Dans une situation comme celle-ci, pouvions nous réellement savoir comment agir, quoi dire, quoi ne pas dire. Qui était vraiment préparer à vivre cette situation. Personne et même si certain semblait plus préparer que d'autre, moi je ne l'étais pas. Je vous mentirais, si je disais que je n'étais pas pétrifié et qui ne l'étais pas dans cette pièce.Qui n'avait pas peur de devenir la cible privilégier de se fou furieux. Malheureusement, j'étais devenu sa cible, dès l'instant ou j'avais dis que j'étais chef des Béta Psy. Je ne savais pas ce qui allait m'attendre, mais je savais que si il devait arrivé quelque chose de grave, je serais probablement l'une des premières à en payer le prix.

J'avais tenter d'apaiser le tueur, je lui avait dis ce qui semblait pour moi être la vérité et malgré ma terreur, je pensais avoir dis ce qui était juste. Seulement, je n'avais pas conscience qu'en m'adressant à lui, j'allais agravé ma situation. J'avais heurter l'homme, j'avais enfoncer mon cas , toute seule en tentant de bien faire. Enervé, il me sortis une photo d'elle qui approchais assez prêt pour que je puisse voir le visage de sa fille. J'observai la photo, je reconnaissais parfaitement se visage, je l'avais rencontrer le premier jours des recrutements, on avait longtemps parler et je lui avait même souhaiter bonne chance. Je n'avais pas été la seule à procéder au recrutement et chacune des membres qui y avait participé m'avais fait une liste des 10 filles qu'elles avait sélectionner et nous avions valider lors de notre dernière réunions. Je ne savais donc pas pourquoi elle n'avait pas été sélectionner. Mes yeux se posèrent sur l'homme et je secouais la tête, les larmes aux yeux ne pouvant lui donner une réponse. Je vous assure que je ne sais pas pourquoi , je n'ai pas pu voir tout les filles, d'autre fille m'ont aider. Mais je lui ai parler le premier jours et elle n'avait rien de moins que les autres, je sais pas pourquoi ! Je sais pas.

Soudainement, j'étais prise de nausée, j'avais envie de vomir en apprenant qu'elle comptais sur notre fraternité. Mais l'attention que porta John à Bélinda me permis de respirer un peu. J'étais heureuse qu'elle puisse sortir, elle n'avait rien à voir dans tout ça, au contraire de moi. Puis Luke tenta de m'aider, mais ce fut en vint , il était décidé à me faire payer pour la mort de sa fille et comme tout le monde dans cette pièce, j'entendis le bruit intense du coup de feu qu'il venait de tirer. J'étais pétrifié, mon regard était plongé dans celui du tueur. J'avalai difficilement ma salive, sentant les larmes couler le long de mes joues, ma main s'était instinctivement poser sur mon ventre. Je restais silencieuse un long moment, serrant la mains de toute mes forces, force que je perdis petit à petit.Je me laissais tomber contre le petit mur de la scène. Je fermais les yeux. J'ai mal au ventre. Dis-je dans un murmure.

C'en était trop, Luke n'avait qu'une seule envie, coller son poing dans la figure de cet abruti. Il regardait Callie, qui venait de s'adosser au mur de l'estrade. Il essayait de se contenir, Callie était blessé et il était inutile que Luke le soit à son tour. Il s'essuyait les yeux avec ce qu'il put, histoire de ne pas perdre Calliope une secondes des yeux. Cette fusillade ne servait à rien, et n'aurait comme impact que de créer des vagues lorsqu'elle sera fini. Les confréries étaient déja un point chaud au sein de l'université, avant même qu'ai lieu cette fusillade, mais savoir qu'un fou avait blessé et tué des étudiants pour une histoire de confréries, voila qui mettrait de l'eau sur le gaz, et pas qu'un peu. Il pensa quelques secondes à ceux qui étaient dehors, et se demandait bien ce qu'ils attendaient pour faire irruption et neutralisé ce fou furieux. Luke pensait aux nombreuses personnes qu'il avait croisé, vue ou discuté pendant la soirée, avec une pensée particulière pour Wendy, chef des Alpha Zeta. La voir à la place de Callie ne lui aurait pas plu du tout, il était content qu'elle soit dehors. Il se retourna vers tout les autres otages qui étaient encore présent, et qui paraissait sous le choc. Il leur fit un regard suppliant, puis revint sur Callie. "Chut, t'en fais pas, ca va aller! Respire doucement, et si tu as mal, serre ma main autant que tu le veux" chuchota-t-il. Il voulait aider Callie, mais s'il l'aidait, il pouvait risquer gros. D'un autre coté, il ne pouvait pas rester là sans rien faire, si elle mourait, il s'en voudrait. Il regardait Callie dans les yeux, il ne la lachait pas du regard. Il était peut être temps d'agir, et Luke priait le ciel pour que la fin de cette histoire arrive assez vite pour que Callie ne meurt pas. Il voyait le sang couler de la plaie dans son ventre, et essayait d'appuyer dessus pour que Callie perde le moins de sang possible.

A l'extérieur de la salle des fêtes,

La police qui se trouvait à l'extérieur venait de placer des tireurs tout autour de l'établissement où la prise d'otage avait lieu. L'inspecteur chargeait de l'opération attendait que l'un de ses tirs est dans sa ligne de mir le preneur otage pour ouvrir le feu. Avec les coups de feu qui retentissait à l'intérieur de la salle des fêtes, les forces de l'ordre ne voyait aucune autre alternative que de mettre hors état de nuire l'individu qui faisait régnait la terreur cette nuit.
Deux otages venaient de sortir, une jeune femme et un jeune homme tous les deux bruns (Chelsea et Nick) quelques minutes plus tard l'un des tireurs annonça. « J'ai le preneur d'otage en cible, le champ et libre. J'attends votre autorisation pour tirer. » Le policier chargeait de l'opération réfléchit un instant et prenait rapidement une décision. « Autorisation acceptée ». Le tireur tira en direction du preneur otage qui lui-même tira une nouvelle fois. Avant que la balle des autorités atteignent John Tompson quelqu'un sautait sur lui le plaquant au sol. La balle du policier se logeait dans l'épaule d'un des otages (Matthew). Le tireur faisant partie des forces de l'ordre fit rapidement un rapport à son supérieur, racontant l'incident qui avait eu lieu et qu'il n'avait pas pu prévoir.

A l'intérieur de la salle des fêtes,

Je venais de tirer une balle dans l'abdomen de Calliope, le fait qu'elle ose me dire que ma fille était parfaite, me mit hors de moi. Elle avait raison, mon ange était parfait, mais pourquoi avait-elle recalé de la confrérie de ses rêves ? Maintenant, c'était trop tard de reconnaître sa perfection et le pire, c'était que Calliope n'avait aucune réponse à mes questions.
Quelques secondes plus tard, l'asiatique se jetait sur moi, me tordant le poignet, j'avais le doigt sur la détente. Je tentais le tout pour le tout, il avait des chances que ce soit moi, qui reçoit cette balle comme ça pouvait être quelqu'un autre. Je pressai la détente et une balle se logea dans l'abdomen de Mike qui s'effondra par terre.
Je me relevais, poignant mon arme sur lui prêt à en finir avec lui, mais à ce moment je ressentis quelques choses traverser mon corps et une violente douleur à la nuque. On venait de me tirer dessus. Je m'effondrai doucement au sol, la scène de dérouler au ralentit, j'entendis les portes s'ouvrir violemment, des personnes parlers et moi j'étais face contre le sol entrain de me vider de son sang sur le carrelage froid de la salle des fêtes. J'allais rejoindre ma fille sans avoir eu le loisir de la venger ... Mais j'étais persuadé qu'un jour ou l'autre on payait, pour le mal qu'on faisait ... Mes forces me quittaient et je sombrais dans le noir complet ...


Le + :Un autre tireur à l'extérieur avait un angle de tir et l'autorisation de tuer le preneur d'otage. Celui-ci ne rata pas son tir, car aucun individu inconscient ne s'était mis en travers de son chemin.

Les derniers éléments se passaient très vite. Deux chefs de confréries se dénonçaient, quatre otages fut libéré à la suite. Le tir avait une sacrée dent contre Calliope, il lui reprochait catégoriquement la mort de sa fille. Ruby sursautait lorsqu'il lui tirait dessus, elle n'eut pas le temps de réagir et encore moins de réalisé. Elle vit Mike sautait sur le preneur d'otage, elle le vit ensuite s'effondrait au sol, en même temps que Matthew qui venait d'être blessé à l'épaule. Ruby n'avait pas, du tout compris ce qui se passait, elle s'approchait de Matthew pour voir comment il allait et voir si elle pouvait faire quelques choses pour sa blessure. Ensuite, ce fut le tireur qui se retrouvait au sol, des policiers et des secouristes rentraient en hâte dans la salle des fêtes et s'occuper des otages, qui était maintenant libre. La brunette n'avait pas réalisé et il lui faudrait surement du temps pour se remettre de cette nuit chaotique.