Georgia & Barbie ❥ "Les vrais amis t’aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois.".

Les journées passent et se ressemblent ! Tel était le quotidien de plusieurs dizaines d’américains, mais ce n’était pas le cas de cette petite tête blonde. Depuis plusieurs années, elle profitait de chaque moments comme s’ils sont les derniers. Depuis l’âge de 21 ans, elle avait décidé de stopper net ses études afin de pouvoir se construire la vie qu’elle a toujours voulu et pas celle que les autres ont toujours voulu pour elle. Elle fait partie de celles que l’on surnomme les marginales, mais qu’à cela ne tienne si quelqu’un était en désaccord, qu’ils viennent voir la belle blonde. Aujourd’hui, elle avait passé sa journée au garage, son patron avait décidé de faire de Georgia une employée à part entière, de ne pas la considérer comme une simple femme, objet de désir chez de nombreux hommes. Comme tout le monde, elle avait le droit de faire ce qu’elle avait envie, de faire des erreurs, mais c’est de ça que l’on ressort plus fort et grandi. L’horloge sonnait la fin de l’après-midi, Georgia n’avait pas vu le temps passé, c’est là que l’on reconnaissait un emploi que l’on aimait. Après un énième sourire à l’un de ses collègues, Georgia partie se laver les mains afin de pouvoir quitter son lieu de travail, une grande soirée l’attendait. Il était hors de question pour elle de jouer la jeune femme casanière. Elle n’avait que vingt-quatre ans et comptait bien profiter de sa jeunesse avant que cela ne soit trop tard. Avant de partir du garage, elle eut le droit aux éternelles blagues de ses collègues, les lourds comme elle s’amusait à les surnommer, il n’y avait rien de méchant. Elle avait vraiment l’impression de former une véritable famille ici. Ce soir la belle n’allait pas être seule pour profiter de cette magnifique soirée.
Cela ne servirait à rien de partir directement la chercher, il restait encore une heure avant que son boulot ne se termine. La belle Georgia connaissait l’emploi du temps de sa petite femme par coeur, entre elles deux, une réelle amitié est présente et celle-ci dure depuis déjà de nombreuses années. Elle ne pourrait plus se passer de son petit bout de femme. Elle a quatre ans de moins, ne possède pas encore la majorité pour effectuer certaines choses, mais Gigi la considère comme une petite soeur, une amie, une confidente, un petit mélange de tout regroupé dans une petite blondinette. Ce soir, elles allaient faire la fête et ça rien n’y personne ne pourra les empêcher. Pendant quelques minutes, la belle se mit à réfléchir à ce qu’elle pourrait faire pendant la petite heure face à elle. Puis son esprit s’arrêta sur la petite boulangerie située non loin de l’agence où se trouvait Barbie. Enfourchant sa moto,elle prit la direction du centre ville, quelques minutes suffirent pour y accéder. Au volant de sa moto, la belle se sentait plus forte, une véritable femme fatale.  Elle fut à présent devant cette boulangerie, elle avait encore sa combinaison en cuir de moto, qui pouvait en faire baver plus d’un, mais qui lui avait couté un bras et nécessaire pour sa sécurité, les hommes ne voyaient en elle qu’une aguicheuse, mais elle était bien plus que ça. Elle entra donc dans la boulangerie afin de prendre ces petits macarons qu’elle affectionnait tant, et en pris au parfum préféré de sa chère amie avant de remercier la vendeuse et rejoindre l’entrée de l’agence de mannequin. A peine fut-elle devant qu’elle eut le droit à une petite remarque d’un idiot. “Salut ma belle, dis-moi ça te dirait un petit café.” Georgia ne put s’empêcher de soupirer face à cette scène, cet homme n’était pas du tout son style, il faisait plus pitié qu’autre chose. Essayant de lui répondre avec le plus de tact possible, malgré le fait qu’il commençait déjà à la dévisager de haut en bas. “Écoute mon beau, enfin on va dire ça comme ça.” Dit-elle sur un ton moqueur tout en le dévisageant à son tour. “ Je pense que tu devrais boire un peu plus de café pour paraître un peu plus réveillé et te rendre compte que je ne suis pas une de ces pimbêches que l’on drague au milieu de la rue alors maintenant tu vas aller prendre un petit café seul et t’aider de ta main droite lorsque tu penseras à moi.” Venait-elle de prononcer sur ce ton ironique et malicieux, quel toupet avait-il ! Sans prononcer le moindre mot elle le vit faire demi-tour et le regarda partir tout en étant assise légèrement sur sa moto tout en croisant les bras.

 

C'était l'une de ses journée chaude et humide que commençait. Le genre de journée où le matin et la grasse matinée sont impensable. Les draps, aussi léger soient-ils sont étouffant voir même collant, et la moindre brise est bienvenue et si rare malgré les fenêtres ouvertes. Elle détestait déjà cette journée et elle n'avait même pas commencé. Il fallait dire qu'elle était très peu enthousiasme quant au fait de devoir aller au studio pour un photoshoot. Encore un, et pour lequel elle n'était pas très bien payer, en plus d'être traité comme une débutante. Il faut dire que si elle avait le choix, elle ne garderait que son emploi au 901, seulement, ce n'était pas assez payant, surtout pour un appartement en plein Los Angeles, elle devait vivre et travailler pour ce qu'elle souhaitait s'offrir, et elle était habituée à ce genre de routine maintenant. En fait, elle faisait absolument tout ce qu'elle pouvait pour ne pas avoir besoin de ses parents. Être indépendante et responsable était le plus important, le reste était secondaire.

C'est donc avec une attitude morne et désagréable qu'elle s'était pointé au studio, habillée n'importe comment et coiffée d'une simple tresse légèrement décoiffée. Tout pour rendre le directeur artistique fou. Il détestait qu'elle se néglige et qu'elle ne soigne pas son image, mais elle allait passer la journée à être coiffée, maquillée et habillée, alors à quoi bon en faire autant avant d'arriver, et surtout par une telle chaleur. « T'as l'air d'un chat mort. Un chat mort plusieurs fois d'une overdose de LSD. » Elle roula des yeux avant de le regarder. « Merci Lionel, je t'aime aussi. Y'a du café de prêt? » Et comme il vit que s'acharner serait inutile, il sort de la pièce et l'abandonne devant un grand miroir où elle a tout le loisir de se contempler le temps qu'on vienne s'occuper d'elle.

Elle eut le temps d'aller se prendre un café, de faire le tour des loges, d'aller reprendre un café, et de regarder un photoshoot avant de se faire rappeler à l'ordre dans sa loge. « Barbara-Joe Sullivan! Ramène ton cul ici. » Cul qu'elle n'avait pas, enfin que très peu. Bref, elle se ramena, se fit habillé d'une robe serrée et lourde de matériaux inconnus, se fit attacher les cheveux en un chignon serré, et c'était partie pour les photos. Ça dura une bonne partie de l'avant-midi, puis ils reprirent l'après-midi, pendant deux heures de plus. C'était une longue journée, elle crevait de chaud, mais le photographe faisait son chieur et n'était jamais content. À croire qu'elle n'avait pas sa touche magique aujourd'hui. Ou que ce photographe était simplement casse-cul. Ou qu'elle n'avait aucune patience, parce qu'elle crevait de chaud, parce qu'elle avait faim, et parce que cette robe lui coupait la circulation.

Elle ne mit qu'une minute à la retirer lorsqu'elle fût de retour dans sa loge (ou son placard, tellement c'est petit), et elle se dandina en sous-vêtement jusqu'à la salle de bain pour de l'eau, pour se lancer de l'eau au visage comme dans les pubs de produit pour le visage, et pour boire, surtout. Son reflet dans le miroir ne semblait pas heureux, mais elle avait terminé sa journée et maintenant elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Elle sortie de la salle de bain pour retourner prendre ses affaires dans sa loge-placard, où Lionel l'attendait avec un énorme morceau de gâteau dans une assiette. Légèrement suspicieuse, elle le fixa, puis attrapa son pantalon. « Depuis quand les repas sont inclus? » Elle prend son t-shirt. « Depuis que ton manager te trouve trop maigre. Bouffe avant de partir. » Il dépose l'assiette sur la maquilleuse et repars, sans démentir le dit manager. Journée de merde, en fin de compte.

Elle abandonne le morceau de gâteau triple chocolat et se barre en vitesse du studio, espérant ne pas avoir à y aller le lendemain, lorsqu'elle aperçoit droit devant, une blonde qu'elle connaît bien et qui lui arrache son premier sourire de la journée. « T'as décidé de mettre ta tenue de catwoman juste pour moi? » Elle s'approche de Georgia et caresse la moto en passant. Elle adorait cette moto, mais elle n'avait jamais eu assez de courage pour en conduire une toute seule. « Si tu savais comment je suis contente de te voir! »

Georgia & Barbie ❥ "Les vrais amis t’aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois.".

Voici que cet air déçue et désespérée s’emparer du visage de la jeune femme, comment un homme enfin un jeune garçon, pouvait croire qu’en une seule phrase, il puisse allier Georgia à sa cause, il y en a qui avait vraiment de la suite dans les idées. Le regard de cette jeune femme était jonchée sur le sol lorsqu’une voix familière réussit à lui extorquer un si magnifique sourire et l’empêche de sombrer dans une déprime du à l’ennui et à son impatience. Dès ses premières paroles, elle réussit à faire sortir un rire à la jeune femme, voilà comment une amitié perdure avec le temps. Au départ, entre les deux jeunes femmes, rien ne laissait présager une amitié telle que la leur, pourtant ce lien entre les deux jeunes femmes est incassable. Certaines personnes enviaient leur comportement, leur proximité, mais personne n’arriverait à les égaler. Georgia se leva alors un peu afin de se tenir face à la jeune femme, avant de la prendre tout contre elle, comme pour la saluer à sa manière. Elle la laissa par la suite contempler son engin, elle savait que Barbie affectionnait particulièrement ce moyen de locomotion, c’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle, la moto se trouvait devant l’agence de mannequin en ce moment même. “Oui, elle te plaît j’espère.” Venait-elle de répondre en ornant sa réponse d’un petit sourire malicieux, tout en tournant sur elle-même. Elle ne comprenait pas pourquoi sa tenue avait tendance à faire parler, lorsqu’elle se rendait quelque part, les hommes semblaient fasciné par cette tenue noire. Il n’y avait rien d’extravagant, si elle pouvait faire sans, Georgia ne demanderait pas mieux, malheureusement la sécurité avant tout. Elle reporta donc son attention sur la jeune femme tout en conservant ce magnifique sourire présent sur les lèvres. “Et moi dont, j’ai eu le droit à un petit boulet en t’attendant, mais je lui ai gentiment demandé de partir, il a obéi.”. Et voici à présent que ce ton amusé décide de prendre possession du visage de la jeune blonde afin de ne plus se retirer.
Georgia comment alors à se tenir droite, les jeunes femmes avaient un planning bien chargé, mais avant de faire quoi que ce soit, elle prit soin d’attache ses cheveux afin de pouvoir enfiler son casque par la suite, ce n’était jamais agréable d’avoir de longs cheveux blondes devant le visage le temps d’une conduite. Bien entendu, comme elle savait qu’elle venait chercher Barbie, elle avait prévu un deuxième casque afin de pouvoir emmener sa femme dans une petite promenade jusqu’à son domicile. Les macarons avaient trouvé leur place dans la veste de la jeune femme, heureusement qu’elle n’avait pas pris un gateau complet, elle avait réfléchi avant. Elle tendit le casque à Barbie tout en prononçant sa phrase : “Alors on sort ce soir, j’espère que tu n’es pas trop fatiguée pour ça ? Mais au fait, comment s’est passée ta journée ma belle ? “ Pendant sa réponse, Georgia prit le temps d’enfiler son casque doucement. Elle n’allait tout de même pas commencer les vrombissements de sa moto sans être certaine du planning de la soirée. Georgia avait besoin de savoir où elles allaient, si c’était chez Barbie comme cela était programmé ou si la belle avait eu un changement de programme au dernier moment ? En tout cas, une chose est certaine, Georgia a bien l’intention de passer le reste de la journée ainsi que la nuit en compagnie de sa petite femme. Certains passants regardaient les deux jeunes femmes, à croire que certains moeurs ne changeront jamais, mais Georgia s’en amusait plus qu’autre chose. Elle se mit alors à monter sur sa bécane en attendant que la jeune femme vint prendre place derrière elle.