Je n'en pouvais plus. Toute cette distance m'était insupportable. Toute l'équipe sur le plateau de tournage de ma série s'en était vite rendu compte. L'absence de mon mari allait finir par me rendre dingue. Je ne voyais pas le bout du tournage. Mais heureusement, même les acteurs ont le droit à des vacances. Si courtes soient-elles, nous y avons tout de même droit.
Je n'ai pas dit à Jordan que j'allais pouvoir passer deux semaines auprès de lui. Je ne lui ai pas non plus dit que j'avais décidé de revenir sur L.A. pour le voir. J'avais tellement hâte que j'ai eu du mal à contenir mon excitation dans l'avion. J'ai fait la connaissance d'une gentille dame qui m'enviait ma bonne humeur. Nous avons parlé de tout et de rien mais surtout de Jordan. Elle a été très patiente et n'a montré aucun signe d'ennui face à mon discours centré sur mon mari. Lorsqu'il a fallu nous quitter, je l'ai serrée dans mes bras et elle a promis de regarder ma série quand elle serait diffusée. A ce sujet, j'allais pouvoir partager la diffusion des deux premiers épisodes avec Jordan puisqu'ils passeraient à l'antenne dans deux jours. Tout se jouerait ce jour-là. Les audiences dicteront la marche à suivre. Si les gens aiment, d'autres épisodes seront retournés. Au contraire, s'ils n'aiment pas... Le tournage prendrait fin. Je ne savais pas ce que je désirais. Pour l'instant, je ne voulais qu'une seule et unique chose : Jordan.

Lorsque je suis arrivée à la villa, il était tard, autour des 22 heure. Je ne savais pas si mon mari travaillait ou non, ses horaires à l'hôpital sont si changeants... J'ai donc poussé la porte, essayant de ne pas faire trop de bruit avec mes deux immenses valises. Une fois dans le salon, je les ai déposées près du canapé. Puis je me suis mise à crier : « Il y a quelqu'un ? » J'avais hâte de pouvoir à nouveau le serrer dans mes bras, j'attendais depuis si longtemps... J'espérais seulement qu'il soit là et non à l'hôpital...

Mon vœu se vit exaucé puisque mon mari ne tarda pas à faire son apparition. Il débarquait de notre chambre, endroit que j'avais hâte de retrouver. Truffy à ses trousses, mon mari ne me laissa pas le temps de respirer puisqu'il me serra fort dans ses bras avant de m'embrasser. Je ne pouvais rêver mieux. J'ai espéré pouvoir vivre ce moment tant de fois que j'avais du mal à croire qu'il était réel. J'allais pouvoir en profiter un maximum. Je n'ai pas pris la peine de répondre à ses questions car l'émotion me submergeait. Et oui, je m'étais mise à pleurer. Je suis fleur bleue, tout le monde le sait. « Tu m'as manqué aussi... » Répondis-je simplement en le serrant aussi fort que me le permettait mes petits bras. Il m'embrassa une seconde fois et ce fut Truffy qui nous ramena à la réalité. Je n'en pouvais plus de pleurer mais je ne pouvais pas m'en empêcher. « Truffy ! » Dis-je en lâchant Jordan à contre coeur, pour me baisser et serrer mon chiot fort dans mes bras. « Comme tu as grandi ! » Je n'en revenais pas. Tout ce temps passé loin de lui m'avait fait perdre tant de temps à ne pas le voir grandir... J'étais triste mais je ne voulais pas y penser maintenant. « Alors, tu n'es pas à l'hôpital ? » Demandais-je en me relevant.

J'étais si heureuse d'être de retour que je ne voulais plus avoir à lâcher Jordan. Le contact de sa peau sur la mienne m'avait tellement manqué ! « Super ! » Dis-je en souriant à l'annonce de sa soirée de libre. J'ai senti dans sa voix qu'il m'en voulait de ne pas lui avoir annoncé mon retour. Mais j'ai pensé que la surprise lui ferait plaisir, j'ai dû me tromper... « Si tu ne veux pas de moi, je peux retourner tout de suite à New-York ! » Répondis-je en lui tirant la langue. Je plaisantais bien sur. J'étais de trop bonne humeur pour déjà bouder. « Et j'ai préféré te faire la surprise, ça ne te plait pas ? » Ajoutais-je en faisant la moue. Moue à laquelle il ne peut jamais résister.

Je plaisantais sur le fait que je pouvais retourner à New-York tout de suite mais je ne le souhaitais pas le moins du monde. Tout ce dont j'avais besoin dans la vie se trouvait juste en face de moi : mon mari. Sans oublier Truffy et Poutou. D'ailleurs, je devais encore aller saluer mon amour de lapin. Il allait être jaloux de Truffy. Mais pour l'instant, je voulais plus que tout profiter de Jordan. "Bon ben, continuez si vous voulez." Dis-je en lui tirant la langue. "Moi aussi j'ai mon lit et j'ai Trevor à mes côtés à New York au moins." Ça m'amusait de jouer à ce petit jeu, car avouons-le, ce n'était là qu'un jeu. "Ben tu peux t'arranger maintenant !" Ajoutais-je au sujet de son travail. Les choses ne sont pas aussi simples mais on peut toujours les dé-compliquer au maximum. "On va en profiter un maximum alors." Dis-je en profitant de sa main sur ma joue.

Demander l'autorisation à mon chien ? Il plaisantait là ? Ça me faisait sourire même si la réaction de Truffy m'énervait quelque peu. "Je n'ai pas à le faire, il doit le sentir. Il ressent toujours ce que je veux." Enfin, c'était le cas avant que je ne parte pur New-York. L'effet "Trevor" eut l'effet escompté. Jordan montra une pointe de jalousie, ce qui eut pour effet d'étirer mon sourire. "Ah maintenant tu t'intéresses à moi... Trevor c'est mon mari de substitution." Dis-je en riant. En réalité, il n'était que mon collègue de travail gay. Mais je me suis bien gardée de le dire à Jordan. J'aimais trop le voir jaloux. "Je t'aime tellement." Répondis-je lorsqu'il me prit dans ses bras pour m'embrasser. Je suis montée embrasser Poutou, mon lapin. Tandis que Jordan envoyait un mail pour que l'on puisse passer la journée ensemble. "Mon amour ? Je t'ai manqué hein, dis-moi que je t'ai manqué !" Dis-je en entrant dans la pièce où se trouvait Poutou.

Il est certain que ne plus être aussi présente qu'avant auprès de mes animaux ne renforçait pas nos liens. Cela m'attristait mais je n'avais pas vraiment le choix. Si je le pouvais je ramènerais le tournage de ma série à Los Angeles. Peut-être que si elle marche bien, qu'elle fait de bonnes audiences, un épisode spécial L.A. verra le jour. Mais ce n'est pas encore le cas donc je ne peux que pleurer en pensant à tous ces êtres qui me manquent chaque jour un peu plus lorsque je suis à New York. "Oui, je sais..." Répondis-je tristement. "Personne ne sera jamais aussi bien que toi mon amour." Répliquais-je au sujet de Trevor. Puis je suis montée voir Poutou. Il semblait heureux de me voir. Une fois son mail envoyé, Jordan me rejoignit. Il m'enlaça par derrière et m'embrassa sur le cou. Je ne pouvais pas résister à ses baisers dans le cou. Un petit "Mmm" de satisfaction m'échappa. "Et maintenant ?" Demandais-je doucement en me retournant.

Apparemment Jordan avait réglé le problème de son travail. Bien que ce ne soit pas un problème en soi. Il était désormais tout à moi. J'étais comblée. "Mmmm" Commençais-je par dire un petit sourire en coin. "Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi maintenant..." Ce n'était pas réellement une question. J'avais déjà ma petite idée mais je ne voulais pas non plus passer pour cette fille là (a). "Tu vois ce que je veux dire ?" Lui demandais-je en souriant et en déplaçant mon doigt le long de son torse.

Jordan faisait semblant de ne pas comprendre ce que je m'efforçais de lui dire. Il souriait et attendait de voir ce que j'allais entreprendre. Je le savais car ça n'était pas la première fois qu'il me faisait le coup. J'allais devoir prendre les rênes et ce n'était pas pour me déplaire. "Un petit indice alors..." Commençais-je avec ma voix la plus sensuelle. "J'ai fait les boutiques de lingerie juste avec de venir..." Je souriais moi aussi. "Si tu veux savoir ce que j'ai choisi, tu n'as qu'à déboutonner ma chemise..." C'était très provocateur mais je ne pouvais pas m'empêcher d'aimer ce que je faisais.

Je sentais le désir s'insinuer en moi. Je ne contrôlais rien et c'était pour mon plus grand plaisir. Jordan répondait amplement à ma demande. J'étais aux anges. Il enleva mon chemisier et me plaqua contre le mur. Ces gestes, pourtant si communs pour d'autres, sont devenus si rares pour nous deux.
"Merci." Dis-je doucement et sensuellement lorsqu'il m'embrassa dans le cou. J'en fis autant et j'ai commencé à déboutonner son jean. Nous n'eûmes pas le temps d'atteindre le lit. Tout se passa très vite et si sensuellement.

Je ne sais plus comment nous en sommes arrivés dans le lit. Je me souviens juste à quel point c'était bon et magique. "C'était... Wow !" Dis-je simplement en souriant, la tête posée sur les pectoraux de mon mari. "Ça m'a tellement manqué !" J'avais tendance à dire tout ce que je pensais avant d'y avoir réfléchi. Je me suis sentie rougir, c'est pourquoi je me suis reprise : "Je veux dire que tu m'as manqué ! Enfin... Tu m'as vraiment manqué..." Je m'enfonçais comme toujours. "Je pourrais faire ça toute la vie !" Oula de mieux en mieux !

Nous étions désormais allongés sur notre lit, ma tête sur son torse. Pour l'éternité, j'aurais pu y rester. C'était si magique entre nous. Je ne voulais pas penser à mon retour pour New York, qui allait arriver trop vite de toute façon. Le sourire aux lèvres, j'ai laissé échapper un petit rire lorsqu'il me répondit. A mon tour, j'ai répliqué tout en levant la tête et en prenant appui sur ma main : "Parce que toi, tu ne me sautes pas dessus non plus ? Vilain, tu veux me faire porter la faute." Je sourirais, j'étais aux anges. "C'est pas ma faute si je suis le dominant dans notre couple." Ajoutai-je en lui tirant la langue.

Je savais que parler de dominant ne laisserait pas Jordan lymphatique. Bien qu'il ne le soit pas en temps normal non plus. Sa réponse me fit rire. J'allais bien-sûr entrer dans son jeu, juste histoire de rigoler un petit peu. "Tu peux essayer de montrer mais tu n'y arriveras pas puisque c'est moi qui domine." J'insistais lourdement, chose qui m'amusait énormément. "Tu peux croire ce que tu veux, mais si je n'avais pas porté ces magnifiques sous-vêtements, il ne se serait rien passé. Donc j'ai raison." J'en faisais beaucoup, mais cela m'amusait beaucoup.

Jordan me titillait mais je n'allais pas me laisser faire. Il me cherchait et il allait me trouver ! "C'est déjà prouvé mainte fois !" Lui rétorquais-je en lui tirant la langue. Lorsqu'il parla de mes sous-vêtements, je grimaçai. "Méchant !" Puis je lui ai envoyé l'oreiller dans la figure. Je faisais de mon mieux pour résister à son torde digne d'un dieu. "Tu peux dire ce que tu veux je m'en fiche !" Je faisais semblant de lui en vouloir mais il voyait clair dans mon jeu, je le savais.

Mouais je suis pas convaincu je sourie malicieusement et tout en me remettant a ma place je rie doucement j’adorais la taquiner et elle rentré toujours dedans ce qui m’amusais encore plus ! Je me pris un coup d’oreiller je vais appeler S.O.S homme battu ! mais bon elle me chercher elle me trouver je lui relance l’oreille dans la figure sa sentais mauvais ce jeux , mais j’enchaine avec des chatouille

"T'as pas besoin de l'être puisque moi je le suis !" Répliquais-je en ne pouvant m'empêcher de rire. Il me lança un oreiller à son tour. Puis il parla d'homme battus. Je ne pus m'empêcher de lui tendre le téléphone qui se trouvait juste à côté de moi. "Tiens, je te fais même le numéro si tu veux." Dis-je en lui tendant le combiné. Puis il enchaîna avec des chatouilles. J'en étais venue à crier. "Arrête ! " Enfin, à crier tout en rigolant. "D'accotd, t'as gagné !" Finis-je par admettre au bout de cinq minutes de torture.