Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Grayson et mon prénom est Hannah, Penelope. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis née en année de naissance le date de naissance à Ville/Pays, j’ai âge ans. Je suis de nationalité nationalité. J’adoooore les hommes/femmes, je suis donc orientation sexuelle et je suis statue. Cela fait nombreux d’année/mois que je suis dans cette ville. J'ai choisie avatar parce que dite pourquoi ?

Dans cette partie vous détaillerez votre caractère en analysant chacune de ses habitudes. Vous devrez faire 10 lignes, pas très sorcier hein ? (: Bientôt finis allez.

Les catastrophes à répétition, c’est toute l’histoire de ma vie. Je suis née il y a vingt-trois printemps, dans la ville de Los Angeles en Californie. J’étais pour ainsi dire le joyau sur la couronne, la pièce manquante qui allait venir compléter ma petite famille. Nous étions trois enfants, un garçon et deux filles. Ma mère s’est toujours montrée particulièrement satisfaite de cet arrangement.  Selon elle, un garçon se devait d’être l’aîné, de façon à ce qu’il se responsabilise. Nous avions tous les aspects de la petite famille américaine moyenne, mais non moins parfaite. La petite maison en banlieue, le monospace et le chien, nous étions heureux tous les cinq. Fille d’un militaire, je ne voyais que très rarement mon père, qui se trouvait souvent en déplacement, une façon autre de dire qu’il était sur le front. Ma mère prenait grand soin de ses trois petites têtes blondes, mon frère était mon aîné de quatre ans et ma sœur de deux. Matthew prenait sur lui de remplacer l’homme de la maison. Il a certainement grandi bien plus vite qu’il ne l’aurait dû, si mon père s’était trouvé plus souvent parmi nous. Protecteur, sévère, mais bienveillant,   nous le tenions en très haute estime, Maggie et moi. J’étais la plus jeune et par conséquent le bébé de la famille. Pendant longtemps, ce statut a pesé sur mes épaules. On ne me manifestait pas la même confiance, ce que je trouvais particulièrement lourd à porter. Je garde de mon enfance le souvenir d’une mère radieuse et aimante, qui en dépit de ses inquiétudes, tâchait de faire au mieux pour ses trois enfants. J’achevais le primaire sans la moindre difficulté, pour intégrer le collège. C’était pour moi le début des ennuis, confrontée aux aléas de l’adolescence, aux sentiments contradictoires, etc… Une véritable rivalité commençait à s’établir entre Maggie et moi. Nous devions sans cesse nous surpasser, montrer qui était la meilleure. Un problème que Matthew n’avait pas rencontré, pour cause, il était le seul garçon et l’aîné de surcroit. Il n’avait donc rien à prouver. En 2004, alors que j’étais âgé de quatorze, nous avons appris le décès de notre père sur le front. Un rideau noir venait d’être jeté sur notre famille. Chacun à sa manière, nous avons traversé ce drame. Ma mère ne s’est jamais tout à fait remise de sa disparition. Pour ma part, je me suis isolée, éloignée de ma famille. Au lycée, je devenais la parfaite petite californienne, blonde aux yeux bleus, à la pointe de la mode, une pimbêche en tout point méprisable. Pour exister, j’avais besoin de leur donner du fil à retordre. Trois ans plus tard, j’obtenais pourtant mon diplôme de fin d’études. Le vilain petit canard de ma propre famille, avec laquelle je me trouvais en froid, je décidais de prendre mon indépendance et de voler de mes propres ailes. Autant dire que la confrontation avec le monde réel se révéla être une véritable baffe. Il fallait se rendre à l’évidence, je n’étais pas suffisamment armée pour faire face au monde. C’est dans ces moments-là que l’on est bien heureux d’avoir une famille. Ma mère m’a ouvert sa porte, grâce à Matthew, je me suis reprise en main. À commencer par reprendre mes études, la petite dernière de la famille Grayson se lançait dans les sciences, un cursus de biologie. Aujourd’hui, j’ai acquis bien assez d’indépendance pour me permettre de m’établir seule, je poursuis mes études en vivant au jour le jour, comme je l’ai toujours fait.