En entendant ce que venait de dire Alec au sujet du livre, Nahla se mit à rire. Il avait totalement raison. « C’est vrai, j’ai aucune idée du titre du livre. » Ça pouvait bien qu’elle lisant sans aucune motivation. C’était seulement histoire de faire quelques choses en attendant d’avoir un appel. Donc le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Alec tombait vraiment à pic. « Je suis sure que tu as bien choisi. Et je ne suis pas très compliqué, je mange de tout. » Tout comme Alec, Nahla espérait qu’ils ne seraient pas appelés dans l’heure à venir. Ce serait bête de le laisser seul avec le chien. Mais la demoiselle Valentine n’aurait pas le choix si on l’appelait par radio. Elle ne pouvait pas laisser, Mickael seul et il était une équipe, s’il était deux ce n’était pas pour rien. Pour le moment rien à signaler donc c’était parfait. « Oui niveau conversation passionnante, ce n’est pas encore ça. » Nahla proposait de rentrer dans la caserne pour manger. Enfin si Alec n’était gêné par le fait de rencontrer et d’être entouré des collègues de la jeune femme. « Tu n'es pas obligé de partager avec tout le monde. Quand ils ont faim, ils commandent et ils ne pensent pas forcement aux autres. » La demoiselle Valentine prit l’un de sac, histoire d’aider Alec bien qu’il n’en avait vraiment pas besoin. Mais c’était le besoin de Nahla de se sentir un minimum utile. « Aller viens, suis-moi. » C’est en compagnie, Alec que la jeune femme rentrait dans la caserne. Évidemment, des regards se tournaient vers eux, ils se demandaient qui il était et c’était normal. Tout le monde se connaissait bien dans la caserne. De plus, il était rare que Nahla fasse rentrer des amis, c’était même la première fois en y rependant. « Je vous présente, mon ami Alec. Alec voici, mes collègues, je vais les laisser se présenter eux même. » En disant cela, Nahla se dirigeait vers une petite table libre où ils pourraient être tranquilles.

Alec était fort, c’était vrai que Nahla n’arrivait plus à retrouver le titre du roman qu’elle tenait dans les mains, il y a quelques minutes à peine C’en était presque affolant, mais ça les avait bien fait rire et ce n’était pas quelques choses d’important. De plus, ce fameux livre n’avait rien de passionnant, on se demandait bien qui l’avait acheté et abandonner dans la caserne. Mister Hastings avait apporté de quoi manger, mais il s’inquiétait pour le choix. Il avait de la chance Nahla n’était pas l’une de ses femmes compliquées quand il s’agissait de nourriture. C’est une bonne mangeuse et elle aimait quasiment tout. « Oui lors des voyages qu’on a fait, on n’a pas vraiment le luxe de faire les difficiles. » Dans les pays où elle apportait son aide, elle se nourrissait des mêmes repas qu’elle distribuait et le plan était unique. On n’avait pas comme ici la possibilité de choisir autre chose ou quelques choses qu’on aimait. On mangeait ce qu’on avait point barre sans se poser la moindre question. Les deux amis plaisantaient sur le fait qu’Alec ferait la discussion avec le chien si jamais, Nahla devait été appelé pour une urgence. « Oui, je te plaisanterais le chien. Par contre, le pauvre, il n’a pas vraiment de prénom puisqu’on n’arrive pas à se mettre d’accord. »
Nahla invitait Alec a rentré dans la caserne, ils seraient mieux-là plutôt que dehors ou dans la voiture d’Alec. La brunette faisait une présentation rapide et elle laissait ses collègues se présentaient un à un à Alec s’il le souhaitait. Ce qu’il avait tous fait. Une fois qu’il connaissait un peu près tout le monde, le jeune homme rejoignait la Miss Valentine à laquelle, elle s’était installée. Nahla regardait dans les sacs ce qu’Alec avait apporté. « Oui, je ne peux pas boire pendant le service. C’est préférable que j’aie tous mes esprits, si on m’appelle. » Même si ce n’était pas un petit verre qui allait lui faire perdre l’esprit, mais il valait mieux être totalement clean surtout quand on a la vie de quelqu’un entre ses mains. « Alors tu t’ennuyais autant chez toi, pour avoir envie de venir ici en pleine nuit ? » La présence d’Alec ne déplaisait pas à Nahla, bien au contraire, elle était ravie de le voir ce soir. Il se voyait tellement peu alors qu’il était quasiment voisin au final. « Tu t’es fait à la vie californienne, l’Australie ne te manque pas trop ? »

Le chien avait été trouvé par Mickael et Nahla lors d’un service, ils avaient mis des affiches comme quoi il avait retrouvé un chien, mais personne ne s’était manifesté. Donc avec les collègues de la caserne, ils avaient décidé de la garder. Il était tellement mignon, aucune personne qui travaillait ici n’avait le cœur de s’en débarrasser. Il avait tout de même fallu convaincre le chef qui avait donné son accord avec une promesse que le petit chien ne générait pas et dans le cas contraire Nahla prendrait toutes les responsabilités et Mickael également sauf que ce dernier ne le savait pas encore. « Oui, on l’appelle le chien, le toutou. » Rien de très original, le pauvre ce chien allait devenir fou si on l’appelait de plusieurs façons différentes. Il fallait vraiment qu’ils se mettent tous d’accord pour un nom.
Nahla se demandait ce qui avait donné envie à Alec de venir ici. Sa présence ne la dérangeait pas, bien au contraire, elle l’appréciait énormément, mais c’était étonnant de vouloir passer sa soirée ici plutôt qu’ailleurs. Ce n’était pas chose à faire le soir, qui manquait à Los Angeles. La ville était plutôt animée, même la nuit. « C’est gentil de ta part, tu m’as sauvé de la lecture d’un livre barbant. » Ils discutaient et la demoiselle Turner se demandait comment Alec s’habituait à la vie américaine, plus spécialement à la vie californienne. Ça avait été un sacré dépaysement pour Nahla lorsqu’elle avait quitté le Cap en Afrique du Sud pour Orlando dans l’état de Floride. Mais elle avait aimé la vie aux Etats-Unis, c’est pour ça qu’elle y vit depuis de nombreuses années bientôt huit ans environs. « Oui, c’est plutôt facile de s’adapter ici. » Elle lui demandait ensuite si l’Australie lui manquait. « Un nouveau départ alors le mieux c’est de changer de ville. » En arrivant à Los Angeles, Nahla aussi avait la motivation de tout recommencer à zéro, elle avait laissé sa vie d’Orlando loin d’elle. Elle avait eu besoin de se reconstruire et elle avait l’impression d’y être parvenue. La demoiselle Valentine levait les yeux au ciel lorsqu’elle voyait les pitreries que faisaient ses collègues dernières le dos d’Alec. « Je crois que mes collègues pensent que nous sommes ensemble. Ils font des formes de cœurs dernières ton dos. »

Nahla et Alec étaient tranquillement dans la caserne face à un bon repas et à discuter. Une soirée plutôt tranquille et simple comme la jeune Valentine les aimait. Bon ça aurait été mieux s’ils avaient été ailleurs que sur le lieu de travail de la jeune femme. Mais on ne pouvait pas tout avoir ce serait pour la prochaine fois. Il fallait seulement espérer qu’ils n’auraient aucune intervention pour le moment. Nahla ne voulait pas abandonné seul, Alec dans la caserne sans savoir quand elle reviendrait. Le temps des interventions variaient selon les cas et l’attente dans les hôpitaux où l’on transportait les blessés. Alec paraissait vraiment heureux d’être aussi loin de son ex-femme. « Elle a dû te rendre la vie impossible, pour que soit aussi content d’être aussi loin d’elle. » Ca donnait pas envie de la connaitre. Mais bon, Nahla n’allait pas commencer à se faire une opinion après tout elle ne la connaissait pas et elle ne la connaitrait probablement jamais.

Evidemment, Nahla avait le droit aux pitreries de ses collègues derrière le dos d’Alec. Qu’est-ce qu’ils pouvaient être puéril parfois. Mais ce n’était jamais bien méchant, toujours pour rire puis la plupart du temps, Nahla riait bien avec eux. Elle jouait même dans leur jeu et devenait aussi enfantine qu’eux. Il avait vraiment une bonne ambiance dans la caserne et c’était toujours un plaisir pour la demoiselle Valentine d’aller au boulot. Nahla avait quand même prévue Alec de ce qui se passait derrière lui. Au moins, si d’un coup elle lançait un regard noir, il saurait que ce ne lui était pas destiné. Qu’il comprenne la raison sans prendre la jeune brune pour une folle. « Ouais c’est la première fois. J’ai eu quelques amis qui passaient vite fait pour dire bonjour, mais personne n’est resté avec moi. Leur imagination travaille bien là. » Dit-elle amusé. Alec se demandait si elle était la seule femme de l’équipe. « Non, je ne suis pas la seule, on est quatre en tout. Une qui est pompier et les deux autres sont aussi ambulancière. Mais en général, on travaille en alternance quand je ne travaille pas c’est à leur tour. Moi je fais équipe avec Mickael. Tu as du voir quelques photos de lui sur mon Facebook. » La plupart de son temps, Nahla le passait à la caserne donc c’était évident qu’il avait des photos de ses collègues de travail qui était aussi pour la plupart ses amis sur les réseaux sociaux.

Nahla avait été quelque peu surprise de constater qu’Alec semblait ravi d’être aussi loin de son ex-femme. La jeune femme en avait donc conclu que la femme avait qui, il était devait vraiment lui faire vivre un enfer. La demoiselle Valentine comprenait mieux à présent la situation. Une fois qu’on trahit la confiance de quelqu’un, il était très difficile parfois même, il était totalement impossible de la récupérer. C’était quelques choses de très précieux qu’on ne peut pas se permettre de perdre surtout quand la personne est importante pour nous. Sans confiance, rien ne peut avancer malheureusement. Nahla le savait et comme tout le monde, elle avait déjà eu la malchance d’accorder sa confiance à de mauvaise personne. Pour le cas de la jeune femme, c’était parce qu’elle avait été beaucoup trop naïve à l’époque et aveugler par l’amour. Un amour qui n’avait aucun sens maintenant qu’elle en était loin. Elle se contentait simplement de lui répondre un « D’accord. » Que pouvait-elle rajouter de plus à cela ? Qu’elle était désolée ? Pourquoi le serait-elle ? Ce n’était pas de sa faute après tout. Puis cette mésaventure avait permis à Nahla de retrouver un vieil ami qui avait toujours beaucoup compté pour elle et aujourd’hui encore malgré la distance et le temps où ils ne s’étaient pas revus.

Les collègues de Nahla s’amusaient à faire des allusions sur le fait qu’elle pouvait être en couple avec Alec. Cela amusait la jeune femme, ce n’était pas le cas, ils n’étaient que de simples amis et pourtant, Nahla savait qu’ils ne la croiraient. Ou plutôt ferait semblant de ne pas la croire uniquement pour l’embêter et avoir de quoi l'a charrié. « Tu es courageux d’être venue. Tu aimes prendre des risques, c’est une bonne chose. » Bon se retrouver seul n’était pas un risque énorme, mais tout de même un, tout dépend du point de vue. Quand Nahla disait qu’elle était ambulancière à la caserne, certaines personnes lui disaient qu’elle faisait un métier à risque. Pourtant, elle ne voyait pas les choses de la même façon. Elle tentait simplement d’aider les personnes qui en avaient besoin et elle faisait simplement ce qu’il y avait à faire simplement. Elle ne voyait pas son métier comme risqué à la différence de ses collègues qui n’avaient pas peur d’affronter des situations de dingues. Alec et Nahla parlaient de l’organisation des équipes et il était obligatoire de parler de Mickael. Il était le coéquipier de Nahla et ils pensaient énormément de temps ensemble donc il était une personne importante et incontournable pour la jeune Valentine. « Oui, on s’entend bien. Il est très blagueur, donc on rit bien. Comment et l’ambiance de ton côté enfin quand tu travaillais à Sydney parce que là, tu n’es pas encore bien installé ce n’est pas pareil. » Nahla n’avait jamais travaillé dans des bureaux donc elle ne connaissait vraiment rien de cet environnement.

Nahla avait un peu exagéré en désignant Alec d’homme courageux. C’était plus pour faire un peu d’humour qu’elle avait dit ça, pour le coup, elle ne savait pas si c’était réussi ou pas. Mais son ami semblait assez amusé dans sa réponse. Elle lui sourit avant de lui répondre. « Après il y a plusieurs de degrés de courages et de prises de risques. Là, je t’avoue que tu es en bas de l’échelle. » Après avoir parlé de ses collègues de travail, avec qui Nahla s’entendait bien. La jeune femme le retournait sa question. Apparemment, ça se passait bien, il fallait seulement qu’il continue à prendre ses repères et qu’il prenne l’habitude de travailler à Los Angeles. « Ça se fera tout seule la confiance. Il faut seulement du temps. » Alec faisait la remarque à la demoiselle Valentine qu’elle attendait toujours qu’elle lui fasse visiter la ville. « Oui, c’est vrai. Après demain, tu es libre ? Si c’est le cas, je peux de faire visiter la ville. Enfin ce que j’en connais. »

Nahla espérait également qu’Alec allait tomber sur des bonnes personnes compétentes et honnêtes. Il avait besoin de trouver des personnes de confiance pour pouvoir fondé des bonnes bases pour son entreprise à Los Angeles. Ce serait vraiment dommage que tout s’effondre parce qu’il a décidé de refaire sa vie ailleurs. La demoiselle Valentine serait déçue qu’il doive retourner à Sydney juste pour sauver sa boite. Elle commençait à être habituée à l’avoir dans le coin et à le voir presque régulièrement maintenant. Mister Hastings lui manquerait énormément s’il devait s’en aller pour x ou y raison. « Je croise les doigts pour toi. »

La jeune femme découvrait change jour à un peu plus la ville. À chaque nouvelle intervention, elle découvrait une nouvelle partie de Los Angeles. Même si elle intervenait majoritairement dans le quartier de Venice. Seulement de temps en temps, elle portait renfort un peu plus loin. « Oui, je suis toujours partante pour découvrir de nouvelles choses. On pourrait même se perdre, ça ne serait pas un problème. » Quand on se perd, on découvre de nouvelles choses puis à un moment où un autre, on finit quand même par retrouver son chemin. La jeune femme mangeait ce qu’Alec avait apporté. « Franchement, tu as vraiment bien fait, d’apporter ça. »

Nahla était partante pour faire une visite guidée de la ville à Alec. Elle n’était pas non plus contre l’idée de connaitre de nouveaux endroits dans Los Angeles. Découvrir des nouveautés était toujours un plaisir pour la demoiselle Valentine. Puis c’était beaucoup mieux lorsqu’on faisait cela avec une personne que l’on appréciait. « Oui, on verra ça. » Nahla n’avait pas vraiment faim lorsqu’Alec était venu, mais maintenant qu’elle avait les aliments en bouche, elle était ravie qu’il soit là. C’était surement l’odeur de la nourriture qui lui avait ouvert l’appétit.

Tout le temps, où Alec était présent, il n’eut aucune intervention. Ils avaient donc profité pour discuter davantage. Les collègues de Nahla avaient également fait plus ample connaissance avec Alec. Parfois, la demoiselle Valentine avait l’impression d’avoir une dizaine de grands frères avec eux à ses côtés. C’était de temps en temps bizarre, la jeune femme avait grandi comme enfant unique donc être considérée comme une petite sœur avait été étrange au début. Mais elle s’y était fait.

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