Je n'en pouvais plus, de ce début de journée. De ce foutu amphi. De ces foutues étudiants. Et de ce foutu temps. J'entendais la pluie s'entrechoquer contre les vitres et ça résonnait beaucoup trop lourdement pour moi. Un foutu mal de tête me prenait et l'envie de faire cours était bien loin d'être présente. Sérieusement c'était quoi ce métier que j'avais choisi. Professeur à l'université ! A la limite je préférais retourner en Afganistan. Haha; ironie. Malgré que parfois je me posais des questions à ce sujet. Au moins là-bas ça bougeait. Ici c'était le top de l'ennui. Les cons n'étaient pas là pour rigoler. J'avais l'impression qu'ils avaient tous disparus depuis plusieurs semaines. Il ne restait que les soit disant intelligents, même si je les considérais surtout pour des sacrés attardés. Le mythe du binoclard intello ce n'est pas que ça, ça existe vraiment. Pour passer le temps alors que je les collais devant un film à la con en espagnol sous titré anglais je guettais les gueules dans la salle. Et comme Ross dans Friends, série culte qui me faisait me taper des barres de fou, je donnais des petits surnoms à certain. Tout comme chez lui il y avait le puant. Mais pas la jolie. Je dis pas certaine passait, mais quand je pensais à Robbyn, elles étaient toutes bien loin de l'égaler. Ca y est, il fallait que je pense à elle. En plus cette saloperie avait rien aujourd'hui. Pas cours. Elle était restée au pieu alors que je devais me préparer pour venir me faire bien chier ici. La vie est injuste. Enfiin, bref. Derrière la fausse jolie il y avait la putain. Tout de la future fille de joie. Mini jupe. Débardeur qu'on prendrait plus pour un bandeau. Piercing au nombril. Des qu'elle se penchait près de mon bureau je pouvais avoir une vue planante sur la ficelle de son string. Ci elle croyait m'exciter comme ça, elle était mal barrée. Puis elle avait une sacrée bouche à queue. Désolé du terme mais quand c'est le cas, faut le dire. Toujours peinte en un rouge bien vif, à faire déborder la couleur, à croire que ça pouvait plaire. Les puceaux ils aiment oui, mais les autres, pas vraiment hein. En tout cas elle me faisait bien rire. Puis il y avait le Destin de Lisa au fond de l'amphi. Appareil et tout le tralala. On pourrait croire que je me moque d'elle mais c'est juste de la sympathie. Franchement elle passait, 'fin elle ne m'agaçait pas. Je l'aidais même, et sans lui sortir des conneries pour qu'elle rate ces partiels, ce que j'aurai pu faire à d'autre. D'un seul coup je sortais de mes rêveries. Mon regard balaye la salle et je tombe sur un canon qui rentre dans mon cours. Personne ne se retourne à part moi qui la fixe. Robby. Un large sourire étire mon visage. Si je m'attendais à la voir. Une délicieuse chaleur me prend. Je sens que je vais nettement plus m'amuser désormais.

9h l'heure parfaite pour me réveiller. Bon j'aurai bien traîné au lit plus longtemps mais je dormais mal quand Caleb était pas là et vu que monsieur travaillait aujourd'hui il était parti depuis presque deux heures. Donc depuis deux heures je tournais dans le lit dans l'espoir de retrouver le sommeil, en vain. Putain il faisait chier à bosser aussi ! Sérieusement on aurait pu passer la journée au lit pépère mais non... Soufflant je m'extirpais des draps me dirigeant dans la cuisine. Il avait une débarrasser le bougre, il m'a pris pour sa bonne ou quoi ? Gré je détestais quand il faisait ça. Quel flemmard parfois je vous jure. Je lâchais un juron avant de me préparer à manger réfléchissant à ce que j'allais bien pouvoir faire de ma journée. J'avais bien envie d'aller voir Caleb tient et m'incruster dans son cours comme je le faisais si bien. Je m'éclatais à faire ça et je savais qu'il adorait me voir arriver à l'improviste. Puis ça me permettait de garder un œil sur lui si vous voyez ce que je veux dire. Des fois il me fallait beaucoup de courage pour me retenir de baffer certaines étudiantes qui le reluquer un peu trop. C'était vraiment horrible de se retenir à ce point mais fallait pas qu'il se fasse griller alors j'avais pas le choix, j'me la bouclait. Mais croyez moi je n'en pensais pas moins. Satisfaite de mon idée je me dépêchais de le préparer ayant hâte de voir la tête que ferait mon copain super sexy. Ouais j'aime l'appeler comme ça, puis j'ai raison non ? Il et super sexy c'est pas ma faute ! Bref. Enfin prête je me dirigeais avec hâte vers l'université, c'était bien plus sympa d'y aller quand j'avais pas cours n'empêche surtout en sachant ce qui m'attendais. Je pris soin d'ignorer sur mon chemin les regards envieux de certains. Si ils espéraient avoir une chance avec moi ils pouvaient de mettre le doigts dans l'œil (pour rester polie). Il faut dire que j'avais mis mes atouts en avant aujourd'hui. Caleb allait craquer j'en étais certaine. Il adorait quand j'étais habillée comme ça. Je n'étais pourtant vêtue que d'un simple leggin et un haut légèrement décolleté qui mettait en avant ma poitrine généreuse sans pourtant être vulgaire. Ouais parce que je déteste ce genre de fille qui s'habille comme des putes. On peut être féminine sans en faire trop non ? Apparemment pas pour certaines. Devant la porte de l'amphi je m'arrêtais doucement pour jeter un coup d'œil à l'intérieur (non je vois pas à travers les portes mais h à des vitres sur celles ci soyez pas cons).  Il les avait mis devant un film et cela me fit sourire. Il faisait toujours ça pour pas s'emmerder à leur faire cours. Je me demandais souvent qu'est-ce qu'il foutait encore là sérieux. Il détestait son travail, il pouvait pas se voir la moitié des étudiants alors pourquoi avoir choisi d'être prof ? Pour tout vous dire même moi j'en savais rien. Entrant discrètement je montais doucement les escaliers qu'il y avait sur le côté. Caleb ne semblait pas m'avoir encore remarqué, ce qui n'était pas le cas de quelques étudiants. Vous savez ces jeunes probablement encore puceaux qui regardent chaque fille avec envie à la limite du pervers. Bah eux je peux vous dire qu'ils m'ont vu arriver. Je les ignorais soigneusement jouant la fille hautaine et alla m'asseoir tout en haut histoire d'être tranquille. Là où j'étais y avait personne au moins on viendrait pas me faire chier. Les yeux de posèrent sur Caleb qui me regardait un grand sourire aux lèvres. Ah ! Finalement il m'avait vu. Putain ce sourire, il me donnait envie de le bouffer sérieux. Je voyais quelques étudiantes devant pouffer comme des dindes pensant que c'était à elles qu'il souriait. Pff, débiles ! Je pris alors mon téléphone et envoya un message à Caleb sachant très bien qu'il n'allait pas se gêner pour le lire, cours ou pas cours. Il s'en foutait de toute façon et les autres étaient bien trop concentrés dans le film. "Coucou mon amour. Content de me voir j'espère ?"

Je la scrutais de haut en bas alors qu'elle traversait les ranger me mordant la lèvre d'envie sans trop y faire attention. Elle ne s'était pas aperçu de mon regard sur elle, alors j'en profitais. Remarquant des abrutis la reluquer je prenais le premier truc qui me tombait sous la main et leur jetais dessus. Ca pouvait être une gomme, un capuchon, une boule de papier, n'importe quoi juste pour qu'ils arrêtent de faire les clébards et retournes au tableau blanc pour mater le film pourri que je leur mettais. Ce genre de comportement m'arrivait souvent. Parce qu'il n'était pas rare que je vois ces abrutis foutre quedal, mais encore pire que moi, et se mettrent à rire comme des cons, fallait les calmer sans bouger mon cul alors je leur jetais des trucs à la tête. De toute manière à qui ils allaient se plaindre, sérieusement je suis certain qu'ils aimaient ça tant leur niveau mental était faible. Ils détournèrent la tête vers moi, et apercevant mon regard clairement froid et menaçant sur eux ils se reconnectèrent sur ce que je projetais, bien même si ils faisaient mine, mais c'était déjà ça. Mieux que rien hein ! Et moi je reposais mon regard sur Robby qui assez tour me regardait. J'avais qu'une envie, me lever et aller la rejoindre. Mais ça ferait trop louche après le lancé d'objet je devais attendre au moins dix minutes, minimum. Alors je me contentais de la fixer pleins d'envie. Je remarquais l'écran de mon téléphone s'allumait. Evidemment comme vous devez vous dire j'allais regarder dessus, aucune gêne. C'était elle. Gros sourire en voyant son nom écrit. "Coucou mon amour. Content de me voir j'espère ?" Sourire niais presque. J'étais trop à fond et bien rapidement je répondais "Bonjour mon bébé. Regarde sous le bureau, tu verrais à quel point je suis content de te voir."Quoi c'était vrai. Je laissais échapper un petit rire qui passait incognito mais que seule elle pouvait remarquer si elle guettait mes réactions comme moi je pouvais le faire avec elle. "Je ne m'attendais pas à te voir... Ca fait plaisir que tu sois là. Si tu savais l'ennui qui me prenait. T'as illuminé cette foutue journée."J'envoyais ce second message. Et en écrivais un troisième que je faisais aussitôt suivre. "Tout à l'heure tu seras récompensée."Cette fois un large sourire, penchant sur la perversité s'affichait sur mon visage. Je sentais que l'heure s'annonçait plus que bonne et surtout la fin de mes cours. On allait bien rigoler, et j'en jubilais d'avance.

J'adorais venir par surprise et voir son visage s'éclairer face à la présence. Ça me faisait toujours chaud au cœur car je savais qu'il était réellement heureux de me voir là et je n'en demandais pas moins. Ça me rassurait même. Je ne m'étais pas levée pour rien c'était déjà ça. Grimpant les marches avec élégance je ne l'avais pas vu lancer des trucs sur les petits geeks qui m'avaient matté mais putain qu'est-ce que j'aurai aimé assister à ça ! Il marquait son territoire mais ils étaient bien trop cons pour s'en rendre compte. Certains devaient juste se dire que leur prof était un gros pervers qui reluquaient ses étudiantes. Si ils savaient... Parce que bon Caleb était pervers oui mais pas dans le sens qu'ils croyaient. Le large sourire qu'il affichait me comblait ! C'était tellement bon de le voir heureux comme ça. Sérieusement Caleb était plus que sexy quand il souriait. Il avait cette bouille d'enfant qui me faisait littéralement fondre. Et j'étais d'autant plus sous le charme de savoir que c'était moi qui le rendait si joyeux. Je guettais sa réaction suite à mon message et sentis mon portable vibrer quelques secondes plus tard. En découvrant son texto je compris pourquoi monsieur riait. Il était con je vous jure (dans le bon sens du terme hein) mais terriblement sexy. Je laissais charmer un rire moi aussi suite à sa réponse. Et je vis une étudiante genre intelligent de retourner. Qu'est-ce qu'elle voulait la moche ? Je lui lançais un regard noir qui la fit se retourner à nouveau. Pff sale faible ! Des frissons me parcourent le corps lorsque je vis le dernier message de Caleb. Une récompense ? C'était intéressant ! Très intéressant même. Je me mordillais la lèvre sans même m'en rendre compte. Putain comment ces abrutis ne pouvaient se rendre compte de rien ? Nos réactions nous trahissaient mais personne ne semblaient les remarquer. Tant mieux pour nous hein. "Je peux malheureusement pas voir pour le moment mais je suis sûre que ton soldat est au garde à vous mon bébé !" J'envoyais le message avant de me mettre à en écrire un nouveau. "Je voulais te faire une surprise, contente de te faire plaisir mon amour. Puis je comprend ton ennui vu les étudiants que tu te tapes..." Non mais sérieusement vous avez vu sa classe ? Plus chiante tu meurs quoi ! Heureusement y avait un peu plus d'ambiance dans la mienne, les gens étaient moins cons. Je me dépêchais d'écrire ma dernière réponse, pressée d'en savoir plus. "Une récompense ? Hmm... Quelle genre de récompense ? :p" Bien évidemment je savais très bien de quoi il voulait parler, je cherchais jute à m'amuser comme on le faisait si bien.

Je pouvais anticiper chacune de ses mimiques et ne pouvais m'empêcher de la regarder les faire surtout quand elle mordillait ses lèvres. Ce truc me rendait dingue. Sa bouche je l'aimais trop. Oui j'aime tout trop chez elle. Mais elle est orgasmiquement pulpeuse de partout. Même ses lèvres le sont et elles me donnent faim en les regardant. Je n'avais envie que d'une chose dégagé tout le monde et aller la prendre sur sa table. Lui exploser la bouche entre mes dents aussi. Lui arracher ses fringues et la violer. Oui je devenais vite fou face à elle. La seule chose qui m'empêchait de faire ça c'était ses connards d'étudiants oui même les nanas étaient dedans, de toute manière c'était des laidrons et comment faisaient elle pour ne pas pleurer de honte face à ma femme tant elles étaient laides. Cachez vous bordel, vous m'abimez les yeux. Je soupirais fortement à ses écoeurances avant de recevoir un message. Je le lisais en esquissant un large sourire. Directement d'aplomb. "Tu ne peux pas voir ? T'es certaine ? N'imagine plus et viens toucher... " Entrer. Message envoyer est ce qu'elle allait être capable. Je me relevais l'air de rien, prenais une chaise, que je posais bien proche de la mienne comme si je devais vraiment parler à quelqu'un. Quelques débiles levèrent les yeux vers moi et avec une moue habituellement froide que je mimais à la perfection. Je la montrais du doigt et faisais un geste pour qu'elle vienne. Et aussitôt je renvoyais un texto "Obligation de venir au bureau voir ton maître " Bouille d'ange. Personne ne remarquait rien, de toute manière ils trouvaient tous sa logique ces crétins. Tant mieux pour une fois leur intelligence minable. Et avant qu'elle ne prenne sa décision je reprenais mon téléphone "si t'es gentille et que tu fais bien les choses je te le dirais même à l'oreille. " certaines personnes pas trop bête pouvaient croire qu'en réalité Robbyn était une amie à moi, enfin qu'on avait un lien fraternel. Quelqu'un un d'ici que ce soit fille ou garçon connaissaient ma petite soeur qui parfois m'attendait en pleins cours et ils savaient l'amitié qui reliais les deux jeunes femmes. Alors on pouvait toujours jouer à la vu des gens sans que ça ne paraisse louche. Et des que j'étais en présence de ma soeur j'en profitais pour faire davantage croire à ce lien.

 Après avoir lu son message je le regardais agir sans trop comprendre. Pourquoi il foutait une chaise à côté de lui ? Il allait quand même pas faire venir une étudiante à ses côtés alors que j'étais là hein ? Il en serait bien capable en plus ! Juste histoire de me mettre les boules. Second message. Un grand sourire prend place sur mon visage quand je comprend enfin son idée. Putain j'ai été longue à la détente. Ce mec est fou mais ce mec je l'aime. Et j'aimais tout autant la tournure des choses. Sérieusement c'était bien plus agréable d'être à côté de lui qu'à son opposé. Puis je savais que les autres allaient pas forcément trouver ça bizarre. Après tout j'étais la meilleure amie de sa petite sœur et il n'avait jamais caché sa relation fusionnelle avec elle auprès des autres. Parfois même elle venait dans son cours comme je le faisais juste histoire de voir son frère. Alors ils pensaient naïvement que je faisais pareil, qu'on était de simples amis, que j'étais un peu comme une sœur pour lui etc. Ça me faisait rire. C'était loin d'être fraternel entre Caleb et moi, sinon ce serait très incestueux comme relation et désolée mais c'était pas mon délire. Peu à peu je sentais le désir montait en moi. Putain il savait comment me donner envie le con ! Si y avait pas tous ces abrutis là je peux vous dire qu'on se serait pas retenus. On aurait pas pu de toute façon. Sourire coquin au visage je lui répondais "J'arrive monsieur le professeur. Vous allez me punir c'est ça ? Je suis une très vilaine fille vous savez..." Envoyé. Je disais vraiment n'importe quoi mais qu'est-ce que je m'amusais. Son dernier message me donnait encore plus envie de lui. Franchement c'était pas juste il savait trop bien s'y prendre ! Alors qu'il lisait mon texto je descendis le rejoindre et m'installais sur la chaise qu'il avait préparé pour moi. Certains étudiants me regardaient perplexe mais je les ignorais et agissais comme si tout cela était normal. Installée sur ma chaise je vérifiais que personne ne verrait ce que je comptais faire et après avoir attendu que tous les étudiants soient concentrés sur le film (ou par leur téléphones) je glissais discrètement ma main sur l'entrejambe de Caleb. Un sourire prit place sur mes lèvres lorsque je remarqua qu'en effet il avait dit vrai. Je lui avais fait de l'effet et c'était plus qu'agréable à savoir. Je ne bougeais pas ma main pour autant, de toute façon la salle était dans l'obscurité on ne voyait pas vraiment bien et personne ne faisait attention. Je m'approchais doucement de lui pour pouvoir lui parler sans qu'on nous entende. "Je vois que tu ne mentais pas tout à l'heure." Doucement je lui fis un sourire alors que je tentais tant bien que mal de résister à la tentation de l'embrasser. C'était horrible d'être si proche de lui et de ne rien pouvoir faire. Ma main fit une légère pression sur son pantalon et sensuelle je lui répondais : "Alors, quelle sera ma récompense ?" Encore une fois je le mordais la lèvre dans le but de le rendre fou. Dur dur de jouer à l'amie avec lui même si finalement on y arrivait. Heureusement que les gens n'étaient pas très futefutes ici sinon on était foutus c'était clair.

Sourire en coin à sa réponse. Putain ouais que j'allais la punir. Je ne repondais rien me retrouvant bien rapidement perdu dans ma bien belle imagination d'homme, de plus en plus excité. Sérieusement ces simples mots me mettaient en transe et je ne savais même pas d'où je trouvais ce contrôle en moi pour ne pas me laisser aller. Je pense que c'est ça la force de la nature. Jusqu'à remarquer quelle était enfin près de moi. Je pouvais même pas retenir un soupir de soulagement, discret mais bien prononcé envers elle. Et avant de me concentrer sur elle je fixais les quelques curieux qui comprirent bien vite qu'il vallait mieux regarder ailleurs. Chacun d'eux savaient que des que jetais soit avec mon petit bébé soit avec Robbyn il ne fallait surtout pas m'observer et qu'il était largement préférable de s'occuper à autre chose que de s'intéresser à nous. Unique chose qui me faisait ne pas les haïr intensément. D'un seul coup je crispais, sa main posée sur la bosse de mon jean déjà bien formé, et je penchais ma tête sur le côté pour la regarder. Je restais pourtant très calme malgré qu'en moi je bouillonnais et je soupirais chaudement "Je ne mens jamais "  discrètement je glissais mes doigts sur sa cuisse la ramenant sur l'une des miennes. Geste ambiguë si on voyait  ça ? Même pas ! Javais déjà une petite réputation ici, on me comparait toujours à l'extrême. Soit haineux soit amoureux. Et je faisais pareil avec ma sœur alors ça ne ferait que renforcer l'idée de lien fraternel qui devrait m'unir avec Robbyn. Gardant sa jambe placé au dessus de la mienne, cette fois je la caressais discrètement, parce que ça paraissait beaucoup moins frère sœur et en même temps j'en profitais pour cacher la sienne à mon entrejambe. Dune pierre, deux coups. J’enfonçais mes doigts dans sa peau à sa pression, une décharge traversant tout le corps et je soufflais proche de son cou "Vilaine ! Tu veux que je laisse traîner mes doigts ou quoi " ayant envie de la croquer. C'était insupportable d'être aussi proche d'elle et de ne pas pouvoir la toucher comme je voulais. Heureusement un minimum de contact était possible. Je ne supportais pas être près d'elle et ne pas pouvoir la toucher ne serait ce que sa jambe. J'étais accro je devais la sentir c'est tout ! Puis je relevais les yeux vers elle "penses à la fin de l'heure, à mon bureau, à la porte fermée " murmurais je avant de laisser mes yeux se perdent sur ses lèvres quelle croquait. Je du les fermer pour ne pas sauter dessus. Et de ma main libre je tapais dessus en chuchotant un "pshit, je suis à une seconde de me laisser aller " et c'était vraiment le cas. Je pouvais pas me retenir sa main était sur mon jean entraîn d'appuyer ! Quel homme pourrait se retenir ?! Même un gay en serait incapable bordel ! Je me tournais vers elle après avoir jeté un coup d’œil dans la salle et je collais ma joue contre l'une des siennes en soufflant à son oreille "J'ai envie de toi"

On est vraiment des sadiques n'empêche. Sérieusement ! On aime se donner envie en sachant très bien qu'on pourra rien faire. C'était une torture mentale qu'on s'infligeait y avait pas d'autres mots. Cela me fit repenser à la fois où j'avais appelé Caleb alors que j'étais chez mon père et que j'avais du le rejoindre en panique tant l'envie avait été intense. Sauf que là la situation était bien plus délicate. Il y avait tout se étudiants, on n'avait pas d'autres choix que d'attendre la fin de l'heure mais je sentais qu'on en serait incapables. C'était trop nous demander sérieux. En plus qu'est-ce que je le trouvais bandant quand il jouait le prof. Il faisait vraiment homme, adulte etc et je fondais complètement. Puis il était tellement sexy habillé comme ça. De tout façon Caleb était le genre d'homme qui pouvait porter n'importe quoi et qui restait incroyablement sexy. C'était vraiment blasant ce genre de personne fallait le dire. Sauf quand on sorte avec. À poil, en t shirt, torse nu avec un simple jogging ou même vêtu d'une chemise il restait canon. Une bombe atomique ce mec ! Putain dire qu'il était à moi c'était vraiment trop bon, je vous jure j'avais même du mal à le réaliser parfois. Vous comprenez maintenant pourquoi je suis devenue une obsédée ! Je suis une que même une bonne sœur craquerait face à Caleb. Ce serait inhumain de rester insensible face à lui. C'était pourquoi tant d'étudiantes étaient à fond sur lui. Inutile de vous dire que ça me les brisaient bien comme il fallait. Heureusement il se comportait comme un véritable connard avec les autres, les étudiantes étaient souvent blasées de voir leur professeur "préféré" être si odieux avec elle. Elles me détestaient encore mois quand elle voyait qu'avec moi il n'était pas ainsi. À chaque fois je pouvais pas m'empêcher de me dire "Bien fait pour vous les pimbêches !" et j'en jubilais presque. Sérieusement c'était une sacrée consolation. Pourtant le comportement de Calb ne semblait pas les décourager pour autant. Des vrais pots de colle. Mais je ne m'en souciais pas étant bien trop concentrée par mon homme. Je souris en le sentant réagir à mon geste. Lorsque je sentis ses doigts sur ma cuisse un frisson me parcouru. Heureusement que mes jambes n'étaient pas dénudées car ses caresses m'auraient encore plus fait perdre la tête. On arrivait à rester discrets dans nos gestes, tout cela paraissait normal alors que ça ne l'était pas du tout. Mais je savais qu'une bonne partie des étudiants croyaient dur comme fer que le jeune homme me considérait comme son autre sœur. Ça nous arrangeait bien qu'ils pensent ça il fallait l'admettre. J'eus un léger rire en sentant ses doigts s'enfoncer dans ma peau. Je fis l'innocente face à sa remarque mais sentir son souffle chaud sur mon cou me déconcentrait énormément. "Vilaine moi ? Je ne vois pas de quoi tu parles..." Putain c'était dur de se retenir sérieusement. Son parfum parvenait jusqu'à moi et ça me donnait envie. Ouais je vous jure je suis amoureuse de son odeur, ça me rappelle toujours quand on fait l'amour je sais pas pourquoi. Pas besoin de préciser que ça me fait encore plus craquer hein. C'était fou comme nous étions tactiles. On pouvait pas ne pas se toucher. C'était impossible. Genre ça me venait même pas à l'esprit quoi. Il était là, il avait un corps de fou et j'avais des mains, pourquoi pas toucher hein ! Ce serait débile on est d'accord. Je fermais doucement les yeux l'écoutant attentivement. Miam sa récompense était plus que délicieuse et je priais pour que la fin de l'heure sonne rapidement me demandant comment j'allais tenir jusque là. "C'est plus que tentant tout ça bébé..." Il fallait que je trouve une solution c'était urgent, autant pour lui que pour moi. Je nous connaissais on allait pas faire long feu c'était certain. J'eus un sourire en coin en entendant sa réponse face à mon pincement de mon lèvre. Pour une fois je n'avais pas fais exprès, quoi que... Il craquait toujours quand je faisais ça. Toujours. Et alors que ma main continuait d'exercer une pression sur son entrejambe il s'approcha de moi, collant sa joue à la mienne. Mon cœur loupa un battement. Je sentais déjà mon corps trembler de le sentir si proche. Et il finit de m'achever avec ses mots. Quelle femme normalement constituée reste de marbre face à ça ? "Tu me donnes trop envie bébé en me disant ça. C'est trop là... Faut qu'on trouve un moyen de les faire partir." Bon comment dégager tout un amphi sans que ça paraisse louche ? Question pour un champion time ! C'était le moment de mettre le cerveau en route.

J'avais envie d'elle c'était fou, c'était dingue. Je pensais qu'à ça a l'instant même ou sa main se retrouva sur mon jean. La première fois ou j'ai compris que j'étais faible a été quand je suis tombé amoureux d'elle. À partir de la j'ai compris quoiqu'on dise, quoiqu'on fasse on a besoin de quelqu'un pour vivre. Avec ma petite sœur ce n'est pas pareil le sang rentre en compte. Mais la avec Robby non, c'est le cœur, rien que le cœur. Je ne pouvais pas passer une putain d'heure sans penser à elle je dis heure pour pas passer pour accro mais toutes les deux minutes un truc me raccroche à elle. J'ai besoin de l'avoir. J'ai besoin d'elle c'est dingue. La plupart de mes frères disaient qu'elle n'était qu'une gamine que je n'avais rien à foutre avec elle mais putain ils ne savaient pas de quoi ils parlaient. Oui elle est accro au dessin animée de gosse. Elle rigole pour rien mais mon dieu qu'est ce quelle était attirante comme ça. J'adorais quand elle faisait l'enfant avec moi, parfois la nuit quand je me réveillais et elle tétait son pouce je vous jure et je retombais encore plus  amoureux d'elle. Ou quand elle me gonflait pour acheter ce gel douche parce qu'il sentait la tartelette aux fraises et que c'est trop booon, comme elle me disait. Ils parlaient tous mais ils ne savaient rien. Chaque semaine ils avaient une autre pute. Tandis que chaque soir je m'endormais avec la même nana. Mais chaque matin j'étais heureux de me réveiller auprès d'elle aussi. Heureux de sentir son corps nu chaud  contre le mien. D'avoir ses bras accrochés à moi. De l'entendre gronder parce que je ne restais pas avec elle faire une grasse matinée. Heureux comme aujourd'hui alors que je passais une journée de merde je la vois débarquer dans mon cours parce quelle sait que ça me saoule d'être là. Chacun d'eux parlent mais aucun ne sait à quel point c'est rassurant d'avoir auprès de soit une nana comme elle. Et bordel la j'avais juste envie de la prendre dans mes bras pour le lui dire. Tout ce quelle faisait c'était pour moi. Elle vivait pour moi, putain d'où ce genre de nana pourrait me faire perdre mon temps. Je l'aime trop. Je suis à deux doigts de craquer par amour en fait là. Je n'avais pas envisager ça comme ça. Sérieusement ? Je pensais que j'allais la baiser à la fin de mon cours, avec amour évidemment mais non. Je ne réponds à rien. Me retourne vers elle, penche mon visage vers le sien, je dépose un long baiser sur sa joue qui veut tout dire. Tout le monde peut nous voir. Mais je m'en fou. C'est ma femme, je la veux, je la prends. Alors calmement je ferme mon pc coupant le film. Je me relève. "Le cours est fini" je n'ajoute rien d'autre. Je laisse Robby assise, sans rien dire. Je débarrasse tout attendant que tous les étudiants partent. En fait je crois j'ai un petit coup au cœur je crois. Je ferme la porte derrière eux me retrouvant seul avec elle. Je ne dis rien mais lui souris. Pas ce sourire malicieux et coquin que j'aurai du avoir. Non un simple, un franc, un amoureux.

Vous savez je m'étais toujours demandée ce qu'étais l'amour. Je ne comprenais pas pourquoi les gens cherchaient tant à tomber amoureux. Pour moi c'était de la connerie pur ça. Pendant des années je n'y avais pas cru. Et puis il était arrivé, chamboulant toute mon existence et tout mes principes. Il était entré dans ma vie pour ne plus jamais en sortir. Et alors j'avais compris ce que voulait dire "aimer". Putain oui ça avait pris tout son sens avec lui. J'aurai jamais cru qu'il était possible de ressentir des trucs aussi forts pour quelqu'un. Y avait même de mots pour décrire ce que j'éprouvais pour lui. C'était dingue et pourtant bien réel. Je vous jure ça me prenait de partout. Caleb faisait parti de moi ! Il ne se passait pas un moment sans que je pense à lui. C'était dingue à quel point il pouvait m'obséder. Je ne pouvais plus me passer de cet homme. Chaque heure passée loin de lui était une torture. Je souffrais de ne pas l'avoir près de moi. Putain comment je pouvais dépendre à ce point de quelqu'un ? C'était pas humain je vous jure. Je pouvais rien faire sans lui. Tout me ramenait à Caleb sans arrêt. C'était plus fort que moi, je ne m'en rendais même plus compte. Je vivais pour lui, pour son amour. La preuve aujourd'hui. J'aurai pu rester tranquille chez moi, j'aurai pu sortir et profiter de n'avoir pas cours, mais non j'étais venue dans cette université que je détestais juste pour pouvoir être avec lui. Je devais me coltiner ces imbéciles d'étudiants mais peu m'importais du moment qu'il était là. À la seconde où je l'avais vu tout le reste n'avait plus eu d'importance. Je n'étais concentrée plus que par lui. Putain j'avais l'air niaise à dire mais c'était pourtant la vérité. Seul Caleb comportait, le reste me passait au dessus. Dire que pendant des années je m'étais moquée de ces filles naïves qui sortaient des phrases romantiques toutes les deux minutes alors qu'aujourd'hui je n'étais pas mieux. Mais c'était différent. Oh que oui c'était différent ! Notre amour n'avait rien de gnian gnian. Non nous c'était la rage amoureuse qui nous prenait. C'était passionnel et profond. On s'aimait comme c'était pas permis. Personne ne pouvait comprendre de toute façon. Ça dépassait largement ce qu'on peut ressentir normalement. Même dire que je l'aimais c'était pas suffisant. C'était rien a coté de ce que j'éprouvais pour lui. Ce mec est l'homme de ma vie et je disais pas ça en l'air, je l'affirmais avec toute la lucidité qu'il m'était possible d'avoir. Je ne pourrais vivre avec un autre que lui, j'en étais plus que certaine. Caleb et moi étions faits l'un pour l'autre, il n'y avait rien de plus à dire.

Il ne répond rien a ce que je dis. Et d'un coup sans que je m'y attende il s'approche de moi et dépose un long baiser sur ma joue. Je le regarde incrédule. Je ne comprend pas. Je suis autant perdue que les autres. Ils regardent Caleb leur dire que le cours est terminé, ils ne bronchent pas mais leurs mines surprises en disent long. Je ne sais pas ce qui lui prend mais je ne réagis pas pour autant, finalement heureuse de la tournure des choses. La seule chose que j'ai en tête désormais est que je vais me retrouver seule avec mon homme. Je vais pouvoir le toucher et l'embrasser à ma guise. Plus besoin de s'imposer ces foutues limites, nous serions libres. Alors inconsciemment je souris et ne me rend même pas compte que tout le monde est parti. C'est en entendant la porte se fermer que je percute qu'il ne reste plus que nous. Je me lève doucement et me tourne vers Caleb qui me regarde le sourire aux lèvres. Oh mon dieu je fonds. Je tombe toujours encore plus amoureuse de lui quand il me souris ainsi. Je sens mon cœur s'emballer. Waouh c'était dingue l'effet qu'il pouvait me faire ! Et là l'attirance ne rentrait pas en compte. C'était bien plus complexe que cela. Quand il avait cet air amoureux accroché au visage j'avais qu'une envie le prendre dans mes bras. Cette tendresse brusque me prenait tout à coup c'était fou. Et ça simplement à cause d'un sourire. Vous voyez à quel point c'est intense entre nous ! Je m'approche de lui, passe mes bras autour de son cou, lui souris tout en caressant doucement sa nuque. Je veux que ce moment dure une éternité car le bonheur qui m'envahit est si bon que je ne veux pas qu'il disparaisse. "Mon bébé..." murmurais-je tendrement et terriblement amoureuse. Bon dieu qu'est-ce que je peux l'aimer ce mec ! Je vous jure c'était si puissant que parfois ça m'effrayais, car une chose était certaine : si Caleb sort de ma vie un jour je n'y survivrai pas. Une existence sans lui m'est intolérable. C'est avec lui ou rien du tout. Et peu importe si je passais pour une dingue à dire ça. Toute façon c'est ce que je suis : dingue de cet homme.

A l'instant même où mes lèvres s'étaient déposés sur sa joue face à tous, je ne faisais attention à plus rien du tout. Une seule chose comptait:  qu'ils disparaissent tous rapidement pour que je puisse me retrouver seul avec elle. Lentement j'avais rangé mes affaires sans rien dire, les laissant faire aussi par la même occasion. Je m'étais rendu jusqu'à la porte, attendant patiemment que chacun soit sorti de la salle. Pour une fois aucun d'eux n'avaient osé me dire un mot, ne serait-ce que certaine des étudiantes. Je pense que la plupart avait compris. J'aurai sûrement dû être entrain de paniquer à l'idée que ça parle. Et en y réfléchissant bien j'en serais presque content. Plus vite ce serait fait, plus vite j'en serais soulagé. Après tout venir ici me faisait véritablement chier. Je trouverais ailleurs et ce qui m'importait à l'heure actuelle n'était autre que Robbyn. Maintenant ou les autres jours de toute manière.  Lentement je referme la porte, ayant l'intelligence de la verrouillé malgré que mon esprit est tout ailleurs. Après ça je relève la tête, et laisse traîner mon regard sur elle, toujours avec ce sourire qui en dit long et me donne le choix de ne dire un mot. On en avait pas besoin. Je la détaille de haut en bas alors qu'elle s'avance vers moi. Elle est vraiment jolie et je sens une certaine fierté de me dire que cette femme est véritablement à moi, et qu'elle le restera. C'est assez étrange d'avoir une tel certitude et de se dire que quoiqu'il puisse arriver rien de tout cela ne changera. Ca en est rassurant. Je la laisse faire alors que ses bras passe autour de mon cou. Je me sens rapidement emporter contre elle et j'en fais tout autant. Mes mains allant se glisser à l'intérieur de ses cheveux que je fais passer entre mes doigts, m'y accrochant avec douceur. "Mon bébé..." Je ferme les yeux. Prend le temps d'imprimer cette appellation qui étire mon sourire. Mon front se colle délicatement au sien. Je dépose un léger baiser sur sa bouche pour murmurer contre "Ma femme..." Voilà là toute première fois que je la surnomme ainsi malgré que dés le départ mon ressenti était rien d'autre que celui çi. J'entends souvent parler de moment propice au chose et je pense que ce présent va en accord avec cette possession. Cette fois je la serre brusquement contre moi. C'est apaisant d'être ici avec elle, et de ne pas avoir l'obligation de se contrôler. De ne pas devoir faire attention de peur que quelqu'un ne remarque que ce qui se passe n'est pas tout à fait normal. L'une de mes mains descend lentement jusqu'à l'une des siennes, touchant au passage chaque partie de sa peau sans pour autant que je ne cesse de la regarder, amoureusement. J'enlace nos doigts et la tire doucement vers le bureau.