il n’a pas aimé, d’ailleurs ce fut mon dernier établissement scolaires, je n’ai plus jamais été accepté ou que ce soit, mais franchement ? Je n’en ai cure. C’est à mes vingt que je pris la fuite, une bonne fugue loin de la maison, au moins là-bas je serais tranquille.

J’avais tout prévu, un petit sac avec le minimum requis pour tenir un jour ou deux, un billet de train avec l’argent voler à ma famille de substitution et surtout, toute ma détermination. J’avais vu des film, de nombreux film et je me rappelais de tout, c’est donc par le train d’atterrissage, en pleine nuit, que je me faufilais dans le premier avion, je me rappelle aussi des première cause de décès, mais je ne suis pas comme eux, un coup de couteau dans les valises et on sort tout ce qui peux permettre de tenir chaud, d’ailleurs ce jour là nous étions deux, l’autre était... comment dire... tout noir. Facile pour lui de ce faufilé de partout. L’avion a finalement atterris, j’ai survécu, une fois de plus, la poisse ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je suis arrivé dans une grande ville, je n’ai même pas pensé à regarder les panneaux pour savoir où j’étais, mais une chose est sur, cela me changerais grandement d’Abertawe où je suis née. Les jours ont passé et malgré tout mes rations ce sont épuisés, je n’avais plus rien à manger, pas d’argent dans ces cas là, un seul mot d’ordre, survivre. C’est tout ce qu’il me restait à faire, j’ai volé, non pas une ou deux fois, mais tellement souvent que je ne puis même plus le compter, je volais les portefeuilles dans la rue, attrapant l’argent et jetant le reste par terre pour que le voler retrouve ses papiers, je ne suis pas si cruel, je me démène. Il n’y a que comme ça que je m’en sortais en partie, jusqu’à ce jour où je l’ai croisé lui, ce type qui ne c’est pas laissé faire, il m’a vu, ou bien m’a-t-il sentit je ne sais pas, mais j’ai été prise, j’ai voulu partir, mais ma faiblesse m’a rattrapé, je me suis écroulé sous ses yeux, mais aujourd’hui je crois que malgré tout je lui dois un petit paquet, mais ça il n’est pas prêt d’en voir la couleur, j’ai ma fierté malgré tout, ne croyez pas que je vais le laissez penser qu’il a fait quelque chose de bien pour moi, plutôt crever oui !