Ce n'est pas ce que tu crois ! [PV Kathleen H. McGuire]
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Sujet: Ce n'est pas ce que tu crois ! [PV Kathleen H. McGuire] Mar 26 Nov 2013 - 23:55
Aujourd’hui nous sommes mardi et d’après mon emploi du temps de ministre il y a quelque chose de prévu pour le soir, en effet, j’avais prévu d’aller voir Barbie au 901 alors que Kathleen voulait tranquillement regarder son émission, chose importante, ne jamais la déranger et encore moins quand il s’agit de la final bon dieu. Du coup il fallait que je prévois le coup, je n’avais pas envie d’être là comme un idiot à me prendre des baffes ou des sermons quand je dirais quelque chose car je me connais, je vais encore voir toutes les petites erreurs, surtout sur du fox et s’ils en passent je vais me faire lyncher, après tout c’est ma danse de prédilection, ce n’est pas pour rien. Bien sur le bar je n’avais prévu d’y aller que pour voir Barbie, je ne devais surtout pas boire une goutte, après tout, Kathleen ignore certains détails qui ont transformé ma vie en une chose loin d’être belle et excellente et je me devais de la conserver de cela, du moins c’est ce que je me disais, mais dans la pratique c’était beaucoup plus compliqué à gérer au final... J’étais partit de bonne heure pour retrouver la ravissante jeune femme sur place, d’ailleurs elle ne perdit pas de temps avec moi puisque je savais déjà où je devais m’assoir, le souci ? Elle savait aussi très bien ce que je buvais habituellement, mais elle ignorait que Kath n’était pas au courant de tout cela, que faire au final ? J’avais déjà tout prévu, même comment refusé le verre, tout semblait si simple en théorie, mais en pratique... En effet, elle ne mit que très peu de temps à m’apporter mon premier verre, verre que je refusais dans un premier temps mais elle insista un peu plus et je me laissais donc tenter par l’idée, le verre étant devant moi, je m’étais pourtant promis de ne pas boire ce soir et pourtant, cette odeur qui emplissait mon nez était si bonne, comment aurais-je pu passer à côté ? Il ne fallut pas longtemps pour que je le boive d’ailleurs avant de finalement en demander un puis deux, puis trois, mais je m’arrêtais avant d’être dans un état lamentable, je connaissais ma marge de sureté, surement cela qui devait me différencier de tout les autres habituer de ce bar, j’avais bu certes, mais j’étais surtout rester lucide. Assez rapidement je regardais l’heure, 23 heures, je le savais, j’avais déjà loupé le coche, j’avais pourtant dit directement à la fin de son émission, seconde erreur de la soirée, quel idiot. En tout cas j’ai intérêt de faire gaffe à ce que je vais dire ou faire pour ce soir car je sens que je vais prendre cher dans l’histoire et rien que d’y penser je n’apprécie pas du tout la situation...
C’est donc à pied que je rejoignais l’appartement de Kath, qui, par chance ne se trouvait pas très loin du bar où travaille Barbie. La jeune femme est charmante et fort sympathique c’est vrai, je vous l’accorde, mais même la meilleure femme de la terre ne pourra jamais arriver à la cheville de Kathleen, qui, elle, est parfaite. Faisant presque la fête sur le trottoir durant le chemin afin de m’enlever de la tête le fait que j’allais m’en prendre plein la courge en arrivant au domicile, il ne me fallut que très peu de temps pour voir maintenant la porte de l’entrée du bâtiment devant moi. Je poussais un large soupire, très large, vidant complètement mes poumons d’air d’ailleurs, les yeux fermés, j’évacuais la pression du mieux que je le pouvais d’ailleurs pour le coup. Je présentais le pass et entrainait, il me restait maintenant à monter les escaliers jusqu’à l’appartement. Arrivant maintenant devant la porte, je ravalais ma salive, poussais un nouveau soupire afin d’évacuer toute la pression qui pouvait alors trainer en moi, je mis la clé dans la serrure, tournais et déverrouillais le loquet avec de finalement pousser la porte.
« Bonsoir mon trésor, je suis rentré, c’est fini j’espère ? »
Je regardais rapidement ma montre, presque minuit, quel connard je fais ma parole... Allant alors au salon, je m’approchais d’elle, bonbon à la menthe en bouche et allait maintenant l’embrasser amoureusement avant de m’assoir à ses côtés. Voyons voir il y a quoi à la télé ? Un écran noir, je ne sais pas pour vous, mais moi je m’imagine bien que ce n’est pas bon signe ça n’ai-je pas raison ?
Citation :
755 le 30/11/13
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Sujet: Re: Ce n'est pas ce que tu crois ! [PV Kathleen H. McGuire] Dim 1 Déc 2013 - 18:28
J'ai passé un an dans le coma. Ma vie n'a plus rien à voir avec celle d'avant mais certaines choses sont toujours les même. J'aime toujours autant la danse et si je n'ai pas encore remis un pied dans une salle de danse, Dancing With The Stars reste l'une de mes émissions de télé favorites. Aussi, même si je n'ai pas vu le début de la saison il était impensable pour moi de rater la grande finale de ce show. Je sais que je peux être parfois insupportable lorsque je regarde ce show parce que j'ai horreur qu'on parle pendant les danses ou les commentaires du jury. Nathaniel n'aime pas ça. Il passe son temps à faire des critiques. Je vois bien les erreurs qu'ils font. Je sais qu'il aime le foxtrot plus que tout, je sais ce que ça peut lui faire. Moi-même, lorsque je vois un quickstep, j'ai parfois envie de m'arracher les cheveux mais je ne regarde pas ça comme une danseuse, mais comme la passionnée de danse. Il ne fait que parler et du coup j'ai envie de l'étrangler. Lorsqu'il a proposé d'aller faire un tour et de revenir juste au moment où l'émission serait finie, j'ai tout de suite dit oui. Ce n'était que trois heures, j'avais la télé et un pot de glace, tout pour m'occuper. Et puis au fond, je me disais aussi que ça lui ferait du bien. Il avait passé presque un mois avec moi quasi non stop. Il avait aussi besoin de passer du temps avec ses amis et une sortie ne fait de mal à personne n'est-ce pas ?
L'émission fut magnifique, comme toujours et me donnais horriblement envie d'aller m'entraîner. Mais mon kiné me l'interdisait encore, il me fallut du repos pour que je retrouve des forces. Il m'avait dit que cela ne durerait pas non plus des mois et cela m'avait rassuré, m'avait permis de l'écouter et donc de rester sage. Toujours est-il que Nathaniel n'était toujours pas là. Je jetais un œil à mon téléphone, aucun signe de lui. Je décidais alors de faire un peu de rangement, débarrassant la glace et nettoyant ma cuillère, mon verre. Je me mettais alors en pyjama et me remettais dans le canapé, voulant l'attendre. Il était bientôt minuit lorsque enfin, des clés se glissèrent dans la serrure de la porte. J'éteins rapidement la télé et attends qu'il entre. Si j'avais prévu quelques heures plus tôt de me jeter dans ses bras, là il n'en était plus question. Aussi je restais dans le canapé, attendant qu'il arrive. Je le regardais en haussant un sourcil. Le fait qu'il demande si l'émission était fini, m'agaça, clairement. Je n'aime pas qu'on se moque de moi et c'est ce qu'il fait.
« Non, non l'émission dure sept heures ce soir... »
Je soupirais et secouais la tête doucement. Peut-être a-t-il une explication, du moins je l'espère alors j'essaye de ne pas trop m'énerver, pas tout de suite. Il s'approche de moi et je souris légèrement. Il n'est pas difficile de sentir la menthe lorsque Nathaniel m'embrasse. Je n'aime pas spécialement ça, il devrait le savoir. En tout cas, ce que moi je sais, c'est qu'il cherche à cacher quelque chose. Pas difficile de deviner quoi quand on sait où il était il y a peu de temps. Je n'ai rien contre le fait qu'on boive un verre mais ce n'est pas réellement notre genre, du moins le mien.... Je n'ai pas réellement prolongé son baiser et ai planté mon regard dans le sien.
« C'est Barbie qui t'a retenu ? Ou peut-être qu'elle arrêtait pas de t'offrir à boire... »
Je ne la connais pas et pour être tout à fait franche, je ne l'aime pas. Je n'aime pas tout ce qui a été posté sur facebook, je n'aime pas le fait qu'il ait passé la soirée avec lui et qu'il rentre dans cet état. Peut-être certains me trouverait trop exigeante, mais ce n'est pas comme si nous étions ensemble depuis trois semaines. J'attends des réponses et je sens qu'elles ne vont pas me plaire mais s'il ne veux pas me raconter de lui même j'irais chercher les réponses.
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Sujet: Re: Ce n'est pas ce que tu crois ! [PV Kathleen H. McGuire] Dim 1 Déc 2013 - 21:08
Bon d’accord je suis un boulet, un gros con même si vous voulez, non mais franchement à quoi ça sert d’avoir une montre si l’on est pas capable de regarder l’heure ? Rentrer à minuit, c’est ça que j’appelle rentré après l’émission moi ? J’en ai fait des conneries mais là je crois que je viens de battre un nouveau record ma parole... Forcément je savais très bien qu’au moment où je passerais la porte, quoi que je dise, quoi que je fasse, j’allais me prendre un de ces savons qui, je le sais, sera mémorable. Ce n’est pas parce que pendant un an je ne l’ai pas eu à mes côtés que certaines choses ont changé, surement pas et ça je le sais très bien, elle n’aime pas que l’on se foute de sa gueule, mais nous sommes tous pareil dans le fond n’est-ce pas ? Il allait falloir que je me forge une défense d’enfer, quelque chose d’exceptionnelle, un truc qui sorte de l’ordinaire et qui puisse simplement franchir toutes les portes du doutes, malheureusement, je n’ai jamais su lui mentir et ça c’est mon plus gros défaut. Je peux lui cacher une partie de la vérité mais pas lui mentir, je n’ai jamais su faire, je n’y suis jamais arrivé, mais ce, seulement avec elle, pourquoi ? Je n’en ai pas la moindre idée, n’est-ce pas tout ce qu’il y a de plus étrange au final ? C’est pourtant tellement simple le mensonge, dire oui quand c’est non ou l’inverse, tu as fais quoi ? Rien même si ce n’est pas vrai, n’est-ce pas super simple au final ? Mais elle, je ne sais pas ce qu’elle a en plus des autres, je n’y parviens pas, je n’y arrive pas, elle doit avoir un don, ce don qui empêche le mensonge d’apparaitre, je ne sais pas si vous-même vous connaissez ce genre de chose, mais franchement c’est emmerdant au final car on se retrouve souvent dans une situation inconfortable, déplaisante voir même dangereuse. Je la hais pour ça, mais malgré tout je l’aime à en mourir, c’est peut-être de là que vient mon problème dans ce cas non ? Il va falloir que je regarde cela de plus prêt je crois finalement... En même temps, je dois bien avouer que le fait de lui mentir serait pire qu’un pêcher et je ne serais jamais pardonnable, j’ai fait bien des erreurs dans ma vie, mais celle-ci ne sera jamais comptabiliser, jamais je ne pourrais lui mentir, un mensonge signifierais quoi au final ? Un manque de confiance peut-être ? Impossible, j’ai une confiance aveugle en elle, trop peut-être ? Et après ? J’en prends le risque, je sais que jamais elle ne fera quoi que ce soit de préjudiciable à mon égard, j’en suis plus que sur, mais la question à ce poser c’est : pourquoi est-ce que moi, je ne suis pas aussi parfait qu’elle ? Pourquoi fais-je autant de conneries ? Pourquoi suis-je aussi con bon dieu ? J’avais entré les clés dans la serrure, tourner le verrou et entré et là boum, connerie, pourquoi je suis allé dire cela alors que je sais pertinemment que c’est terminé ? After compris ?
« Question complètement stupide je l’accorde, je sais très bien que c’est terminé, et l’après l’est également, je suis désolé... »
Oui bon ça commençait extrêmement mal là pour moi, mais ce n’était que le début... Je m’approchais d’elle et le vis, son petit sourire, content oui mais malgré tout j’avais une forte appréhension du reste de la soirée, je ne la sentais pas cette histoire, rien qu’à sa petite phrase je savais que j’étais mal barré et que j’avais intérêt de me tenir à carreau pour un long, même très long moment, mais elle avait tout ce qu’il fallait pour me compliqué la tâche à commencer par la phrase qui suivit le fait qu’elle n’avait ni prolonger ni même rendu le baiser que je venais de lui donner, qu’elle connerie j’ai fait cette fois ? Je ravalais ma salive, là c’est partit j’allais me prendre la brasse du siècle sans aucun doute d’ailleurs... Du doigt je pointais le canapé pour indiquer que j’allais m’asseoir mais avant j’allais vider mes poches sur la grande table, clé, téléphone et mon paquet de chewing-gum à la menthe... Menthe ? Mais quel espèce d’andouille je fais, je me frappais le front de la main je suis un abruti inconsidéré sur ce coup là ! Je retournais alors m’assoir sur le canapé, j’aurais été un chien on aurait dit de moi que j’avais la queue entre les pattes là... Je n’aimais pas qu’elle parle de Barbie de la sorte alors qu’elle ne la connaît pas, certes je ne la connais moi-même que depuis peu, mais elle n’est pas ce genre de personne, je n’aimais pas trop ça, mais si je devais choisir, sans hésitation j’aurais choisis Kathleen.
« Ne parles pas d’elle de la sorte, elle n’est pas comme ça ! Et le fait qu’elle soit sympathique ou même charmante ne change rien au fait que pour moi il n’y a et il n’y aura qu’une seule et unique femme parfaite et c’est toi ! Je sais que tu as lu facebook, j’ai vu que tu aimais les commentaires auquel je suis sur que tu fais allusions, mais ne te fait pas de mourront, c’est juste la serveuse, rien de plus. »
Je ne mens pas en disant cela, mais je cache une partie de la vérité également... Je le savais de toute manière, j’étais sur le point de passé un moment dont je me souviendrais toute ma vie sans aucun doute alors autant essayer de gagner du temps et de la faire partir sur autre chose, il faut bien que j’arrive à sauver ma peau de toute manière non ? Connaissant Kathleen, il ne fait aucun doute que là je pouvais me la foutre derrière l’oreille pour une durée indéterminé comme aurait dit mon père quand ça allait mal avec ma mère car oui, mes parents aussi arrivaient parfois à se prendre le bec, bien que cela était toujours aussi surprenant, pour moi où même pour les personnes extérieur d’ailleurs. Toutefois nous ne sommes pas là pour parler de mes parents il me semble mais plutôt de moi qui viens de foutre la plus grosse merde que j’aurais pu foutre au sein de notre couple, pourquoi faut-il toujours que je rajoute une couche de bordel ? Pourquoi faut-il toujours que je fasse des choses qui sont mortellement mauvaises ? Elle m’en veut ? C’est normal, pour le coup là je n’ai été qu’un bon con croyez moi. Je regarde ma montre, puis l’horloge du salon, dommage ma montre est à l’heure pas une bonne excuse... Excuse ? Pourquoi j’essaierais de trouver une excuse au final ? Non, il va falloir que j’assume, que j’assume ma connerie jusqu’au bout et que j’en subisse les conséquences, j’espère juste qu’elle ne sera pas trop trop dur parce que je crois que je vais dérouiller un bon coup là... Je sais qu’elle m’en voudra de toute manière, il va falloir que je sauve les pots cassés à présent, c’est ça ou la mort de toute manière pour moi...
« Je sais que j’aurais au moins dû t’appeler pour te prévenir quand j’ai vu l’heure et j’en suis désolé, oui j’étais au bar et non je n’ai pas seulement tressé des perles et non ce n’était pas pour Barbie... pas totalement du moins... Tu peux me faire confiance sur ce point là, tu sais très bien que jamais ça n’arrivera, je ne suis pas resté un an à ton chevet pour rien... »
Je me sauve, mais c’est surtout très réel, plus j’évite le sujet de l’alcool mieux ce sera pour moi. Elle n’a jamais aimé les personnes qui boivent et j’étais du même bord qu’elle, mais pour une raison que j’ignore j’ai commencé après son accident, pourquoi ? Je n’en ai aucune idée, le problème c’est que de fil en aiguille, je n’ai pas réussi à m’arrêter et aujourd’hui c’est devenu grave, dans le fond je sais que j’ai besoin d’elle, Kathleen sera la seule à m’aider bien que d’autre ont essayer avant, mais je ne le lui demanderais pas, je ne le lui dirais pas, c’est mon problème à moi et à moi seul, si je tiens à elle autant que je le dis et que je le sens alors je m’en sortirais sans mal !
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Sujet: Re: Ce n'est pas ce que tu crois ! [PV Kathleen H. McGuire] Mar 3 Déc 2013 - 22:18
À la limite que Nathaniel soit en retard, c'était une chose. Mais qu'il me demande si l'émission était finie c'était abusé, tout simplement. J'avais franchement l'impression qu'il se moquait de moi et je ne supporte tout simplement pas ça. Je crois que personne n'apprécie d'ailleurs ce genre de choses. Mais ça aurait pu être pire, il aurait pu me mentir, du moins essayer. Je le connaissais depuis tellement longtemps qu'il n'était pas difficile pour moi de savoir s'il mentait ou non. Sans doute se passait-il le même chose si je me mettais à lui mentir. Cela pouvait être considéré comme une désavantage mais finalement je trouvais que c'était une bonne chose. Au moins nous n'étions pas tenté de nous mentir l'un à l'autre. Cela m'aurait fait beaucoup de mal s'il avait osé me trahir d'une telle façon. Je pouvais accepter beaucoup de choses mais pour certaines, ce n'était même pas la peine. Le mensonge ne faisait pas parti de mes valeurs. J'étais sans doute une jeune femme exigeante, peut-être que certaines personnes trouveraient ma réaction disproportionnée, disant qu'il ne faut pas faire une histoire de si peu. Mais je suis comme ça, il le sait... Et il m'a toujours aimé comme ça. Je ne suis pas parfaite, loin de là. D'ailleurs je n'aime pas quand il le dit. Je fais des erreurs aussi, j'essaye d'en faire le moins possible avec lui mais je sais que parfois je dois aussi l'agacer et ce n'est pas ce que je veux. Ce soir par exemple est-ce qu'il ne préférerait pas que je me contente de l'embrasser, de me mettre dans ses bras et de lui dire que je l'aime avant qu'on aille dormir ? Il s'imagine peut-être que je suis parfaite parce qu'il se sent coupable de tout... Je n'aime d'ailleurs pas du tout ça. C'était comme pour mon accident. Il se sentait responsable mais cette faute aurait pu arriver à n'importe qui. Je hochais doucement la tête en l'entendant parler du fait que mon programme était déjà fini. Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel en l'étendant s'excuser.
« C'est pas la peine de t'excuser... »
Il était assez rare qu'on se prenne la tête lui et moi. Il ne faudrait pas mentir et dire que cela ne nous arrivait jamais. Un couple qui s'aime c'est aussi un couple qui s'engueule de temps en temps, au moins pour bien se retrouver, sur l'oreiller par exemple. Mais étrangement, j'ai l'impression que ce soir, notre dispute n'aurait rien à voir avec celle qu'on peut avoir d'habitude. Il se lève après notre baiser, enfin si on peut appeler ça comme ça. Il a sans doute dû se frapper, je ne sais pour quelle raison mais le bruit ne mentait pas en tout cas. Il s'assoit près de moi, dans le canapé et doucement, je remonte mes jambes sur ma poitrine le regardant. Voilà que je parle de cette fille, cette barmaid avec qui il parle sur facebook. Le genre d'allusion qui me dérange en plus de ça... Mais lui pense que je vois le mal là où il n'y en a pas... Il a beau essayé de me rassurer, tout ce qu'il me dit m'agace pour le coup...
« Charmante hein ? Et tu penses vraiment que parmi toutes les choses qui pourraient me rassurer celle-ci est la bonne ? Félicitations Nathaniel, vraiment. »
Je le regardee, me moquant complètement de la deuxième partie de sa réponse. Je sais qu'il est sincère mais je n'ai pas envie qu'il parle d'une autre femme comme ça. Surtout pas une qui lui serre à boire... J'aurais préféré qu'il ne me donne pas d'heure, qu'il me dise qu'il allait rentrer tard. Je serais partie me coucher et rien ne se serait passer. Sans doute aurait-ce simplement été partie remise, pour quelques jours, peut-être quelques semaines mais pas bien plus. Cela fera bientôt un mois que je suis réveillée et il n'est pas difficile de comprendre que rien entre lui et moi n'est comme avant. On essaye de faire illusion, on passe de bon moment mais il est tout simplement faux de dire que nous somme le couple d'autrefois. Il me parle de ma peur face à une possible tromperie. Je dois bien l'avouer, c'est vrai. J'ai peur que Nath aille voir ailleurs, encore plus depuis que je me suis réveillée de mon coma. Je n'ai jamais été de ces filles qui ont une confiance folle en elle. Je vois en lui l'homme parfait et en moi, une jeune danseuse banale. Je l'aime, je ne veux pas être méchante mais c'est plus fort que moi...
« Tu aurais dû oui... Non tu n'y étais pas seulement pour Barbie mais aussi pour boire c'est bien ça ? Et n'essaie pas de trouver une excuse, de dire que tu étais avec des amis, c'est faux, je le sais. Si ça avait été le cas, tu me l'aurais dit tout de suite et alors je m'en serais moquer. Mais ce n'est pas ce que tu as fait ! »
Je secouais la tête doucement en le regardant, me redressant pour attraper mon verre d'eau sur la table. Je soupirais longuement.
« C'est même pas la peine de chercher une excuse, c'est pas la peine. Mais je comprends tu sais quoi ? On a été séparé pendant un an et même si tu es venu tous les jours, je n'étais plus là et ta vie a changé sans moi. Peut-être que c'est de ma faute d'ailleurs, peut-être est-ce à cause de moi que tout cela arrive... J'imagine que je t'ai demandé trop de chose et qu'aujourd'hui je n'étais plus là alors tu t'en moquais. Je t'ai imposé un mode de vie que tu ne voulais peut-être pas après tout. Mais est-ce que c'était trop dur à dire ? Pourquoi tu ne me racontes pas ton année ? Je sais que tu ne m'as pas trompé, ça aurait crevé les yeux mais quoi alors ! Parce que si tu n'ai coupable de rien, parle ! Dis moi ! Raconte moi tout, maintenant ! »
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Sujet: Re: Ce n'est pas ce que tu crois ! [PV Kathleen H. McGuire] Jeu 2 Jan 2014 - 23:03
C’est vrai, j’ai un peu trop poussé le bouchon sur ce coup-ci, mais ce n’est pas faute d’avoir essayer au moins non ? Comme je le dis souvent au pire, boulet un jour boulet toujours et malheureusement je me retrouve plutôt bien là-dedans moi, vous ne trouvez pas ? Un bon gros idiot inutile, des fois je me demande vraiment ce qu’elle peut me trouver... Non franchement, regardez moi, toujours la gueule ouverte, je passe mon temps à faire ou a dire des gaffes, je suis parfaitement le genre de type qui n’inspire rien de bon alors qu’elle est tout le contraire. Merveilleusement belle, douce, calme, attentionné, il lui arrive de faire des bourdes c’est vrai, mais même quand elle en fait ça lui réussi, non mais franchement, qu’est ce qu’elle peut bien foutre avec un type comme moi ? Non pas que je m’en plaigne, bien au contraire d’ailleurs, mais je ne comprends pas... En tout cas là, je n’allais pas me plaindre de cela déjà que j’enchaine les conneries, si je commence à aborder un tel sujet je me retrouve dehors à dormir sur un banc pour avoir les idées au clair demain, déjà que là je vois bien qu’elle est énervé contre moi et à sa place je le serais tout autant, je ferais mieux de rester tranquille, ça pourrait servir je crois. Même mes excuses j’arrivais à les foirer, je ne sais pas trop ce que je fou mais faut que je me reprenne bordel... Le souci c’est que dans ma tête il y a sans cette la vision de cet accident et franchement ça me tue à petit feu, je n’arrive pas à m’en défaire, je n’arrête pas de m’anéantir avec, j’en fait des cauchemars là nuit, mais tout ça, je ne peux pas le lui dire, je n’y arrive pas, je ne veux pas qu’elle s’inquiète plus que ce qu’elle a besoin, déjà faut qu’elle se remette de cette longue année de sommeil ensuite faut qu’elle pense à reprendre la danse aussi, mais malheureusement aujourd’hui j’avais tout gâcher, il a fallu que je sorte et donc que je foute le bordel à la maison, j’aurais pas juste pu rester avec elle et faire l’effort de ne rien dire durant l’émission, juste profiter d’elle et faire tout ce que je n’ai pas pu faire durant cette année ? Ben non, faut toujours que j’aille pondre une merde moi. Va rattraper ça maintenant, je n’aurais pas pu la fermer et le garder pour moi non ? Je le savais très bien qu’elle allait me faire une crise pour rien et en même je la comprends, je pense que je réagirais pareil si après une année entière à ne plus être ici je la voyais s’amuser avec un autre gars et le complimenter devant moi, qu’est ce que je peux être con ma parole...
Il n’y avait aucuns mots à répondre, je restais silencieux, ne la regardant même pas tel un enfant se faisant engueuler par sa maman. Je savais pertinemment que j’avais fauté et je savais très à quel moment et sur quoi, mais malgré tout je n’avais rien à dire. Je ne peux pas oublier qu’elle venait de passer un an dans le coma c’est normal qu’elle s’inquiète et qu’elle se pose des questions non ? Après tout, nous les hommes avons une sale réputation, du coup même les plus sensés sont étiqueter de la sorte, c’est tellement dégueulasse mais il faut vivre avec tant pis. Malheureusement j’avais complètement oublié ce détail avant de commencer à lui parler et ce n’est que trop tard que j’ai pu me rendre compte de mon erreur, j’espère juste que je serais capable de la réparer avant que la situation ne devienne trop critique mais vu son état je crains que ce ne soit déjà trop tard... Je l’écoutais toujours parler, je ne disais rien pour ma part, je n’avais rien à dire, je sais que je suis en tord, je sais que j’ai foutu la merde dans notre couple et cela depuis l’accident, mais aujourd’hui je venais clairement d’envenimer la situation, je ne m’en voulais pas non, c’était bien pire que cela encore, je ne souhaitais plus qu’une chose c’était de disparaitre à jamais, peut-être ainsi elle pourrait vivre en toute tranquillité loin de tout ces problèmes que je lui cause, comment puis-je être aussi nul et avoir une petit amie aussi merveilleuse ? Décidément le ciel est tombé sur la tête. Je ne sais pas, je ne sais plus, jamais voulu. Comment lui dire que j’ai peur de tout foutre en l’air par mes bêtises, je suis effrayer et pourtant je n’arrive pas à éviter de les faire, je sais que je suis surement l’homme le plus maladroit au monde mais merde à la fin, j’aimerais bien que tout cela change un peu, j’ai besoin de réussite pour changer !
« Arrêtes ! Tu n’as pas le droit de dire que c’est de ta faute ! Tout est la mienne, tout ce qu’il se passe c’est pour ma gueule à moi et à moi seul ! C’est de ma faute si tu as perdu une année de ta vie, c’est de ma faute si on en est là où l’on en est ce soir, c’est de ma faute si tu es dans un état que je ne me pardonnerais jamais, tout est de ma faute et tu le sais très bien. Tu ne m’as rien imposé, j’ai fais mes choix, j’ai vécu comme je le devais, mais par ma faute tu n’étais plus là et je me suis perdu dans une vie qui n’était pas mienne. Oui j’ai passé un an sans toi et ce fut l’année la plus longue de toute ma vie, ce fut une année pendant laquelle j’ai compris que sans toi je ne valais décidemment rien. Je ne te demanderais ni d’excuser ce que j’ai fais ni de pardonner ce que j’ai dis, mais juste, me permettre de te demander de me laisser une chance de me racheter. Je t’aime Kathleen ! »
Invité
Sujet: Re: Ce n'est pas ce que tu crois ! [PV Kathleen H. McGuire] Sam 11 Jan 2014 - 23:24
Je n'ai jamais cru que Nathaniel était l'homme parfait. Mais il n'est pas non plus le pire des hommes, loin de là. Je l'ai pris avec ses qualités comme ses défauts et j'ai toujours accepté ces deniers. Je n'ai jamais voulu de l'homme modèle, qui ne fait ou ne dit rien de mal. De toute façon, je ne suis pas certaine que ce mec existe sur cette planète. Parfois, entre lui et moi, tout n'est pas rose, l'instant qu'on vit à ce moment très précis en est d'ailleurs la preuve. Mais je l'aime, d'un amour sans pareil qui me ferait faire tout et n'importe quoi. Nath m'a dit un jour qu'il était prêt à tout pour moi, qu'il donnerait sa vie pour la mienne. Ce jour-là, je me suis simplement serrée contre lui, lui disant que je l'aimais plus que tout. Je n'ai pas réellement osé lui dire qu'il en était de même pour moi. Je n'ai jamais été assez courageuse pour lui dire. Je ne sais pas réellement pourquoi, j'espère en tout cas qu'il le sait, qu'il sait qu'il est ce que la vie m'a donné de plus beau. Aujourd'hui encore. Tous les couples ont des hauts et des bas. Beaucoup nous ont toujours vu comme le couple parfait. Je ne sais pas si en nous voyant ces même gens nous penserait toujours la même chose... je n'ai pas du tout l'impression que le jeune homme est le point faible dans notre histoire, je suis loin d'être la petite amie idéale. Mais je sais que lui pense ainsi, je l'ai compris, depuis l'accident. Il ne parle pas, plus comme avant. Si autrefois nous nous disions tout, j'ai l'impression que ce n'est plus du tout le cas. Je ne sais franchement pas quoi en penser... Ça me fait mal, ça me rends triste, sincèrement. Je crois que c'est aussi ça qui a provoqué la crise quelque part. Son départ pour ce bar était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Je me rends compte que si j'ai arrêté de vivre pendant un an, ce n'est pas son cas. Je ne peux pas lui reprocher, il a bien fait mais il nous faut du temps, à tous les deux. Peut-être que ce temps il faudrait qu'on le passe loin l'un de l'autre...
Faire une crise pour rien ? Ce n'était pas franchement mon cas, du moins, ce n'était pas ce que je pensais. Je crois que si Nathaniel avait été plongé un an dans le coma, il aurait voulu que je sois aux petits soins avec lui, passant mon temps avec lui. Chose qu'il faisait. Mais quant à faire des compliments à une autre. J'imaginais déjà mal sa tête lorsque je parlais de trop près à un homme qu'il jugeait menaçant. Nous étions un couple jaloux et ce qu'il avait fait m'avait blessé. Peut-être aurais-je dû lui en parler directement mais je ne savais pas tellement comment faire. J'aurais voulu qu'il passe tout son temps avec moi, qu'il ne veuille pas me quitter pour qu'on rattrape l'année que nous avions passé loin l'un de l'autre mais il ne devait pas voir les choses de la même façon que moi... notre amour avait toujours été fusionnel, il faut croire que ce n'est plus le cas... Même s'il a ses défauts, je ne lui connais pas celui de l'infidélité. Alors peut-être que cela rends ma jalousie encore plus insensée mais je n'y peux rien. Un an c'est très long et certains comas durent des dizaines et des dizaines d'années durant. Il n'avait jamais eu la certitude qu'un jour je me réveillerais. Qu'est-ce qui me garantissait alors qu'il n'était pas allé voir ailleurs ? J'avais confiance mais je ne pouvais en même temps pas m'empêcher d'y penser...
L'attitude qu'il avait fasse à mes mots me gênaient. J'étais peut-être allée trop loin, j'avais peut-être dit le mot de trop, sur le ton qui blesse. Je me rends compte que j'ai fait quelque chose de mal et en le voyant la tête en bas comme ça, je regrette immédiatement mon choix. Je ne devrais pas être aussi dur avec lui, cette année n'a pas été facile pour lui... Il ne disait rien, comme s'il acceptait tout ce que je pouvais dire sans aucune protestation. Enfin, il se mit à parler, ce qui me rassura un peu... Je baissais la tête à mon tour et me mordais la lèvre. Je voulais prendre le temps de réfléchir avant de parler. Je crois que quoi qu'il dise, je ne serais pas satisfaite de toute façon.
« Nathaniel... Ca ne sert à rien de t'en vouloir comme ça, tu sais... J'ai besoin qu'on aille de l'avant, il le faut ! Parce que cette situation là pourra pas durer pendant des milles et des cents... On tiendra pas, ni toi ni moi... On était juste le couple le plus heureux qui soit je crois et regarde où on en est... »
Je soupirais doucement en le regardant, et passais une main dans mes cheveux. Nous n'étions plus les même et même si j'avais passé l'année dans le coma, il faut croire que moi aussi je n'étais plus la même.
« Oui tu m'as fait tombé mais tu as eu une crampe. Ça arrive à tout le monde. Ça aurait pu être moi. Arrête de t'en vouloir, arrête ça. Parce que ça va te bouffer la vie, puis la mienne et finalement la notre. Je sais que ce n'est pas ce que tu veux mais si tu commençais par me parler, me dire que ça ne va pas au lieu d'aller dans un bar et d'aller voir une autre que moi. Parce que tu sais ce qui me fait peur, que tu sois allée voir d'autres filles pendant que j'étais pas là. Tu n'imagines même pas ce que cette angoisse peut me faire et quand je vois ça, ce que t'as mis sur son mur, c'est rien, peut-être mais c'est déjà trop pour moi.. J'ai pas envie de te perdre, surtout pas... »
Je relevais mon regard vers lui.
« Tout ne peux pas recommencer comme autre fois, j'en ai conscience, alors je crois qu'on devrait y aller doucement, plus doucement... Je... »
Comment lui dire que je lui en voulais et que je préférais qu'il dorme sur le canapé ce soir, parce que j'avais envie d'être un peu seule pour réfléchir. Peut-être valait-il mieux dans un premier temps écoutez ce qu'il avait à me dire.
« J'ai peur que tu ne veuilles même plus danser avec moi un jour... Nath, on est ensemble depuis longtemps... Tu as été mon meilleur ami avant d'être mon petit copain. Je te connais par cœur, j'ai envie de finir ma vie avec toi, toujours aujourd'hui même si certaines choses ne me plaisent pas, même si certaines choses restent sous silence encore pour le moment. Et même si ma famille te hait clairement... »
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Sujet: Re: Ce n'est pas ce que tu crois ! [PV Kathleen H. McGuire] Dim 12 Jan 2014 - 12:17
Ce n'est pas ce que tu crois !
Je t'aime et tu n'imagines pas à quel point.
Entre elle et moi, rien ne sera plus jamais comme avant et rien que le fait d’en avoir pris conscience, me fait un mal de chien au plus profond de moi. Je l’aime comme jamais je ne pourrais aimer qui que ce soit, être séparé d’elle ce serait comme me retirer ma seule et unique raison de vivre, c’est elle qui fait battre mon cœur, sans elle, il s’arrêterait de toute manière. Malheureusement, cela fait un an que nous avons été séparé et vous me direz surement que j’ai continuer à vivre, mais cela est complètement faux, je n’ai pas continuer à vivre, j’ai tenté de survivre, je me suis raccroché à un espoir, un tout petit espoir de la voir se réveiller un jour, personne ne pouvais plus y croire que moi, personne ne peux seulement imaginer ce que c’est de passer une année complète de sa vie loin de celle que l’on aime, loin de celle que l’on idéalise, mais le pire, c’est que je suis fautif de cette situation. Je sais très bien qu’elle n’aime pas que je dise que je me sens responsable à cent pour cent, je sais qu’elle essaie de me rassurer en me disant que ça aurait pu arriver à tout le monde, mais je ne suis pas tout le monde, ça n’aurait pas dû arriver, je sais que je me suis mis trop de pression dès le départ et voilà le résultat, une catastrophe purement et simplement. J’ai abandonné tout mes espoirs, je me suis éteints, j’ai complètement disparu, je n’allumais même plus la télévision pour ne pas voir et revoir les images de l’accident, ils n’avaient parlé que de cela durant le premier mois, essayant de donner des centaines et des milliers de raison à ce qui a pu arriver, mais jamais, non jamais, personne ne pourra imaginer seulement une seule seconde tout ce que j’ai ressenti durant cette année, je les hais tous de toute manière. Mais aujourd’hui, plus que jamais, c’est moi que je haïssais, je le savais pertinemment que j’avais fais quelque chose de mal, je m’en étais rendu compte beaucoup trop tard, je m’en étais rendu compte une fois l’orage passé uniquement et ça c’était la pire chose que j’avais pu faire. Je le savais, je venais de blesser ma bien aimé au plus profond de son être sans même m’en être rendu compte, peut-être suis-je quelqu’un de stupide dans le fond ? Peut-être suis-je rien de plus qu’un pauvre débile qui ne sait plus comment s’y prendre et que malgré les tentatives de se faire pardonner, fini toujours à un moment ou à un autre par en rajouter un peu encore, je me hais !
Je l’écoutais parler, je l’entendais bien évidemment, mais je n’arrivais pas à répondre quoi que ce soit, c’était trop dur d’imaginer tout cela, d’imaginer là où nous étions et là où nous sommes à présent, comment en sommes nous arriver là ? Un accident ni plus ni moins, mais un accident qui aura gâché nos vies et la sienne avant la mienne. Je m’en voulais, ni plus ni moins et dans le fond elle devait surement m’en vouloir aussi, je ne comprendrais pas s’il en était autrement, je lui ai tout de même volé une année de sa vie et bien qu’elle essaie de se persuader du contraire, je sais qu’elle doit me tenir pour responsable au fond d’elle et c’est ça qui me fait d’autant plus culpabiliser, de savoir que j’ai fais quelque chose qui lui a fait du mal. Je l’écoutais et j’écarquillais les yeux grand comme personnes ne peut l’imaginer, j’ai même cru pouvoir y sentir mes yeux sortir des globes tant c’était abusé. Non, comment pouvait-elle seulement être emmené à penser cela ? Comment pouvait-elle craindre que je sois allé voir quelqu’un d’autre ? Rien que le fait d’entendre cette pensé me rendais triste et j’étais rapidement perdu, je ne savais déjà pas où j’en étais mais alors là je crois que c’est la cerise sur le gâteau, ce n’est plus être perdu, c’est bien pire encore. Je n’aimais pas trop la tournure qu’était en train de prendre les choses, j’avais peur, oui clairement j’avais peur qu’elle m’annonce dans peu de temps vous prendre du temps pour elle et que je quitte le foyer le temps qu’elle se retrouve. Dormir dehors ne m’effrayait pas du tout, non, bien au contraire même, ce qui m’effrayais, c’était de perdre la seule personne qui compte le plus au monde à mes yeux, perdre Kathleen reviendrait à perdre toute ma vie, tout ce que j’ai construit et même tout ce que nous avons construit, je n’arrivais pas à m’y résoudre, je n’arriverais pas non plus à m’en remettre, je le sais. Je plaçais alors mes mains sur ses joues et mon pouce sur sa bouche pour qu’elle écoute.
« Peut-être oui, mais ça n’aurait pas dû arriver, pas à moi, pas à toi et je m’en veux et je m’en voudrais toujours car je sais dans le fond que j’aurais pu l’éviter si je ne m’étais pas mis toute cette pression... Mais ce n’est pas ce qui me préoccupe le plus pour le moment mon trésor, je comprend que tu es peur, je comprend aussi que tu doutes, une année c’est long, mais crois moi, en me regardant seulement tu sauras et tu comprendras que je ne dis que la vérité, jamais, je le dis haut et fort, jamais je ne suis allé voir quelqu’un d’autre et jamais cela ne m’aurait même traverser l’esprit, que ce soit un an, dix ans ou trente ans, à mes yeux tu es la seule qui compte et sans toi je ne vis pas, je n’ai fais que me raccrocher à un espoir de te voir réveiller un jour afin de pouvoir survivre. Que tu doutes es surement normal, mais c’est à moi de te rassurer dans ces cas là, jamais tu n’auras à douter de moi pour cela, je te le promets mon amour. »
Je n’avais clairement pas besoin d’en rajouter, il me suffisait de laisser parler mon cœur, elle savait de toute manière si je mentais ou non, elle me connaissait, elle pouvait tout voir, tout comprendre, jamais je ne lui mentirais, et encore moins ne penserais à la tromper d’une quelconque manière que ce soit. Mes bras, ma bouche et tout le reste ont été gravés dans ma chaire au nom de Kathleen, je suis sa propriété à elle et à personne d’autre. Je n’oubliais pas pour autant la fin de sa phrase, aller doucement, plus doucement, cela ne me plaisait pas, j’avais peur de comprendre quelque chose qui m’effrayait, je ne voulais pas de cela, mais si elle juge que c’est le mieux pour elle, je suppose que je n’aurais pas le choix...
« Doucement ? Doucement comme séparé ? Tu veux que je m’en aille ? Si c’est ce que tu veux je le ferais, la seule chose à laquelle j’aspire de toute manière c’est à te rendre heureuse, si pour y arriver je dois disparaitre, c’est à contrecœur que je me verrais accepter... »
Mon estomac ce nouait, mon cœur se serrait, le drame approchait à grand pas et je ne pourrais plus l’éviter à présent, j’en mourrais surement, mais si c’est une façon de lui rendre ce sourire qui illumine son visage alors je le ferais, j’irais mourir ailleurs. Elle avait peur que je ne veuille plus danser avec elle un jour ? Moi j’ai peur de ne plus danser tout court, je le lui cache comme je lui cacherais bien des choses dont je ne suis pas fière durant cette année, cela allait l’énerver et je le savais pertinemment, mais je crois que c’était mieux ainsi après tout... Mais la suite me rassurais clairement, peut-être n’aurais-je pas dû aller aussi vite dans mes déduction juste avant en fait. Je l’embrassais alors, d’un baiser amoureux comme ils m’ont tant manqué, preuve de mon soulagement peut-être ? Je ne sais pas, mais je crois que j’en avais besoin bien qu’elle m’en veuille et qu’elle m’en voudra encore longtemps sans doute.
« Moi aussi, je veux passer le restant de mes jours à tes côtés et je ferais tout ce que je peux pour que tout soit plus beau à présent. Je ne te dirais pas de tout faire redevenir comme avant car on y parviendra jamais j’en ai peur, mais pourquoi ne pas essayer de s’en approcher au mieux voir même arriver un jour à faire mieux ? Que ta famille ou même la mienne m’en veuille, cela m’est égale, la seule chose qui m’importe c’est que toi tu ailles bien et je sais que j’ai fais quelque chose de mal aujourd’hui, je me rachèterais pour ça, seule ta bonne santé et ta bonne forme sont importantes pour moi, tu es tout pour moi, celle que j’aime, celle que je désire, celle que j’idéalise, tu m’es indispensable pour vivre, sans toi, c’est toute ma vie qui perds son sens. »
Sujet: Re: Ce n'est pas ce que tu crois ! [PV Kathleen H. McGuire] Ven 31 Jan 2014 - 23:28
J'avais toujours considéré Nathaniel comme l'homme de ma vie. Il avait été un ami, un très bon ami avant que l'on sorte ensemble. J'étais tombée sous son charme et lorsque nous nous étions embrassé pour la première fois je n'avais pas émis la moindre résistance. Je me moquais de tous ces défauts, je n'avais jamais vu que le bien en lui. Le temps passant nous avions tissé une très belle histoire d'amour, digne des films d'amour, les drames en moins. Tous le monde nous trouvait adorable et je crois que beaucoup auraient aimé avoir notre histoire d'amour. Lorsque je repense à tout cela, aujourd'hui, à cet instant présent j'ai l'impression qu'on m'arrache le cœur. Bien sûr, nous avions parfois des disputes, ou plutôt des désaccords mais ce n'était jamais allé plus loin, pas en six ans d'amour. Je n'avais jamais imaginé qu'un jour nous pourrions en arriver là, à se disputer ainsi. Des tensions me semblaient tout simplement impensables. Nous semblions nous aimer trop pour cela... Cette année aura changer tout le monde, moi y compris bien que je n'en ai pas vécu une seule heure. Je ne sais pas réellement ce qui va se passer pour nous deux. Si j'avais autrefois la certitude de passer ma vie avec lui, de fonder une famille avec lui, je ne sais pas aujourd'hui si nous serons encore ensemble le mois prochain. Peut-être ne devrais-je pas penser à tout cela mais c'est plus fort que moi... Je sais qu'il m'aime et je sais que je l'aime mais on a déjà vu de nombreux couples amoureux se séparer, à force de temps, à cause des disputes, de la tension qui règnent entre les deux personnes... Nathaniel a été mon premier amour, le seul homme que j'ai jamais connu. Je n'ai donc jamais réellement eu de peine de cœurs mais à voir mes amies, je sais la douleur que cela peut faire. Je sais que s'il part, j'aurais le cœur en miettes. Il est mon âme soeur et jamais je ne pourrais être aussi heureuse que je le suis avec lui. Si autrefois je le voyais comme l'homme parfait, je n'aime pas les défauts qu'il commence à me montrer aujourd'hui. Je ne supporte pas lorsqu'il se donne tous les torts en ce qui concerne l'accident. Oui il a eu une crampe et après ? Il n'a pas fait exprès, il ne l'avait pas prévu, ni moi d'ailleurs. On dit parfois que le hasard fait bien les choses, nous avons juste prouvé que ce proverbe est totalement faux. J'essaie de lui faire comprendre, chaque fois que je le peux. S'il finit par être d'accord avec moi, par ne plus rien dire je crois que c'est seulement pour que je le laisse tranquille, je le sais bien... Je comprends qu'il soit dans cet état après que j'ai passé un an dans le coma mais j'aurais espéré que mon réveil le rassure un peu.
Oui, je lui en voulais, clairement. Pas pour l'accident, ça non mais plus pour ce soir, pour ce qui venait de se passer. Parce qu'il boit autant et qu'il ne m'a rien dit. Peut-être pensait-il que je n'en serais jamais rien mais il est bien placé pour savoir que tout fini par se savoir et qu'il ne sait pas mentir. Au fond de moi je savais que ce sentiment ne partirait pas au bout de quelques heures comme ça avait toujours été le cas lorsque nous avions des désaccords, il faudrait bien plus de temps que cela. On dit souvent que les nouvelles expériences sont enrichissantes, qu'elles nous apporte beaucoup et qu'elles finissent par avoir quelque chose de plaisant. Ce n'est absolument pas le cas pour ce moment précis. J'aimerais que tout aille bien, qu'il soit rentré à l'heure, j'aurais pu me serrer dans ses bras, j'aurais même accepté de faire l'impasse sur l'after de l'émission s'il avait voulu. On ne peut pas avoir tout ce qu'on veux... Sa tête, lorsque je parlais d'une possible infidélité, me fit comprendre que j'avais tort et il n'y avait pas de doute possible là dessus. Je savais que ça devait le blesser quelque part. Si l'accusation avait été inverse, je lui en aurais voulu de douter de moi. Je regrettais mes paroles à peine les avais-je prononcer. Ses mains sur mes joues, je plongeais mon regard dans le sien, ne disant plus un mot. Je n'avais d'ailleurs pas le choix là dessus puisqu'il avait posé son pouce sur mes lèvres. Il ne fallait pas que je manque un mot de ce qu'il disait apparemment. Ses mots me donnèrent les larmes aux yeux. Il était prêt à attendre dix ans de plus ? J'avais toujours le même sensation dans le ventre lorsqu'il exprimait ses sentiments envers moi. Je venais presque de le rendre coupable d'adultère et il me donnait une preuve d'amour qui me touchait énormément. Je n'eus pas le temps de rajouter quoi que ce soit qu'il répondait à ma dernière phrase, celle qui avait été la plus dure à dire... Il me dit qu'il était prêt à partir s'il le fallait... Si je n'étais pas au meilleur de ma forme en ce moment, le fait qu'il parte n'aiderait absolument pas les choses. Même si peut-être il fallait qu'on réapprenne à se manquer dans un sens mais je ne m'en sentais absolument pas capable. J'étais dépendante de lui, aujourd'hui comme autrefois.
« Je suis désolée Nath... Je veux qu'on prenne notre temps, pas que tu partes, vraiment pas. C'est juste qu'on a voulu faire comme si rien ne s'était passé, du moins c'est ce que moi j'ai voulu mais je ne pense pas que ce soit la meilleure des solutions... Je crois qu'il faut qu'on réapprenne à se connaître, à se parler... Je pensais pas que nous étions si mal en point toi et moi... Ca va pas être simple, cet appartement est petit et on a plus d’entraînements, c'est peut-être aussi parce qu'on est tous le temps l'un sur l'autre... Enfin, je veux dire... Je veux pas qu'on passe moins de temps ensemble mais tu as besoin de temps pour toi... Tu l'as dit toi même, tu as du temps à rattraper aussi avec Ruby ou Théa... »
Je me serrais doucement contre lui lorsqu'il m'embrassa. Sentir sa peau contre la mienne me rassurait toujours. Je me souviens d'un jour où j'avais été malade, j'avais eu une grosse grippe. C'était il y a longtemps mais je me souviens encore très bien des longues conversations que nous avions eu, moment où il insistait pour venir et où je refusais, ne voulant pas qu'il tombe malade lui aussi. Il s'était totalement moqué de mon opinion et était venu me réconforter. J'avais passé des heures, simplement collé contre lui alors qu'il passait sa main dans mes cheveux, acceptant de regarder n'importe quel film plus idiot que le précédent. Il prenait soin de moi et je suis certaine qu'il avait fait la même chose lorsque j'étais endormie. Je fermais les yeux, posant ma tête dans son cou après avoir mis fin au baiser.
« Je veux que tu arrêtes de boire... Je sais que ça va être dure et je sais pas si tu en es au stade de l'addiction mais ce sera pas une solution, à quoi que ce soit. Si ça va pas, si tu n'y arrives pas, tu peux juste me le dire d'accord. Je t'en veux de n'avoir rien dit, surtout à propos d'un sujet si important mais je suis là pour toi... Je ne veux pas que quelque chose se mette entre eux, que ce soit quelqu'un ou quelque chose... »
Je me redressais pour planter mon regard dans le sien. Je pris une grande inspiration.
« On est plus fort que ça d'accord ? En tout cas moi j'y crois. Ça ne risque pas d'être tout rose tous les jours mais promets moi de réfléchir avant de prendre une décision en ce qui nous concerne si on doit en arriver là... »
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Sujet: Re: Ce n'est pas ce que tu crois ! [PV Kathleen H. McGuire] Sam 15 Fév 2014 - 15:30
Ce n'est pas ce que tu crois !
Je t'aime et tu n'imagines pas à quel point.
J’espère le pire copain qu’elle pouvait imaginer, franchement, a part des conneries je ne vois pas ce que je faisais de bien, je fais tout à l’envers, je suis simplement la pire chose qui puisse lui arriver, mais malgré tout elle est là, devant moi, elle n’est pas encore partit et franchement je me sens rassuré par cela car j’ai grandement besoin d’elle, de sa présence, elle est tout pour moi et dire que sans elle je ne suis rien, c’est encore trop faible pour exprimer mon ressentit réel. C’est vrai que nous avons passer pas mal de pallier tout les deux, dans un premier temps nous fréquentions le même club de danse puis nous sommes devenus partenaire avant d’être amis et ensuite en couple, depuis notre plus tendre enfance nous nous connaissons, nous comptons l’un sur l’autre et pourtant maintenant j’ai l’impression que les choses ont changé et qu’elle ne pourras plus jamais compté sur moi. Je n’avais jamais imaginé la peine que pouvais causer le fait de perdre l’être aimé, vous me direz surement que je ne l’ai pas perdu puisqu’elle est ici à mes côtés, pourtant c’était le cas à mes yeux, durant un je l’ai perdu, durant un an ma vie s’est arrêter, mon petit monde s’est écrouler je me suis retrouver là, comme un con, attendre et espérer qu’elle ne se réveille le lendemain, mais il m’aura fallut attendre plus d’un an. Je ne suis pas du genre à me plaindre ou à me morfondre, je ne l’ai jamais été d’ailleurs, mais là c’était beaucoup trop dur à supporter pour moi. Je me rappelle de certains commentaire qui m’ont été adressé, mais je les ais tous balayer d’un revers, je vis et respire pour elle, si j’avais encore un droit de vie cela voulais simplement dire qu’elle allait se réveiller, je le savais, j’en étais sur et j’ai continuer d’espérer chaque jour durant, préférant veiller sur elle jour et nuit malgré la contre indication des médecins, je voulais être là pour elle, qu’elle sache malgré tout que quelqu’un veillerais à jamais sur elle. Malgré la situation aujourd’hui je ne regrette pas mon choix, je ne le regretterais jamais, j’ai besoin d’elle, j’aurais toujours besoin d’elle, elle est mon tout, elle est mon monde, je mourrais pour elle s’il le fallait, mais ce soir, la situation me blessais au plus profond de mon être, je venais de la faire souffrir, j’en suis conscient et je m’en mors les doigts.
Je venais de la blesser et je le savais, je m’en voulais énormément pour cela c’est indéniable, mais de penser que j’avais été capable de commettre l’irréparable venait aussi de me blesser, mais pouvais-je lui en vouloir ? Ne dit-on pas que nous les hommes nous sommes de grands salops coureurs de jupons ? Mais ce n’est pas mon cas, ce ne le sera jamais, je l’aurais attendu le temps qu’il fallait, l’abstinence ne m’effraie pas et ne m’effrayera jamais car pour moi, une seule chose compte, que je sois avec Kathleen, la femme de ma vie, ma moitié, mon âme sœur. Je m’efforçais à présent de la rassurer là-dessus car je ne voulais pas qu’il y ait le moindre souci, je l’aime, j’ai besoin d’elle, je sais aussi très bien qu’elle m’aime, elle ne s’inquiéterait pas de tout cela autrement. Dans le fond nous avons besoin l’un de l’autre et j’espère de tout cœur que tout cela ne changera jamais, j’en mourais dans le cas contraire, elle est mon tout, je n’aurais pas attendu tout ce temps autrement vous ne croyez pas ? Un an, c’est long malgré tout, mais c’était clairement le prix à payer pour mon incompétence.
[color=white] « Peut-être oui que j’ai du temps à rattraper avec elles, mais aucune des deux ne vaut ta présence, c’est avec toi que je veux faire ma vie non pas avec Ruby ou Théa, donc tu passeras toujours avant quoi qu’il arrive ! Je suis surement allé trop vite avec toi, le médecin m’avait pourtant prévenu d’y aller doucement, je suis désolé, j’étais tellement heureux et impatient de te retrouver que j’ai causé des soucis que je n’aurais pas dû... »
Alors que je l’embrassais, elle vient se coller doucement à moi, sa présence m’avait manqué, on ne rattrapera jamais le temps perdu et je le sais, mais j’ai toujours autant besoin d’elle si ce n’est plus encore aujourd’hui. Je l’aime comme jamais personne ne pourras le comprendre et pourtant nous en sommes là, moi qui croyais que cela n’arrivait qu’aux autres, me voilà bien con désormais... Elle fini par poser sa tête dans le creux de mon cou alors que je l’écoutais parler, fermant les yeux, j’aurais préférer que tout cela n’arrive jamais, mais malheureusement tout nous rattrape, je ne suis pas infaillible, loin de là même, je m’en veux tellement d’être si faible, moi qui me l’interdisait pour elle, je me déçois moi-même. Puis c’est en plantant son regard dans le miens qu’elle venait m’annoncer cela comme un couteau planter en plein cœur, jamais je ne serais capable d’en arriver là moi, je l’aime, bien trop pour y arriver.
« J’ai déjà essayer de commencer, j’essaie d’arrêter tout ça, mais sans toi c’était dur, j’avais l’impression de ne plus vraiment exister, mais maintenant que tu es réveillée, tu n’imagines pas à quel point j’ai retrouver tout ce qu’il me manquait que ce soit l’ambition ou la volonté et aujourd’hui je sais que j’arriverais à tout arrêter, à finir avec mes conneries au plus vite, pour toi ! En revanche, je ne peux pas te laisser penser que la simple idée de prendre une certaine décision au sujet de nous soit possible. Tu es la femme de ma vie, c’est soit avec toi, soit rien du tout. Jamais je ne pourrais me séparer de toi tu es tout pour moi, j’ai besoin de toi comme de personne, tu n’imagines pas tout ce que tu peux représenter pour moi. Si tu venais à partir, la seule chose que je serais alors en mesure de faire c’est de m’envoler car sans toi je ne pourrais plus avancer, ni même vivre simplement. J’ai besoin de toi à jamais. »
Peut-être que je vais un peu loin en disant que je mourrais de son départ, mais c’est la stricte vérité, j’ai besoin d’elle plus que de n’importe qui et sans elle je ne pourrais point survivre, elle est mon tout, elle est mon passé, mon présent, mon futur, elle est celle que j’aime, cella que je veux faire sourire, celle dont j’ai besoin jour et nuit, personne ne peut seulement imaginer comme je l’aime et comme j’aimerais arrivé à tout arrangé entre nous, peut-être que je n’y arriverais jamais c’est vrai, mais ça vaut le coup d’essayer je crois, après tout c’est en forgeant que l’on devient forgeron non ? Donc je m’y essaye et j’y parviendrais tant bien que mal car je sais que pour elle je serais capable de déplacer des montagnes s’il le fallait.
« Tu veux que l’on prenne notre temps, mais tu ne veux pas que je parte, tu veux quoi alors ? Faire chambre à part ? Je te l’ai dit, quoi que tu veuilles je le ferais car pour toi je suis prêt à tout, j’aimerais que l’on soit comme avant, beaux et heureux et surtout que tout aille comme sur des roulettes, je t’aime à jamais, pour toi je peux tout accepter tu le sais. »
Dans la limite du raisonnable bien entendu, je n’accepterais jamais qu’elle aille voir ailleurs, mais je la connait trop bien pour savoir que ce ne sera jamais le cas.