Hé oh ! Tu sais comment je m’appelle ? Mon nom est Fletcher et mon prénom est Jonas-Aaron. Tu aimerais en savoir plus sur moi ? Alors continue à lire. Je suis née en 1993 le 14 janvier à Doncaster, Angleterre, j’ai 21 ans ans. Je suis de nationalité Anglaise. J’adoooore les hommes, je suis donc homosexuel et je suis en couple. Cela fait 2 mois que je suis dans cette ville. J'ai choisie Harry Styles parce que je suis un boy directionner, et que je voulais ma romance Larry avec ma topine   

Ma famille m’a toujours dit que j’avais un humour assez spécial. Je pense surtout qu’ils n’étaient pas capables de comprendre la complexité de mes blagues. Enfin, on m’a toujours dit que j’avais tendance à faire n’importe quoi et à n’importe quel moment. Je peux transformer un moment tragique en un moment drôle d’un simple claquement de doigt. Je suppose que c’est ce qui fait mon charme, et puis ça plait à Ayzen. C’est le plus important.
Concernant mes tics, je n’en ai pas tellement. Quand j’étais petit, j’avais tendance à ranger mes livres par taille et par couleurs. De même pour mes cahiers d’écoles. Ça m’est un peu resté, surtout dans notre appart à moi et Ayzen. Je fais le ménage surtout parce que c’est pas le truc de mon meilleur ami. Et, je suis forcé de constater que tout est bien rangé et au millimètre près. Certains peuvent penser que c’est un défaut, mais au moins… L’appart est rangé !
Quant à une manie… Aucune véritablement. Quelque chose qui n’est plus une manie désormais, plutôt une habitude. En effet, il m’arrive de réveiller Ayzen quand je fais des cauchemars. Ce qui, j’en suis conscient, m’enlève toute forme de virilité. Rassurez-vous, je ne dors pas avec lui après ça. Non, il a juste à me rassurer à propos du cauchemar que j’ai put faire… Bah, je suis sur qu’il n’a rien contre ça. Comme je l’ai dit, c’est devenu une habitude avec le temps.
Mon caractère est indéfinissable, par moi en tout cas. Je n'arrive pas à m'expliquer, mais je pense que ces quelques points peuvent aider à se donner un avis sur ma personne. En gros, je ne suis qu'un amoureux transit qui fait le ménage et sort des blagues pas drôles. En gros.

Je m’appel Harry Aaron Fletcher. Je suis né le 14 janvier 1993, j’ai donc 20 ans. C’est par ça qu’on commence lorsqu’on raconte son histoire, non ? Ensuite, on continue avec ce qui est marquant dans la vie. Je suis né d’une mère alcoolique et d’un père inconnu jusqu’à ce jour. Une belle vie en prévision donc. Sauf que. La femme qui m’a mise au monde m’a abandonné très rapidement après ma naissance. Je n’ai vécu à l’orphelinat que pendant quelques semaines, et pas la peine de préciser que je n’ai aucun souvenir des moments passés là-bas. Tout ce que je sais, c’est parce que ma famille d’accueil me l’a dit. Car oui, j’ai été adopté par une famille adorable, ma véritable famille d’ailleurs.
Cette famille se composait de 4 membres : d’un papa, d’une maman, et de deux sœurs. Des jumelles en fait. Ces dernières étaient plus âgées que moi de 5 ans. D’autant que je me souvienne, je me suis tout de suite attaché à ces personnes. Ils étaient ma famille, ni plus ni moins.

J’ai eut une enfance plutôt heureuse. Ma famille était assez riche, même si on ne le montrait vraiment pas. Notre maison était assez modeste, nous nous contentions du strict minimum. Pour ne pas devenir des gosses de riches, que disaient les parents. Ils avaient raison, puisqu’ils ont plutôt bien réussi nos éducations. Bien sûr, ils étaient aussi sévères quand il le fallait. Nous étions tenus de ramener des bonnes notes à la maison, et ce même dans la plus petite classe de primaire. Il fallait avant tout s’assurer un avenir. J’avais donc pas mal de carte dans ma manche : l’argent, la famille, l’avenir… En fait, je n’avais juste pas d’amis. J’étais assez introvertie avec les inconnus. Je n’étais pas de ceux qui allaient rapidement vers les autres sans les connaitre. J’ai dut attendre ma première année de primaire pour rencontrer la personne qui deviendrait mon meilleur ami. Lui, Ayzen.

Je crois que ma vie d’enfant a commencée lorsque j’ai rencontré Ayzen. Les bêtises ont commencés avec lui, dans la cour d’école. On s’amusait à tyranniser la maitresse, à faire des blagues totalement idiotes aux autres élèves. Il était mon idéal, mon double, ma personne… J’en étais totalement fou. Ma vie était un peu calquée sur celle d’Ayzen, sans qu’autant je puisse l’avouer. Il n’avait peut-être pas autant que moi, mais j’enviais tout ce qui l’entourait. Il représentait tellement la coolitude à tout point de vus.

On a grandit ensemble. Impossible de nous séparer, vous l’auriez bien compris. Il dormait chez moi quelque fois, et je faisais de même chez lui. On était toujours là dans les moments les plus importants de nos vies. Il était là quand j’ai appris avoir été adopté, il m’a apporté énormément de soutien. Sans lui, j’aurais eut du mal à m’en remettre très honnêtement. Il a réussit à me mettre les pieds sur terre, à me faire entendre raison. Je pense que c’est à partir de ce moment qu’il est devenu plus qu’un modèle pour moi. On avait environ 15 ans, nous étions déjà en âge d’avoir des petites copines. Ayzen en avait. Moi non. Cette année-là, je compris pourquoi. Je voulais ce que je ne pouvais avoir : lui. Et il n’en était pas autrement.

La vie a continué, avec ses hauts et ses bas. Je continuais d’avoir des bonnes notes en cours, tandis qu’Ayzen avait un peu plus de mal. Je tentais de l’aider. Mon but, c’était qu’on finisse à l’université ensemble. Que l’ont vivent de nouvelles expériences ensembles. Il en fut autrement. Alors que j’obtenus mon diplôme d’étude secondaire, ce ne fut pas le cas pour mon meilleur ami. Au diable notre avenir ensemble, nous ne serions plus jamais dans la même classe. De mon côté, je décidais de commencer des études dans la mode, plus exactement dans la coiffure. J’étais assez doué d’après mes sœurs, ainsi que d’après la sœur d’Ayzen. Ce dernier décida de se lancer dans la photographie de ses propres moyens. Je fis de mon mieux pour le soutenir. Bien sûr, ce n’était pas la meilleure idée au monde selon moi. Mais je ne pouvais m’opposer à lui, c’était… C’était impossible à envisager. Et plus le temps passé, plus ces sentiments s’amplifiaient.
Il ne tarda pas à travailler dans un bar pour se faire un peu d’argent. De mon côté, je continuais mes études. Ma famille n’avait pas changé de situation financière depuis ma plus tendre enfance, et donc je n’avais aucunement besoin de travailler. Nous avions pris un appartement ensemble, Ayzen et moi. Un petit évidemment, mais c’était assez pour nous deux.

Ma vie changea il y a seulement quelques semaines. Ayzen revenu un soir à l’appartement avec une grande nouvelle : il voulait partir pour Los Angeles. Vivre le rêve américain, dans la cité des anges. C’était l’un de mes secrets. J’adorais tout bonnement Los Angeles, et l’Amérique en général. J’avais même déjà envisagé d’y aller avec Ayzen, mais j’y avais renoncé après m’être intéressé aux diverses universités proposant mes études. Cette fois, je n’hésitais pas. Ayzen avait toujours de bonnes idées, alors celle-ci ne devait pas déroger à la règle. Ni une ni deux, nous étions à New-York. Ayzen avait réservé un hôtel. Il passa sa première journée à chercher un travail, tandis que j’étais partit m’inscrire à l’université de Los Angeles. Le début du rêve quoi’.

Désormais, je suis étudiant en coiffure. Je poursuis ma scolarité, tandis que j’ai trouvé un coiffeur qui accepte de me laisser m’entrainer les samedis. Je suis payé une misère, mais c’est surtout pour acquérir de l’expérience sur le terrain. Je suis toujours en collocation avec Ayzen. On a vite retrouvé un appartement encore plus petit que celui que nous avions en Angleterre. Après des débuts assez difficiles pour moi, nous avions rapidement retrouvés un équilibre. Mon meilleur ami semblait s’être découvert une passion pour le sexe et ramenait des filles à tout va que je me permettais d’insulter à voix basse. Puis il l’a ramené. Cette fille-là, cette espèce de pimbêche sans intérêt qui n’avait de drôle que sa tête. Elisa n’était pas ma meilleure-amie. En vérité, elle a créé de vives tensions en Ayzen et moi. J’ai quelque fois insulté sa copine, et il l’a plutôt mal pris. On se parle un peu moins qu’avant, vu qu’il est souvent avec elle. Je me sens délaissé depuis quelques temps, mais… J’aurais dut m’y attendre. Je suis toujours fou amoureux de lui, mais je réalise doucement qu’il ne m’appartient pas et qu’il finira par partir pour avoir une vie de famille. Ça fait mal mais c’est comme ça. Je dirais que c’est la vie. Maintenant, mon objectif est de réussir à me faire à l’idée. De toute façon, il n’aura bientôt plus de place pour moi dans sa vie.

En fait, je n'avais rien envisagé. Je n'avais pas envisagé qu'il puisse m'aimer, qu'on puisse devenir enfin un couple et qu'il soit le soleil de mes journées. Ce fut le cas. Depuis 1 mois, nous sommes un vrai petit couple. On a élu domicile dans sa chambre, et la mienne ne sert plus à rien. Oh, et on passe des soirées câlins à ne rien faire d'autre que des câlins. Et récemment, j'ai appris qu'il avait un cancer aussi. En fait, c'est l'ombre au tableau. Depuis un malaise, il est à l’hôpital. Et j'y suis aussi, j'y ai élu domicile. On va traverser ça ensemble. Oui, j'en étais sûr. J'espérais juste de pas me tromper.