Je suis sur que vous n'attendez que ça ... Bande de Rapace !! Ça vous ferais plaisir de lire que votre vie est mieux que la mienne ! Et bien,sachez que j'en ai aucune idée, vous vous ferez votre opinion par vous même à la fin de mon récit. Alors comment je pourrais vous amenez cela pour que vous ne soyez pas trop choqué ou mort de rire. Pour être honnête, j'ai limite l'impression d'être face à ma psychologue, imaginez c'est gros yeux fixant les miens attendant le petit détail qui va lui faire tilt et qu'elle notera sur sa feuille, avec un air songeur, comme si elle venait de comprendre où se situait le nœud du problème. Enfin bref voilà mon histoire ...
I. Une naissance, une absence... L'insécurité prend place, là ou l'innocence commence ....
C'est le 20 Février 1996, que ma mère me mis au monde, je n'étais pas encore consciente de ce qui m'entourais, je n'avais même pas conscience de qui j'étais. Ce que je savais, c'est que j'avais peur, je me sentais pas en sécurité et je n'avais qu'une envie c'était de retourner dans ce lieu, paisible et confortable ou j'avais évolué et grandit pendant neuf mois. En réalité, j'avais pas conscience de tout ça, mais c'est ce que j'aimais pensé...
Le début de ma vie n'était donc, déjà pas très rose à la base. Née prématurément, je n'ai pas passé beaucoup de temps avec ma maman, elle venait me voir de temps à autre, quand les infirmières le lui permettaient. Pour elle, comme pour moi, ce fut un évènement très bouleversant. J'étais fragile et inquiète, tout comme elle l'était et personne ne nous aider à aller mieux. Par chance, un jour j'ai enfin pus passer du temps avec elle et elle a finit par me ramener avec elle à la maison. Ou j'ai fais la connaissance de ma grande sœur Leana, qui était trop jeune pour me voir à l’hôpital. Son petit sourire malicieux, m'avais fait rigoler, mais il m'avait surtout émerveiller ce jour là. Je savais que quoi qu'il arrive, elle me protégerait.
Cependant, même si j'étais à la maison et que ma sœur et ma maman m'offraient ce sentiment de sécurité, j'avais souvent peur.Peur de l'inconnu, vous savez ces évènements que l'on ne peut prévoir, mais aussi ces personnes que l'on n'a jamais rencontré de notre vie et qui nous prennent dans leur bras pour nous faire des bisous et des câlins. Le plus dur important, néanmoins, c'est que j'avais peur d'un personne qui n'aurait jamais du m'effrayer, c'était mon père. Son regard, sa façon de me porter, de me parler, tout m'effrayais en lui et cette peur n'est jamais réellement parti...
II. On grandit, on évolue ... mais l'insécurité persiste, là où la conscience s'établit.
J'ai fais mes premiers pas à un an, comme une grande et toute seule. Évidemment, la première personne que je suis aller voir en premier, ce fut ma grande sœur Léana.C'était comme un signe du destin, un signe qui nous liait, elle et moi. J'aimais cette idée que même petite, elle était mon repère, mon pilier pour les moments importants de ma vie. Et puis, Léa s'occupait toujours de moi, quand maman ne le faisait pas, malgré son très très jeune âge, c'était alors comme un cadeau que je lui faisais, puisqu'en réalité, maman ne s'occupait jamais de nous à cause de son travail, ainsi que mon père qui préférais ignorer son rôle...
Lorsque j'eus atteint ma deuxième année, j'ai également découvert ce qu'étais une fessé ou un gifle. J'étais loin d'être le petit bébé parfais que j'étais. Non en réalité, j'étais une vrai têtu, un teigne si l'on peut dire, capricieuse par dessus tout, un calvaire... Parfois, j'entendais mes parents dire que j'étais pire que Léa, j'aurais pu en être fière, mais je ne m'abaissais pas à de tel enfantillage, d'autant plus que l'un comme l'autre se le reprochais mutuellement et s'il ne se le reprochais pas, il renvoyait la faute sur Clarissa ma nourrisse, il la traitait d'incompétente, mais ne la renvoyais jamais parce qu'au fond il savait qu'elle n'était pas responsable.
C'est lors de ma troisième année, que j'ai réellement pris conscience de ce qui passait autour de moi. En réalité, mes parents n'était pas aussi parfais qu'il voulait le montrer, notre famille n'était pas une parfaite petite famille américaine, loin de là. Elle n'était que mensonge et fausseté.
Un matin, j'ai entendu ma mère crier sur mon père : " You can take everything I have, you can break everything I am and try to tear me down, but don't touch to my daughters.". Curieuse, j'étais aller jusqu'à l'escalier et j'avais posé mes petites fesses potelées sur la première marche, regardant mes parents par les petits trou.C'est à ce moment là que j'ai vu la main de mon père heurter violemment la joue de ma mère. Mes petit yeux bleu s'était écarquillé face à cette violence et je compris que ce n'était pas la première fois que ça arrivait. Je m'étais alors lever pour rejoindre précipitamment la chambre ma sœur. Je n'avais pas frapper, j'étais seulement entré et j'étais aller me blottir dans ses bras. J'avais peur, mais je savais que tant que je serais avec elle alors tout irais bien.
A partir de mes cinq ans, tout empira, sans même que je n'y sois préparer. Ce n'étais plus un secret pour personne, mon père ne se cachait plus pour frapper ma mère, il le faisait devant nous, c'était comme si nous étions devenu invisible à leur yeux et puis que pouvait-il craindre de nous. Ah et ma sœur, elle, elle commençait déjà à s'éloigner, mais pouvais-je le lui en vouloir ? Après tout, elle cherchait à vivre sa vie. Seulement, j'avais l'impression de ne plus avoir personne à qui me rattaché dans les moments difficile, ma sœur n'était pas souvent là, elle passait son temps chez c'est copine, mes parents ne s'occupaient pas de nous et ayant l'âge d'aller à l'école, ils avaient décidé de renvoyer Clarissa. J'étais alors toute seule dans cette maison. Avec la seule compagnie de mon père, quand Léa découchait. Et plus le temps passait, plus c'était horrible, plus ma vie devenait cauchemardesque, mais je ne devais rien dire, je ne devais rien faire. Je devais seulement subir, parce que sinon tout le monde serait triste, il serait tous malheureux, si je disais quoique ce soit, les choses empireraient davantage et je ne le voulais pas.
Lorsque j'ai eu 12 ans, ma sœur à alors officiellement quitter le nid. Une souffrance, dont je ne me suis quasiment jamais remis. Elle m'abandonnait, pour la première fois depuis quelques années. Je prenais véritablement conscience qu'elle partait, que celle qui était mon pilier, mon point d'ancrage, celle qui me protégeait avait décidé de partir, sans moi. J'avais pleurer des jours et des nuits entières, ma mère tentait de me consoler, mais c'était déjà trop tard, jusqu'au jour où j'ai trouver un nouvelle endroit pour me sentir en sécurité, pour ressentir cette sensation de paix, que Léa m'avait longtemps procuré. Cette endroit c'était dans les livres. Je passais mon temps à rêver d'une vie plus rose, d'une vie plus tendre, plus aimante, plus tranquille et ce rêve je le trouvais dans toutes les histoires que je lisais. Malheureusement, la réalité me rattrapais toujours et j'étais encore trop jeune pour la fuir, alors je tentais de me rattraper, si je me faisais remarquer, je risquais d'en payer le prix. Alors, je fis tout ce que je pensais être bien. Travailler pour réussir et éviter les bêtises, on ne devait pas parler de moi, sous aucun prétexte...
III. L'adolescence, la puberté ... Le sentiment d'insécurité laisse place à une envie de liberté...
J'ai tenu bon, jusqu'à mes quatorze ans. En réalité, je pensais que tout ce qui se passait étais "normal" que l'on ne pouvait rien y faire. Et puis je suis tomber sur cette émission qui parlait de ses familles qui comme nous souffrait. Elle racontais, l'histoire de ses femmes qui affrontait le problème ou qui ne faisait que le fuir. J'ai alors compris que j'avais moi aussi le droit de choisir, que je n'avais pas à rester ici, si je ne le voulais pas. J'ai alors compris pourquoi ma sœur était parti, pourquoi elle avait fuit. Je suis alors monter dans ma chambre et j'ai reproduit le même chemin qu'elle. J'ai fait ma valise, pris mes économies et je suis partie, sans un mot, sans un dernier au revoir. J'avais été seule pendant tellement longtemps que j'étais certaine qu'il ne remarquerait même pas mon absence. J'ai alors pris un taxis et j'ai pris le premier avion en direction de L.A, le dernier endroit où ma sœur avait poster ses bagages.
Lorsque j'avais posé mes bagages à L.A, je n'avais absolument plus aucun sous, mais j'avais l'adresse de ma soeur et une carte de Los Angeles que j'avais acheter. Alors je me suis rendus à pied jusqu'à chez elle. Et lorsque j'ai frapper à sa porte et qu'elle m'a ouvert je lui est lancé toute ma colère au visage, les larmes coulant déjà sur mes joues, ma voix tremblant sous l'effet de l'émotion, de cette rancoeur, de cette souffrance.
Eva: Je te déteste ! Tu es parti, tu m'as abandonné. Tu m'a laisser seule avec ses monstres. Tu m'as laissé pourrir en enfers ... Je te hais ! Tu savais ce qui se passait et tu es partie. Tu n'es plus jamais revenu ! Tu m'as abandonné... tu m'as abandonné ! JE TE DETESTE ! Pourquoi tu m'as fait ça ? POURQUOI ? J'avais besoin de toi et tu es partie ! Tu les a laissé me détruire comme ils t'ont détruit ! J'avais besoin que tu me protèges, mais tu l'as pas fait. TU NE L'AS PAS FAIT !! POURQUOI ? POURQUOI ? Pourquoi ? Je m'étais effondré ce jours là. J'avais laissé échapper tant de colère, tant de souvenirs horrible, tant de rancoeur, de souffrance. J'avais libéré mes épaules de tout ce poids et pourtant je n'avais rien dit. Léa non plus n'avait rien dit, elle s'était juste baisser et m'avais serrer fort dans ses bras. A ce moment là, je pensais que tout était finis, qu'à partir de maintenant j'allais être heureuse, que j'allais être en sécurité, mais je me trompais.
Trois mois plus tard, ma mère est arrivé et à frapper à notre porte. Elle nous annonçait un miracle, elle avait quitté notre père et elle voulait que je rentre avec elle. Elle voulait rattraper le temps perdu. Je pensais sincèrement faire le bon choix lorsque j'ai accepté et je l'avais fait. J'avais même appris à faire confiance aux hommes, j'avais laissé entré un garçon dans ma vie, un garçon dont j'étais alors tomber amoureuse, même si l'on ne sait pas ce qu'est l'amour à cette âge. J'avais quinze ans à présent et je vivais une vie "normal", c'est cela, une vie des plus banales, jusqu'au jour où on mon père est entré à nouveaux dans nos vies. Je réussissais enfin à me reconstruire et il a tout gâcher. Il m'a détruit à nouveau et toute ces peurs, ces angoisses avaient ressurgis. La jeune femme renfermé et prise au piège, que j'avais été pendant tant d'année venait de réapparaitre. Je suis alors partis à nouveaux, mais cette fois c'est Léana qui m'a aidé.
IV. La crise d'adolescence... Vers un avenir meilleur.
Mon futur n'est pas encore écrit, mais aujourd'hui, je tente de vivre dans le présent à oubliant le passé. Ca fait des mois que j'ai quitter New York, pour vivre avec Léana. Elle est à présent avec un homme qu'elle aime avec qui elle a eu une petite fille, malgré leur jeune âge. Et puis lui a pris en charge son fils. En réalité, j'ai l'impression qu'ensemble, on forme enfin une famille. Une famille, unis, proche et aimante. Léa à eu se dont elle ne pouvait rêver il y a encore quelque année et je suis heureuse pour ma sœur, même si elle doit faire face à la maladie.
Quant à moi, j'ai appris à ne plus ressasser les démons du passé. J'ai laisser un nouvelle homme entré dans ma vie. Je pensais qu'il était le bon, mais soyons honnête, j'ai seize ans, personne ne rencontre l'homme de sa vie à seize ans. Néanmoins, j'ai été assez idiote pour le croire et notre rupture toute récente, un mois à peine, à signer le début de ma crise d'adolescence. Aujourd'hui, Logan et Léa se tire les cheveux quand je commence à hurler au scandale, quand je sors manifester pour une cause qui me semble juste et qu'il ne me voit pas rentré à l'heure prévu ou quand je me ramène avec des heures de colles, parce que j'ai appris à Lucie Fields, la peste du lycée, que tout corps en mouvement est susceptible de tomber si on lui fait un croche-pied. En faite, j'ai seize et pour une fois, je suis une adolescente, tout ce qu'il y a de plus normale.