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 La fin est si proche et pourtant si loin...

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La fin est si proche et pourtant si loin... Empty
MessageSujet: La fin est si proche et pourtant si loin...   La fin est si proche et pourtant si loin... EmptyMar 10 Déc 2013 - 20:22

    La vie n’est réellement belle que lorsque l’on prend la peine de la vivre pleinement, malheureusement il y a parfois certes choses qui nous empêchent de vivre comme on le devrait ou plutôt devrais-je dire comme on le voudrait. L’amour autant que l’amitié est un facteur capable de tout bouleversé et malheureusement je le sais très bien. Si je n’éprouvais pas cette amitié pour Ruby, je ne m’inquiéterais pas pour elle, peut toute cette histoire d’enlèvement et de séquestration ne cerais sans doute jamais arrivé non plus, mais sans ce sentiment serais-je malgré tout l’homme que je suis aujourd’hui ? Serais-je celui qui s’inquiéterait pour ses "amis" ? Peut-être que sans toutes ses personnes qui m’entourent, je ne serais rien de plus qu’un bête affamé sans peur ni reproche, une bête qui ne juge que par elle-même d’ailleurs, mais dans ce cas, je n’aurais pas non plus réussir à jouir de la présence d’Alessia à mes côtés. Ou même de Micah par le passé, ou d’autre encore... Honnêtement, sans ce petit salop de sentiment que l’on appelle amour, que serais-je aujourd’hui ? Qui m’auraient fait prendre conscience de la difficulté de la vie ? Qui m’aurait montré que tout n’est pas toujours tout rose ? Quand est-ce que j’aurais fait ces erreurs qui m’ont servi de leçon ? De toute façon maintenant, il est trop tard pour regretter quoi que ce soit, le mal est fait, j’ai déjà fait souffrir énormément de monde puis je sens le bout du tunnel approché à grand pas pour moi. Je l’entends très bien, ce bip incessant et strident, normalement il m’aurait fait grincer les dents, mais pas aujourd’hui, je n’en avais pas la force, ni même le courage, d’ailleurs je n’avais rien du tout, plus rien, je me sentais tel un poireau fraichement sortit de terre, raide, inutile, incompris, couper dans ma progression. Je ne sais pas, non je ne sais plus, je ne sais pas vraiment où je dois donner de la tête ni même où je puis être, j’avais comme l’impression de voler au dessus de tout, d’être au sommet de la pyramide, sur le toit du monde même, je croyais pouvoir tout survoler, être maintenant au dessus des lois, je me sentais à la fois libre et léger, mais pourquoi ? Où suis-je ? J’ouvrais les yeux, je ne sais pas combien de temps il m’a fallut pour parvenir à enfin les ouvrir, mais je les ouvris malgré tout, l’éclairage me faisait mal aux yeux, surtout à mon œil gauche, je ne sentais plus mes membres, comme ci chaque parcelle de mon corps venait de mettre arraché durant mon sommeil sans que je ne me rende compte de rien, que ce passe t-il ? Ces vêtements, ils ne sont pas à moi puis pourquoi ai-je des voix aussi proche de moi bon sang ? Je suis où ? Je la vis alors, une charmante jeune femme, brune, les yeux verts, un ange venu tout droit des cieux pour moi je présume ? Elle souriait, j’avais envie de parler, de l’appeler Gabrielle, mais c’était trop dur, elle se mit à hurler à l’attention des deux hommes qui semblaient bavarder, je ne comprenais rien, que suis-je devenu ? Où suis-je ? Mort ? Pas déjà quand même ?

    La lumière m’aveuglais énormément, je ne savais pas vraiment ce que je pouvais faire pour rester tranquille, on me parlait, je n’arrivais pas à distinguer les mots, tout s’emmêlait puis merde j’ai mal au crane moi là, puis pourquoi je suis allongé dans ce lit avec du monde autour moi ? Je fermais un œil comme ci par magie la lumière allait se tamiser toute seule, faut vraiment être stupide pour croire cela non ? Je tournais la tête, droite, gauche, je regardais les trois personnes, leurs visages ne me semblait pas familier d’ailleurs, qui sont-ils, que me veulent-ils ? Pourquoi ils sont là devant moi à me regarder comme une bête de foire ? Je levais ma main, la montant à ma tête pour me gratter, qu’est ce que... Pourquoi j’ai un tissu autour du crane moi ? Puis merde j’ai un mal de chien aux cotes moi, c’est quoi encore que ce bordel ? Je fermais l’œil que j’avais gardé ouvert, je devais maintenant reprendre mes esprits, me remettre dans la situation, réfléchir, essayer d’analyser, c’est ce que je fais de mieux il parait après tout... Ces mots de crane, qu’elle poisse, par chance ils ne sont pas aussi fort que ceux de ce début de semaine, j’ai dû prendre un sacré coup sur la tête moi, une chute peut-être ? Bizarre, autre chose alors ? Un accident ? Impossible, comment j’aurais pu avoir un accident bordel, je fais super attention à tout... Moi peut-être mais les autres... Puis merde je ne suis quand même pas dans un hopital encore si ? Rouvrant les yeux, je regardais autour de moi, du blanc, des machines à faire un bip infernal, les trois personnes en blouses blanches, je suis vraiment retourné à l’hopital ? Bordel de merde mais qu’est ce que j’ai encore foutu, de l’eau vite, il me faut de l’eau et en vitesse bon sang ! Je levais la main, ouvris la bouche mais aucun son, la femme m’approcha et me donnais un peu d’eau c’est bien elle comprend vite pour une blonde. Blonde... Alessia... Elle est où ? Mes yeux s’humidifièrent, je les fermais pour me reprendre mais au moment même de les rouvrir... Je me souviens !

    Oui les images, me reviennent, ou plutôt je m’en souvient parfaitement maintenant, je sais pourquoi je suis dans cet hopital bon sang. Tout à commencer vendredi, c’est ce jour là que dans ma tête tout à commencer à chavirer. Ce jour ce fut le départ de Ruby pour Paris, d’après ses dires, plusieurs semaines, ce qui signifie que pendant plusieurs semaines elle serait loin de Los Angeles et donc loin des problèmes qui nous ont guetté tout ce temps, ça aurait pu être le moment idéal pour essayer de réglé les choses, mais je ne l’ai pas oublié, ma belle blonde, Alessia. C’est surtout pour elle que je ne faisais rien, que j’attendais, que je récoltais et continuais de vivre comme ci de rien était alors que c’était pour moi loin d’être le cas, mais lundi, lundi fut la délivrance en quelque sorte, une délivrance mais aussi une souffrance énorme. Tout ce que j’avais espérer tout ce temps avait finalement volé en éclat, je n’aurais pas fait mieux que cela finalement, elle m’avait déjà mit à la porte, finalement je ne suis vraiment qu’un boulet... J’ai toujours réussi à tout faire foirer d’une manière ou d’une autre et bien qu’elle ne l’ai pas clairement annoncé, je sais que je suis fautif de tout cela, je sais que je suis responsable de la plus grande partie de cette finition, peut-être que finalement je lui en demandais trop, peut-être que finalement j’étais trop sur son dos, je le reconnais en même temps, je n’ai fait que conneries sur conneries, j’en suis même arrivé à me détester moi-même par moment, c’est dire à quel point j’ai abusé... En attendant, je voyais aussi le bon point, Ruby était loin et Alessia serait protéger loin de moi bien que cela ne me détruise réellement de l’intérieur, mais j’avais clairement profité de cette situation pour partir, inventé l’histoire du j’ai besoin de me remettre les idées en places pour partir réglé ses compte n’est-ce pas l’une des plus merveilleuses choses finalement ? Une seule personne sait où je vais et pourquoi j’y vais, c’est Ruby, la seule concernée par cette histoire que je comptais bien régler une bonne fois pour toute, mais comme toujours depuis l’incident, rien ne se passe jamais comme on l’aurait espérer...

    Depuis quelques temps déjà, j’étais pris par de cruel migraine qui avaient tendance à durer de peu à très longtemps, mais j’avais fini par m’y habitué, enfin non, on ne s’y habitue pas, on ne peut pas s’y habituer, mais je suis regeler, j’ai l’impression que les heures ne changent pas, du coup c’est assez simple de savoir, c’est d’ailleurs comme cela que j’ai réussi à rester secret lors de mon voyage à Paris avec Alessia, seul Aaron est courant de mon soucis de migraine, mais déjà là, c’est une personne de trop, je sais que je ne le cacherais pas non plus très longtemps à Johanna mais qu’importe, je ferais mon maximum pour que cela reste discret et secret le plus longtemps possible. Alessia avait décidé de me laisser tomber sous prétexte qu’elle ne m’aimera jamais autant que moi je l’aime, si tu aime la personne en question alors respecte ses choix, c’est tellement dur, tellement désagréable et pourtant j’avais dû le faire à mon plus grand désespoir. Accepter de la laisser partir c’était un peu comme penser à la mort, mais je l’avais fait simplement, surement même plus facilement qu’avec Micah à l’époque, mais la situation n’est pas non plus la même je dois bien le reconnaitre. Quoi que je fasse, quoi que je dise, je fini toujours par commettre une erreur à l’arrivé il semble bien... Cela date de lundi et c’est dans la foulée que j’ai pris l’avion, ma direction ? New York. Là-bas que tout à commencer, c’est aussi là-bas que tout ce terminera, j’ai des sources sure, des anciens collègues ont trouvé les gens que je recherche. New York est très clairement hors de ma juridiction et après ? Cela ne m’empêche pas de régler l’histoire de toute manière.

    Je savais où aller, j’ai déjà passé cinq années de ma vie à New York donc je me rappelais parfaitement où se situait la rue que l’on m’avait indiqué et c’est d’un pas rapide et déterminé que j’avançais. J’avais armé mon arme de poing que j’avais rangé dans mon pantalon, sur l’avant, du coté droit. J’avais prévu un deuxième chargeur déjà rempli et des balles en plus que j’avais dans ma poche, cela avait dormi sagement dans ma valise, dans sa mallette, complètement démonté, c’était une obligation pour pouvoir voyager avec après tout et dans le fond je le savais, il allait grandement me servir durant ce voyage. Comme promis à Ruby, je lui indiquais ce que j’arrivais à faire avancé dans notre petite histoire et malgré que je sache qu’elle n’appréciait pas particulièrement que je revienne à New York, il avait été pour moi hors de question de faire demi-tour, je ne rentrerais plus bredouille, je ne laisserais plus Ruby s’inquiéter jour et nous et la laissé être hanté par les démons du passé, je comptais régler toute cette histoire une bonne fois pour toute. J’avançais tranquillement, ou plutôt rapidement, mais pas assez à mon gout pour gagner une petite ruelle au plus vite, j’étais à l’arrière de l’adresse que mon ancien collègue et ami m’avait donné pour retrouver les coupables de ces atrocités, ou au moins quelques uns afin que je puisse déjà réduire la liste. Je la revois bien cette ruelle, si étroite, si sombre, si calme, le calme avant la tempête certainement ? Je n’étais pas rassuré, mais malgré tout je n’en laissais rien paraitre. J’avais sortis mon arme et avait retiré le cran avant de la chargé, prêt à l’emploi. J’avançais, cette fois doucement, sans bruit, patiemment essayant d’entendre le moindre petit bruit qui pourrais être capable de me mettre la puce à l’oreille, mais peu de chose à dégotté, malgré tout je restais sur mes gardes, restant dissimulé derrière les murs et autres caténaires à ordures. Le silence est d’or lors de ce genre d’opération, le moindre bruit et j’étais officiellement mort, pourtant j’ai promis à Ruby de ne pas mourir tant que cette histoire ne serait pas réglé et je compte clairement respecter ma parole, il est normal de le faire après tout non ? Elle compte sur moi, j’ai besoin d’elle dans le fond, elle sait aussi bien que moi ce qu’il c’est passé, sans elle, je ne serais jamais arrivé là où j’en suis aujourd’hui, je lui dois bien plus qu’elle n’ose le croire. C’est après quelques minutes de marche que j’aperçu finalement deux silhouettes, non plutôt trois.

    Eux où non, je devais me rapprocher pour savoir et c’est sans aucun doute la plus grosse connerie que je pouvais faire non ? Allant me cacher rapidement derrière les grande beine à ordure, je regardais et écoutais avec tout l’attention que je pouvais avoir, je voulais savoir, je voulais voir si j’avais raison ou non. C’est alors que je reconnu l’homme du milieu et celui de droite, je sortis mon arme de poing et pris en joue celui du milieu avant de sortir de derrière ma beine, je l’avais dans ma ligne de mire, sa tête était ma cible, sa mort était si proche, je comptais bien en finir ici et maintenant, mais comme annoncé plus tôt, rien ne se passe jamais comme on peut le prévoir. Sur le coup, les hommes ne faisaient qu’à moitié les fier, mais rapidement celui que j’avais dans ma ligne de mire me reconnu et entama la conversation, conversation que j’allais rapidement quitter et mettre de côté d’ailleurs.

    Homme1 – « Mais qui voilà, c’est le type de Los Angeles regardez ça. Alors comme ça tu as laissé la fille toute seule ? Et tu as aussi abandonné ta blonde ? Dis moi, tu crois sincèrement que tu peux faire quoi que ce soit contre nous ici ? »

    « Ne te paies pas ma tronche, tu sais très bien que j’en suis capable, ça me débarrasserais de trois types de plus et mes recherches pour les autres seront plus rapide au moins. »

    Homme2 – « Tu nous avais pas dit que c’était un petit rigolo. Et oh, tu crois vraiment que ce sera facile, deux jours à Paris et tu te vois pousser des ailes, on sait où elle est l’autre aussi, mais là tu ferais mieux de t’inquiéter pour ta blonde. »

    L’homme du centre se mit à rire alors de manière simple et superficielle, il se paie ma tête ma parole ! Ni une ni deux, mon doigt appuya sur la gâchette et ma première balle vint de loger directement dans le crane de l’homme qui tomba net à même le sol. « La ferme ! » Simple mais efficace. Et de un, plus que deux. Je pris alors en joue le second alors que le troisième essayait d’aplanir la situation, discuté ? Parce que moi j’ai eu le droit de discuter peut-être à cette époque ? Je n’ai pas oublié tout ce que Ruby à subit et je ne l’oublierais jamais, la seule place restante désormais est celle de la vengeance ! J’avais là un avantage considérable, mais c’était sans compter sur quelques mots de têtes qui commençaient maintenant à arriver, c’était l’heure malheureusement. La douleur que je subissais lors de ces mots de tête était indescriptible et en moins de cinq minutes la douleur arrivaient parfois à être à son paroxysme, chose qui était le cas aujourd’hui d’ailleurs... Je fis tomber mon arme et tombais alors un genou à terre, me tenant la tête capable même de supplier pour que cela s’arrête, pour que ce calvaire disparaisse à jamais, mais ça ne marcherais pas et je continuerais à souffrir encore longtemps, je le savais, je m’en doutais surtout. Les deux hommes parlaient, mais je ne comprenais pas, je posais ma tête contre le sol, je souffrais atrocement, je ne peux pas dire que j’ai mal tant la douleur est pire qu’un simple mal, je souffre, couper moi la tête je vous en supplie à genoux.

    Chose à ne pas faire, bientôt, je sentis un coup de pied directement dans l’estomac et je ne pu rien répondre tant je souffrais, l’un des deux venaient de nous quitter je crois, mais l’autre était encore là, donnant un coup de pied dans mon arme pour l’envoyer ailleurs avant de me donner une multitudes de coup de pied dans l’estomac dont je risquais de me rappeler, je maudissais encore plus mes migraines dans ces conditions, j’aurais préféré mourir pour être franc, mais ce n’était pas le cas et il ne me restais qu’une chose à faire, souffrir jusqu’à ce que ça ce termine dans quinze minutes, ou dans trois heures au bon vouloir la chance. Finalement la douleur à la tête passa, mais l’estomac avait prit dans de coup que je n’arrivais pas même à vraiment me relever, mais l’homme m’y aida assez simplement avant que finalement un coup de poing ne soit violemment déposer sur ma joue et que je ne m’écroule de nouveau avant de reprendre un longue série de coup de pied, je n’arrivais pas à riposter, rien, mais soudain le vide. Je me rappelle avoir pris un coup sur la tête, quelque chose de dur et de cylindrique, mais après ça, le vide total, je ne me rappelle que de maintenant, j’ai l’air fin n’est-ce pas ? Au moins j’en aurais eu un, mais que vont faire les deux autres à présent ? N’aurais-je finalement pas mis Ruby en danger en faisant cela moi ? Je ne m’inquiète pas pour Alessia, je ne pense pas qu’ils aillent s’en prendre à elle puisque nous ne sommes plus ensemble, cela implique donc qu’ils ne peuvent pas savoir si ça me blesserait ou non, en revanche pour Ruby ils savent et je ne peux pas les laisser faire, mais bon sang, qu’est-ce que j’ai mal, où est mon téléphone ? Je le cherchais de partout mais rien, d’après les médecins ce sont les policiers en charge de l’enquête qui l’aurait récupérer afin d’avoir quelques informations qui pourraient leurs être utile pour la suite des choses.

    D’après les dires, je vais le récuperer samedi, mais quel jour sommes nous ? Je regarde autour de moi rien, la feuille du médecin en revanche annonçait déjà vendredi treize décembre, une semaine ? Bordel c’est quoi cette connerie là ? Je regardais alors le médecin, je devais savoir, je veux l’état général de mon corps savoir dans combien de temps je sortirais d’ici, mais les nouvelles n’étaient pas très bonne apparemment... Ils m’ont parlé de cotes brisées, de traumatisme crânien, de luxation de l’épaule, de vertèbres déplacer et de bassin décaler, enfin je n’ai pas tout compris, mais quand je me regarde j’ai l’impression d’être une momie, vivement que je rentre, Ruby va avoir besoin de moi je crois...

Citation :
3071 mots le 10/12/13
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