Cela fait déjà trois jours que mes vacances se sont terminées et que j’ai du reprendre le trajet vers le garage, avec une certaine appréhension et cette boule au ventre, mais l’argent ne poussait pas sur les arbres. Mes parents m’avaient fait un virement pour mon cadeau de Noël, un virement qui me permettait de pouvoir vivre correctement plusieurs mois sans avoir besoin de faire attention, je n’avais pas pu refuser sans prendre le risque de frustrer ma mère voulant m’offrir cela pour les fêtes. Le soir n’allait pas tarder à tomber sur les rues de Los Angeles, ma journée de travail terminait enfin à sa fin, je saluai mes collègues avant de monter dans ma voiture et prendre la direction de mon domicile. Je fus à peine arrivée chez moi qu’Iron se mit à me sauter dessus, tout en riant je le pris donc contre moi avant de regarder l’heure qu’il était et de prendre une douche et d’enfiler une tenue différente de celle portait au garage, de pouvoir manger un morceau et faire manger Iron et ainsi pouvoir partir de chez moi jusqu’au domicile de ce cher Aaron. cela fait plusieurs jours que je ne l’avais pas vu et j’avoue qu’il me manquait tout de même, simplement son emploi l’obligeait à s’absenter régulièrement. Quelques minutes suffirent afin de me retrouver devant chez lui, trouvant ses clés parmi le foutoir dans mon sac j’ouvris donc la serrure afin de pénétrer chez le jeune homme. Celui-ci n’allait pas tarder à arriver, je déposai Iron sur le sol afin de ne pas laisser le chien seul chez moi. Il partit, machinalement, se placer sur ce petit coussin et se mettre déjà à dormir, je le regardais en soupirant alors que je retirai ma veste. Ce soir j’avais laissé tomber la tenue du garage pour arborer un look bien plus féminin, une chemise, ouverte sur le haut afin de laisser apercevoir cet ensemble noir par dessous, un short en jean, bien entendu pour le trajet, bien que j’étais en voiture j’avais tout de même fermer la totalité des boutons de cette chemise et enfilé une veste. Je pris place dans le canapé de ce jeune homme avant de sortir de mon sac un magazine que j’avais emporté de chez moi afin de pouvoir patienter jusqu’à son retour. Me trouvant sur le ventre, je tournais les pages de ce magazine en attendant Aaron.

Dans ce canapé, je me contentais de tourner les pages de ce magazine, sans vraiment regarder, cela état seulement un moyen de pouvoir passer le temps. Lorsque je tournais le visage vers Iron, je le vis en train de dormir dans ce coussin, il connaissait Aaron lui aussi et je me souviendrais toujours du jour où il est arrivé avec ce chien afin de pouvoir me faire plaisir, j’en avais le sourire aux lèvres rien qu’en y repensant. Alors que je venais de tourner une nouvelle page du magazine, j’entendis Iron se mettre à aboyer, il me prévenait que quelqu’un arrivait et lorsque la voix d’Aaron se fit entendre, un nouveau sourire fut présent sur mon visage. Lorsque je le vis entrer dans la pièce, je ne pus m’empêcher de fermer le magazine et de rire face à ses propos. “ Disons qu’il manquait quelqu’un, mais je pense que cela va vite être résolu.” Un sourire malicieux se fit alors apercevoir, en temps normal, nous passions énormément de temps à être tactil l’un envers l’autre, mais ce séjour sur Londres et sur Vancouver avait vraiment fait ressortir une nouvelle facette de notre relation, qui fut loin d’être déplaisante aussi. Je me tournais donc afin de pouvoir lui faire face et me levait de ce canapé afin de lui faire face. “Tu sais que tu m’as manqué toi.” Je passai un de mes doigts sur son nez avant de pouvoir m’approcher de lui et l’enlacer afin de pouvoir sentir ses bras autour de moi, comme à notre habitude. Je plaçai donc mon regard dans le sien avant de pouvoir approcher mon visage du sien et comme, machinalement, je vins à déposer mes lèvres sur les siennes, comme pour pouvoir le saluer à ma façon. Je ne ressentais plus la gêne comme à Londres, bien au contraire. Je les retirai donc afin de pouvoir le questionner. “ Comment tu vas ? Le trajet s’est bien passé ?” Malgré son absence, j’avais pris de ses nouvelles régulièrement ...

Tenant face à cet homme, j’avais machinalement posé mes lèvres sur les siennes, je n’étais pas encore habituée à effectuer ce genre de gestes en sa compagnie, mais il faut bien avouer que cela était très agréable. Le laissant partir quelques instants se mettre à l’aise, ses paroles me firent sourire, depuis la fin de nos séjours, et même auparavant, à chaque fois que cet homme partait en séjour, je ressentais comme un vide, il était une partie de moi et me comprenait tellement. Mais nos retrouvailles étaient toujours emplis d’émotions, bien que je prenais régulièrement des nouvelles lors de ces séjours, pouvoir le voir devant moi me fit systématiquement sourire, un véritable sourire ravie. Avant de poser mes lèvres sur les siennes, j’avais lancé : “Pour ça nous sommes d'accords.” dans l’espace d’un murmure à peine inaudible. Je le laissai se mettre son aide avant de replacer correctement les coussins du canapé que je m’étais permise de bouger en m’installant. Une fois cela terminée, je repris place face non loin de lui, en croisant mes bras sur ma poitrine. J’attendis qu’il puisse desserrer sa cravate, je m’approchais de lui doucement afin de pouvoir terminer de la desserrer et l’enlever en conservant mon sourire. “Je vais bien, et puis là tu es devant moi donc que demander de mieux puis  maintenant tu es de nouveau sur Los Angeles, donc cessons de penser au trajet, tu as un autre voyage de prévu sous peu ?” Je m’intéressais à lui, puis avant même notre premier baiser, j’ai toujours eu cette tendance à montrer mon intérêt et ma curiosité pour son travail. Je me mis à rire légèrement face à ses propos sur le fait que tout le monde voulait me voir à peine libre. Je passais mes bras autour de lui, comme pour pouvoir réaliser qu’il était bien rentré. “Tu oublies que je suis une femme d’affaire très demandé.” Je fis un léger clin d’oeil avant de continuer. “ J’en ai profité pour voir mon cousin, des amis avant de reprendre le boulot.” Je grimaçai à l’évocation de cette dernière chose. “ Disons que la reprise a été très dure, le patron n’est pas là, il ne revient que demain donc j’ai pris plaisir à y aller.” Je posais une de mes mains sur son visage avant d’approcher son visage du mien afin de pouvoir coller mon front au sien avant de continuer nos paroles d’une voix douce et discrète. “ J’ai grignoté un petit truc avant de venir et toi, tu as mangé dans l’avion ou non ?” J’aurais du penser au fait de ramener un plat à emporter, mais je ne savais jamais s’il avait déjà mangé ou non. J’avais décollé mon visage afin de pouvoir replacer une mèche de cheveu traînant sur le devant de mon visage et replaçait un peu ma chemise.

Pendant cinq jours, je n’avais pas pu le voir, les conversations téléphoniques, sur Skype ou les réseaux sociaux ne pouvaient pas compenser ce côté tactile que nous avions toujours eu. A chaque fois qu’il revenait d’un séjour, j’avais l’impression de devenir cette petite fille qui a attendu patiemment et qui ne peut s’empêcher de sourire. Reprenant place face à lui, je m’étais approchée afin de pouvoir me sentir proche de lui, comme si je voulais rattraper le temps perdu en sa compagnie, j’avais posé la question de son prochain voyage afin de savoir si je l’avais pour moi pendant quelques jours ou quelques semaines, même si la seconde option était très rare. “Juste par curiosité et pour savoir si tu seras sur LA pour quelques heures ou quelques jours.” Je laissai un sourire taquin envahir mon visage alors que sa demande me fit sourire. “ Alors cessons de parler de ton travail, mais tu sais très bien que je n’ai pas une vie très passionnante, à part le garage et voir quelques personnes.”  Ces derniers jours, cela m’avait paru vide, alors que quelques jours j’étais en train de voyager, tantôt à Londres, tantôt à Vancouver et ensuite reprise du boulot, Aaron qui s’en va, j’avais l’impression que je voudrais conserver cet esprit fête pendant encore quelques mois, malheureusement je ne pouvais pas me le permettre. Continuant les gestes d’affection en sa compagnie, le mot ennui avait de nouveau disparu depuis que nous nous étions retrouvés. La gêne de la semaine précédente avait laissé place, de nouveau, à une complicité retrouvée. A sa phrase, un rire se mit alors à transcender la pièce avant de reposer doucement son front contre le sien. “Quoique cette idée n’est pas une si mauvaise idée, ou alors on s’en va plus souvent.” Bien entendu, nous ne pouvions pas, j’avais un emploi ici, certes je n’avais pas d’enfants donc la possibilité de pouvoir partir où bon me semble, mais à chaque fois que l’on évoquer mon emploi j’avais tendance à me renfermer et perdre ce si magnifique sourire constamment présent. “Je pense que c’est ce que je vais faire, faire mon job et repartir une fois cela fait.” Je grimaçai un peu en pensant à cette idée, j’aimerais tellement un emploi où je puisse prendre plaisir à m’y rendre, j’aimais la mécanique ce qui était rare pour une femme, mais si l’employeur n’était pas comme lui, je prendrais plaisir à me rendre au garage. J’avais détaché mon front du sien avant d’écouter sa remarque, il n’avait pas encore mangé, je passais mes bras autour de lui une nouvelle fois. “Mais si tu veux, on peut commander un truc à manger ou alors se goinfrer de sucreries toute la soirée. Tu viens de rentrer, tu dois prendre soin de toi tu sais. ” Protectrice ? Un peu, bien que cela m’arrivait aussi de ne pas avoir faim et de zapper, mais lorsque cela concernait Aaron alors tout était différent. Afin de pouvoir reprendre ce petit côté taquin, j’approchais de nouveau mon visage du sien, non pas pour l’embrasser cette fois-ci, mais pour m’approcher de son oreille. “Au fait, comme ça je suis une saloperie alors que je t’ai juste envoyé un petit indice ?” Venais-je de lui murmurer au creux de l’oreille, bien entendu cela était sous le signe de l’amusement et de la taquinerie.

Depuis quelques temps, une nouvelle facette de notre relation avait vu le jour, cet homme faisait parti de ma vie depuis toutes ces années, nos gestes d’affections, nos moments passés ensembles, nos rires, comme toute amitié nous avions eu des haut et des bas, mais à présent, je me plaisais lorsque nos lèvres s’allièrent dans un baiser. Pouvoir le sentir de nouveau contre moi, ressentir le manque de lui durant ces journées de travail. “Tu sais très bien que tu es au courant de tout.” Prononçais-je sur ce ton malicieux, je n’avais pas tord, nous étions tellement proches que je n’avais aucun tabou, par contre j’évitais de lui raconter mes nuits passées dans les bras d’autre homme, bien entendu cela était totalement compréhensibles. A présent, il se tenait là face à moi, un sourire constamment présent sur mon visage, ma main vint délicatement se poser sur son visage. “Alors ce soir, ce sera sucreries à gogo et une petite dose de moi, puis il faut que je fasse la mienne aussi maintenant que tu es là.” Mes bras passèrent autour de son cou alors que mes parents furent emplies de malice et de taquinerie, mais c’est ce qui nous caractérisait. Justement, j’avais augmenté ce petit jeu en lui murmurant quelques mots à l’oreille, je savais qu’il réagirait systématiquement. Jamais je n’oserais le narguer, mais j’avoue avoir pris un malin plaisir à lui envoyer cette photo, afin de pouvoir voir sa réaction, je sais qu’il était en compagnie de jeune femmes magnifiques lorsqu’il partait en déplacement, mais savoir qu’il me trouvait ainsi comme ça était très valorisant et tellement agréable à entendre. Je connaissais mes atouts alors autant en jouer. Lorsqu’il vint me prendre dans ses bras, je passais mes jambes autour de sa taille afin de venir doucement m’allonger sur ce canapé. “Sur la photo, tu ne vois pas ce qu’il y a dessus tu sais.” Le jeu taquin continuait, mais je ne m’attendais pas à le voir jouer encore plus en venant placer ses lèvres le long de mon cou, il connaissait ces endroits qui avait tendance à se montrer très sensible. “Oh je n’ai jamais voulu te narguer, je ne ferais jamais une chose pareille. Je voulais juste que tu n’oublies pas qu’une blonde attendait patiemment ton retour.” Mes paroles étaient presque inaudibles, mais Aaron les entendrait. , Je fermai les yeux quelques instants, un frisson me parcourut, mes jambes restèrent le long de sa taille alors que mes mains passèrent le long de son dos avant de venir se placer sur son cou et exerçait une légère pression afin d’approcher son visage du sien, s’il continuait, c’est moi qui lui sauterait dessus. “Monsieur Blackson tenterait-il de se venger? “ Je ne le laissai pas répondre et j’attrapai ses lèvres avec les miennes afin de partager, avec  lui, un baiser fougueux et empli d’envie.  

A croire que nous étions tellement complémentaires, pareils, tout comme moi il avait besoin d’être constamment rassuré sur ce que pensait l’autre et j’étais vraiment comblée avec Aaron à mes côtés. Il était le premier qui sait me rassurer, qui connaît tout de moi, qui sait quoi dire pour me faire rire, me rendre nostalgique. A ses paroles, je fis ce léger clin d’oeil comme pour le rassurait sur le fait que ce ne serait pas la dernière fois qu’il entendrait ses paroles. J’avais tendance à me montrer un peu trop tactile, attentionnée et attentive alors il les entendrait encore à de nombreuses reprises. Posant doucement ma main le long de son visage, un rire discret se fit alors entendre avant de reprendre ses paroles pour les corriger. “Il ne faut pas être trop gourmand, puis commencer par une petite dose avant de terminer en overdose, je ne voudrais pas que tu sois lassée ensuite.” Le ton taquin envahissait chacune de mes paroles alors que mes mains ne cessèrent pas une seule seconde de passer derrière la nuque de cet homme. Allongé sur ce canapé, je pouvais sentir la respiration d’Aaron venir se poser sur mon cou, ce qui fit accélérer la mienne et augenter le jeu d’un niveau entre nous, j’avais envie de m’amuser un peu avec lui. “Cela t’a vraiment suffit, alors tu ne veux pas voir la suite ?” Ses phrases avaient tendance à augmenter le jeu présent entre nous, ce qui était loin de me déplaire. Mes mains passaient doucement le long de son dos alors que ses lèvres passèrent le long de mon cou. Lorsque mon regard se posa dans le sien, je ne pus m’empêcher de posséder ses lèvres une autre fois et se lancer dans un baiser fougeux avant de décoller nos lèvres et arborer ce sourire malicieux face à ses propos. “Mais je pensais que cela te suffisait.” Tout en prononçant ses paroles, mes mains vinrent se placer sous la chemise de cet homme afin de pouvoir sentir le contact de sa peau, mes jambes toujours entourant sa taille, je déboutonnai à mon tout petit à petit la chemise d’Aaron afin de pouvoir ressentir le contact de sa peau sur la mienne. Je laissai le vêtement glisser sur le côté afin de faire passer mes doigts le longs des courbes de ce corps. “ Puis il faut que je prenne soin de toi, que je te provue que tu es bel et bien rentré sur Los Angeles.” . Relevant doucement le visage, je vins à détacher mes cheveux afin de pouvoir laisser cette chevelure blonde retomber et retirer complétement ma chemise. Je repris place avant que mes lèvres vinrent prendre possession de nouveau des lèvres d’Aaron et glisser le long de son cou alors que mes doigts se promenait le long de son torse et de son dos, comme pour y dessiner les courbes, je vins ensuite collée ma poitrine tout contre son torse afin de pouvoir ressentir sa chaleur.   

Ce jeu taquin ne perdait pas son intensité et j’aimais tellement ça, pouvoir savoir qu’il possédait un sens de la répartie aussi égale au mien. Il fait partie de la catégorie d’hommes qui me font totalement craquer. Jusque là, je voyais en lui un véritable ami, un soutien dans ma vie, un confident, un petit mélange de tout, mais depuis quelques temps, le mot amant entrait aussi, je m’apprenais à apprécier de plus en plus quand nos lèvres se touchèrent dans un baiser enflammé. Lorsque je repensais à ce moment sur Londres, la gêne s’est totalement évaporée, à présent les baisers deviennent comme un jeu entre nous, à celui qui donnerait le plus de fougue à nos moments. “Pourtant il faut faire attention et ne pas abuser des bonnes choses, je ne voudrais pas que tu puisses regarder une autre femme comme tu le fais avec moi en ce moment, sous prétexte que je suis trop souvent en ta compagnie…” Cet esprit joueur avait laissé place à un sourire constamment présent, comme si je tentais de le narguer avec ces sous-entendus, ces taquineries et ce sourire à en faire craquer plus d’un. Je ne voulais pas penser une seule seconde à notre future séparation pour l’un de ses voyages, ce soir il n’y avait que lui et moi. Ma respiration s’accélérait lorsque ses mains virent se poser sur moi afin de retirer le tissu, ses paroles eurent pour conséquence d’éveiller cette envie en moi, mon petit jeu semblait très bien fonctionner. Le laissant contrôler, je passai mes jambes autour de sa taille afin de rétorquer à ses propos dans un soupir presque inaudible. “Je veux que tu te sentes comme chez toi tu sais, afin de te donner une occasion de plus de rester ici au lieu de courir à travers le monde.” Sentir les doigts d’Aaron parcourir mes épaules afin d’ôter ce soutien gorge et ses tendres baisers dans mon cou provoquèrent ces frissons chez moi. Je fermai les yeux quelques instants afin de profiter de cette sensation tellement agréable alors que l’une de mes mains cherchait la sienne afin d’y entremêler nos doigts. Un léger rire amusé se fit entendre à ces propos, fixant quelques instants ce bellâtre, je bougeai alors et commence à basculer afin que les rôles soient inversés et pouvoir avoir le contrôle sur Aaron, comme si j’avais besoin moi aussi de sentir sa présence et le savoir bel et bien à mes côtés. Je voulais jouer avec lui, lui donner envie de rester le plus souvent possible. Attrapant ses deux mains dans les miennes, je viens à les placer au dessus de sa tête en m’approchant de son visage. “Oses partir plus longtemps en voyage et tu recevras régulièrement de nouveaux “indices” sur le moment de ton retour.” Dès que ma phrase fut terminée, je capturais ses lèvres afin de donner fouge et désir dans mon baiser, de pouvoir coller ma poitrine contre son torse brûlant et faire descendre mon baiser dans son cou, sur ce torse où mes lèvres dessinèrent chaque courbes. L’une de mes mains tenaient celles d’Aaron au dessus de sa tête alors que l’autre vint délicatement se poser sur le pantalon de cet homme afin de le déboutonner doucement…

Voulait-il vraiment jouer à ce petit jeu avec moi ? Je ne suis pas de celle qui connaisse le mot timidité dans le vocabulaire. Voulait-il vraiment que je lui avou le fait d’aimer le regard qu’il avait en ce moment-même. Depuis toutes ces années, j’ai côtoyé cet homme, j’ai souvent été à ses côtés, montrer mes peurs, mes doutes et mes faiblesses, mais je n’avais jamais envisagé pouvoir en être là aujourd’hui ! Ce n’était pas une situation pensable, mais j’aimais tellement ça, je ne me lasserais jamais de cette façon qu’il avait de déposer ses yeux sur moi et avoir l’impression de devenir la seule femme dans la pièce, même si des mannequins se seraient trouvées à mes côtés. Je ne pouvais pas expliquer non plus ce que je ressentais lorsque je détournai le visage afin d’apercevoir les prunelles de ses yeux posaient sur moi, j’avais ce sentiment d’appartenance et l’envie de le serrer contre moi et de joindre mes lèvres aux siennes étaient constamment présentes. .  « Le regard d’un homme à qui j’ai manqué, le regard tendre et mystérieux à la fois, celui que j’aime tant chez toi et tu sais que s’il fallait que je le répète encore longtemps, je le ferais.  »  Tout en laissant une pointe de malice prendre possession de mes actes et de mes paroles, j’avais inversé les rôles afin qu’il puisse se sentir de nouveau à la maison. A chaque fois qu’il partait, je repensais à son retour, le simple fait de ne pas le voir pendant plus d’une journée me rendait déjà nostalgique des moments entre nous. Cette situation était le cas, même avant que notre relation prenne ce tournant inattendu. Mais avant cela, j’avais pris soin d’approcher mon visage de lui afin de lui lancer, dans un soupir, un murmure : « J’aime entendre ça, tu sais que je ne veux pas être la raison de ton mal-être, je sais que tu aimes voyager, jamais je ne t’empêcherais de faire ce que tu aimes, c’est vrai que je ne supporterais pas te voir absent pendant plusieurs mois.  » Il revenait uniquement pour moi ?
Étais-je en train de l’empêcher de profiter pleinement de la vie, bien entendu je repris encore une fois possession de ses lèvres avant qu’il puisse me répondre, comme pour le rassurer du fait que je ne le remercierais jamais assez d’être arrivé dans ma vie et d’y être resté. Depuis toutes ces années, il se tenait à mes côtés et jamais je ne m’en lasserais. Je ne m’étais jamais montré aussi entreprenante qu’en ce moment, il faut dire qu’Aaron m’avait tellement manqué que je ne pouvais pas lutter contre l’envie de le sentir encore contre moi. Ma poitrine a nue, je vins m’abaisser délicatement afin que mes lèvres puissent se promener sur le torse de cet homme, en y dessinant chacune de ces courbes, comme si j’avais besoin de l’apprendre encore une fois. Je m’étais ensuite attaqué à la dernière chose qui l’empêchait de le voir nu, je les fis doucement glisser le long de ce canapé afin de pouvoir ressentir la chaleur de sa peau et pouvoir le visualiser et arborer ce sourire si malicieux. Je lâchai l’emprise présente sur ses mains afin de le laisser agir à sa guise alors que mes lèvres remontèrent doucement avant de s’étendre sur son cou et savourer la saveur de mon petit ami. Je remontai petit à petit alors qu’un frisson me parcourut face à ses caresses et l’envie que je pouvais ressentir en lui. « Tu sais que je serais toujours là à chacun de tes retours.  » Comme une preuve d’assurance, je lâchai ça lorsque mes lèvres atteignirent son oreille avant de capturer ses lèvres une nouvelle fois dans un élan de fougue et de désir de plus en plus présent.

Juste manqué ? Bien sûr que non, j’avais juste atténué mes propos afin de ne pas l’effrayer. Quand je repense au fait qu’il n’y a que quelques semaines, nous n’étions, encore, que deux amis proches et que là j’apprenais à aimer de plus en plus tout ce qu’il pouvait m’offrir. Je ne suis pas le genre de femme veinale, je n’en avais rien à faire qu’il ait assez d’argent pouvoir partir faire le tour du monde, je le voulais juste lui, pouvoir revoir son sourire ou même le regard qu’il me lançait en ce moment même, pouvoir ressentir cette proximité entre nous et ne pas ressentir de gêne lorsque mes mains viennent se promener le long de son corps. D’ailleurs, je m’étais empressée de lui partager mon désir, je pouvais lire en lui comme dans un livre ouvert et je ressentais aussi ce côté envie qui nous emportait en ce moment. Ce petit jeu taquin était comme un rituel entre nous, cela donnait un peu plus de piment à nos conversation, à nos moments, il savait utiliser les mots avec subtilité et ne pas avoir peur de dire ce qu’il pensait. . « Juste manqué ? Je ne voulais pas t'effrayer, puis j’avoue avoir besoin d’exemples supplémentaires, tu sais très bien que je suis très gourmandes lorsqu’il s’agit de preuves. » A de nombreuses reprises, j’en demandais encore plus, comme je ressentais un besoin constant d’affections, je suis comme ça et cela ne risque pas de changer de sitôt, j’avais constamment besoin d’être rassurée, de savoir que je comptais pour lui plus que quiconque et en ce moment, il savait me le prouver rien qu’avec ces gestes, ces actes et ces sous-entendus. « Je te prends aux mots alors, je compte bien te voir à chacun de tes retours alors, tu sais aussi que la perfection n’existe pas... » Mais plus aucune parole ne sortit lorsque nos lèvres vinrent alors se retrouver dans un échange des plus fougueux, des plus passionnées. L’envie montait de plus en plus, je n’arrivais plus à décrocher le moindre mot tellement l’envie était présent. Lâchant l’emprise que j’avais sur lui, il vint reprendre place sur moi afin que nous puissions continuer ce jeu et retrouver le contact qui m’avait tant manqué, cet acte, ce moment était nouveau dans notre relation. Je me demandais souvent, en ce moment, comment ai-je pu manquer toutes ces sensations alors qu’il se trouvait à mes côtés depuis tout ce temps.
Notre union était vraiment des plus parfaite et une fois que notre envie fut assouvi, je vins me placer doucement à ses côtés afin de pouvoir récupérer doucement et profiter de la douceur de ses bras, des respirations de son coeur, aussi rapides en ce moment. Lorsqu’il vint poser doucement le plaid sur nous, je posais doucement ma tête sur son torse et plaçait une de mes mains juste à côté afin de pouvoir profiter encore un peu de la chaleur de son corps et réalisait qu’il était bel et bien à mes côtés, que ce n’était pas qu’une simple image dans mon esprit, ni même une conversation sur ce réseau social. Je souris malicieusement à ses propos avant d’u répondre d’une voix douce. « Ne doute jamais sur ça Aaron, mais je suis ravie de savoir que je t’avais manqué autant aussi... » Le calme régnant dans cette pièce donnait ce petit côté apaisant à la scène, je vins alors à relever le visage afin de pouvoir regarder mon petit ami. « Je m’en veux tout de même d’abuser autant de toi alors que tu n’as même pas mangé, je pense avoir ce qu’il faut pour remédier à ça.. » Ce petit protecteur ressort alors, la jeune femme se leva donc quelques secondes tout en s’enroulant autour d’un autre plaid afin de pouvoir se rendre jusqu’à son sac où elle avait prévu tout de même des paquets de sucreries en tout genre, elle savait qu’il affectionnais ce genre de chose lors d’une soirée. Elle revint vers lui afin de se blottir de nouveau contre lui en plaçant doucement les paquets de bonbons comme une présentation, avec un énorme sourire aux lèvres….

Nos étreintes, nos moments tout avait changé depuis quelques temps. Je me souviens des nombreuses fois où je venais voir cet homme au réveil, le surprendre, entrée chez lui sans prévenir, mais à présent cela se passait aussi comme cela, mais quand je le voyais mes lèvres prennent automatiquement la direction des siennes. Avant que cette relation prenne ce chemin, je ne pensais pas au fait qu’un seul homme puisse me convenir, qu’une seule personne puisse compter autant à mes yeux et m’empêcher de penser à tous les hommes autour de moi, mais Aaron y était parvenu. Je n’avais d’yeux que pour lui, qu’importe où j’allais, même si certains hommes venaient m’accoster, je restais de marbre tout en ayant l’image d’Aaron et de ses bras en tête. Ce soir, je lui avais prouvé à quel point son retour était attendu et qu’il était bel et bien rentré sur Los Angeles, lorsqu’il partait, je ressentais comme un vide sur Los Angeles, heureusement que je pouvais compter sur mes amis afin de pouvoir me faire sourire et me permettre de me changer les idées. Après notre étreinte, je m’étais posée tout contre lui, tout en posant mon visage sur son torse afin de me laisser bercer par les battements de son coeur, quelle musique agréable ! Me redressant brusquement, j’avais une petite idée derrière la tête et les paroles de cet homme me firent sourire. “ Tu ne devrais pas dire une chose pareille, sinon la porte de ce logement va vite être fermé à clé, il sera hors de question de l’ouvrir de nouveau avant un bon moment, même pour aller travailler, alors à toi de choisir.” Un rire malicieux prit possession de mon visage alors que je me suis levée afin de me rendre vers mes affaires et extirper de mon sac ces paquets de bonbons en toute sorte. Toutes ces années aux côtés d’Aaron, même en tant qu’amie très proche m’ont permises de connaîre cet homme à la perfection.
Je savais ce qu’il aimait, ce qu’il n’aimait pas, ses habitudes, la manière dont il aimait être réveillé et les soirées bonbons, il aimait ça alors ce soir j’avais pris la décision de m’occuper de lui afin qu’il puisse se reposer et ne penser à rien d’autre qu’au fait que son travail est terminé et qu’il puisse décompresser le temps d’une soirée et se faire servir et chouchouter un peu. Revenait à ses côtés, je vins alors à lui tendre un bonbon doucement, comme pour jouer avec lui. “Je sais te parler tout simplement, je te connais maintenant.” J’avais toujours envie de le taquiner, ce soir encore plus, d’ailleurs cela était une facette de notre relation, une facette qui a toujours existé. Je me redresse doucement tout en tenant doucement le plaid sur le devant de ma poitrine tout en passant une main dans mes cheveux. Je tournai le regard vers mon petit ami avant de m’approcher de moi, d’y déposer un léger baiser volé avant de me redresser de nouveau. “ Je pense que je vais rentrer moi, je vais te laisser reprendre tes marques chez toi et te laisser te reposer un peu”. Bien entendu, je n’avais pas envie de partir, mais j’aimais jouer avec lui, puis il devait en avoir l’habitude. Le sourire présent sur mon visage se veut de plus en plus malicieux alors que l’une de mes mains était plongé dans ce paquet de bonbons afin d’en manger un et d’en tendre un de nouveau à Aaron.

Je n’arrivais toujours pas à croire que nous en étions là, que je pouvais le désirer autant à présent. Son voyage avait duré quelques jours, mais ce fut des jours tellement longs pour moi, j’avais vraiment du mal à me faire à l’idée que je ne sentais pas ses bras autour de moi pendant tout ces voyages ! Alors ce soir, j’avais envie de profiter de lui au maximum, profiter du fait que nous n’étions que tous les deux et personne qui puisse me dire que cela n’était pas bien ! Je profitais de mon meilleur ami, je venais de lui prouver qu’il m’avait tant manqué. Me blotissant contre lui, je le narguais doucement avec ses bonbons, comme si la taquinerie continuait de plus belle, tout était prétexte à pouvoir le taquiner un peu. Je mangeais quelques bonbons tout en hochant la tête face à ses paroles.. « Et quel serait ton choix ? Fais attention à ce que tu vas répondre hein !  » Je pointais doucement le doigts vers lui, comme pour le menacer d’un sourire malicieux. Je savais que son emploi ne lui permettait pas de pouvoir se libérer aussi souvent que j’aimerais, mais je le comprenais très bien ! Je n’avais pas le droit de lui dire de choisir, j’aimais Aaron pour ce qu’il était et ce côté professionnel était une de ces facettes.
Ses paroles eurent pour conséquence de faire apparaître ce petit sourire angélique sur mon visage, celui d’une jeune femme satisfaite de le connaître tellement bien. « Après tu dois quand même avoir des petits secrets tiens, je serais bien curieuse de les savoir.  » Voici que la curiosité prit le dessus ! Depuis toutes ces années, je le connaissais sur le bout des doigts, après tout sa famille était sur Londres alors que moi, depuis toutes ces années, je suis sur Los Angeles en sa compagnie. Différentes étapes de ma vie sont passées, Aaron a toujours été à mes côtés, près à me redonner le sourire. Il était celui, constamment présent, lorsque j’avais besoin de réconfort, de bras pour serrer. A présent, il est le seul dont j’ai besoin lorsque mes lèvres ont besoin d’un partenaire, le seul homme que je désire ! J’avais joué le jeu de la malice en prétextant mon départ, je le défiais en quelque sorte, comme si j’attendais une quelconque réaction de sa part ! Celle-ci ne tarda pas à arriver, ce qui me donnait le sourire immédiatement. Je le laissais mener la danse et mon souffle s’accélérait de nouveau lorsque ses lèvres vinrent frôler les miennes après s’être déposé dans mon cou. Il possédait de très bons arguments. Le laissant se rasseoir, je me relevai délicatement avant de pouvoir m’approcher de lui et m’arrêter à quelques centimètres de ses lèvres. « C’est vrai, que ce serait dommage, mais je vois que c’est toi qui me nargue ce soir. » La malice était constamment présent, je lui volai un tendre et très léger baiser. Je lui tendis le paquet de bonbons avant de pouvoir m’allonger doucement et déposer ma tête contre ses jambes, sur ce plaid….

Si Aaron se mettait à user de la taquinerie, de jeu entre eux, je risquerais de ne pas le lâcher de sitôt, j’affectionne particulièrement les hommes ayant cette petite facette. Malgré ce que je peux laisser paraître, je n’ai pas collectionné de nombreux hommes dans ma vie et les hommes qui n’avaient pas ce petit côté joueur, attendrissant et taquin ne risquait pas de m’attirer, mais avec Aaron tout était différent. J’avais dépassé la frontière des meilleurs amis en me rendant compte à quel point ses lèvres me donnèrent envie, qu’il était la personne à laquelle je pensais régulièrement, lorsque nous avions passé ce séjour sur Londres, plus rien d’autre ne comptait pas, cela était des preuves irréfutables, je ne devais pas me le cacher. Je m’apprêtais à continuer dans son jeu, bien que je connaissais un tant soit peu la réponse, je voulais l’entendre par lui-même, pouvoir me confirmer que j’ai raison et me montrer que je compte à ses yeux. Arborant cet air malicieux et ce sourire irrésistible sur mon visage, je fis mine de réfléchir quelques instants... «  Je ne sais pas tu sais, peut-être que l’une de tes facettes cachés pensent que le travail serait bien plus important.  » J’aimais prêcher le faux pour connaître le vrai, mais j’aimais avoir la sensation de compter aux yeux de quelqu’un, l’entendre le dire le plus souvent possible.
La relation entre Aaron et moi était devenu indescriptible, nous avions franchi la limite que deux meilleurs amis se fixaient, mais qu’étions-nous à présent ? Je ne savais pas, mais la question ne vient pas à ce moment précis, j’étais bien trop occupée de profiter du retour de cet homme sur Los Angeles. Il n’y avait aucun doute sur le fait qui me narguait, mais sans savoir pourquoi j’aimais ça, je grimaçai légèrement et tenter de le narguer à mon tour en m’approchant doucement de ses lèvres, les frôler simplement avant de venir prendre place sur ses jambes et pouvoir ressentir ses doigts passer dans mes cheveux. Mon visage vers lui afin de pouvoir le regarder en même temps qu’il me parlait. Son idée était vraiment très intéressante, quoi de mieux pour se relaxer un peu...«  Je pense que c’est même une excellente idée, personnellement je serais plus pour le bain, tu as besoin de te détendre de ce voyage aussi..  » Je restai là encore quelques instants, l’empêchant de se lever tout en arborant ce petit sourire malicieux avant de me relever doucement tout en ayant attaché doucement l’autre plaid autour de moi et tendant l’une de mes mains afin d’inciter Aaron à se lever à son tour.