Briser en mille morceaux

Ouvert à tous

La colère cette émotion si souvent ressenti et qui traduit notre insatisfaction. Je l'avais ressenti à de nombreuse reprise ces dernier temps. A ma rupture avec Drew Miller et à la mort de mon Père, principalement. J'avais su la contrôler après un certain temps, bien qu'elle restait présente. Je ne voulais pas qu'on me vois faible et anéanti, les gens avait leur problème et je n'allais pas leur ajouter les miens. Alors j'avais gardé la tête haute et je tentais d'être forte, seulement j'étais bien plus fragile que je ne le paraissais. Chaque reproche, chaque petite critique, prenait une importance capitale pour moi. Chaque échec me procurait souffrance. Et toute cette souffrance et cette colère, je tentais de la contrôler au moyen des relations sexuels. Tel une délivrance à cette frustration dont je n'avais aucun contrôle.

Néanmoins, je n'avais pas pus contrôler ma colère hier soir. Elle était bien trop fort, d'autant plus qu'elle s'allié à une souffrance, celle de voir mon ex petit ami si indifférent à mes paroles. Tout était partie d'une plaisanterie avec Julian. En effet lui et moi avions plaisanter sur le fait de couché ensemble et Drew croyait sincèrement que nous l'avions fait et était parti dans un dégoût profond pour moi. J'avais beau eu tenter de lui faire comprendre que ce n'était qu'une plaisanterie, il s'en fichait éperdument, peut être voulait-il par ce moyen, me faire simplement sortir de sa vie... J'aurais pus le comprendre mais il voulait également me faire sortir de la vie de mon filleul Chris et s'en était trop pour moi. Je devais déjà faire avec des sentiments pour mon ex qui ne voulait pas s'éteindre, alors qu'il m'annonce que je ne pouvais plus jamais voir Chris, m'avais totalement anéanti, d'autant plus qu'entre Julian et moi rien ne s'était passé et rien ne se passerait.

Après nos échanges tumultueux sur facebook et une colère qui avait grandis au fur et à mesure que les secondes s’enchaînaient, j'avais fini par lui dire de sortir de ma vie, je n'étais pas rose dans cette histoire mais lui ne l'était pas non plus. En colère et triste par cette évènement que jamais je n'avais imaginé, j'avais décidé de prendre la voiture et d'aller faire un tour pour me changer les idées. Rester enfermer dans les quatre murs de ma chambre n'étant pas d'une grande aide. C'est à ce moment là que tout à basculer.

Cela faisait quelques minutes à peine que je conduisais. Une mauvaise idée dans mon état actuel. J'avais les yeux embué de larmes , ce qui troublait ma vu, la colère me faisait agir différemment, j'étais plus brute au volant, moins attentive et tout ça à cause d'un mec qui n'en valait assurément plus la peine. C'est dans ses conditions que je ne fis pas attention à la voiture qui venait de se déporter sur ma file. Je n'avais pas eu le temps de réagir c'était trop tard. Je savais que l'issus serait tragique. Je savais que si ma fin n'était pas encore arrivé, je n'en sortirais pas pour autant indemne. Ma colère fit place à de la peur et une lumière blanche vint recouvrir ma vu.

Lorsque j'ouvris les yeux, je constatais les dégâts autour de moi, des pompiers s'activaient déjà, me demandant de ne pas bouger. Mais je ne pouvais pas , la ceinture m'en empêchait et ma jambe, ainsi que tout le reste mon corps me faisait atrocement mal. Si le choc ne m'empêchais pas de parler, j'aurais pus hurler tellement la douleur était intense. C'est alors que l'évanouissement me pris, je perdis conscience peut à peut. Et à vrai dire c'était mieux ainsi.

Lorsque je m'étais réveiller, j'étais entouré de mur blanc, j'étais également installé confortablement dans un lit qui n'empêchait cependant pas la douleur d'être présente. J'avais du mal à tourné la tête, ou même à bouger ne serais-ce qu'un membre, puisque cela ravivais une douleur déjà présente. Même la lumière m'aveuglait et me brûlait les yeux, me faisant revivre le moment ou la lumière blanche avait recouvert ma vu. Mais je ne pouvais rien faire, alors je fermais les yeux, me retenant pour ne pas hurler de douleurs. J'eu le droit à la visite des infirmières et du médecin chef peu de temps après. Il m'annonça que mon état était stable mais que de nombreux plaie et contusion avait envahis mon corps, que deux de mes côtés avait été fracturé ainsi que ma jambe droite au niveau du Tibia et du Peronet. J'étais donc alité pour quelque jours si ce n'est semaine, le temps que mon corps se remette de ces nombreux traumatisme. Travis m'avait également tenu compagnie. Il avait été présent à mon réveil, mais surtout, il était rester toute la nuit avec moi, me rassurant quant à mon état et se rassurant probablement lui aussi. Juste avant de m'endormir une énième fois, je le suppliais d'aller ce reposer quelque heure, il était exténué.

J'avais dormis à de nombreuses reprise, enfin dormir était un bien grand mot puisque tout les 2 heures une infirmière venait me prendre ma tension et changer ma perfusion d'anti douleur qui n'avait pas vraiment d'effet, ou s'ils en avait j'imaginais même pas ce que je pourrais ressentir sans. Lorsque je me réveillai cette fois là, je pouvais constater que j'étais seule dans cette chambre, Travis m'avait obéis, enfin je l'espérais il en avait fait bien assez pour moi. J'étais donc seule enfin jusqu'à ce que la porte s'ouvre...