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 Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.

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MessageSujet: Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.    Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.  EmptyDim 3 Nov 2013 - 22:51




C. Jorhàn M. Taylor &Shannon M. Summers ♥
« Ne pense pas à ça, dis toi que dans une heure, tout est terminé.. enfin. »


Le mannequinat a toujours été pour moi, la clef de ma réussite. La clef de mon avenir, de mon destin. Je n'avais jamais été aussi intéressée par cette voie que depuis le décès de ma mère, enfin, de ma nourrice. Elle m'avait toujours encouragé à fréquenter les meilleures écoles dans ce domaine, me trouvant tout simplement parfaite. Nous nous étions même renseignés pour les meilleurs écoles dans ce domaine, et l'université de Los Angeles s'était déjà détachée du lot à cette période. Voila pourquoi, le choix de cette ville pour ma reconstruction était pour moi le meilleur.

7h00... Biiip... Je plaquais rapidement ma main sur le réveil de la table de nuit, essayant de faire de mon mieux afin de ne pas réveiller Bastian qui dormait paisiblement à mes côtés. Qu'est ce que j'aurais donné pour rester au lit en sa compagnie plutôt qu'aller en cours, à cette heure ci. Je l'admirais alors quelques secondes, déposant un doux baiser contre ses lèvres avant même de prendre la direction de la douche. Il ne me fallut qu'une petite demi heure, pour ressortir de la salle de bain, un jean et des talons compensés aux pieds, et un magnifique petit top assorti aux chaussures. Mes cheveux lissés à la perfection, mon sac de cours sur l'épaule, mes clefs de voiture dans la main, je pris rapidement la direction de ma voiture afin de rejoindre la faculté.

8h00.. Le cours allait pouvoir commencer, et malheureusement pour moi, il s'agissait du cours de langue. Oui, certes j'avais toujours aimé les langues, et avait d'ailleurs été toujours assez douée dans ce domaine, mais de là à avoir cours avec un prof comme le mien.. Monsieur Taylor, tout changé. Je déposais alors mes affaires au fond de la salle afin de ne pas me faire remarquer et surtout passer pour une fois en dehors de chacune de ses paroles, essayant de m'éclipser au mieux dans le fin fond de ma chaise. Une heure, une heure de peur je crois bien. Je copiais cependant du mieux possible mon cours, essayant pour une fois de ne pas bavarder avec les gens de mon entourage, ni même d'amuser la galerie, sachant pertinemment qu'il ne m'aurait pas loupé.
Driiiing! Fiouu, le cours était enfin terminé, et c'est sans tarder que je rangeais soigneusement mes affaires dans mon sac afin de quitter le plus rapidement la salle de classe afin de continuer ma journée, bien loin de lui et de toutes ses paroles débiles. Je le détestais malgré ce que les autres pouvaient penser de lui. C'était comme ça et pas autrement...

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MessageSujet: Re: Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.    Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.  EmptyLun 4 Nov 2013 - 20:56




C. Jorhàn M. Taylor &Shannon M. Summers ♥


❝  La violence n'est pas le but. La violence est le moyen.  ❞
georges franju

Limite réveillé à l’aube pour amener de bon matin Robbyn à l’université, puis retourner à la maison pour passer l’heure suivante avec Lison j’étais mort. Surtout qu’ayant rien foutu de la semaine, obligation de faire les courses avec elle, la bonne grosse corvée. Je l’adorais mais punaise qu’est-ce qu’elle pouvait être chieuse dans ses moments-là. Devoir m‘arrêter  à chaque rayon où il pouvait avoir des conneries, de la mal bouffe me rendait dingue. Tandis qu’elle en était accro. C’était d’abord le passage des jouets pour les gamins avec tout ce qui va avec, comme des ours en peluche. Pour ensuite devoir attendre devant chaque côté bonbon. Voir ça de bon matin, même sans en manger m’explosait le bide. A chaque fois j’en devenais exaspéré, étant presque sur le point de lui en mettre une petite. Puis retour à la maison, il fallait lui faire le petit déjeuner, patientais pendant que mademoiselle se re-préparait pour aller en cours. Et comme toujours le moins du monde pressée, je devais la forcer de se dépêcher pour l’emmener elle aussi en étude. Exténué je longeais les couloirs de la faculté, dans cinq minute j’avais un cours à donner.  Un seul dans la journée et à chaque fois je devais me déplacer juste pour ça. Sérieusement ils sont trop abrutis pour faire une journée entière de leçon et te laisser le lendemain, tranquille ? Les gens sont payés à rien foutre, comme moi. Je me mis à sourire bêtement à cette pensée. Puis entrais enfin dans ma salle. Comme d’habitude j’arrivais légèrement en avance, le temps de m’installer tranquillement et de trouver ce que j’allais bien pouvoir faire comme programme. Je devais bien avouer qu’en rentrant je ne faisais jamais rien. Mais voir la gueule de tous ses étudiants me faisaient déjà chier alors en plus devoir penser à eux quand j’étais chez moi, c’était de trop. Le plus ennuyant que je pouvais faire dans ma vie actuellement, c’était bien d’enseigner. Surtout avec ses catégories d’élèves. En premier il y avait les surdoués, ‘fin j’appelais surtout ça les chieurs, à toujours vouloir avoir raison. Le genre de con qui quand ils apprennent une langue, comme l’espagnol par exemple, roulaient trop fortement les r, pensant que ça leur va bien, alors qu’ils ont juste l’air débile quoi. Ensuite venait ceux qui venaient aussi pour passer le temps. Sérieusement allaient travailler chez McDo à côté au moins vous serez payés à rien foutre. Puis la dernière, ceux qui foutent absolument rien, ou qui parlent. C’était mes favoris déjà parce que je pouvais m’en prendre à eux, j’en avais une excuse, mais surtout au moins ils m’empêchaient de m’ennuyer. Ils me passaient gentiment le temps. D’ailleurs ça venait de sonner, et bien rapidement la pièce se remplie. Jetant un coup d’œil à la tête des gens pour voir qui était présent ou non, malgré le nombre de personne, je remarquais ma préférée d’entre toute. Façon de parler bien évidemment. Favorite, parce qu’elle était mon jouet dans ce cours. Quand vraiment je ne savais pas quoi faire, parce que je leur donnais un travail à faire, je m’en prenais à elle. Fallait dire elle représentait parfaitement le genre de nana que je détestais. Blonde, sûrement fausse, toujours avec un sourire narquois au visage, le genre de fille de. Pimbêche, je suis mannequin donc je suis supérieur aux autres. Tout le contraire de Robbyn quoi. Mais le pire la dedans c’était qu’elles étaient amie, même que celle çi la défendait. Sérieusement parfois je ne la comprenais pas. Elle devrait être rassurée que cette fille soit ma victime plutôt que ma proie. Je soupirais et remarquais qu’ils étaient tous entrain d’attendre mon ordre. « Dissertation d’une heure sur l’importance de la langue étrangère dans notre pays. » Devoir donné, je me plongeais dans mon mac. Allant par moment en aider quelques-uns pour ne pas dire unes. Je le faisais même quand Lou n’était pas là, parce que je savais que dans le couloir ça parlait et j’adorais imaginer sa tête en entendant les rumeurs qui pouvaient circuler. Seconde sonnerie. Fini. Terminus. Enfin. Sauf que je devais attendre encore soixante minutes pour récupérer ma copine. J’allais faire quoi pendant ce temps sérieusement ? Puis soudain, une illumination. Mon regard se posa sur la blonde qui s’apprêtait à sortir. Il y a un mois de ça j’avais reçu une note du doyen me précisant qu’elle voulait un entretien avec moi, autant en profiter pour le faire maintenant. Je me relevais de ma chaise « Summers, restes ici. » ordonnais je. J’allai jusqu’à la porte, que je refermais pour qu’elle comprenne bien qu’elle ne pouvait plus partir. Et je poursuivais « Il me semble que tu avais demandé un rendez-vous avec moi. » Je me tus, retournant vers mon bureau « On va le faire maintenant » terminais je.
 

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MessageSujet: Re: Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.    Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.  EmptyMer 6 Nov 2013 - 22:54




C. Jorhàn M. Taylor &Shannon M. Summers ♥
« Ne pense pas à ça, dis toi que dans une heure, tout est terminé.. enfin. »


« Dissertation d’une heure sur l’importance de la langue étrangère dans notre pays. » Non mais c'est pas vrai.. Vous pouvez réellement me dire à quoi servait ce prof mis à part à combler nos bulletins trimestriels d'une centaine de notes ? Je soufflais d'agacement avant même de sortir une feuille, un crayon et d'écrire le sujet, avant même de pouvoir préparer ma copie et de commencer à rédiger mes notes sur ce thème. Je n'appréciais pas ce genre de devoir, mais malgré tout, je faisais toujours de mon mieux afin de fournir à mon bulletin les meilleurs notes possibles. Je paraissais certainement pas intéresser par les cours physiquement, mais pourtant je faisais toujours mon possible pour dépasser mes limites et pourquoi pas même sortir la meilleure de l'université. Un esprit de leader, quoi.
Les secondes passaient, les minutes aussi jusqu'à ce que la sonnerie de la fin de l'heure retentit. Mon dieu, enfin.. j'allais pouvoir rendre ma copie, assez fière du travail que je venais de fournir malgré un manque d'inspiration totale au commencement. Je rangeais alors rapidement mes affaires dans mon sac, le plus soigneusement possible, le ferma afin de prendre ensuite la direction du bureau, de déposer ma copie sur son bureau et de fuire le plus vite possible de cette salle.

« Summers, restes ici. » Punaise, ce n'était réellement pas ma journée. Je me stopais donc net, laissant les autres quittaient la salle, me raclant alors délicatement la gorge, posant donc mon sac de cours sur la table devant son bureau, m'installant à mon tour dessus attendant la suite de ses paroles. J'étais à peu près certaine de savoir ce qu'il m'attendait ; j'avais effectivement demander un rendez vous privé avec Monsieur Taylor, afin de savoir précisément ce qu'il pouvait me reprocher et repartir donc d'un meilleur pied. Cette situation n'en devenait plus possible, je ne pouvais plus franchir le seuil de sa classe sans même sentir la chair de poule franchir quasiment toute ma peau. Je le laissais donc fermer la porte de la salle, le laissant revenir jusqu'à moi, fixant son regard. Non, je ne comptais pas lui faire remarquer ma peur, voir même la trouille bleue qu'il pouvait me faire. Je tenais donc son regard le plus longtemps possible, comme s'il s'agissait d'un réel combat. « Il me semble que tu avais demandé un rendez-vous avec moi. » A la suite de ses paroles, j'acquiesçais donc de la tête, laissant entendre un petit bruit positif sortir de ma bouche, le laissant de nouveau s'asseoir à son bureau. Je ne bougeais pas, scrutant simplement le moindre de ses mouvements « On va le faire maintenant » Et voilà, la réponse à mon affirmation venait de mettre donnée.  J'allais enfin pouvoir essayer de m'expliquer du mieux possible. « Je vous remercie pour cela en tout cas.  » Non mais quelle cruche ! Qu'est ce que je faisais là ? Voila que je me permetttais de le remercier de me donner un rendez vous... Je baissais donc la tête rapidement, fermant les yeux comme pour prendre mon courage à deux mains, laissant même le silence prendre le dessus un petit moment. Dix minutes, Quinze même.. « Que me reprochez vous ? » Ah parce qu'il te fallait autant de temps pour sortir ce genre de chose ? C'était vraiment étrange de voir comment il me rendait..  
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MessageSujet: Re: Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.    Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.  EmptySam 9 Nov 2013 - 17:35




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❝  La violence n'est pas le but. La violence est le moyen.  ❞
georges franju

Occupation d’une heure trouvée. J’allai m’amuser avec la Summers. C’était dingue comme la première fois que je l’avais vu j’avais envie de la foutre plus bas que terre. Pourquoi ? Je ne le sais pas trop. Il me fallait une victime, il en faut à chaque professeur de toute manière. C’était tombé sur elle. Sauf qu’à la différence des autres enseignants, moi j’osais tout, et la pitié n’était pas trop mon genre. Puis sérieusement elle avait tout pour me déplaire. Cette gueule de soi-disant ange, qui fait de belles crasses à ses meilleures amies. Qui te sourit mais qui n’en pense pas moins. La tête de la petite peste bourgeoise par excellence. Tout ce que je détestais quoi. Mais le plus hilarant c’est qu’elle n’osait rien face à moi. Alors qu’on devait avoir une année de différence, mais malgré ça elle faisait plus minette que femme. Je savais que dans le fond elle me craignait, et je m’en amusais davantage. Elle était le passe-temps favoris à ce moment même, en attendant de retrouver ma copine. Après avoir refermé la porte derrière les étudiants je retournais m’asseoir à mon bureau, en la regardant froidement, venir à moi. Et j’en jubilais déjà, le sourire sur mon visage décrivait bien mes pensées. « Je ne t’ai pas permise de t’asseoir, à ce que je sache Summers, relèves toi » ordonnais je en montrant du doigt la chaise sur laquelle, elle venait de se mettre alors que je restais confortablement assis sur la mienne. Je haussais un sourcil à ses bredouillements, faisant mine de ne pas comprendre ce qu’elle avait. Je la voyais bien essayer de garder une certaine constance face à moi, mais les traits de son visage montraient tout autres que de la confiance en soi. « Je vous remercie pour cela en tout cas.  » J’esquissais un sourire ne lui laissant qu’une seule seconde pour comprendre sa méprise, à me donner encore un avantage face à elle. « Ton hypocrisie retient là face à moi, ça va encore plus m’agacer de ce moment en ta présence. » Je laissais échapper un soupir feintant un ennui profond ainsi qu’un certain énervement. J’épiais le moindre de ses gestes alors qu’un silence sûrement pesant pour elle s’installer. Ses paupières se closent. Son visage se baisse et je devine qu’elle essaye de ne pas craquer, alors, toujours mauvais je souriais. « Que me reprochez-vous ? » Enfin la question fatidique. Je retenais un puissant rire, et me mis à toussoter pour rester un minimum sérieux. Et au lieu de répondre je me relevais de ma chaise et passais derrière elle en soufflant « Ce que je te reproche Shannon ? » Faisant mine de réfléchir et me poser la question. Puis je me postais face à elle. « Et bien, tout. Je te reproche d’être là , en face de moi à me regarder avec ses yeux de gamine et de pauvre fille. Je te reproche de te ramener à mon cours, essayant de jouer l’étudiante parfaite. Je te reproche d’être ce que tu es. En fait quand je te vois j’ai envie de te baffer. Tu m’agaces des que je pose le regard sur toi. Ta simple présence m’est détestable, mais vraiment, c’est hallucinant. » Puis je me tus et me mis à la fixer, sans rien dire, me contentant simplement de la regarder en souriant.
 

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MessageSujet: Re: Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.    Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.  EmptyMer 13 Nov 2013 - 18:40




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« Ne pense pas à ça, dis toi que dans une heure, tout est terminé.. enfin. »


Je savais que ce matin, j’aurais dû rester coucher. Ma journée allait devenir un cauchemar dès la première heure et tout ça, à cause d’un seul et unique homme ; Monsieur Taylor mon professeur de langues. Le pire dans tout ça, c’est que je ne savais pas comment faire pour me sortir de cette situation. Studieuse comme je suis, il était hors de question de devoir arrêter les cours de langues à cause de lui, bien au contraire et c’est donc pour cela que j’avais demandé un rendez-vous avec lui au proviseur afin de pouvoir crever les abcès et essayer de repartir sur de meilleures bases. Le seul souci c’est que je ne m’étais pas préparé à cela aussi vite, et surtout même un ou deux jours après la discussion avec le directeur de l’université. Et c’était plutôt cela qui me dérangeait. Mais bon, quand il faut y aller, il faut y aller comme on dit. A la fin du cours, il m’avait donc demandé de rester ; je m’étais donc dirigé vers l’une des places du premier rang,  attendant patiemment qu’il rejoigne sa place afin de pouvoir commencer cette discussion « Je ne t’ai pas permise de t’asseoir, à ce que je sache Summers, relèves toi » m’ordonna-t-il. Je soufflais alors d’agacement, me relevant de là où j’étais, jetant mon regard dans le sien qui voulait bien dire des choses mais que je ne prononcerai pas afin de ne pas lui donner le plaisir de m’aligner aussi rapidement. Il me faisait réellement peur, mais devrais-je réellement lui montrer ma crainte ? Je me contrôlais donc du mieux que je pouvais, inspirant et expirant le plus profondément possible comme pour reprendre un peu plus de courage. Le silence s’installait petit à petit, et à vrai dire cela n’était pas réellement très rassurant. Je sentais les poils se dressaient sous mon pull. Je m’étais donc comme affaibli devant lui, en le remerciant me donner aussi rapidement une chance de pouvoir me rattraper auprès de lui et ainsi continuer l’année dans une bien meilleure ambiance. Une véritable nulle d’ailleurs, pourquoi m’étais-je rabaissée comme ça, devant lui. C’était juste en son devoir de répondre aux attentes de ses élèves et c’est sans attendre qu’il me lamina sans aucune pitié : « Ton hypocrisie retient là face à moi, ça va encore plus m’agacer de ce moment en ta présence. » Ca en était bien trop, je soufflais à la suite de son soufflement mais de mon côté d’agacement. « Mon hypocrisie ? Vous vous permettez de me juger sans même me connaître alors ne parlez pas de choses que vous ne savez pas. Vous ne croyez tout de même pas que cette réunion avec vous, me réjouit ? Je préfèrerais certainement 20 heures de colle avec des devoirs de table que me retrouvez face à un homme aussi puéril que vous. » Je m’emportais peut-être et je n’aurais même certainement pas dû répondre à son attaque mais je n’en pouvais plus, il se permettait de me rabaisser continuellement sans même que j’ose rétorquer. A l'heure actuelle, il allait réellement comprendre que j’étais bien loin d’être aussi hypocrite qu’il pouvait le prétendre à cet instant. A la suite de ma question peut-être trop clair, il se leva de sa chaise, passant derrière moi, me laissant un minimum craintif de ce qu’il pouvait se passer, je ne savais juste pas comment interpréter cette situation ; je ne faisais tout simplement pas confiance à cet homme, c’était plus fort que moi. « Ce que je te reproche Shannon ? » Un petit silence s’installa dans la pièce avant même de pouvoir l’écouter de nouveau : « Eh bien, tout. Je te reproche d’être là, en face de moi à me regarder avec ses yeux de gamine et de pauvre fille. Je te reproche de te ramener à mon cours, essayant de jouer l’étudiante parfaite. Je te reproche d’être ce que tu es. En fait quand je te vois j’ai envie de te baffer. Tu m’agaces des que je pose le regard sur toi. Ta simple présence m’est détestable, mais vraiment, c’est hallucinant. » Alors là c’était la meilleure, encore une fois il se permettait de me juger sans même me connaître. Non mais qu’est-ce qu’il m’exaspérait. De ce fait, j’allai l’agacer à mon tour, m’asseyant malgré son interdiction, le fixant à mon tour en souriant d’un sourire exaspérant en lui répondant à mon  tour : « Non mais vous avez beaucoup de culot, ça en est même choquant.  Vous vous permettez de me juger sans même vous regarder clairement dans une glace. Vous êtes ridicule, et pathétique. Vous ne savez rien faire d’autres de votre vie que venir emmerder des gens. C’est que votre vie doit être misérable. Autant vous dire que supporterez ma présence le reste de l’année que ça vous plaise ou non et croyez moi que je ne serai pas la fille aussi gamine et hypocrite que vous pouvez le dire. Vous finirez par regretter vos paroles le premier. » Je lui lançai un clin d’œil ironique, me levant afin de prendre la direction de la sortie. Cette conversation n’avait aucun but de toute façon alors autant arrêté tant qu’il est encore temps. Je sentais que malgré la crainte qui me parcourait, l’énervement et l’agacement allait prendre le dessus ; je finirai même par dire des choses qu’il me ferait certainement regretter d’avoir dit.   
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Dernière édition par Shannon M. Summers le Mar 19 Nov 2013 - 18:14, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.    Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.  EmptyJeu 14 Nov 2013 - 20:41




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❝  La violence n'est pas le but. La violence est le moyen.  ❞
georges franju

Je prenais un malin plaisir à l’humilier. La voir se crisper face moi, et ressentir une certaine crainte me ravissait pas mal en fait. Ses réactions m’étonnaient. Pourtant je n’étais jamais allé trop loin avec elle, à part quelques remarques désobligeantes, rien de bien méchant en soit. Alors la voir si en retrait face à moi ne me donnait que des avantages. Surtout cela renforçait mon amusement à l’enfoncer. Après tout elle me tendait le bâton pour que je lui donne les coups. Comme si d’une manière ça lui plaisait. Et je préférais garder cette pensée en tête, ça me donnait une raison d’insister dans mon jeu, il fallait l’avouer, légèrement vicieux. D’un seul regard je la juge puis me met à la scruter de haut en bas, sachant que ça la mettrait deux fois plus mal à l’aise. Elle allait s’imaginer de ces choses. Peut-être que je serais intéressé par elle ? Ça serait tellement hilarant ! J’en souriais déjà. Les traits de mon visage s’étiraient d’une façon encore plus mesquine à sa réponse. Moi, gamin ? Exactement ! Merci Summers de ce jugement très instructif. « 20 heures de colles Summers ? Et bien dis-toi que c’est comme çi c’était fait, mais avec un petit plus. » Je marquais une pause en faisant mine de me perdre dans mes pensées et enchainais dans un rire, plutôt mauvais « A partir de maintenant et une fois par semaine pendant 20 semaines tu auras la chance de passer une heure, seule en ma compagnie. On mettra ça sur le compte de ton inexpérience dans le domaine des langues étrangères. » Je levais la main en signe qu’elle devait continuer à encaisser, et ne surtout pas omettre un refus « Evidemment tu peux aller pleurnicher auprès du doyen, ça ne changera rien. Ces heures seront faites, j’ai plus d’un argument pour t’imposer ses heures supplémentaires. » Sourire en coin « Ravie j’espère, Shannon ? » Cette fois je laissais venir un rire et aller me rasseoir tranquillement, alors qu’elle en faisait tout autant. Je la regardais faire, sachant que c’était un moyen pour me défier, veine tentative pour m’énerver. Au contraire, c’était plutôt stupide. Encore une fois elle me montrait que j’avais le dessus sur elle. Je soupirais faisant mine d’être exténuer et passais mes bras à ma nuque tout en l’écoutant. Je ne répondais strictement rien à sa tirade. Ne bougeant même pas quand elle s’avançait vers la porte pour s’échapper. Je claquais des doigts, avant de remuer un trousseau de clef. « Tu comptes faire quoi Summers sans les clefs ? Défoncer la porte ? » Mmh c’était drôlement amusant tout ça. Puis après un petit silence je me redressais et enfin pris la peine de répondre à ses dernières paroles. « Ridicule et pathétique ? Rappels moi qui est la gamine qui se ramène chez le doyen pour avoir un entretien avec moi et pleurnicher ? T’es qu’une pauvre petite gamine Summers. » Soupirais je en haussant les épaules et allant m’asseoir sur la table de mon bureau en la regardant à la porte. Repensant à ses derniers mots je me mis soudainement à sourire. Regretter mes paroles ? « Me menaces-tu Shannon ? » Je la fixais sans aucune émotion dans le regard mais continuais toujours avec ce rictus accroché aux lèvres. « Tu comptes faire quoi contre moi hein ? » Puis j’éclatais d’un grand rire méprisant, presque menaçant.
 

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MessageSujet: Re: Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.    Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.  EmptySam 16 Nov 2013 - 22:30




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« Ne pense pas à ça, dis toi que dans une heure, tout est terminé.. enfin. »


Je pensais réellement que ce rendez-vous avec ce prof de langues allait enfin pouvoir atténuer les tensions et les impressions que j’avais depuis maintenant quelques temps. Pourtant, je m’étais bien trop leurrée ; en effet, tout se transformer plutôt en un véritable cauchemar tout aussi insupportable que puérile. Jamais je n’aurais pensé qu’un professeur réagirait de la sorte, sans même avoir, en prime, de moyens de réagir comme il le faisait avec moi : il se permettait de me juger et de me faire certains affronts qui n’étaient d’ailleurs, absolument pas fondés. En réalité, il me faisait peur mais surtout, il avait également le don de m’énerver au plus haut point ; je ne supportais ni sa manière de se comporter ni même sa façon de me parler. Il se croyait tout simplement tout permis, tout ça parce qu’il avait le poste de professeur dans cet université et que je ne jouais tout simplement que le petit rôle secondaire par rapport à lui ; rôle de l’étudiante qui doit à tout prix maîtriser ses mots pour ne pas se retrouver à la porte. Cependant, croyez-moi qu’à cet instant, l’envie ne me manquait absolument pas ; je voudrais bien lui faire comprendre ses quatre vérités et qu’il arrête alors de me prendre pour une petite gamine sans aucune défense.

« 20 heures de colles Summers ? Et bien dis-toi que c’est comme ci c’était fait, mais avec un petit plus. » Qu’est ce que je n’avais pas fait là.. Une pure et horrible bêtises. Comme débile, je me posais réellement là... Je ravalais donc ma salive, baissant cependant la tête afin de ne pas montrer l’agacement qui se prosternait en moi, serrant les points afin de ne pas lui rentrer dedans. Il fallait surtout que je lui fasse comprendre qu’il ne m’atteignait pas malgré ses menaces. Malheureusement, c’est toujours beaucoup plus facile à dire qu’à faire… Il marqua une petite pause, me montrant qu’il n’avait pas terminé de parler en affichant quelques minutes plus tard un rire plutôt sarcastique : « A partir de maintenant et une fois par semaine pendant 20 semaines tu auras la chance de passer une heure, seule en ma compagnie. On mettra ça sur le compte de ton inexpérience dans le domaine des langues étrangères. » Boum… prends toi ça dans les dents Shannon, tu finiras par comprendre qu’il est absolument nécessaire de tourner sa langue dix fois dans sa bouche avant de parler, tu ne mérites donc que ce que tu as osé chercher en lui donnant le moyen de te donner une punition pareille. Ca en était une fois de trop, je m’apprêtais à lui répondre, mais juste au moment où j’ouvris ma bouche pour lui faire comprendre ma franche pensée, il leva sa main en signe de ne pas l’interrompre. Je soufflais très fortement lui faisant bien comprendre mon énervement le laissant donc continuer :   « Evidemment tu peux aller pleurnicher auprès du doyen, ça ne changera rien. Ces heures seront faites, j’ai plus d’un argument pour t’imposer ses heures supplémentaires. » De plus, je n’avais aucun moyen de retirer cette lourde tâche, je devais tout simplement encaisser, encaisser et ne rien dire, ne rien lui faire comprendre ? Non mais il croyait quoi ? Il croyait réellement que j’allais me soumettre comme la petite gamine qu’il croyait que j’étais ? J’allais lui faire comprendre le contraire, vous pouvez me croire. Je le fixais donc de nouveau, laissant un moment le silence reprendre le dessus de la situation, riant comme amusé de la situation ; « Et vous croyez que vos menaces vont me faire peur ou vont me faire partir en courant ? Mettez vous directement le doigt dans l’œil. Je ne suis pas une gamine et encore moins un objet que vous pensez pouvoir manier comme ça. Vous ne vous prenez vraiment pas pour de la m*rde. » Non, je ne pensais plus à limiter mes paroles, je pensais juste à lui faire regretter ses paroles et enfin à lui faire comprendre que je n’étais pas la fille qu’il croyait. Il ne m’avait certainement par permise de m’asseoir, et pourtant je prenais le droit moi-même, qu’il me l’autorise ou non, je ne comptais plus me laisser faire et montrer la peur qui jaillît en moi. Je restais donc installer, sur la table, croisant mes pieds, laissant même un regard assez agaçant planait sur la situation, jusqu’à ce que je finisse par me lever, attrapant mes affaires afin de sortir de la salle. Cependant, il m’arrêta très rapidement dans mon élan, claquant des doigts afin que je me retourne, ce que je fis d’ailleurs sans trainer remarquant qu’il possédait les clefs. Et mince… « Tu comptes faire quoi Summers sans les clefs ? Défoncer la porte ? » Je souriais alors, restant contre la porte avant de tambouriner le plus fort possible, afin de faire remarquer qu’il se passait vraiment quelques choses de louche dans cette salle. Peut-être que quelqu’un allait comprendre que ce prof était un vrai malade. « Pourquoi pas ? On comprendra peut être que vous n’êtes qu’un fou allié ? » Dis-je en accompagnant mon geste d’un petit clin d’œil continuant de taper à grand coup de pied dans la porte, entendant quelques pas dans le couloir me faisant rapidement comprendre que nous n’étions plus les seuls à cet étage.  « Ridicule et pathétique ? Rappels moi qui est la gamine qui se ramène chez le doyen pour avoir un entretien avec moi et pleurnicher ? T’es qu’une pauvre petite gamine Summers. » En écoutant ses paroles, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire avant même de reprendre mon sérieux et de lui répondre d’une façon très sèche « La gamine elle vous emm*rde, monsieur d’accord ? De plus, rappelez moi quel crétin ferme les portes à clefs pour avoir une simple conversation avec une élève ? Oui, il me semble bien que vous êtes le seul ici à être aussi fou pour ça. Vous avez peur de quoi ? Que je fuis en courant, je ne vous donnerai pas cette satisfaction, soyez en bien sur. Mon entretien était seulement dû au fait que je voulais savoir pour quelle raison vous vous en preniez à moi comme ça, mais vous êtes tellement gamin vous-même que vous vous en prenez à une personne sans avoir de véritables idées fondées. Alors bien sûr que vous êtes ridicule et pathétique pour ne pas vous en dire d’autre, bien entendu » lui dis-je sans faire paraître une seule crainte dans ma voie. Les mouvements devant la porte s’entendait de plus en plus, ce qui ne me fit absolument pas perdre le rythme de mes coups dans la porte faisant bien comprendre aux personnes de l’extérieur qu’il se passait bien quelques choses de louche à l’intérieur. Il voulait me faire vivre un cauchemar cette année ? Je comptais bien lui montrer que je ne serai pas la seule, et qu’il allait donc en baver autant que moi. « Me menaces-tu Shannon ? » je le regardais de nouveau en souriant après un petit moment de silence, lui faisant ainsi comprendre que je faisais semblant de réfléchir, lui lançant de nouveau «  Vous menacez ? Pas la moindre du monde, Monsieur Taylor, je joue juste le même jeu puéril que vous, rien de plus, rien de moins. Vous comprenez alors que vous êtes juste ridicule. » Parce qu’il pensait me déstabiliser aussi facilement ?  « Tu comptes faire quoi contre moi hein ? » Je riais de nouveau à toutes les questions qui défilaient devant moi, avant même de le regarder et de hocher la tête négativement face à lui et de façon amusé « Oulala monsieur, ne vous embarquez pas comme ça.. Il ne faut pas vous affoler. » Je m’approchais donc de lui de nouveau, me postant juste devant lui, fixant même son regard très fortement avant même de lui tendre ma main et de lui demander d’une façon très soutenu « Les clefs »
  
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MessageSujet: Re: Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.    Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.  EmptySam 16 Nov 2013 - 22:59




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❝ La violence n'est pas le but. La violence est le moyen. ❞
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C'était dingue comme ma journée avait basculer passant d'u ennui mortel à un amusement de fou. Je jubilais tellement en moi à ce moment précis. Jamais je n'aurai cru pouvoir autant m'amuser avec Summers. Voir sa tête me faisait rager mais la je devais bien amuser que son petit caractère me faisait vraiment, triper. Voila le mot exacte. Je m'amusais comme un fou dans cette situation. Surtout en voyant qu'elle pensait m'atteindre avec ses simples mots. Rien ne pouvait m'atteindre c'était ça le truc. Je pouvais jouer comme je le voulais je prenais tout à la rigolade. Les deux seules personnes qui pourraient imaginer me blesser étaient Lison ma petite sœur et ma copine Robbyn. Sauf qu'elles s'y elles me prenaient la tête je pouvais rapidement les remettre en place en leur faisant croire que j'allais les frapper, même si je limitais ça avec Lison elle était trop mignonne avec moi, un vrai bébé. Mais pas tel une gamine agaçante comme la blondinette qui se trouvait enfermer avec moi dans ma salle de cours. Mais bon au moins l'envie de la frapper ne me venait toujours pas. Franchement j'oserais pas, puis le mental semblait plus influencer sur elle, que la douleur physique alors autant poursuivre mon chemin dans sa petite tête. "Tu te remettes Shannon, tu te répètes, ca en devient de moins en mois crédible, déjà que ça l'était peu avant mais là c'est la descente" soufflais je en haussant les épaules feintant une mine navré pour elle alors que j'affichais un large sourire moqueur. « Et vous croyez que vos menaces vont me faire peur ou vont me faire partir en courant ? Mettez vous directement le doigt dans l’œil. Je ne suis pas une gamine et encore moins un objet que vous pensez pouvoir manier comme ça. Vous ne vous prenez vraiment pas pour de la m*rde. » dixit la nana qui venait de tenter d'ouvrir la porte pour fuir. J'arquais un sourcil, elle le faisait exprès de s'enfoncer ou quoi ? Elle devait vraiment aimer ma douce torture mental "Putain tu dois aimer que je t'en mette dans la gueule pour me tendre autant de perche pour que je t'humilie Shannon. Qu'est ce que tu me sors comme connerie, évidemment que tu flippes il y a à peine une seconde d'essayer de te tirer jusqu'à ce que je te fasse remarquer que j'avais les clefs et que tu te retrouvais enfermé." Je soupirais, cette fois franchement. Elle le faisait exprès franchement. Il fallait qu'elle réfléchisse avant de parler, sinon en moins de deux minutes j'allais la retrouver entrain de pleurer sur mon bureau sérieux. Ressaisis toi Summers, je vais recommencer à m'ennuyer. "Vas y défonces la, pètes toi une épaule en même temps, ca fera dramatique comme ça, t'auras plus de chance d'être prise au sérieux." rigolais je bien ampli de mesquinerie. Ah ca redevenait un tant soit peu plus marrant tout ça. Quelle belle tournure n'empêche, je me félicitais tout seul. Bon bien sûr quand ma chère petite amie allait apprendre ça elle allait me péter un câble. Elle était toujours là à la défendre la blonde. A croire que j'étais si vilain que ça quoi. Ca va je voulais juste passer le temps, puis elle savait que je pouvais être nettement plus horrible mais que je me retenais. « La gamine elle vous emm*rde, monsieur d’accord ? De plus, rappelez moi quel crétin ferme les portes à clefs pour avoir une simple conversation avec une élève ? Oui, il me semble bien que vous êtes le seul ici à être aussi fou pour ça. Vous avez peur de quoi ? Que je fuis en courant, je ne vous donnerai pas cette satisfaction, soyez en bien sur. Mon entretien était seulement dû au fait que je voulais savoir pour quelle raison vous vous en preniez à moi comme ça, mais vous êtes tellement gamin vous-même que vous vous en prenez à une personne sans avoir de véritables idées fondées. Alors bien sûr que vous êtes ridicule et pathétique pour ne pas vous en dire d’autre, bien entendu » Je soupirais bruyamment. "Oui je suis un gros gamin et alors ? Si je me fais chier et je passe le temps à répondre à ton rendez vous merdique soit en heureuse, tu deviens une de mes occupations. Faut en être fière Summers, pour une fois que quelqu'un te porte vraiment de l'importance sérieux." C'est bien une nana jamais contente quoi. Idiote. Et cette taré continuais à frapper contre la porte. Coup de poing, coup de pied, elle était vraiment atteint sérieux, et après elle osait me dire qu'elle n'était pas en panique. "Dis Summers si je te fais si peu flipper, pourquoi tu pètes une crise à essayer d'exploser la porte de ma salle ?" Je la fixais longuement la regardant se ramener à nouveau à moi. Je balançais ma tête de gauche à droite, sérieusement elle pensait vraiment pouvoir me faire éprouver la moindre trouille ? N'importe quoi. "Les clefs ? T'attends la fin de l'heure, je te les passerais" concluais je avant de tourner la tête et de rallumer mon pc , l'ignorant totalement.

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MessageSujet: Re: Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.    Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.  EmptyMar 19 Nov 2013 - 18:21




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« Ne pense pas à ça, dis toi que dans une heure, tout est terminé.. enfin. »


« Tic…, tac…, tic…, tac… » Qu’est ce que j’aurais voulu que ce bruit fonctionne par moment de manière accélérée, surtout quand on vivait la même situation que la mienne à l’instant présent. Je ne savais plus comment gérer ce rendez-vous, je ne savais même plus ce qu’il serait bon de faire pour éviter ce genre de situation toute l’année, surtout depuis que je sais qu’il est prêt à me donner une heure de cours particulier dans sa matière pendant 20 semaines et en prime, en sa compagnie. Le pire de tous les cauchemars que j’aurais pu imaginer vivre un jour. Le plus cauchemardesque dans cette situation, c’est qu’il n’y avait seulement qu’une vingtaine de minutes que j’étais en face de lui ; en effet, je n’étais même pas à la moitié de l’heure et autant dire que mon caractère allait rapidement se dévoiler s’il continuait à me prendre pour une moins que rien.

« Tu te répètes Shannon, tu te répètes, ça en devient de moins en mois crédible, déjà que ça l'était peu avant mais là c'est la descente » soufflait-il. Non mais ça en devait de plus en plus ahurissant en réalité, tout ce que je pouvais dire, ne l’atteignait aucunement, il montrait toujours un air froid et surtout très amusé de la situation dans laquelle il me mettait. Tout cela en venait clairement déstabilisant. Comment pouvoir continuer de gérer la situation présente sans même un énervement, sans même un seul dérapage ? Je ne savais plus comment faire, il me perdait réellement et cela avait réellement le don de m’énerver malgré tout ; en effet, il était le premier homme à réussir à me déstabiliser comme cela. « Retiens toi Shannon, ne montre surtout pas que tu te retrouves vaincu, reste forte malgré tout, et prouves que ta fierté prendra le dessus, tu t’en sortiras comme toujours » me répétais-je au fin fond de moi, comme pour redonner le courage que je perdais au fur et à mesure des minutes qui passaient, au fur et à mesure des paroles qu’il pouvait prononcer pour me rabaisser. Je ne savais plus quoi répondre à cet instant, laissant même le silence prendre le dessus : cela n’était pas forcément un point gagnant pour moi, mais je m’en fichais royalement pour le moment, je ne comptais pas prononcer quelques choses de plus pour prendre le risque de me faire descendre très rapidement et me faire passer pour la gamine qu’il disait voir en moi. Et, c’est sans attendre qu’il ouvrit de nouveau la bouche : « Putain tu dois aimer que je t'en mette dans la gueule pour me tendre autant de perche pour que je t'humilie Shannon. Qu'est ce que tu me sors comme connerie, évidemment que tu flippes il y a à peine une seconde d'essayer de te tirer jusqu'à ce que je te fasse remarquer que j'avais les clefs et que tu te retrouvais enfermé. » Me dit-il de nouveau. Oui, effectivement il avait tendance à me faire bouillir de l’intérieur et non pas par un sentiment de désir, bien au contraire, il s’agissait d’un sentiment que j’essayai de laisser bien enfoui de moi la plupart du temps afin de ne pas apeuré mon entourage. Je serrai fortement les poings et décidais donc, à nouveau, de ne pas répondre à ses attaques, à tous les piques qu’il avait tendance à me lancer depuis le début de l’heure qu’il m’avait accordé.

Je m’approchais simplement de la porte, afin d’écouter si quelques personnes passaient dans le couloir, je comptais bien trouver un autre moyen de le faire prendre afin de lui faire comprendre non pas de façon illégale son comportement, et son agressivité envers les élèves de l’université. Et, c’est par coup de chance que des voix se firent entendre, je me mettais donc à frapper à la porte, à essayer d’ouvrir la poignée de porte, pour montrer qu’une drôle de situation se passait à l’intérieur. « Vas y défonces la, pètes toi une épaule en même temps, ca fera dramatique comme ça, t'auras plus de chance d'être prise au sérieux. » me fit-il comprendre d’un ton très sadique et amusé. Je me retournais donc vers lui, lui lançant un des regards les plus noirs que je savais faire, continuant simplement de frapper du pied dans la porte afin de ne pas perdre le moyen de prévenir quelqu’un malgré ce que je comptais bien lui répondre. « Prise au sérieux…, par qui ? Je ne compte pas me faire prendre au sérieux par quelqu’un mais juste montrer l’ordure que vous êtes, nuance. Vous êtes le pire de tous les cinglés que j’aurais pu imaginer connaître un jour. Vous n’avez jamais essayé de vous faire soigner ? Parce que bizarrement ça en devient même urgent… » Lui répondis-je d’un ton sérieux, n’accompagnant simplement mon geste d’un simple clin d’œil faisant ainsi comprendre qu’il ne s’agissait que d’un simple conseil et non d’un moyen de me défendre d’une autre façon. J’essayai de garder un ton très calme et posé, afin de ne pas lui donner l’occasion de voir un moyen de s’attaquer de nouveau à moi. D’ailleurs, je n’avais pas tardé à lui faire comprendre qu’il ne me faisait comprendre qu’à travers les mots qu’il disait, l’attitude puérile qu’il prenait avec les gens, ne relevant tout simplement pas plus haut que celle d’un gamin sortant du collège. Pour un professeur de langues en université, vous ne pensez pas que cette attitude est quand même honteuse et très amusante ? « Oui je suis un gros gamin et alors ? Si je me fais chier et je passe le temps à répondre à ton rendez vous merdique soit en heureuse, tu deviens une de mes occupations. Faut en être fière Summers, pour une fois que quelqu'un te porte vraiment de l'importance sérieux. » Pour une fois, je voyais son ton montait, c’est qu’il n’appréciait pas non plus qu’on le prenne pour une petite merde alors qu’il se prenait tout simplement pour le roi du monde capable de retourner celui-ci quand bon lui semble. D’ailleurs, je comptais bien lui faire remarquer et lui faire comprendre. « Oh mais ne vous énervez pas comme ça, n’allait pas faire une attaque sachant pertinemment qu’il n’y aurait personne pour vous aider. C’est dur d’assumer sa vraie personnalité n’est ce pas ? » Lui fais-je comprendre. Non, je ne pouvais pas laisser passer une occasion de le remettre à sa place une fois pour toute.

Mes gestes contre la porte se faisaient toujours entendre et même peut-être un peu plus fort encore. « Dis Summers si je te fais si peu flipper, pourquoi tu pètes une crise à essayer d'exploser la porte de ma salle ? » Non, je ne comptais pas lui répondre non plus à ça, mais je comptais bien récupérer les clefs de sa salle. Je m’approchais donc doucement de lui, tendant ma main lui faisant comprendre que je n’attendrais pas la fin de l’heure pour partir d’ici. Mais apparemment, il n’était pas du même avis que moi : « Les clefs ? T'attends la fin de l'heure, je te les passerais » dit-il en rallumant son ordinateur, faisant signe de ne lus me voir. Oh, non je n’allais pas lui laisser le bonheur de gagner là-dessus aussi, j’approchais donc de nouveau, claquant violemment le couvercle de son ordinateur, avant de tendre de nouveau ma main, lui relevant violemment la tête pour lui faire comprendre que j’étais toujours là et que je comptais bien partir « Je vous ai demandé les clefs, et non je ne compte pas attendre ici, encore le reste de l’heure. Alors je vous conseille d’ouvrir rapidement la porte ! »
  
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MessageSujet: Re: Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.    Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.  EmptyVen 13 Déc 2013 - 11:49




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« Prise au sérieux…, par qui ? Je ne compte pas me faire prendre au sérieux par quelqu’un mais juste montrer l’ordure que vous êtes, nuance. Vous êtes le pire de tous les cinglés que j’aurais pu imaginer connaître un jour. Vous n’avez jamais essayé de vous faire soigner ? Parce que bizarrement ça en devient même urgent… » me rétorqua t'elle, et je ne pu m'empêcher de pousser un long et profond rire, drôlement amusé. Pensez telle sincèrement me vexer ou même me blesser avec ce genre de parole ? C'était bien loin du contraire. Qu'est ce qui pouvez être plus jubilant qu'inspirer la crainte chez certaine personne, ça rendait juste davantage intouchable la personne que l'on était. A la limite je voulais la remercier de ses mots, et le large sourire qui étirait mes traits disait déjà tout cela. "Tu me mets sur un piédestal là Shannon, que de compliment en cette demi-heure dis donc. Je devrais commencer à te remercier peut être, non ? " ricanais je en lui décochant même un clin d'oeil presque charmeur, enfonçant un peu plus le clou. Je laissais planer un silence, en observant autour de moi puis je relevais la tête plantant mon regard dans le sien, et d'une voix mielleuse soufflais "Dis toi que tu n'as encore rien vu," Je me taisais prenant le temps de la fixer "Ce n'est que le début" Je haussais un sourcil interrogateur à la suite de notre discutions penchant d'ailleurs la tête du côté pour essayer de mieux comprendre. « Oh mais ne vous énervez pas comme ça, n’allait pas faire une attaque sachant pertinemment qu’il n’y aurait personne pour vous aider. C’est dur d’assumer sa vraie personnalité n’est ce pas ? » Durant un petit instant je me mettais à l'observer. Ou voulez t'elle en venir ? En quoi mon ton avait changé ? Elle se faisait des films seulement pour se rassurer sur les conneries qu'elle me déballait en espérant m'atteindre. J'avais limite l'impression de me retrouver vers une pseudo étudiante en psycho qui voudrait m'analyser pour me faire sortir mon soi-disant côté positif. Hilarant. "Assumer ma vraie personnalité ? T'es ailleurs Summers. Qu'est ce qui n'est pas assumer. Ca fait bien une demi heure "Je jetais un petit coup d'œil à ma montre "que je me moque de toi avec la merde que tu me sors et tu me dis que je n'assumerais pas ce que je suis. T'essayes de te dire fine psychologue ? Vas y joue l'observatrice que je puisse encore plus me foutre de toi." assurais je en levant les yeux au ciel face à ses conneries. Je retournais m'asseoir l'ignorant totalement et me remettant sur mon ordinateur. Jusqu'à ce qu'enfin elle réagisse. Et même après qu'elle éclatait mon écran en fermant de la sorte mon pc, et que ses doigts se soit retrouver sur mon visage pour le relever je ne cessais de lui sourire et de la regarder. Mais c'était moi qui n'assumait pas ma personnalité ? "Alors déjà tu me dois environ 2000 dollars pour mon pc que tu viens de foutre en l'air. Ensuite n'ose même plus créer un contact entre nos peaux sinon je serais obligé de te gerber dessus." Je prenais les clefs dans ma main, les tenant fermement. Je me relevais et les mettais une seconde sous son nez avant de les enfoncer dans l'une des poches de mon jean. "Viens les chercher, Shannon" soufflais je avec un sourire en coin. Lentement je me mis à marcher jusqu'à la porte "Tu me fais rire à parler d'assumer une personnalité alors que tu n'es même pas capable de montrer la tienne Summers. Tu joues à la petite blondasse st nitouche, soit dit en passant tu me fais plus penser à une pute et pourtant ça se voit clairement que dans ta tête t'es pas toute seule, tu fais juste semblant, t'essayes de te contrôler. Mais j'suis persuadé que d'un rien on peut soit te faire éclater en larme, ou soit te faire péter un cable." Je restais devant la porte en la regardant longuement.

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MessageSujet: Re: Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.    Une heure de cauchemar •• private Jorhàn.  EmptyLun 6 Jan 2014 - 20:58




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« Ne pense pas à ça, dis toi que dans une heure, tout est terminé.. enfin. »
C’était clair, je détestais réellement cet homme. Son air méprisant, son égo surdimensionné dressaient le peu de poils qu’ils me restaient encore sur les bras. « Tu me mets sur un piédestal là Shannon, que de compliments en cette demi-heure dis donc. Je devrais commencer à te remercier peut être, non ? » A ses paroles, je ne savais quoi répondre ; il avait en effet, le don de me déstabiliser, de me descendre plus bas que terre. Je fixais cependant son regard, essayant de montrer, du mieux que je le pouvais afin de ne montrer aucun signe de faiblesse de ma part. Son clin d’œil avait cependant don de faire circuler mon sang bien plus rapidement que d’habitude, comme prêt à réagir au quart de tour si je lui en avais donné la permission. Cependant, je me contrôlais et restais le plus calme possible. « Dis-toi que tu n’as encore rien vu » Rien vu ? Qu’est ce que je pourrais voir de plus ? Non mais pour qui se prenait-il ? « Ce n’est que le début » me dit-il, son regard plongeait dans le mien comme pour prendre le dessus de moi. Un petit silence s’installa même au milieu de la conversation comme si, celui là aussi, était convié à me mettre hors de moi. Pouah… je détestais réellement cette heure de plus. « Le début de quoi ? Non mais il faudrait peut être arrêté de vous croire plus haut que je ne sais quoi. Vous vous faites réellement du mal à rien. » Dis-je en soupirant de lassitude. Je finis par prendre place sur la table la plus proche de la porte afin d’être sûr de ne pas louper une seule seconde de la sonnerie de fin de cours pour quitter cette satané salle. Sortant mon téléphone de ma poche, je pianotais quelques secondes sur celui-ci, comme pour essayer de faire avancer le temps plus rapidement. Si seulement cela pouvait fonctionner… « Assumer ma vraie personnalité ? T'es ailleurs Summers. Qu'est ce qui n'est pas assumer. Ca fait bien une demi heure » il jeta un rapide coup d’œil à sa montre avant même de reprendre la parole sans même me laisser le temps de rétorquer quelques choses de plus « que je me moque de toi avec la merde que tu me sors et tu me dis que je n'assumerais pas ce que je suis. T’essaye de te dire fine psychologue ? Vas-y joue l'observatrice que je puisse encore plus me foutre de toi. » Se servir de vos paroles pour en faire sa force ? Effectivement, bienvenue chez monsieur Taylor. Il avait le don de vous désorienter, de vous faire passer pour une moins que rien voire même la pire de toutes les imbéciles. Oui, je ne pouvais pas le nier, il me faisait peur et avant le don de me faire baisser les bras au moindre petit obstacle. Shannon, reprends toi ! Tu ne peux pas te laisser manier comme ça sans rien faire, ne lui montre pas tes faibles et surtout ne lui montre pas qu’il peut être ta cause de faiblesse. J’inspirais alors rapidement comme pour reprendre un maximum de courage et l’affronter de nouveau. Mon regard se fixa donc de nouveau dans le sien, prête à tout faire pour lui prouver qu’il ne m’impressionnait guère puis, j’avançais doucement vers lui avant de rire gaiement « Non mais il faut vous entendre quand même, vous êtes réellement pathétique. Paroles dignes d’une enfant de l’école primaire. Vous ne trouvez plus les mots à sortir alors vous vous rabattez sur des paroles aussi puériles que celles-ci. Mon dieu, pour dire ce genre de chose et surtout croire que cela va m’atteindre quelque part, vaux mieux vous taire. Vous vous enfoncez royalement. » Je soupirais de lassitude à nouveau, regagnant la table où je m’étais installée quelques instants auparavant avant même de reprendre. « Vous n’espériez pas m’impressionner ou encore me désorienter voire même m’effrayer ? Non parce qu’arrêtez toute suite, vous perdez votre temps » Oui autant le dire, j’étais assez fière de mes répliques. Rien ne se faisait paraître et c’était tant mieux.

Quelques minutes passèrent avant même que mes nerfs prennent le dessus ; en effet, je ne perdis pas de temps pour quitter pour une fois de plus ma place, me dirigeant comme une véritable furie vers son bureau avant même d’éclater son ordinateur à la suite de la fermeture de l’écran. Oui, autant le dire j’étais assez fière de moi. « Alors déjà tu me dois environ 2000 dollars pour mon pc que tu viens de foutre en l'air. Ensuite n'ose même plus créer un contact entre nos peaux sinon je serais obligé de te gerber dessus. » Ouuh, tout cela me faisait rire de l’intérieur. Il s’énervait cela se sentait malgré le ton calme qu’il essayait de prendre devant moi. Je croisais alors quelques secondes mes bras avant de rire de façon sarcastique « Ah ouais ? Et si je n’ai aucune envie de vous le repayer ? Ce n’est pas trop mon genre de faire des cadeaux, surtout à des cons dans votre genre. Donc… dans vos rêves. Et pour votre gouverne, je n’ai aucun ordre à recevoir de votre part, donc ne croyez pas que je ferai ce que vous me demandez. Espèce de grand malade ! » dis-je avant même de reprendre place dans mon petit coin de pièce. Le temps ne passait absolument pas et cela avait don également de mettre mes nerfs dans un piteux état. J’avais tellement envie de quitter cette pièce et ne jamais plus revenir. Et ces d’ailleurs sans attendre qu’il comprit mon inquiétude en enfilant ses clefs dans la poche de son jean afin de me faire comprendre que je ne sortirai pas d’ici aussi facilement malgré tout ce que j’aurais pu tenter. « Viens chercher Shannon » Mes poings se serraient de plus en plus. Allez Shannon contrôle toi et n’explose pas, il n’attend que ça. Je montais alors complètement sur la table, m’installant de façon en tailleur sur le bureau avant de poser mes têtes sur mes mains. « Laissez votre machin se dresser autant de temps que vous le souhaitez dans votre pantalon, mais n’espérez pas que je bougerai d’ici. Après tout, je n’ai qu’une chose à faire pour que cette porte s’ouvre. » Répondis-je sans même bouger d’une semelle. Non, je ne comptais absolument pas satisfaire son égo en explosant ou en m’effondrant devant lui. Je fis même mine de siffloter quelques instants une petite mélodie et l’ignorait entièrement. « Tu me fais rire à parler d'assumer une personnalité alors que tu n'es même pas capable de montrer la tienne Summers. Tu joues à la petite blondasse sainte nitouche, soit dit en passant tu me fais plus penser à une pute et pourtant ça se voit clairement que dans ta tête t'es pas toute seule, tu fais juste semblant, t'essayes de te contrôler. Mais j'suis persuadé que d'un rien on peut soit te faire éclater en larme, ou soit te faire péter un câble. » Ses paroles trottaient au fond de moi. Avait-il réellement raison ? Non, ne te pose pas ce genre de question, tu risques de lui donner raison, même si malgré tout tu sais qu’il n’a peut être pas tors. Je fis mine cependant de l’écouter de façon très amusé, le laissant approcher de la porte d’entrée de la salle de cours. « Comment vous pouvez parler de moi alors que vous ne savez même pas qui je suis réellement. Non mais vous êtes un véritable rigolo vous. Vous jugez les personnes sans mêmes les connaître. Et au passage vous savez ce qu’elle vous dit la p**e ? » C’est en terminant la fin de ma phrase que je me levais alors de façon très douce, m’approchant de lui avant même de lui cracher au visage et de lui retourner une belle gifle. Après cette action, je me réinstallais de la même façon sur ma table, souriant angéliquement. « Double contact, ouh..., ça chauffe dis donc » dis-je en accompagnant ce geste d’un petit clin d’œil.
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