Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Apollinariya et mon prénom est Zara. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis née en 1992 le 21 mai à Kazan, capitale de la république du Tatarstan en russie, j’ai 21 ans. Je suis de nationalité russe. J’adoooore les hommes et les femmes, je suis donc bi-sexuelle et je suis célibataire. Cela fait 2 mois que je suis dans cette ville. J'ai choisie Sandra Kubicka parce que c'est tout simplement une bombe.

Attentionnée, souriante, joyeuse, optimiste. Voici quelques mots qui peuvent qualifié le caractère de la jeune femme. Gentille et attentionné, Zara aime prendre soin de ses amis. Elle est proche de ceux qu'elle aime et le montre en ne les laissant jamais tomber. Toujours ou presque de bonne humeur et souriante, elle voit la vie du bon coté et n'aime pas le pessimisme. Curieuse, elle veut tout savoir, mais malgré le fait, qu'elle est capable de faire cracher la vérité à n'importe qui, elle sait garder pour elle n'importe quels secrets, et est digne de confiance.

En revanche, elle est un brin trop franche, têtue, ne tient pas en place, rancunière. C'est quelques mots font partie du caractère de Zara. La jeune femme dit ce qu'elle pense, quand elle le pense. Elle est bornée et il est très difficile de lui faire changer d'avis. Elle est prête à tout pour protéger son entourage. Elle veut profiter à font de sa vie et ne se limite en rien. Ou pratiquement pas.. Elle est assez charismatique, je dois dire. Quand elle va quelque part, c’est toujours le sourire aux lèvres, avec une démarche décontractée, nonchalante. Elle ne cherche pas vraiment à attirer l’attention, en fait, elle ne le fait même pas exprès. Non que ça lui déplaise, non. Assez débrouillarde, elle ne se prend pas souvent la tête. D’une ingénieuse curiosité, elle s’intéresse à tout : tant aux secrets des uns qu’à la fabrication d’un collier en coquillages. Pleine de malice et d’ingéniosité, elle aime jouer au chat et à la souris avec ceux qu’elle considère intéressants. Jouer. Elle prend la vie comme un jeu, découvrir, cacher, tricher, passer son tour.

Souvenir 1 -
"Non, rien de rien, non, je ne regrette rien ! Ni le bien qu'on m'a fait, ni le mal ! Tout ça m'est bien égal !" Après que mon père soit parti vivre à Berlin avec une jeune allemande, qu'il avait rencontré six mois plutôt, ma mère commença à écouter cette chanson boucle toute la journée. Jamais je ne pourrais m'enlever cette chanson de la tête... "Maman !" Ma mère leva doucement la tête et me vit dans l'encadrement de la porte. Elle était en train de laver la vaisselle du midi, petite radio posée sur la table en bois de la cuisine. "Qu'y a t-il ?" J'hésitais à poser ma question, mais le sourire qu'elle affichait me fit elle me poussa à entrer dans le vif du sujet. "Enfaîte, je me demandais si... Enfin est-ce que papa rentrera un jour ?" Elle détourna la tête et continua d'essuyer les assiettes. Je n'ai jamais put réussir à la cerné ni même à savoir ce à quoi elle pensait. Ma mère reste un grand mystère pour moi, parfois j'avais même l'impression que tout était calculé pour ne pas qu'elle laisse percevoir ses émotions. Voyant qu'elle ne me répondait pas j'ai tourné les talons, mais elle se décida soudainement à reprendre la parole. "Tu sais Zara, il y a quelque chose qu'il faut que tu saches sur les hommes." Sur le coup je me suis demandé quel était le rapport avec ce que je lui avais demandé cependant, je l'ai laissé continuer. "Ce sont tous les mêmes. Un jour ils te disent blanc et le noir le lendemain. Ils sont versatiles, fiers, arrogants, manipulateurs et j'en passe..." Sur ces mots, elle rangea les couvert dans un tiroir et se retourna vers moi puis s'avança. "Aujourd'hui notre monde est un monde où seul les hommes ont le pouvoir, mais nous pouvons changer ça. Suis mes conseils et ne laisse jamais quelqu'un surtout un homme pensé à ta place. Masques tes émotions, ne laisse jamais rien paraître." Elle se baissa pour se mettre à ma taille en posant une de ses mains sur mon épaule puis continua son monologue. "Pour ça il faut que tu ais un sourire à la fois sincère, sympathique et chaleureux en toute situation. Essayes !" Ma mère se comportait de manière très étrange à ce moment-là, mais je fis ce qu'elle me demandait. "Non ! Il est trop naïf, tu dois paraître sûr de toi. Aller réessayes !" Je m'exécute une deuxième fois après une petite hésitation. "Parfait ma chérie !" Elle me fit une bise sur la joue avant de se relever puis partit finir la vaisselle. J'allais m'en aller quand elle ajouta : "Une dernière chose ! Ne fais confiance qu'à toi même !"

Souvenir 2 -
"Ô Roméo! Roméo! pourquoi es-tu Roméo? Renie ton père et abdique ton nom; ou, si tu ne le veux pas, jure de m'aimer, et je ne serai plus une Capulet." J'ai treize ans et je suis sagement sur mon lit en train d'apprendre mon texte pour la pièce de théâtre que doit présenté mon niveau au collège, Romeo et Juliette de William Shakespeare. "ZARA!" Je fais un bond hors de mon lit. Que se passe t-il ? Pourquoi maman me crie-t-elle dessus. Je lève discrètement les yeux et je la vois sur le seille de la porte de ma chambre avec un regard noir. "Oui maman ?" Je regarde mes pieds, elle me fait peur quand elle est comme ça. "Que lis-tu encore ? Romeo et Juliette ? Je t'ai déjà dit que ce genre d'histoire n'était que des bêtises. Un homme n'est pas assez courageux pour se sacrifier par amour. L'homme est peureux." Voilà, c'est ce genre de phrase que j'entends à longueur de journée. Elle a commencée à devenir féministe depuis le départ de mon père et à partir de ce jour-là, je n'ai plus jamais fait ce que je voulais. "Ce... C'est juste pour la pièce de théâtre et... Et je joue le rôle de Juliette." Beaucoup de mère auraient été très fières de leur fille, mais pas la mienne. "Dis que tu refuses de jouer le rôle !" J'avais toujours écouté ma mère sans rechigner et ce fut la même chose de jour-là. Pourtant, j'aimais beaucoup la comédie être passé à côté de ce rôle m'a rendue très triste. Je me souviens d'avoir beaucoup pleuré après ça. J'étais allongé sur mon lit, la tête plongée dans l'oreiller puis ma mère est revenue dans ma chambre et s'est installée à côté de moi avant de me chuchoter. "N'oublies pas que seul ta maman t'aime. Personne d'autre ne peut t'aimer à par moi..."

Souvenir 3 -
"Zara? ZARA !" On m'appelle alors j'ouvre doucement les yeux et le visage de ma mère apparaît devant moi. Je ne comprends pas ce qui se passe, il y a deux minutes j'étais assise sur une chaise et me voilà étendue de tout mon long sur le carrelage froid de la cuisine de mon enfance. "Tu as encore fait un malaise Zara..." Encore un... Sans comprendre pourquoi je vais me réfugier dans un coin puis je me recroqueville en mettant mes genoux sur ma poitrine et tête sur ces derniers. Je sens de la tristesse montée en moi et je commence à pleurer, pleurer et encore pleurer sans pourvoir m'arrêter. Je me souviens de ce qui s'était passé avant mon malaise. Ma mère venait une nouvelle fois de me sermonner avec ses 'tu n'es même pas capable de laver un plat correctement !' ou 'tu n'es qu'une bonne à rien' et encore 'combien de fois de l'ai-je déjà dit, cet enfant ne sert à rien.' Je m'en veux de lui faire penser ça de moi, pourtant je fais de mon mieux. Que faire d'autre ?

Souvenir 4 -
"Tu verras Zara. Après la naissance du bébé on se mariera et on formera une belle petite famille." Que de belles paroles. "Je m'occuperai de toi et tu iras beaucoup mieux. Je te le promet !" Madox, devant moi, attrape ma main droite et y dépose un baiser. Malgré-moi cela ne me fait ni chaud ni froid et je préfère ne pas lui répondre. Je préfère observer le ciel. Jamais un ciel rempli d'étoiles ne m'était apparu aussi fade. Lorsque j'avais annoncé ma grossesse à ma mère, sa première réaction fut une violente frappe sur ma joue gauche avant de s'asseoir et de s'effondrer sur la table de la cuisine en sanglot. Je n'ai jamais aimé voir ma mère dans un état comme cela et malheureusement elle le savait, comme elle savait tout de moi... "ça va Zara" Je baisse la tête et vois Madox avec un air inquiet. Plus je le regarde et plus je me demande si je l'aime vraiment ou si c'est seulement le fait de me sentir désiré que j'aime. "Hum... Je préfère rentrer, je commence à avoir froid." A ce moment-là j'avais pris ma décision. Après la naissance du bébé j'allais disparaître. Disparaître et rejoindre ma mère, que j'avais une nouvelle fois déçue, pour me faire pardonner.

Souvenir 5 -
"Tout ce que je voulais c'était de me sentir aimé..." Depuis le début de mes séances de psy, je n'avais jamais autant observé un plafond. "Et votre mère dans tout ça." "Ma mère ?" Maman était décédée cinq ans plutôt et c'est à ce moment-là que ma longue dépression n'a fait qu'empirée. J'ai été internée quelques mois puis le verdict du psychiatre est tombé. Ma génitrice m'avait tout simplement manipulé début mon enfance pour me faire aller dans son sens, elle-même souffrant de paranoïa. "Je pensais qu'il n'y avait que ma mère qui pouvait m'apprécier. Le jour où Madox m'a dit qu'il m'aimait d'un côté je ne l'ai pas cru, mais d'un autre j'étais tellement heureuse d'entendre ces mots de la bouche de quelqu'un d'autre que maman." Au fil des séances j'avais su prendre conscience de plusieurs choses et que j'ignorais. Des sentiments que j'ai refoulés pendant des années ce sont aussi réveillés. "Que comptez-vous faire maintenant ?" Ce que je vais faire ? Je suis complètement perdue.

Aujourd'hui -
Cela fait maintenant un mois pile que je suis ici à Los angeles, une ville qui me plaît beaucoup je dois dire. J'ai pu trouver du job à temps partiel. J'ai entendu parler des rumeurs de Heartless aussi, je ne sais pas ce que sait mais je n'ai pas vraiment envie d'en savoir plus.