Live your life like it was the last one.

Il était maintenant 21h et j'avais envie de faire la fête. Je passe à chaque semaine à organiser des fêtes. J'adore mon métier, même si je ne peux pas trop montrer mon côté fêtard. Durant les heures de travail, je dois toujours rester sérieuse et professionnelle. Bien sûr, on aimerait pas me voir en train de faire la folle sur les comptoirs du bar ou en train de danser comme une déchaînée. C'est seulement comme ce soir que je peux me permettre de sortir ce côté de moi. Rendu sur place, j'étais désormais sur la piste de danse en train de danser au rythme de la musique. Ça faisait deux heures environ que je dansais et je commençais d'avoir soif. Je finissais par sortir de la piste et allant m'asseoir au comptoir en commandant un cocktail. Un mec était près de moi et j'apercevais sur son visage qu'il était un peu dépressif. Ce n'était pas la première fois que j'en voyais et ça me rappelait de la fois où je me suis réfugié chez moi pour exprimer ma peine.

Live your life like it was the last one.

En voyant le mec assis au comptoir du bar, ça me faisait rappeler la période où j'ai commencé à me droguer. Le mot qui définit si bien la vie est l'ignorance. Depuis ma naissance, ma propre mère a gardé la vraie identité de mon père biologique. Celui que je prétendais être mon vrai père n'est entre autre celui que ma mère a trompé. Elle a gardé ce mensonge pour ne pas blesser mon père. Et c'est maintenant qu'elle décide de nous dévoiler la vérité. Je ne comprenais pas trop pourquoi elle avait agi ainsi. Je ne comprenais pas pourquoi ma vie était ainsi. Quand je regardais les gens vivre heureux, ils me donnaient envie. Maintenant, je veux simplement cette vie comme une vraie adolescente. Je veux explorer cette vie de pute qu'on m'a offert et la rendre moins sale qu'elle l'est. Le barmaid déposait mon verre en face de moi et je le pris dans mes mains en prenant une gorgée de celui-ci. Je regardais le mec à mes côtés de façon discrète et ça me déprimait de le voir ainsi. Plus que je me sentais déprimée, plus que j'avais envie de faire la fête. Pourquoi? Parce que j'en avais assez de me la jouer ainsi. Je décide donc de me lever en buvant la dernière gorgée. Je me posais alors à ses côtés. « Alors alors! Que fais un bel homme comme toi ici tout seul? »

Live your life like it was the last one.

Je ne voulais pas m'apitoyer sur mon propre sort. Je ne voulais pas jouer la déprimée en restant enfermée chez moi. J'ai bien beau pleuré de toutes les larmes de mon corps, mais ça va rien changer. J'ai perdu celui qui représente mon père. J'en veux à ma mère. Je ne connais rien de l'identité de mon père biologique. Je me sens vraiment seule au monde. C'est bien pourquoi j'ai décidé d'emménager ici pour changer d'environnement. J'allais vraiment virer folle si je restais à Berlin. Beaucoup trop de mauvais souvenirs se sont ancrés dans mon pays natal. Ça va quand même me hanter à L.A. ses saletés, mais au moins je serai dans une ville qui me paraît inconnue. Ça fait maintenant quatre ou cinq ans que je suis ici. Je m'en sors bien. Je vais beaucoup mieux. Pour rendre ma vie moins misérable, j'ai décidé de la vivre à fond. J'oublie tout le côté pessimiste de la vie. Je fais la fête sans arrêt. Je veux simplement arrêter d'être triste et que mes émotions reviennent à la surface. J'ai eu ma dose. Assise à côté du mec, je lui avais demandé ce qu'il faisait tout seul au bar. J'écoutais ses péripéties et étant à la fois surprise de ce qu'il me dise. Wow! Il a vraiment besoin qu'on lui sort de ce cercle motif. Comme quoi, je suis pas la seule à avoir vécu dans la merde. « Je vois... » Dis-je en regardant devant et étant pensive. Je commandais donc deux verres de whisky avant de dire quoi que se soit. « La vie est une pute, c'est tout ce que j'ai à dire. J'imagine que tu es venu ici pour te changer les idées. » Pendant que je lui parlais, le barman nous apportait deux verres de whisky. Je prenais un verre et glissant le deuxième vers cet homme. « Oublie tous tes problèmes, même si c'est difficile, ça je l'approuve. Je suis pas la genre de fille qui va te faire le moral et je pense pas que tu aimeras. Par contre, pas question de déprime avec moi! Essaye au moins de profiter de ta soirée... »

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Vous savez, quand nous étions dans cette période, nous recherchons la sainte paix. Nous ne voulons pas que les gens se tournent autour de nous comme des mouches. J'avais horreur qu'on venait m'harceler avec les '' ça va? '' ou '' s'il y a de quoi, je suis là ''. Non mais bordel! Fermez-là, et foutez-moi la paix. J'ai pas besoin de votre pitié dans ces moments-là. J'ai pas besoin qu'on me dicte. Serez-vous capable de me ramener ce que je veux? Non, mais cessez de parler avant je sois violente. Dans ce temps-là, je ne disais rien à personne et je me contentais de rester seule dans mon coin. Par contre, il y avait seulement que la drogue, l'alcool qui me tenait compagnie. Seuls eux pouvaient me donner un moment de joie. Avec eux, je pouvais avoir la tête légère. Sauf bien sûr la drogue... J'ai eu beaucoup trop de troubles et je veux éviter toutes sortes de problèmes. J'ai assez joué avec les montagnes russes.Par contre, c'est quasiment impossible de me séparer de mes bouteilles d'alcool. J'ai arrêté d'être dépendante de la drogue, mais je me sentais vide. Elle était là quand je voulais tout oublier. L'alcool le remplaçait. Je suis loin d'être alcoolique, mais c'est mon moyen à moi de retrouver ma joie de vivre. Comme je l'ai mentionné à cet homme, je vais pas joué la sage avec lui. C'est pas à moi de lui dire quoi faire. Nous avons tous nos problèmes et nous sommes tous là à se débrouiller seul au final. Personne va venir vers nous en offrant leur aide. Personne sur cette terre aura la gentillesse de réaliser tout ce qu'on veut. Non! Si je voulais un truc, j'allais me botter le cul pour l'avoir. Je buvais alors mon verre tranquillement. Je le regardais du coin de l'oeil en train de boire à cul sec le verre que je lui ai tendu. Un sourire se formait alors. Je déposais alors mon verre sur le comptoir en tournant la tête vers lui à sa proposition. Je fus surprise à sa question, mais me réjouissant rapidement. « C'est ce que je voulais entendre aussi. » Dis-je en me levant de ma chaise haute. Je me dirigeais la première sur la piste de danse, sachant bien qu'il allait me suivre puisqu'il me l'a proposé. Une fois le pied posé dans celle-ci, mon corps se mouvait au rythme de la musique. Je m'abandonnais complètement, laissant le son de la musique me guider.

Live your life like it was the last one.

La fraîcheur de l’alcool qui coule dans ma gorge me soulageait. J’aimais sentir le bien être dans ma peau lorsque je consommais. J’aimais cette sensation, car pour une fois je pouvais sourire à la vie. Je pouvais me dire que j’en profitais au maximum sans avoir d’inconvénient. J’agissais d’une autre façon une fois ivre. Je n’étais plus moi. Tout ce qui m’attirait était le son de la musique. Je m’abandonnais à ça et je me sentais revivre pour une fois. La fête, un joli mot qu’on emploie souvent, mais qu’on l’utilisait pas assez bien. Je me vidais l’esprit et à chaque matin, tout me paraissait inconnu. C’est ce que je voulais! Je voulais oublier tout ce que je fais. C’est ce que je souhaitais pour tout le mal que j’ai dû subir, mais ça ne marchait jamais. Ça va rester ancré dans mon crâne jusqu’à la mort. Je ne pourrais jamais oublier la trahison de ma mère, du salopard ainsi que la souffrance sur le visage de mon père. Toutes ces images horribles revenaient toujours à la surface sans même que je lui demande. Quand j’essayais de trouver une bonne raison de vivre, on me guidait vers le côté négatif. Je voulais faire des trucs les plus fous que personne n’a jamais osés de faire. Je voulais rendre ma vie meilleure. Cet homme que j’ai offert un verre m’a proposé une danse. Et bien sûr, j’ai accepté avec plaisir. Je tenais sa main dans la mienne, dansant près de lui de façon naturelle, mais qui plaisait toujours aux hommes de ce que j’ai pu constater. Je finissais par lâcher sa main, m’approchant de lui en dansant avec lui. La piste se remplissait et tout le monde se concentrait sur le dj que le bar. Ça devenait intéressant en voyant toutes ses personnes venir nous rejoindre. Comme quoi, nous avons envie donner aux gens de danser.

Plaisir et Vice était mes deux nouveaux dictons… J’avais besoins de vent nouveau et s’était ce que c’est deux modes de vie allaient m’apporter. J’avais besoin de rencontrer une femme fatale qui n’allait pas me demander de diriger… Comme je ne me connaissais pas encore beaucoup, je me devais de faire ce que je pouvais pour ne pas avoir à diriger quoi que ce soit, je ne voulais pas m’humilier. Je me sentais mal de devoir dépendre d’une femme, je ne voulais pas qu’elle pense que j’étais un faible et j’allais tout faire pour faire comprendre à cette blonde que j’étais un homme qui en valait la peine. Je sais que cette femme fait partie des femmes fatale, je n’ai pas besoin d’avoir des super pouvoir pour comprendre que cette femme est clairement une bombe. Voilà pourquoi j’avais été poussé à l’inviter à danser… Habituellement je ne l’aurais pas fait parce que j’étais vraiment mal en point mais cette femme m’avait attiré d’une certaine façon, d’une façon étrange. Je me retrouvais donc sur une piste de danse, sans savoir si je savais danser… Je devais savoir danser parce que tout le monde autour de nous nous observait et nous imitait d’une façon assez étrange. La piste de danse se remplit assez rapidement, de sorte que nos deux corps durent se coller très prêt. Je continua de danser en me permettant de mettre ma main sur sa hanche, je ne trouvais pas que s’était un geste très osé et puis je pouvais toucher ses seins et ses fesses avec tout mon corps alors elle ne pouvait pas vraiment m’en vouloir pour avoir mis ma main sur sa hanche. Je passa une main dans mes cheveux en souriant… Je crois que j’étais ivre, j’étais même très ivre…. J’avais l’impression d’être moue comme un marshmallow, je ne contrôlais plus rien.

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Je me sentais bien bordel! J’étais légère comme une plume. J’avais l’impression que j’allais m’envoler comme un mignon petit oiseau. J’étais toujours en mode euphorique lorsque l’alcool était dans mon sang. J’aimais cette sensation, car il n’y a personne qui a réussi à me rendre ainsi. Personne! C’est moi qui s’est débrouillé toute seule afin de découvrir cette sensation. Aucun mec n’est arrivé à la hauteur pour me satisfaire ainsi. Par contre, ce mec devant moi avait l’air d’être sur la même longueur d’onde que moi. Il est venu au bar pour se changer les idées et oublier les problèmes qui se passent autour de lui. Tout comme moi! Je ne suis pas venue ici pour m’isoler du monde de l’extérieure et me noyer dans l’alcool et pleurer toutes les larmes de mon corps. Comme à chaque fois, je veux simplement m’amuser. À ce moment précis, j’étais en train de danser contre lui lorsque la piste de danse se remplissait. Je sentis ensuite sa main sur ma hanche qui ne me dérangeait pas. J’enroulais donc mes bras autour de son cou, continuant de me déhancher au rythme de la musique. Et puis d’un coup, tous les regards se posaient sur nous comme si nous étions les animaux du zoo. Mais qu’est-ce qu’il avait bon sang? On fait que danser. Il y a quelque chose de mal là-dedans? Bref, je ne m’occupais pas trop des autres et me contentais de danser avec ce parfait inconnu. Puis, je me rapprochais encore plus de lui, car les personnes nous bousculaient afin d’avoir de la place pour danser. Excuse me! Je me décollais donc de lui, prenant la place qu’il faut et commençant à danser en les bousculant pour qu’il s’éloigne un peu. Il était hors de question qu’ils se permettent de nous pousser ainsi. On était là avant. Ils doivent attendre leur tour au pire. Sophia, calme-toi, tu vas t’amener dans le pétrin. J’étais ivre et je ne savais pas trop ce que je faisais. Par contre, je m’occupais plus de l’homme en face de moi que les autres. Je m’approchais de nouveau vers lui, dansant contre lui de façon un peu plus provocante sans m’en soucier des autres.

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Je me laissais allée. Je voulais me vider l'esprit et ça l'avait marché. Je voulais qu’à chaque soirée que je passais à faire la fête soit mémorable. Je voulais me sentir vivre. Mon but est de profiter de la vie le plus possible sans se soucier de quoi que se soit. Je ferai tout mon possible pour que cette période de ma vie soit mémorable. Je pourrais dire à mes enfants plus tard que j’ai goûté à la vie et que je la maîtrise à la perfection. J’ai tellement été anéanti par l’histoire de ma mère, de ma misérable vie, de la mort de mon père, de ma chute dans la drogue etc… Tous ces drames m’ont tombé dessus comme une brique. Je devais y faire face à chaque fois, sans pouvoir accès à la fin facilement. J’ai pleuré, j’ai eu mal, j’ai crié, j’ai frappé, j’ai bu, j’ai pris de la drogue… J’ai fait ressortir le mauvais côté de moi. Je me suis renfermée sur moi-même pour ne pas me blesser. Je n’en peux plus de cette carapace que je me suis formée. Je continuais de danser sensuellement contre lui tout en suivant le rythme de la musique. Quelques instants après, son visage s’approchait près de mon oreille pour me dire un truc. Et puis, il finissait par sortir de la piste de danse. Qu’est-ce qui se passe avec lui? Tout d’un coup, il veut foutre le camp. Je ne pouvais pas laisser mon compagnon de soir. J’étais intriguée par lui. Je décidais de le suivre à mon tour. Il avait l’air pressé et étouffé par l’ambiance du bar. Une fois dehors, je me mettais à parler à voix haute. « Hey! » Dis-je. « On s’amusait bien non? Qu’est-ce qui se passe pour que tu me fuis ainsi? » Je finissais par marcher vers lui pour mieux lui parler.

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Je ne comprenais pas ce qui se passait avec lui. Tout d’un coup, il arrêtait de danser en venant me dire à l’oreille qui devait partir. Je fonçais les sourcils et finissant par le suivre jusqu’à l’extérieur. Une fois dehors, je t’interpellais. Il voulait rentrer. Dans sa voix, je pouvais voir qu’il n’allait pas et qu’il n’avait plus envie de s’amuser comme toute à l’heure. J’étais déçue de ne pas terminer ma soirée comme je le voulais. Je pouvais très bien essayer de le retenir et tout, mais je ne veux pas m’imposer dans ses choix. Je ne vais pas faire la confidente avec lui, alors qu’on ne se connaissait même pas. Qui voudrait se confier à une parfaite étrangère? Je n’étais pas sa meilleure amie, alors je ne vais pas faire comme si je m’intéressais à sa vie. Il va sûrement se demander pour qui je me prenais. Je restais devant lui et le regardant et étant triste de le voir anéanti. « Bon d’accord… Repose-toi bien et au plaisir de te revoir… » Dis-je en lui souriant un peu. Je crois qu’il a besoin de temps pour se retrouver. Je ne crois pas être la solution pour qu’il retrouve ce qu’il avait. Je ne suis pas là pour l’harceler ou faire quoi que se soit. Je veux m’amuser sans prises de têtes. Avant de m’en aller, je venais lui faire la bise et tournant les talons pour entrer de nouveau dans le bar. Sa situation me rappelait pleins de trucs que je voulais oublier et faire une croix dessus. Comme quoi je n’étais pas la seule à avoir une vie si merdique…

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J’aurai vraiment de m’amuser avec lui. Je voulais lui tenir compagnie une fois qu’on s’est mis à se parler. J’avais l’impression qu’on se ‘’ complétait ‘’. Il me rappelait ma passe dépressive et que j’agissais exactement comme lui. Je compatissais avec lui et je savais très bien comment il ressentait. Dans ces moments-là, nous voulons simplement tout oublier et se changer les idées. Je voulais être celle qu’il va se rappeler dans ses moments de déprime. Je voulais qu’il se rappelle à quel point il s’était amusé et que ça lui mettrait le sourire aux lèvres. Mon plan venait tomber à l’eau. Je ne voulais pas qu’il me courait après parce que j’étais celle qui le faisait sortir de cette période. Je veux tout simplement l’aider sans trop m’imposer. Je faisais des trucs qu’il lui plaisait. En sachant qu’il voulait rentrer, je lui disais de bien se reposer et que j’espérais de le voir un de ces quatre. Avant même de poser mon pied dans le bar, mon attention se tournait vers lui. Je fis alors un grand sourire et laissant la porte du bar se fermer. Je m’avançais de nouveau vers lui. « Avec plaisir! » Il m’a fait ma soirée. Pour une fois, il n’y avait rien de sexuel, mais simplement naturel. C’est ce que je voulais. M’amuser sans penser à autre chose de plus. Nous commençons donc à marcher, laissant l’air frais frôler nos joues afin de s’y rendre chez lui.

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JJ’étais vraiment contente qu’il m’invitait chez lui. Je ne m’attendais vraiment pas à cette invitation. Je croyais qu’il allait rentrer chez lui et que nous allons se croiser un de ces quatre. J’étais vraiment heureuse de pouvoir continuer avec la soirée. Ça montrait aussi qu’il accordait une importance par rapport à moi. Enfin compte, ma soirée n’allait pas se terminer chez moi. Je fus alors surprise de le sentir me prendre la main. Je le laissais faire et tenant sa main dans la mienne en marchant avec lui. C’était amical et je le trouvais vraiment mignon dans ses gestes. Je ne savais pas trop pourquoi, mais il m’attirait d’une certaine façon. Suite à cette soirée, j’aimerais qu’on se revoie une autre fois. J’aimerais qu’on apprenne à se connaître et qu’on devienne des amis. De nouvelles rencontres n’allaient pas me faire du mal. Ça allait me faire du bien d’avoir un peu de changement, au lieu de toujours avoir la même routine. J’avais l’impression qu’on se complétait et qu’il me comprenait d’une certaine façon. Ça avait cliqué dès la première fois. Ce n’est pas le coup de foudre, mais on était fait pour se rencontrer. Je ne recherchais pas d’embrouilles avec personne et de même pour lui. Il a eu assez de mouvements dans sa vie et la mienne aussi. Nous étions sur la même longueur d’onde… Nos mains reliées se balançaient doucement durant la promenade. Je tournais la tête vers lui pour l’écouter me parler et approchant doucement mon oreille pour mieux entendre son murmure. « Pas du tout! J’adore les enfants. Elle doit être mignonne comme son père. » Dis-je en lui souriant doucement et baissant ma tête vers mes pieds. C’était une manie que j’avais quand j’étais en compagnie de quelqu’un. En fait, j’étais gênée…

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Il n’avait pas le choix de me revoir. Je voulais vraiment prendre le temps de le connaître. Je ne voulais pas le faire sortir de ma vie aussi facilement comme les autres. Je ne savais pas trop pourquoi, mais il m’attirait d’une certaine façon. Par contre, je ne voulais pas me précipiter le pas. Il vient de perdre sa fiancée et il n’a pas encore totalement fait son deuil. S’il est venu au bar, c’est bien parce que la mort de sa fiancée l’a touché même s’il était anéanti. Je ne savais pas trop comment était leur relation, mais elle devait compter gros pour lui s’ils ont un enfant ensemble. Je trouvais ça triste pour sa fille de perdre sa mère. Elle est encore jeune et elle a besoin de sa mère. Ça m’attristait pour elle. Je continuais de marcher avec lui, tenant toujours sa main. Je souriais en coin lorsqu’il me disait que sa fille était magnifique. Pour la première fois, je le voyais sourire et franchement, il était vraiment craquant et l’air d’être heureux. « J’en doute pas! » Dis-je en continuant notre chemin pour s’y rendre chez lui.

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Même s’il était amnésique, une partie de lui se rappelle de ses vieux moments sans qu’il se rende compte. Si nous passons tous les jours à jouer au football, cela deviendra comme une habitude. Je pense simplement qu’au fond de lui, il cherche à retrouver celui qu’il est en agissant comme celui qu’il était avant. Julian me rappelle beaucoup l’amour inconditionnel que j’ai avec mon ‘’ père ‘’. Nous sommes tellement proches qu’il est impossible de pouvoir m’éloigner celui que je prétends comme mon père biologique. Après tout ce qui s’est passé, il ne m’a renié de sa vie. Il a continué à rester à mes côtés. Il a continué à être le père protecteur et à m’aimer. J’en suis reconnaissante, car je pensais vraiment qu’il allait partir. Maintenant, il veille sur moi… Je m’ennuis de lui et je voudrais tellement le voir juste une fois. Mes émotions remontaient à la surface et je devenais beaucoup plus calme que toute à l’heure. Nous arrivons enfin chez lui. J’entrais dans sa immense baraque et allant m’asseoir sur le canapé en l’attendant. Je regardais autour de moi et finissant par entendre les pas de Julian qui descendaient. Je me mis à sourire en voyant une petite boule dans ses bras. Elle s’est mis à relever la tête toute endormie. Elle était vraiment mignonne. Elle possédait un visage à être bombarder de bisous. Je me levais doucement, me posant devant eux en allant saluer sa fille. « Coucou Laïla! Comme tu es belle. Enchanté de te rencontrer ma puce. »

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J’adore les enfants plus que tout. J’aime les côtoyer et être gaga avec eux. On peut très bien être surprise de leurs réactions face à une situation. Ils peuvent très bien comprendre ce qui se passe sans même qu’on le dise. Plus tard, j’aurai mes propres enfants et ils seront magnifiques. La petite puce sous mes yeux était à croquer. Ses yeux étaient magnifiques et j’avais énormément envie de lui bombarder de bisous sur ses joues. Je lui prendrais dans mes bras pour la serrer contre moi et lui donner tout mon amour tellement que j’adore les enfants. Et puis, je suis une étrangère et la plupart des enfants ont peur. Je n’ose pas trop m’approcher pour ne pas la faire pleurer ou quoi que se soit. Je laissais Julian s’en charger, puisque c’était lui le père. Je regardais Julian parler avec sa fille et un sourire se dessinait sur mon visage. Ils étaient beaux à voir et je pouvais même prendre une photo afin de l’admirer dans mon temps. Je suis complètement folle, je sais. J’adore voir quelqu’un donner de l’amour à leur enfant. Ça me fascine et ça me rend heureuse à la fois… En fait, ça me rappelle dans le temps où j’avais mes parents à mes côtés… Julian demandait à Laïla si elle voulait jouer avec Julian et moi. Elle émettait un son ce qui me faisait rigoler. Je les rejoignais en m’assoyant près d’eux. « Elle est magnifique ta fille! Elle est aussi très gâtée en voyant l’espace de ses jouets qu’occupe la pièce. »