Le jour venait de se lever. Les premiers rayons de soleil venait éclairer la pièce. J'étais allongé sur mon lit, l'air pensive. Je n'avais que peu dormis cette nuit, trop pensive pour réussir à fermer les yeux. En tournant légèrement la tête, je pu constater que mon petit ami était encore plongé dans ses rêve. Je lâchais alors un soupire exaspérer et je tentais de quitter le lit sans le réveiller. J'en avais marre de voir mes nuits écourter parce que mon esprits tentais de résoudre ses propres conflits, mais je devais subir sans rien pouvoir faire pour qu'il cesse. Je quittais la pièces quelques minutes après m'être lever et je descendis au salon pour m'installer devant la télé et passé le temps. Quelques heures plus tard, je remontais me préparer. Je pris un bon bain au huile essentielle qui dura de longues, très longues minutes au point que mon corps en sortis tout friper. Puis après avoir hydrater mon corps et coiffer mes cheveux, d'un chignon fait à la va vite, je retournais dans la chambre pour attraper les premiers vêtements qui me tombaient sous la mains. Ce fut donc d'un jean brut et d'un tee-shirt blanc ample que je m'habillais.

Depuis plusieurs jours maintenant, je me retrouvais seul durant la journée. L'annonce de ma maladie avait fait réagir le président de l'Université qui avait décidé d'excuser de mes absences en cours, pour que je puisse trouver une autre voix de formation, ma carrière de danseuse étant compromise à présent. Au alentour de 12h, j'étais parti rejoindre Drew à l'université pour qu'on puisse manger ensemble. C'était pour lui, un moyen de me faire sortir et d'arrêter de broyé du noir. Malheureusement ce moment avait forcément une fin et après avoir trainer un peu dans les couloirs de l'université , je pris le chemin du retour. Dans un moment de nostalgie et parce que de toute manière j'étais déjà dehors, je decidais de passer par le Lac. Il y'avais encore peu de temps j'y faisais mon jogging tout les matin. J'allais peut-être envisager de recommencer, un petit peu de sport n'allait tout de même pas me tuer. Le médecin avait bien préciser qu'il s'agissait d'effort intense pas d'un jogging le matin.

Je marchais donc sur le bord du Lac, profitant d'un peu de soleil et du calme environnant, malgré le monde qui était présent. Alors que je m'apprétais à repartir, je croisais le regard d'une femme qui me fit un coucou. Après quelques seconde je reconnu Paige, une de mes amis. Je ne l'avais presque pas vu de l'année et on ne s'étais pas donné beaucoup de nouvelle. J'étais ravi de la croiser et avec un énorme sourire , j'allais la rejoindre comme elle l'espérait. Une fois arrivé à ses côtés, je la pris dans mes bras. Paige, ça fait super longtemps ! Comment tu vas ?

Retrouvez mon ami fut une réelle bonne surprise. Nous étions dans la même confrérie, pas très loin l'un de l'autre au niveau des bâtiments et pourtant aussi loin que je me souviennes, il me semblait l'avoir vu pour la dernière fois, il y a bien au moins 6 mois et encore je l'avais entraperçu. En y repensant, j'avais presque honte de ne pas avoir pris plus de nouvelle, mais cette année avait été plutôt difficile et dans ces moments là on sait tous qu'on ne s'arrête pas sur les moments pouvant être positif dans notre vie. Comme dans tout conversation je commençais pas l'éternel "ça va" et pour elle la question fut positive. Je lui souriais tendrement. Bein écoute, ça va mieux que ça n'a été. L'année à été dur, mais ça s'est calmé et j'espère que cette année sera meilleure. En tout cas, ça commence plutôt pas mal. Mon ami m'offris un sourire qui m'avait bien manquer. Nos petits moments de complicité et de rire ayant disparu en même temps que nos occupations en duo. Elle m'invita à m'asseoir et je ne me fis pas prier. Je m'installais rapidement en tailleur sur le banc. Tu sais ça me fait plaisir de te voir. Je me dis que j'ai bien fait de revenir faire un petit tour ici.Moi qui avait été plutôt ronchon aujourd'hui, j'étais à présent en train de sourire de façon permanente, comme quoi la rencontre de mon amie, me sortait de ses jours maussades qui me précédaient. Alors et toi qu'est ce que tu as à me raconter de beau ? Les amours, les cours, les emmerdes ? Enfin si tu as un peu de temps pour discuter ! Je me pinçais la lèvre, espérant sincèrement qu'elle ne m'annoncerait pas son depart rapide.

[HJ: vis a vis du RP qui se fait pour Halloween ou tu peux te rendre si tu le souhaite , je voulais juste te demander si tu étais d'accord pour que le rp se passe avant le 31 Octobre, dans les jours précédent cette date! =) Merci d'avance. ]

Installé sur le banc au coté de Paige, nous continuions notre conversation. Je lui avais déjà fait par de mon état et c'était à présent à son tours de me dire ce qu'il y avait de nouveau dans sa vie. Mais juste avant je lui fis par de mon enthousiasme suite à cette rencontre. Paige était une jeune femme adorable et j'avais un peu honte de ne pas avoir pris de ses nouvelles l'année passé. Je fus donc heureuse de l'entendre s'exprimer sur le plaisir de cette rencontre hasardeuse. A la suite de cela, je lançais la jeune femme sur ce qu'elle devenait depuis la dernière fois et tout comme moi, elle semblait avoir passé une pas très bonne année, à croire que les temps était dur pour tout les membres des Beta Psy, même si ça ne nous avait pas empêcher d'être élu comme étant la meilleure confrérie de l'année. Je lui offris un sourire plein de tendresse. Bon c'est dommage, mais faut rebondir, on va pas ce laisser aller. Faut qu'on reste positive. Je lui demanda par la suite si elle avait un peu de temps pour qu'on parle et la jeune femme semblait ravi et pas prête à me laisser repartir a mon grand plaisir. Elle me relança la question , elle semblait vouloir en savoir davantage alors je levais les yeux aux ciels comme pour lui montrer que je ne savais pas par ou commencer et je lâchais un petit soupir. Euh , comme dire, euh bein je me retrouve a devoir reprendre tout depuis le début. Je ris nerveusement avant de reprendre. Euh ! Il s'avère que Heartless à entendu parler d'une maladie dont je souffre et la annoncer à toute l'université et le doyen la donc appris et ma demander de stopper mon cursus de danse et d'en trouver un autre si je voulais rester à UCLA. Donc ce qu'il y'a de neuf, c'est que je dois me trouver un nouveau rêve et que j'ai deux semaines pour ça dont une semaine qui viens de passer, donc c'est un peu le gros bordel ! Mais bon avec toute les merdes de cette année c'est presque devenu une routine. A toi de me raconter un truc.

Malgré notre longue absence l'une de l'autre, la conversation se fit plutôt naturellement avec Paige. On aurait pu penser que ne pas se parler pendant plus d'un an, nous aurais compliquer la tâche , mais c'était tout l'inverse. On continuais à discuter comme deux copines qui se racontais les nouveautés du jours. Même si ce n'étais pas vraiment hypra joyeux, malheureusement pour nous on se retrouvais a nouveau sur ce point. Je venais de finir d'expliquer mes malheurs à mon amie et sa réaction ne se fit pas attendre. Étonnamment, elle était choqué, je ne m'attendais pas à ça, mais c'était probablement du à ma perte de motivation de ses derniers jours. J'étais touché tout de même, c'était la première personne à comprendre à quel point je pouvais me sentir mal à cause de cela et je ne vous cacherais pas que ça faisait du bien. Tout le monde était d'accord sur le fait que je devais arrêter que ce serait plus sur pour moi, mais personne n'avait pris 5 min pour essayer d'imaginer la difficulté que ce serait pour moi, la difficulté que c'est de devoir arrêter de rêver. Paige, elle , elle comprenait. Je lui lançais un sourire et je me surpris a avoir une boule dans la gorge, je soufflais un coup pour apaiser mes émotions. Tu sais, y'a pas que l'université qui ma demandé d'arrêter, tout le monde est d'accord et j'ai beau avoir essayé de les convaincre que ça irai pour moi, aucun ne le pense. Le doyen, j'ai eu beau avoir essayer, il ne veut pas prendre le risque et les médecins, considère qu'une carrière professionnelle dans se domaine augmenterais les risques. Alors j'ai beau connaitre mes limites, rassurer tout le monde, ma petit vois contre deux institutions et une quantité d'ami, ne me laisse pas gagnante. Même si ça va être dur de renoncer à ça, je me rassure en me disant que ça m'empêche pas de continuer à danser, qu'on m'a pas pris mon rêve en entier. Et tu vois, je te remercie Paige. Parce que c'est dernier temps, j'ai l'impression de venir d'une autre planète, que personne me comprend, mais toi tu dois venir de la même planète. Dis-je en ponctuant la fin d'un léger rire. Alors Je tâcherais de me souvenir de ta proposition. Paige enchaina sur une remarque à propos d'Heartless et je me mis à rire. Il était vrai que si on arrivait à la trouver et si en plus on pouvait trouver un de ses secrets se serait le truc du siècle. J'avoue, je crois que je me ferais un plaisir de la regarder s'effondrer. J'irais m'installer au première loge. Mais encore faut-il qu'on puisse trouver quelque chose. Je lui lançais un sourire et après m'être remis un peu de toute ses émotions je lui lança un "Et toi?".

J'écoutais Paige, m'expliquer ses soucis familiale. J'étais un peu triste pour elle, je savais à quel point elle était proche de sa soeur et de sa famille et je comprenais qu'elle soit dérouter par tout ceci. Et en même temps, je ne pouvais qu'acquiesçer à la remarque qui suivit. J'étais bien placé aussi pour savoir qu'a la proche du date tel que le déces d'un proche, nous soyons triste. Tu sais, le meilleur moyen de savoir ce qui se passe et de comprend pourquoi ce changement, c'est d'aller lui demander, puis d'aller constater par toi même comment vont tes parents. Surtout si comme tu le dis ça fait longtemps que tu n'y est pas aller. Ils seront content de te voir et tu pourras discuter avec eux et avec ta soeur. Et ils seront content que tu viennes les soutenir en cette période difficile. Et puis ça te changerais un peu d'ici. Parfois, un retour au source c'est pas mal. Dis-je en lui lançant un sourire.