Installer sagement dans mon bureau, à l’étage de ma station services, je remplis quelques formulaire de commande, ça me prenais souvent la tête, mais je devais bien le faire, surtout que les fêtes arrivé assez rapidement, qui dit fête, dit personne qui voyage, qui prenne de l’essence et achète bon nombre de chose, donc je devais avoir le bon nombre de chose dans mon petit magasin. Stylo à la bouche, je me relis alors concentrer entendant mon téléphone sonner, je décroche n’enlevant pas mon regard de ma feuille. « Timéo, c’est moi, le caissier. » Je roule des yeux ajoutant. « Sans blague, qu’es qui se passe ? » Je pose mon regard sur les vidéos de surveillance écoutant la suite des paroles du jeune homme à la caisse. « Une bombe atomique est en direction de ton bureau, elle dit connaître l’endroit, mais je la connais pas, sinon je m’en serais souvenue, je crois je vais moi aussi ouvrir la station. » Je ris amusé, voyant alors la belle Georgia face à mon bureau, la porte était ouverte, je me lève posant les papiers disant. « Je connais, c’est un bon projet, garde ça en tête. » JE raccroche ensuite me dirigeant vers la belle blonde. « Bonjour toi. » Je m’approche d’elle l’enlaçant embrassant son front par la suite, me reculant d’elle, la regardant de haut en bas disant. « Tu as flashé dans les yeux de mon jeune caissier. » Je lui fis un clin d’œil. « Tu veux boire quelques choses ? » J’allais vers mon mini-frigo me sortant une bière attendant la proposition de la jeune femme. J’avais beaucoup de chance de connaître de jolie femme, même si je m’intéressais à une plus particulièrement. Mais c’est vrai d’être en compagnie de Georgia n’était pas désagréable, ni même d’autre femme, ce n’est pas pour autant que j’irais les charmer.

La matinée avait été parfaite, j’avais été réveillée le très cher Aaron avant de passer la matinée en sa compagnie. Cependant, cet après-midi un autre homme avait besoin de ma compagnie, nous avions prévu ça quelques temps plus tôt et cela fait un petit moment que nous n’avions pas eu l’occasion de passer un peu de temps tous les deux. Ces petites heures nous permettrait de rattraper le temps perdu. Attrapant mes clés et mon sac, je sortis de chez moi afin de monter dans la voiture, je n’avais pas forcément envie de sortir la moto aujourdhui, puis ma tenue ne me le permettais pas, j’avais décidé de me la jouer féminine aujourd’hui, bien entendu en donnant ce côté plutôt glamour/rock que femme fatale. Quelques minutes et quelques bouchons plus tard, me voici devant la station service où Timeo travaillait, nous nous étions donnés rendez-vous là-bas, les joies d’être son propre patron. Je fus à peine entrée dans les lieux, que je pouvais sentir certains regards sur moi, je me contentai de leur sourire tout en prenant la direction du bureau de Tim, je connaissais cet endroit par coeur à présent. Lorsque je fus sur le seuil de la porte, je me suis donc tenue contre l’encadrement le temps qu’il termine sa conversation téléphonique. Je le regardais avec un sourire magnifique présent, aux lèvres. “Hey, salut, tu diras à ton caissier que malheureusement il est un peu jeune, puis il n’est pas la raison de ma venue ici.” Prononçais-je sur ce ton désolée, mais amusée à la fois. Je l’enlaçai à mon tour avant de pénétrer dans la pièce et de me rendre vers le bureau où je pris place sur l’une des chaises en retirant ma veste. “Oui, j’en veux bien une tiens.” Je posai mes clés et mon sac sur le bureau de Timeo en prenant soin de le poser sur un endroit vide afin de ne pas mettre en pagaille cet endroit non plus. Depuis le temps que nous ne nous sommes pas vus. “Comment tu vas ?  Prêt à passer le reste de l’après-midi et la soirée en ma compagnie.” J’avais pris soin de fermer la porte une fois entrée afin de ne pas être dérangé par un employé, ou que quiconque puisse écouter nos conversations, cela restait du domaine du privé après tout !

En ce moment, je n’avais pas beaucoup de boulot, hormis faire certaines commande afin de préparer les fêtes, mais rien de très alarmant, en effet pour une station-service s’était un moment délicat, mais qu’importe, les fêtes approcher à grand pas, j’allais rapidement remplir mes caisses et heureusement. N’ayant pas beaucoup de boulot, je proposais à une amie de venir me voir aujourd’hui, nous irons par la suite autre part, mais au moins je l’aurais de bonne heure avec moi, surtout que ce n’était pas n’importe qui, c’était la belle Georgia. D’ailleurs, parlant de celle-ci, elle arrive à moi, je parlais de mon caissier, me levant ajoutant amusé. « Je vais le laisser rêveur, ça lui fera du bien. » Je l’enlace ensuite, embrassant son front, me séparant d’elle, lui proposant de boire quelques choses, je lui sortis une bière, je pris la même chose pour moi, tout en lui tendant. Je m’installe sur mon fauteuil, la laissant s’installer ou bon lui semblait l’écoutant. « Je vais bien et toi ? J’ai même plutôt hâte de terminé de remplir ses papiers pour sortir, ça commence à être long, je n’aime pas rester assis à rien faire. » Dis-je amusé. D’ailleurs tout en lui parlant je remplis mes papiers ajoutant. « D’ailleurs, il y aura qui se soir avec nous ? Des gens que je connais ? » Dis-je curieux, autant savoir, après tout j’allais passer la soirée avec eux, même si je ne connaissais pas, je savais que j’allais passer une bonne soirée, Georgia avait le don de me faire passer d’agréablement moment. Je finis de remplir mon formulaire, pour ensuite le lever et aller prendre une enveloppe, j’irais la poster par la suite. « J’ai terminé ! »
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lumos maxima

Sa reflexion sur le caissier me fit rire et sourire, il ne faut pas casser les rêves et les espoirs d’un jeune homme, j’admire beaucoup la simplicité de Timeo et son calme constant. Lorsque je le voyais agir avec ses employés, je ne voyais pas un tyran, mais un homme compréhensif, conciliant, mais qui savait se faire respecter, beaucoup de patrons devraient prendre exemple sur lui, enfin comme le mien par exemple et arrêter de passer constamment son temps à croire que je vais aller plus loin avec lui qu’une raison professionnelle. Comme si une femme dans un garage, ce n’est pas anodin, mais je pouvais comprendre au fond. Pour le moment, hors de question que mon cerveau pense au travail, je me trouvais en compagnie d’un ami et je comptais bien rattraper le temps perdu en sa compagnie. “Écoutes, ça va aussi, fatiguée par le boulot, mais sinon tout vas bien, mais dit-moi,  les papiers ne peuvent pas attendre un peu ?” Je ne suis pas une grande professionnelle du domaine administratif, à vrai dire je ne supportais pas ça, mais je suppose que lorsque l’on est propriétaire, on se doit de rendre des compte et de justifier tout un tas de choses. Je venais de prendre place sur ce siège tout en attrapant la bière qu’il venait de me tendre en le remerciant avant de placer le goulot sur mes lèvres afin d’en savourer la première gorgée. Ce soir, je recevais quelques amis à la maison pour fêter Thanksgiving, personne ne devait être seule dans cette situation. “Alors il y aura Jake, Sanaa, Lisa, et peut-être Aaron, il faut que je vois avec lui encore. Et toi, Calli a quelque chose de prévu, sinon tu sais que tu peux l’emmener hein.” Je venais de terminer ma phrase avec ce léger clin d’oeil et ce petit sourire malicieux avant de continuer. “Au fait ça te dirait une petite balade après ? Avant de rentrer pour que je prépare tout ! “ Bien entendu, j’avais en-tête, une petite promenade sympathique dans un parc ou dans un autre endroit afin de pouvoir profiter l’un de l’autre et continuer cette conversation.

Mon amie venait d’arriver dans mon bureau, très bien accueillis, du moins j’espère par mon cassier, du moins il avait du juste beaucoup baver devant la belle blonde, tout comme il faisait souvent quand les femmes venait me voir, non ne pensais pas que je couchais avec beaucoup d’entre elle, c’était loin d’être mon genre, j’avais juste de très belles amies. Je retourne la question à Georgia, demandant si celle-ci allait bien, mais elle semblait fatiguer de son boulot, j’avais bien vu sur certain commentaire dans les réseaux sociaux que ce n’était pas tout rose. « J’ai juste à finir de signer et je suis à toi. » Curieusement, tout en terminant mes dossiers, je lui demande qui nous accompagner pour la soirée. J’affiche un grand sourire quand elle me parlait de Calliope. « Malheureusement, elle a autre chose de prévu. » Je hausse les épaules, après tout je comprenais tout à fait Calli’, elle devait faire la part des choses pour son fils, mais je la verrais surement plus tard dans la soirée. Je termine assez rapidement ma bière disant. « Oui, allons-y. » Je me lève, prenant ma veste la mettant sur le dos, même si rapidement j’allais avoir chaud, mais soyons prévoyant. J’étais loin d’être un frileux, vivant à l’époque au Canada, le froid ne me faisait pas peur au contraire, ici il faisait même trop chaud pour moi. Je pris mes papiers, les mettant dans une enveloppe les rangeant dans ma veste, en se baladant je trouverais bien un endroit où la poster.

J’allais enfin pouvoir profiter d’un petit moment en compagnie de mon ami, il était important à mes yeux, aucune ambiguïté entre nous, juste une belle amitié qui ne cessait pas d’accroître. Nombreuses sont les personnes qui ne pensent pas qu’une amitié homme, femme puisse exister, nous en étions la preuve. Bien qu’il avait tendance à un peu trop me protéger, mais c’est ce que j’aimais. En temps normal, je me suffisais à moi-même, mais là il savait me mettre en confiance et me dire ce qui allait ou non, une belle amitié, rare de nos jours. Une bière à la main, je la savourais doucement tout en regardant Tim terminer sa paperasse. « Alors dêpèches-toi ! Tes employés seront se débrouiller sans toi quelques temps, je pense.. » Prononçais-je avec ce petit sourire aux lèvres. Voyant que celui-ci avait terminé, un sourire angélique aux lèvres et un ton plutôt amusé, je me levais donc de ce siège tout en replaçant mes cheveux ainsi que ma veste correctement. J’avais beau être en robe, ma veste en cuir était l’élèment qui me caractérisait à toutes épreuves, une pointe de rock avec cette touche de glamour. Je venais de lui tendre la main afin de sortir de cet endroit. « Ne t’en fais pas, tu vas tout de même passer un excellent Thanksgiving tu verras. Puis je pense que je vais éviter de te tenir le temps de sortir de ton commerce, sinon ça risque de parler parmi tes employés et je ne voudrais pas gâcher les espoirs de ton caissier. » Amusées, mes paroles l’étaient, c’est certain ! Je l’entraîna donc avec moi à l’extérieur de cet endroit en prenant soin de lançait un petit regard en direction du caissier avec un petit sourire présent sur les lèvres avant de quitter cet endroit pour enfin pouvoir prendre le bras de mon ami.« A présent qu’il n’y a plus aucunes oreilles indiscrètes, dis-moi tout, comment ça se passe ? Tes amours ?. » J’étais curieuse c’est certain, je laissais ma voiture devant la station service afin de pouvoir profiter encore de l’après-midi en sa compagnie avant de retourner chez moi afin de préparer la soirée.

La jeune femme semblait presser que je me débarrasse de mon travaille, me disant que mes employés aller réussir à gérer sans moi, je grimace. « Pas sûr, mais bon il connaisse mon numéro au pire des cas. » Dis-je amusé. Je mis ma veste, lui disant que Calliope, malheureusement ne serait pas de la partie, mais je comprenais, sa vie de maman passé avant tout. Je ris aux paroles de la belle blonde disant. « Tu as raison, ça serait dommage de lui enlever tout espoir. » On sortit de la station-service, mais je regarde mon caissier ajoutant. « Je reviendrais au moment de la fermeture, appel moi en cas de problème. » Arriver dehors, je laisse mon amie prendre mon bras, je marche alors doucement, à son rythme, souriant à ses paroles. « Eh bien, c’est parfait, rien d’officielle, mais elle me plait beaucoup. » Dis-je avec un sourire aux coins des lèvres. « Je pense, j’espère que c’est réciproque. » Je grimace, tournant ma tête vers celle-ci ajoutant. « Et toi.. Raconte-moi, quoi de nouveau, tes amours ? »

Timeo faisait parti des hommes qui était consciencieux dans leur réussite professionnelle et c’est une chose que j’appréciais énormément chez lui, il n’avait pas pour habitude de délaisser ses employés, même en ce moment, avant de pouvoir aller se balader il avait tout de même pris soin de régler les derniers détails afin qu’ils puissent s’en sortir sans lui, sans se poser de questions. Je me contentais de lui sourire face à ces propos avant de pouvoir l’attendre et sortir de cette pièce. Je le laissais prendre la parole avec son caissier avant de sourire à Timeo ainsi qu’au caissier, cela était toujours plaisant de savoir que l’on pouvait plaire, surtout à toutes les générations. Je ne lâchai pas ce jeune homme du regard jusqu’au moment où je sortis de cette station service afin de pouvoir commencer ma petite promenade en compagnie de mon ami. Le tenant par le bras, je l’écoutais parler de la jolie brunette dont il s’était épris, j’étais une femme donc je connaissais les signes qui ne trompent pas. “ Je ne sais pas pourquoi, mais je m’en doutais, franchement tu sais ce que j’en pense fonce ! Puis tu es jeune alors il faut profiter de la vie, mais dis-moi j’ai une petite question ?” Mon côté curieuse allait prendre le dessus, si je me souviens bien, la jolie Calliope était mère, comment cela se passait-il avec le petit ? “Comment ça se passe avec le petit, enfin tu me comprends.” J’avais vraiment envie de savoir et de connaître son ressenti par rapport à ça. Une fois que la question fut retournée, je grimaçai légèrement, il n’y avait rien de nouveau là-dessus. “ Franchement rien de bien grandiose, juste des relations d’une soirée, je ne sais pas si cela va me mener bien loin.” Je ris légèrement à la fin de mes paroles tout en continuantn ma balade en sa compagnie.

Nous commençons notre ballade, tout en parlant de Calliope, je lui dis alors ce qu’il se passait, je souris à ses paroles ajoutant. « Je prends mon temps, mais c’est bien partie. » Elle me demanda ensuite si elle pouvait me poser une question. « Bien sûr, je t’écoute ! » Dis-je regardant face à moi, puis je pose mon regard quelques instants sur elle, l’écoutant parler d’Ethan. « Bien, même super bien, j’ai toujours été proche des gamins, mon frère en a une tripoter, donc c’est super. Mais il y a juste son père qui n’aime pas spécialement ça, je peux le comprendre, il peut penser que je veux prendre son rôle de père, chose que je me permettrais jamais, mais bon. » Je souris amusé, haussant les épaules.

Je lui retourne la question, mais rien de nouveau, je regardai face à moi ajoutant. « Ça finira par te tomber dessus quand tu t’y attendras le moins, j’en suis une preuve vivante, comme quoi j’ai bien fais d’ouvrir ma station. » Oui sans ma station je n’aurais surement pas connu Calliope, on n’en serait pas ou nous sommes aujourd’hui.

Je fus vraiment heureuse d’entendre mon ami parler de la sorte, je trouvais ça vraiment exceptionnel qu’une femme ait pu attirer son attention, pas le genre d’attention qu’une seule nuit suffisait à combler, mais la façon dont il en parlait laissait présager que cette jeune femme était important pour lui. Nous n’avions jamais eu l’occasion de vraiment parler toutes les deux, Los Angeles est tellement une grande ville que nous pouvons passer plusieurs années sans croiser personne. Cependant, si cela devait se confirmer et fonctionner avec Timeo, ce que je lui souhaite, j’aurais bien l’occasion de les voir ensembles et pouvoir avoir une conversation avec la jeune femme. J’avais tendance à me montrer aussi protectrice envers mon ami, mais c’était une partie de mon caractère que l’on ne pouvait pas changer, heureusement… Ma curiosité avait pris le dessus et elle fut assouvi avec la réponse de ce jeune homme, un sourire s’esquissait sur mon visage, je le comprenais totalement, ce n’était pas facile de débarquer dans la vie d’un enfant et surtout pour le père de voir un homme entrer dans la vie de son enfant, grimaçant légèrement je lui répondis. « Après c’est parfait que tu aimes les enfants, je peux comprendre le père de cet enfant enfin Drew, ce n’est pas forcément facile de voir un homme débarquer dans la vie de son enfant, mais je te connais assez pour savoir que tu es une personne respectueuse et vraiment compréhensive donc cela ne posera aucun problème.... » Je me mis alors à lui sourire, je pensais sincèrement ce que je venais de lui dire. Mais lorsqu’il vint à évoquer ma situation, je grimaçai légèrement. Au fond, ce n’était pas plus mal comme ça, puis c’est souvent au moment où on ne s’y attend pas que cela arrive donc je n’étais pas pressée. « Je pense oui, mais en attendant je profite un peu hein. Il faut profiter tant que nous sommes jeunes. » Je le regardai amusée avant de reporter mon attention sur ce qui se passait autour de nous.

La jeune femme venait de me demander curieusement, quel était le lien avec le fils de Calliope, je lui dis alors le fond de ma pensé, je l’écoute attentivement, elle avait raison, ça ne devait pas être facile pour Drew, mais je ne prendrais jamais se rôle, je n’aimerais pas qu’on prenne le mien, je ne ferais jamais une chose pareil. De plus, j’évitais tout de même d’être collant, déjà que ça ne devait pas être facile pour lui, alors plus tard ? Je ne savais comment ça aller être plus tard, quel allait être mon lien avec Ethan. Du moins si j’étais avec Calliope, chose pas encore faite, ais même si sa venais à venir, je n’apprécierais pas de prendre le rôle de Drew. « Ce n’est pas évident, le petit comprend pas grand-chose, à ce que j’ai compris il ne voit pas très souvent son père non plus, je n’ai pas envie de jouer le mec qui prend le fils de l’autre, ça me ressemble pas. » J’étais loin d’être le mec à embrouille, j’aimais ma vie calme et sans soucis, je détestais me battre et chercher des ennuis. Je retourne la question à mon amie, mais celle-ci, au contraire de moi, n’avait personne en vue, du moins personne qui lui faisait la cours, à part surement pour autre chose. « Tu as raison, temps que tu ne tombes pas sur des mecs chelou, ça me va ! » Il ne manquerait plus que ça, elle devait surement tomber sur des boulets, mais devait vite les recaler, elle était loin de se laisser faire et heureusement, une belle femme comme ça, est très courtisé. A force de marché, on arrive devant un lac, un banc pas loin de celui-ci. « Et si on faisait comme les petits vieux, on s’installe sur le banc ? » Dis-je avec le sourire aux coins des lèvres, il y avait personne, de quoi être au calme et profiter de la belle petite vu.

Je connaissais cet homme, je savais que le jour où il aura un enfant, ce côté paternel prendrait le dessus et il serait vraiment un père admirable. Dans cette conversation, ma curiosité avait pris le dessus, sa réponse me fit légèrement sourire, je le comprenais, cela n’était jamais facile de devenir le “beau-père”, moi-même ayant toujours vécu avec mes deux parents. J’avais souvent eu vent de nombreuses familles recomposées, bien que pour le moment la question ne venait pas à se poser car il n’était pas en couple avec la demoiselle, mais vu la façon qu’il avait de parler d’elle, je pouvais voir cette étincelle et son regard changeait, cela était vraiment agréable de voir un de ses proches amis être comme ça. “Pour le moment oui, c’est encore un petit bout, puis même s’il ne voit pas souvent son père, je pense qu’il a ses raisons enfin après j’espère ! Mais je suis certaine que, et surtout en te connaissant, tu seras un véritable petit amour envers ce petit bout.” Tout en terminant de prononcer cette phrase, j’avais exercé une pression sur ce bras comme pour qu’il remarque ce sourire malicieux que je venais de lui lancer. Quant à ma vie sentimentale, je me mis à grimacer face à ses propos, j’avais tendance à prendre peur dès qu’un homme essayait d’entrer dans ma vie, j’avais cette fâcheuse tendance à avoir du mal à faire confiance, sur un ton amusé, je lançais simplement. “Oh j’ai tendance à attirer les boulets, mais je m’y fais, il suffit juste de recaler une fois et en temps normal ils ne reviennent plus.” Pour le moment, l’amusement était dans mes activités favories. Continuant de marcher à ses côtés, j’hochais la tête à la vue de ce banc et de ses paroles, ce qui me fit rire. “Soyons deux magnifiques petits vieux alors.” Je venais de lui lâcher le bras afin de lui prendre la main afin de venir prendre place sur ce banc avant de la lui lâcher et de croiser les jambes face à ce décor. “N’empêche comment le temps passe vite, j’ai l’impression que c’était hier le temps où je cherchais un emploi et regardes-nous maintenant !” Tout en souriant, je regardais la vue qui s’offrait à nous en ce moment.

J’écoute mon amie me parler d’Ethan, me demandant comment j’arrivais à me placer dans tout ceci,  vrai dire je ne me plaçais pas, je vivais au jour le jour, j’essayais d’être proche de son fils mais pas trop, j’avais tout de même envie qu’il m’apprécie, imaginait sinon Calliope ? Son enfant qui n’aime pas la personne qui fréquente, le choix était vite fait, ça se comprenais, donc autant me faire apprécier par les deux. « Tu es mignonne, merci. » Je l’observe, faisant un clin d’œil, pour ensuite regarder face à moi, lui retournant la question, je souris amusé. « Je m’en fais pas pour toi, mais ne te met pas dans une grosse galère, parfois les hommes sont très insistant. » Oui c’était tout de même une femme, très jolie, certes avec du caractère, mais ne sait-on jamais, je n’apprécierais pas de la trouver avec un boulet qui fais le double de moi et qui se sert d’elle. Je propose à celle-ci d’aller s’installer sur le banc, tel deux petits vieux à la retraite, profitant de leurs temps libre. On partit s’installer, je regarde face à moi, posant ensuite mon regard sur Georgia, souriant à ses paroles. « Oui, dire qu’il y a quelques années je n’étais pas ici, mais au froid au Canada, crois-moi ça change de température, je trouve qu’il fait même trop chaud ici, j’ai encore beaucoup de mal à m’y faire. » Dis-je amusé, me levant prenant un caillou pour faire des ricochets ajoutant. « Mais sans me venté, je suis assez fière de moi et ce que je fais, j’échangerais ma vie pour rien au monde, et toi ? La conclusion de tes années passées ? » Dis-je me tournant vers elle amusé.

J’étais totalement d’accord avec ses propos, je n’étais pas une sainte et j’avais déjà eu de nombreuses relations amoureuses, de tous style, il y avait les hommes qui avaient ce petit côté macho que j’affectionnais parfois, mais dont ils abusaient bien souvent. Il y avait ceux qui avouaient leur sentiment au bout de quelques heures, cela avait tendance à m’effrayer plus qu’autre chose, je ne suis pas le genre de femmes à m’attacher en quelque chose. J’ai déjà tellement de mal à octroyer ma confiance à un homme alors de là à dévoiler mes sentiments, il fallait du temps. Je me contentais simplement de répondre en conservant ce léger sourire aux lèvres. “Houla, je suis totalement d’accord avec toi, bien que de nos jours on se demande si se sont vraiment des hommes, ce sont les femmes qui sont obligées de faire le premier pas dans certains cas.” Je me mis légèrement à rire à la fin de ma phrase avant de reporter mon attention sur le paysage qui s’offrait à nous. Celui-ci était digne d’une carte postale, c’était juste magnifique ! Je l’écoutais parler, sa vie avait pas mal évolué depuis ces dernières années, si je devais faire un point sur la mienne, elle n’avait pas vraiment bougé, à part le fait que ma famille avait quitté LA pour partir sur Las Vegas, mais je me mis à réaliser que la plupart de mes grands projets sont restés en suspend. “Encore quelque temps et tu t’y feras, je ne m’inquiète pas là-dessus, c’est vrai que le climat au Canada n’est pas le même, j’avoue que je n’y suis jamais allée.” En y réfléchissant, j’avais beaucoup voyagé, mais je partais plutôt dans les quatre coins des Etats-Unis. “La conclusion ? Je dirais que mes projets ne se sont pas tous produits encore, que je n’ai rien de très passionnant à dire sur ces dernières années quand même. Je pense que je devrais arrêter de faire des projets et vivre au jour au le jour.” Je conservai mon regard sur le paysage qui nous entourait.  

Georgia et moi allons en direction d’un parc non loin de la station à essence, un endroit où on pouvait marché prendre l’air sans être bousculer par des enfants ou des personnes en train de faire du vélo, c’était assez calme. D’ailleurs on partit non loin là, s’installer sur un banc. « C’est vrai que j’ai l’impression de ça, les hommes font de moins en moins le premier pas, à vrai dire même moi, je sais même pas qui la fait, à vrai dire c’est plus moi, car c’est moi qui là abordé, mais tu me connais j’ai été très maladroit. » Dis-je amusé. Je lui parle alors du Canada, que j’avais par contre moi beaucoup de mal à me faire à cette température, c’est vrai que de passé du chaud au froid, ça fais un grand changement. « Je ferais en sortes de t’y emmener un jour, hésite pas à me dire d’ailleurs quand tu veux y aller, on s’arrangera. » Je lui fis un clin d’œil, allant faire des ricocher avec un petit caillou, l’écoutant me faire en quelques sortes, le bilan de sa vie. « Tu as bien raison, je sais que j’ai fait des projets moi, j’ai réussi, maintenant, j’ai envie de laisser la vie venir comme elle vient. C’est peut-être mieux ainsi, on fait de bonne rencontre sans se préoccuper si ça va s’accorder à nos projets. » Dis-je haussant l’épaule, pour ensuite me tourner vers mon amie, m’avançant vers elle, mais étant près de l’eau, je glissai laissant un pied arriver dans l’eau, je l’enlève amusé. « Eh mince ! » Dis-je amusé, allant vers le banc avec un pied mouiller. « Fallait qu’il m’arrive un truc ! » Je ris amusé enlevant ma chaussure pour enlever l’eau qu’il y avait dedans.

Timéo faisait partie des hommes que je considérais comme des hommes de principe, ceux qui donnent le sourire immédiatement. Les hommes dont le mot galanterie fait partie de son quotidien et c’est une chose que j’affectionnais particulièrement chez lui, il était respectueux et possédait toujours ce petit sourire présent sur les lèvres. Je savais que j’étais en sécurité et de bonne compagnie avec lui. Lorsqu’il évoquait sa maladresse, je vins à taper doucement sur son épaule en lançant doucement. “Ne dis pas ça, puis c’est ce petit côté maladroit qui fait ce que tu es et qui donne envie à une demoiselle d’en savoir un peu plus sur toi.” Si je devais choisir entre un homme plein de confiance, à la limite du hautain, ou un homme comme Timéo, ayant cette maladresse et cette timidité, le choix est très vite fait. Puis lorsqu’il vint à évoquer le Canada, je ne pus m’empêcher d’arborer ce si beau sourire sur mon visage, rien qu’à envisager cette idée, je n’étais encore jamais partie en voyage en sa compagnie. Reportant mon attention face à nous, je prolongeais la conversation . “Tu sais que nous n’avons jamais effectué de voyages tous les deux, pourtant on se connaît depuis un petit moment, mais on est toujours resté sur Los Angeles.” Ce n’était pas une remarque, bien entendu, juste constater ce qui était vrai et cela me fit sourire, il fallait que cela change à présent. Je me levais alors, au moment où celui-ci prit place vers l’eau, replaçant doucement ma veste et profitant de la vue qui s’offre à nous. Le paysage était vraiment magnifique, on ne prenait pas assez de temps pour profiter de ce qui s’offrait à nous. L’écoutant, j’arborais un si beau sourire constamment présent. “Tu as bien raison, tu sais qu’il faut partir sur un principe que la vie est courte, je pense aussi que je vais vivre comme ça.” Un léger rire se mit alors à se faire entendre. Je le vis s’approcher de moi, mais lorsque son pied vint à glisser, je tendis la main comme pour le rattraper, mais ce ne fut qu’un réflexe car je n’étais pas assez proche pour ça, je me suis alors mise à rire. Ce n’était pas pour me moquer, mais le rire vint systématiquement. “Décidément quand on parlait de la maladresse, je pense que je vais éviter de t’approcher hein.” Tout en riant, je m’étais éloignée de plusieurs pas en mettant mes mains devant moi comme pour le provoquer et m’amuser à la fois.  

Ma maladresse, j’étais un homme très maladroit, surtout quand je me sentais intimider et très peu à l’aise, même si de temps à autre elle venait sans même avoir certaine émotions, juste que je ne faisais pas attention où je mettais les pieds. « Au moins je l’ai fait rire. » Dis-je amusé, c’était bien vrai, le fait que je me cogne la tête le jour de notre rencontre l’avais fait rire. On parle ensuite de mon pays natale, rapidement elle se confia, m’avouant qu’elle n’avait jamais mis les pieds là-bas, je lui propose sans même réfléchir si elle souhaite que je l’y emmène un jour, sa réponse me plus. Je souris à sa constatation, lui disant. « Je suis d’accord, il faut y remédier ! » Puis nous parlions de nos projets, je lui donne mon avis sur ma façon de vivre, je ne me prenais pas la tête, je laissais entré les gens dans ma vie, même si certain y sortait, chose que me chagriner de temps à autre, mais la vie est faite ainsi. « On se prend pas la tête comme ça ! » Dis-je amusé, puis je voulu venir la rejoindre, mais mon pied glissa, celle-ci se mit à rire de ma maladresse, je souris amusé allant vers le banc la regardant tout en l’écoutant, tout en hautant ma chaussure. « Oula… Tu as peur de moi… Fait attention je suis tenter ! » Une chaussure enlever, je me dirige vers mon amie commençant à courir vers elle, d’ailleurs elle se mit elle aussi à courir, mais allez-vous courir avec une chaussure en moins, un pied qui sens les cailloux sur le chemin et l’autre en parfait état.

Beaucoup de femmes affectionnaient les hommes emplis d’assurance, mais ce qu’ils ignorent est le fait que les femmes d’aujourd’hui apprécient ce petit côté maladroit qui donne envie de protéger, d’attacher de l’importance à un homme, cela ne m’étonnait pas qu’une jeune femme ait attirée l’attention de ce cher Timéo, je me suis souvent demandée comment un homme tel que lui pouvait encore être célibataire, pour le moment je ne lui avais trouvé aucun défauts. Entre lui et moi, il n’y a jamais eu d'ambiguïtés, juste une très belle amitié qui perdurera encore pendant de nombreuses années . Je le considérais un peu comme un frère, moi qui n’ait qu’une soeur, cela était très agréable de pouvoir compter sur un homme qui ne cherche pas à me mettre dans son lit. « Tu connais le proverbe concernant une femme qui rit hein ! » Je le taquinais légèrement en lui tapotant l’épaule et en évoquant notre vie actuelle, ancienne, j’étais de celles qui n’aimait pas faire les projets, cela ne se passait jamais prévu et finissait par nous décevoir, tandis que profiter de la vie était un bon moyen pour être constamment surprises. Il n’y avait aucunes coupures entre nos paroles, que ce soit un futur voyage qui se préparait, son point de vue sur mes dernières paroles. « Je pense que dès que l’on a pris goût au voyage, il est très dur de s’arrêter, mais un petit moment au Canada rien que toi et moi, j’en connais qui vont être jalouses sur Los Angeles. » La conversation stoppa net car ce jeune homme avait usé de sa maladresse légendaire ce qui eut pour conséquence de me faire rire automatiquement, comment ne pas rire dans cette situation. Essayant de cacher mes rires derrière mes mains, je savais que sa vengeance n’allait pas tarder à arriver, mais qu’à cela ne tienne nous étions là pour nous amuser après tout. Me reculant petit à petit en le voyant arriver. « Non, non, jamais tu ne me fais peur, c’est juste que je veux éviter d’attraper ta maladresse, tu me comprends au moins ! Ce n’est pas contre toi, hein, bien que tu sois moins sexy avec une chaussure en moins soudainement. » Heureusement que je n’avais pas mis les talons ce qui pouvait me permettre de courir en le semant rapidement, tout en riant, nous paraissions comme deux enfants, mais c’était ce qui nous caractérisait. « Ben alors, je pensais que vous étiez un peu plus sportif Mister Bradford. » Mon rire se fit entendre, je ne me lassais jamais de ces moments-là.

La jeune blonde me faisais rire, elle avait toujours le don de me faire sourire et de me faire passer d’agréable moment. C’était une amie à qui je tenais beaucoup. Je n’avais pas forcément le besoin de lui dire, elle le savait. Parfois je me faisais absent, je ne donnais pas de nouvelle, je m’en voulais pour ça, mais elle me connaissait et elle savait que la porte lui était toujours grande ouverte. « Heureusement que ça marche pas te concernant, sinon depuis longtemps tu y serais ! » Dis-je pour la taquiner. Ce n’était pas mon intention de la mettre dans mon lit, loin de là. Puis je parlais un peu plus sérieusement, proposant à celle-ci un voyage au Canada en ma compagnie, ça serait l’occasion de partager un bon moment ensemble et de lui faire découvrir les détails de mon pays. « Surtout des jaloux oui ! » Je souris amusé. Puis me voilà au bord de l’eau à jeter des cailloux dans l’eau, mais voulant revenir rejoindre la jeune femme, mon pied se mit dans l’eau, j’enlève ma chaussure, écoutant la jeune femme amusé, me levant me mettant rapidement à lui courir après, chose assez difficile avec une chaussure en moins. L’écoutant me narguer, je lui dis. « Ne parle pas trop vite mademoiselle ! » J’enlève mon autre chaussure pour être à pied égale et je me mis à courir vers sa direction où j’eu plus de facilité pour l’attraper. Je l’attrape par la taille la portant me dirigeant vers l’eau, mais je la posai avant de la mettre. « C’est bien parce qu’on n’a pas de vêtement de rechange que je ne te mets pas dans l’eau ! » Dis-je lui lançant un regard joueur. Même si j’avoue la mettre dans l’eau m’amuserais.

Lorsque je me trouvais en sa compagnie, j’avais l’impression de pouvoir être moi-même, de ne pas devoir jouer de rôle, de pouvoir rester naturelle. La Georgia qui a souvent des crises de folie, qui rit pour un rien et qui peut se montrer lunatique lorsqu’elle le veut, je ne changerais jamais ces traits de caractère. Avec Timeo, je n’ai jamais eu d’ambiguité, mais ce fut bien la première fois que nous envisagions de partir, ensembles, vers le Canada, cela allait me donner cette opportunité d’entrer un peu plus dans sa vie, de pouvoir le connaître davantage, même si je le connais déjà suffisamment. Des jeunes femmes tueraient pour être à ma place, mais je ne vois en lui qu’un ami, un ami très proche, un soutien. Je ne cessais pas un seul instant de rire, comme si nous étions deux enfants en plein jeux, mais c’est ce que nous sommes au fond, j’ai toujours possédé cette âme enfantine.  « C’est que tu ferais presque peur !» J’avais posé mes mains sur ma bouche, comme pour accentuer mes paroles ! Je m’amusais à le taquiner, tout en sachant que j’étais en position de force, j’avais encore mes deux chaussures et la possibilité de pouvoir courir, mais le voir de la sorte était vraiment hilarant. Je conservais une certaine distance de sécurité avant de pouvoir me mettre à courir, sans compter le fait qu’il puisse me rattraper aussi facilement. Je me sentis soulevé du sol. « Non, non, non» Ces mots furent repetés sans cesse, bien que nous étions en train de nous amuser, cela était bien plus marrant quand ça arrivait aux autres. Je m’accrochais à lui afin de ne pas pouvoir le quitter. S’il venait à me jeter à l’eau, il serait aussitôt entraîné avec moi, donc c’est à lui de choisir. Je ne pouvais rien faire, après tout je l’avais cherché, mais ce petit petit côté joueur nous caractérisait tellement bien. Mes pieds vinrent de nouveau toucher le sol et je le regardais avec ce regard de petite fille, comme si je cherchais désespérément à éveiller ce côté chez lui. « Ce serait tellement dommage, tu ne voudrais pas que nous finissions trempé quand même. » Je savais que ce soir nous fêtions Thaksgiving, donc j’allais devoir me changer, mais j’aimais plutôt sur ce côté irrésistible, comment pouvait-il me résister ? Je regardais autour de moi, mais il s’était placé de manière à ce que je ne pouvais pas m’enfuir, je tentais un dernier rapprochement. « Puis tu ne pourrais pas faire ça, enfin tu serais obligé de me porter après, je refuse de marcher en étant trempée. » J’avais, tout de même, le droit de temps en temps de jouer une jeune femme affective. En ce moment, j’avais un réel manque d’affection et j’aimais retrouver ça chez lui. J’avais placé mes deux mains face à moi, en signe de supplication tout en plongeant mon regard dans le sien.