Je suis à toit Rien qu'à toi

Une semaine, une semaine que je restais nuit et jour enfermé dans cette chambre d’hôpital morose. Alors autant dire que mon humeur était au plus bas possible. Et je faisais vivre l’enfer à Jonas, j’en étais bien conscient. J’étais désagréable comme pas possible avec lui, d’une humeur de chien. Je l’envoyais bouler au moins deux fois par jour minimum. Bien sûr chaque jour se terminait en dispute. Bien sûr à peine la dispute finie, je regrettais déjà mes mots, et parfois mes gestes. Mais à chaque fois il revenait , et à chaque fois il me pardonnait. Mais je voulais qu’il s’éloigne, qu’il s’éloigne de ma maladie, de toute ce qu’elle lui fait vivre. Je n’aime pas le voir souffrir par ma faute, et je m’en voulais encore plus.

Alors, depuis plusieurs jours, en cachette je tanais mon médecin pour obtenir un jour de libre. Je voulais, alors que Jonas consacrait tout son temps pour moi, pour se battre avec moi contre mon cancer. Alors je devais lui rendre la pareille. Mon médecin avait fini par m’accorder une journée, il était bien conscient qu’il venait d’ouvrir une brèche, mais j’avais su argumenter comme il le fallait. J’avais tout préparé pendant que mon homme bossait. J’avais réservé une chambre d’hôtel dans un des plus beaux hôtel de New-York. J’avais réservé un taxi qui nous y emmènerait. Je savais que ce matin Jonas était au boulot, alors après mes examens hebdomadaire, j’enfila les vêtements qu’il préférait. Alors qu’on approcha de 13 h je vais discuter avec une infirmière tout en sachant pertinemment que Jonas allait arriver. Mais je voulais qu’elle me passe une écharpe, je ne voulais pas que mon homme découvre la surprise avant de l’avoir sous les yeux. Je retourne vers ma chambre alors que j’entends un boucan pas possible, je sais que mon homme est arrivé et qu’il se fait probablement un sang d’encre à ne pas me voir dans la chambre. Parfait. Il fallait juste que je rentre quand il était dos à moi. M’approchant silencieusement de la porte ouverte, je l’observe avant de m’approcher derrière lui et de lui poser le foulard sur les yeux. Le nouant à l’arrière de sa tête, je l’attire ensuite dans mes bras. « Mon bébé, j’espère que tu es prêt à passer une journée exclusivement avec moi ? » J’embrasse sa nuque, descendant mes mains le long de ses hanches. «  Aujourd’hui c’est ta journée, je vais m’occuper de toi, tu me fais confiance ? » J’attrape sa main pour le guider hors de l’hôpital.

 
 

 
 
 
 

lJe suis à toit Rien qu'à toi + The story of my life I take her home

J’avoue que quand Jonas m’avait annoncé qu’il retournait au boulot, j’avais crié victoire, parce qu’enfin il daignait reprendre une vie à peu près normal. Et non sans se préoccuper de ma condition. J’étais enfin heureux qu’il s’occupe de lui et non pas de moi. Et puis, enfin il me lâchait les baskets me laissant du terrain pour préparer le reste de la journée que j’avais décidé de lui consacrer. J’avais bien conscience que j’étais loin d’être le mec idéal en ce moment, et même le meilleur ami. J’étais bien loin de tout ça. Mais j’avais décidé de me rattraper, de lui montrer que ce n’était qu’une mauvaise passe. Je savais, au fond de moi, que quoique je fasse, il serait toujours là, il me l’avait promis. Mais je savais que je lui devais des excuses, et j’avais prévu de me faire pardonner à ma façon. Et j’avais bien ma petite idée de ce que je pourrais lui offrir aujourd’hui.
Je savais bien à l’heure à laquelle il allait rentrer, il avait dû me me le répéter au moins une bonne dizaine de fois. Et donc c’était simple de savoir quand s’éclipser. Les infirmières avaient tout préparées, et après avoir obtenu l’accord de mon médecin, elles se donnèrent à coeur joie de cacher mes affaires et de ranger a chambre comme si j’étais simplement parti. Et je m’amusais comme un fou, j’avais hâte de voir la tête qu’il va faire quand il ne me verra pas.

Une infirmière passa m’annoncer que mon homme était arrivé, il était monté, comme d’habitude, en quatrième vitesse dans ma chambre. Le temps que j’y arrive, il aurait eu le temps de se faire un sang d’encre. Je me dirigea donc vers la chambre afin d’admirer la scène. Ce que je ne regretta pas un seul instant. Il semblait tellement désemparé, perdu. Ca me serrait le coeur en même temps, je me sentais fautif de cette scène. Je ne pouvais pas rester insensible très longtemps, je me dirige donc vers lui, dans son dos, avant de le surprendre en lui bandant les yeux. J’adorais le surprendre et le savoir à ma merci, complètement dépendant de moi. Je l’attire dans mes bras, caressant son dos. J’embrassais son front avant de l’éloigner et en posant mes mains en coupe autour de son visage. Je lui annonce que je passe la journée avec lui. Il semblait heureux et donc je l’étais également. « Et bien j’espère que tu es prêt à me supporter alors. »

Je l’embrasse, chastement tout en caressant ses joues. Je le colle à moi, laissant ses mains caresser mon corps. J’avais hâte d’enfin passer une journée tout à fait normale et d’autant plus rien qu’avec lui. Bien sûr, mon médecin m’avait fait promettre de ne pas trop bouger, etc. Mais je n’avais pas du tout prévu de bouger de la chambre d’hôtel, juste pour aller au restaurant le soir. « Tu n’as vraiment pas peur que je t’emmène à Harlem ? Oh, c’est touchant mon chéri. Allons-y alors ! »

Il me faisait craquer, et ce n’était que le début.. S’il savait.. D’ailleurs j’espérais qu’il serait prêt, prêt pour explorer ce qu’on avait pas encore explorer nous deux. J’avais envie de le faire rêver, de lui montrer combien je l’aime. Je l’amenais à l’extérieur de l’hôpital et l’aidant ensuite à monter dans le taxi avant de m’installer à ses côtés. Je pose une main sur sa cuisse que je caresse doucement. Je laisse le taxi démarrer avant de prendre la parole. « Bébé, je.. Je suis désolé, je sais que je n’ai pas été très agréable ces derniers temps, loin de là même. Mais.. Mais je ne veux pas que tu te sacrifies pour moi... Pro.. Promets-moi de reprendre ton boulot, tes activités, tout sans te préoccuper de moi... ? S’il-te-plaît... »

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Il était incroyable, totalement. Pourquoi ? tout simplement parce qu’il était capable d’avoir encore une confiance aveugle en moi, alors que je lui avais caché quelque chose d’horrible. Je le pensais fou, sincèrement fou amoureux de moi. Tout comme moi je l’étais. J’étais tellement fou amoureux que je l’emmenais dans un hôtel qui m’avait couté tout mon salaire, mais ça ne m’importait pas, non vraiment pas. Je pourrais lui déplacer des montagnes s’il le fallait. Mais je lui avais prévu une chambre avec une baignoire et tout ce qu’il fallait pour que je le masse et que je m’occupe de lui de la meilleure façon, il le méritait. Et je voulais qu’il s’en souvienne.
J’étais heureux, pour une fois, de faire comme si de rien n’était. Comme si la maladie n’existait pas, j’en avais besoin, terriblement. Juste l’oublier pour une journée, oublier qu’elle a gâché une bonne partie de notre histoire. Toute cette spontanéité qui caractérisait notre couple avait tout simplement disparu, il prévoyait tout, absolument tout, à mon plus grand désarroi. Je sais qu’au fond il voulait s’occuper de moi parce qu’il culpabilisait de ne pas l’avoir fait avant. Mais là, il en arrivait même à m’étouffer. Et il sait que je déteste cette sensation. Et je sais bien que s’il reste dans cet hôpital c’est seulement pour moi, et qu’il se force.

Ressentir le vent sur mon visage, la fraîcheur de l’extérieur. J’avais enfin l’impression de revivre, d’être libre. Cette fichue chambre d’hôpital allait finir par me faire devenir claustrophobe. Le taxi était déjà arrivé, j’allais saluer le conducteur avant de faire grimper mon homme. J’indiqua ensuite, en faisant bien attention que Jonas n’entende pas, l’endroit où on aller avant de monter à mon tour dans le taxi et de fixer la ceinture. Le fait que mon homme ne puisse pas voir ce qu’il se passait, que ce soit à l’extérieur ou même dans l’habitacle, me fit sourire. Si je le voulais, je pourrais abuser de lui. Ce qui était très tentant. Je resserrais d’ailleurs l’emprise de ma main sur sa cuisse, ce n’était pas vraiment l’endroit pour avoir des pensées déplacées. Je gardais cela pour un peu plus tard. Je tenais à lui faire part de ce que je pensais, calmement. Je sais bien qu’il est aussi têtu que moi, et, en vérité, je n’avais vraiment pas envie d’insister, mais je voulais qu’il comprenne que ce n’est pas en me surprotégeant et en sacrifiant sa vie qu’il m’aidera. Je soupire, souriant malgré le fait qu’il ne peut pas le voir. «  Je le sais bien, mais je veux que tu comprennes que ce n’est pas en te sacrifiant que tu m’aideras. Ni en me surprotégeant, bébé. Mais.. On est arrivé. »

Je le détache, avant de littéralement lui sauter dessus pour l’embrasser passionnément et de dévorer ses lèvres. Ses lèvres m’avaient manqué, et je comptais bien en profiter. Je stoppe le baiser à bout de souffle, avant d’en déposer un sur sa joue, rouge comme une tomate. « Tu es mignon quand tu rougis. » Je rigole avant de sortir du taxi et de régler le conducteur. J’attrape sa main pour l’extraire du véhicule et pour le guider à l’intérieur de l’hôtel. Je le plante dans le hall. « Attends-moi là. La torture est bientôt terminée. » Je cours jusqu’à l’hôtel pour récupérer le pass de la chambre. Je retourne vers lui et enlace nos mains ensemble. « Allez encore cinq minutes et tu pourras découvrir ta surprise ! » Je nous dirige vers l’ascenseur avant de pénétrer à l’intérieur et d’appuyer sur le bouton du 6ème étage. Un sourire machiavélique s’affiche sur mon visage. Je le plaque contre la paroi avant de le coincer avec mon corps. « J’ai terriblement envie de vous embrassez Mr Fletcher... ». Mes mains se baladent le long de son corps, comme un besoin de me rassasier de son corps.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Une fois dans l’ascenseur, je laissais mon envie prendre le dessus, de toute façon je sais qu’à un moment ou l’autre on aurait besoin de passer le cap. Et j’y étais prêt. J’étais prêt à m’offrir totalement à lui. J’étais enfin prêt à aller plus loi. Je ne sais pas s’il est prêt, mais à vrai dire, je l’espérais fortement. Mais, s’il n’était pas prêt, je serais encore prêt à l’attendre. Parce que je voulais que ce moment soit magique pour lui, qu’il soit un moment inoubliable. Mais je ne pouvais pas me retenir de me coller tout contre son corps. J’adorais le sentir tout contre moi. Je le sentis tâter, certainement à la recherche de mon visage, je le laissa faire avec un énorme sourire. J’avança mon visage pour aller à l’encontre de ses lèvres. Je ferme les yeux, profitant de son baiser tout aussi passionné. En deux secondes, je commençais à me sentir à l’étroit dans mon pantalon. Je me colla davantage contre lui quand je sentis sa main sur mes fesses. Je plongea une main dans ses cheveux, tant bien que mal, j’étais gêné par le foulard. On fût interrompu par l’ascenseur qui s’ouvre. Je recule mon visage, laissant nos souffles se mélanger, je souris à sa phrase, avant de lui voler un dernier baiser. « Hum, tu me donnes des idées chéri. Mais sortons, ce n’est pas notre surprise. »

Je le tire à l’extérieur, ne pouvant m’empêcher de sceller nos lèvres à nouveau, pour un baiser un peu plus calme cependant. Je l’arrache à ses lèvres, avec un gémissement avant de chercher la chambre. Je souris en l’emmenant devant. J’ouvre la porte et le fait pénétrer à l’intérieur. Je referme la porte avant de me poster derrière lui. « Prêt ? » . Je dénoue le foulard, le laissant ensuite tomber pour dévoiler une chambre pour nous, avec Champagne, et jus de fruit pour moi. Elle était simplement immense, presqu’autant que notre appartement. Je passe mes bras autour de ses hanches, toujours dans son dos, avant de poser ma tête sur son épaule. « Surprise ! »

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Jamais je ne le forcerais à quoique ce soit, j’espère qu’il le sait. Mais après tout, pourquoi ne pas varier les lieux.. Quand on l’aura fait déjà. Mais ne précipitons pas les choses, chaque chose en son temps. Déjà que je n’arrivais simplement pas à me séparer de ses lèvres. Envoûtant, je crois que c’est le mot qui lui correspond le mieux en ce moment. J’avais hâte, tellement hâte de découvrir sa réaction. Je pris tout mon temps pour lui retirer le foulard, en profitant pour mordiller sa peau qui me tentait tellement. Sa réaction ne me déçu pas, au contraire. Tout ce que je voulais c’était son bonheur, et rien d’autre, je voulais qu’il ait une part de rêve. JE resserra mon emprise avant de simplement sourire. « Rien n’est trop beau pour toi, rien ! »

S’il savait que je voulais franchir le pas, je crois que c’est l’endroit idéal, là où on a aucun souvenirs, un endroit neutre dans lequel avoir un de mes plus beaux souvenirs, et y revenir, ouais c’était mon idée. Je le laissa se retourner, souriant bêtement. Je monte ma main à sa joue, la caressant tendrement, j’adorais voir ses yeux briller de la sorte, ça me rendait encore plus heureux. J’enlace de nouveau ses hanches, le serrant contre moi. L’érection que j’avais eu dans l’ascenseur, était toujours présente, mais je ne voulais pas l’effrayer ni le brusquer. « Tu m’as fait rêver ces dernières semaines en me supportant, je dois bien te faire rêver un tout petit peu. »

Je mords ma lèvre inférieure. Le dévorant du regard, mes mains s’enflammèrent tout contre son corps. Et je perdis toute connexion avec la réalité quand il m’embrassa, tout aussi passionnément que dans l’ascenseur. Je me dirigea, comme je pus, vers le lit tout en continuant de l’embrasser. Je plonge ma main droite dans ses cheveux, mon endroit préféré. Je ne voulais pas m’arrêter de l’embrasser, jamais. Arrivés vers le lit, je le pousse pour qu’il y tombe. Mes yeux s’étaient noircis, sous le désir que j’éprouvais pour mon homme. Je balança n’importe où mes chaussures avant de faire pareil pour les siennes. Je me positionna au-dessus de lui, reprenant avec force ses lèvres. Un gémissement s’échappa de mes lèvres, pendant que mes mains trouvèrent le chemin jusque le bas de son tee-shirt, pour se faufiler en-dessous.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

J’avais l’impression que tout cette ambiance ouvrait de nouveaux horizons. Et surtout une certaine envie de son corps, j’avais envie de lui faire connaître tous les affres du plaisir. Mais il semblait, sans même qu’on se soit concerté, d’accord. Le fait qu’il soit également aussi avenant envers moi, me fait avoir le tournis. Le voir ainsi, à ma merci, me faisait totalement craquer. Mais je ne pouvais pas rester longtemps aussi loin de lui. Je me rapproche donc de lui, montant sur le lit. Je nous allongea sur le lit, mêlant nos jambes ensembles. Collant mon corps aux sien.

JE scellais de nouveau nos lèvres dans un baiser fougueux. Mêlant nos langues, je passe mes mains partout sur son corps dans des caresses brûlantes. Je laissais le plaisir éclater comme il venait, je ne me retenais pas. Passant mes mains en-dessous de son haut, je caresse sa peau douce, chaude, et terriblement tentante. Je caresse son torse tout en continuant de l’embrasser. Je mordille sa lèvre avant de sourire à sa déclaration. « Bébé... J’en ai tellement envie aussi! »

Je soupire, prenant le temps de me reculer avant de me laisser emporter par la passion. Je caresse son visage, tout en le regardant passionnément. «  Si jamais ça va trop vite, tu m’arrêtes, d’accord ? » Je dépose un baiser avant de lui retirer son tee-shirt, après qu’il ait fait la même chose avec le mien. J’enfouis ma tête dans son cou, le dévorant de multiples baisers. Je mordillais même sa peau à quelques reprises, faisant rougir sa peau. Je soupire en sentant ses mains dans mon dos, elles laissaient une trace brulante après leur passage. Je laissais ma main descendre sur sa cuisse, passant d’abord sur l’extérieur, avant de s’installer à l’intérieur et de remonter jusqu’à l’aine. Je pousse un gémissement, me collant contre lui. Je n’osais, pour l’instant, pas aller plus loin que des caresses, je voulais prendre mon temps avant de lui retirer son pantalon. Je voulais même qu’il me supplie, je ne voulais pas aller trop vite.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Profitant de son corps, j’avais l’impression de perdre pied dans la réalité et de rentrer dans un monde de rêve. Un rêve où tout est possible. Et où le centre principal de mon attention est Jonas. Ce rêve, je ne voulais pas qu’il s’interromps, par une erreur idiote de ma part, je voulais que son envie soit à son paroxysme, qu’elle prenne le pas sur la peur qu’il ressent. Car je suis loin d’être idiot, je sais qu’il éprouve une peur, ou du moins une appréhension. Je sais ce que c’est, et je voulais le rassurer, en allant doucement dans mes gestes, sans pour autant pour me retenir. Et puis, je ne voulais pas qu’il connaisse les affres de l’amour par quelqu’un d’autre que moi. Encore une de mes nombreuses preuves de ma possessivité.
J’adorais sa peau, son goût, sa chaleur. J’adorais laisser traîner mes lèvres dessus. Je pourrais y rester des heures que ça ne me dérangerait aucunement. Mais mes mains n’étaient pas en reste, elles passaient sur tout son corps, imprimant chaque particularité de celui-ci. Je poussais quelque râles alors qu’il me griffait, c’était diablement sexy et tentant. Après lui avoir retiré son haut, je descendis ma bouche le long de son torse, insistant un peu sur chaque tétons avant de suivre la ligne de ses muscles. Mes mains se baladèrent entre ses cuisses et son ventre alors que je m’attardais sur son nombril. C’était tout nouveau, je le regardais alors pour guetter ses réactions. Il semblait si vulnérable, comme si n’importe quoi ou qui pouvait l’atteindre. Cela me fit monté une bouffée de tendresse. Il avait tellement confiance en moi qu’il se laissait aller ainsi avec moi. Je dépose un baiser à côté de son nombril avant de remonter pour me coller contre son corps. Je l’embrasse, pour qu’il arrête de se mordre. la lèvre.

En quelques secondes, je me retrouve sous son corps. Je souris, non pas gêné de me retrouver ainsi, en position de faiblesse. Ce que je ne me laissais jamais faire avec quiconque d’autre que lui. Je lui souris, passant mes bras autour de lui. Je caresse son dos pour le rassurer, le dévorant des yeux. Je ferme les yeux en sentant mon visage dans mon cou. J’enfouis mes mains dans ses cheveux, emmêlant mes doigts dans ses boucles, l’empêchant de s’éloigner. Je pousse de nombreux soupirs langoureux, augmentant la pression sur sa tête. Je savourais chaque sensation, chaque manquement de palpitation de mon coeur qu’il provoquait. Je pousse un soupir un peu plus long alors qu’il descend sur mon torse, avant de me cambrer quand il s’empare de mon téton. Je descend une main le long de son dos, arrivant à ses reins, à la ceinture de son pantalon. Je glisse mes doigts à l’intérieur, le rapprochant encore de moi. « Hmm Bébé.. Continue.. »

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Il me rendait fou, totalement fou. Je serrais mes doigts dans ses cheveux, les ébouriffant. J’avais toujours les yeux clos, profitant de ces papillons dans mon ventre. Je me retenais de pas le retourner de suite pour lui sauter littéralement dessus, mais je ne voulais toujours pas aller trop vite. Je subissais avec plaisir la torture qu’il m’offrait. Je me cambrais pour m’approcher davantage de lui. Des gémissements passait le barrage de mes lèvres, je sentais bien que bientôt j’allais devoir passer à la vitesse supérieure, sinon je n’allais pas pouvoir l’attendre longtemps. Je descendis mes mains vers son pantalon, jouant de mes doigts, vers sa ceinture, attendant son accord. Lorsque je le vis sourire, je passa mes mains devant pour commencer à lui retirer son pantalon.

Je galérais pendant quelques instants avant de sentir sa main me venir en aide. Je commençais réellement à m’agacer contre son pantalon, ce qui m’arracha un grognement. Heureusement, il réussit, mais j’étais coincé sous son corps, je ne pouvais guère l’aider plus. Je remonta mes mains, appuyant davantage sur son dos. Ma respiration se fit plus bruyante, tandis qu’une de mes mains alla s’accrocher sur un drap. Je frissonna, contractant mon torse quand il passa sur des zones sensibles. J’expira longuement, j’étais très serré dans mon pantalon. Ses mains arrivant sur mon pantalon, un gémissement plus rauque s’échappa. Je mordillais ma lèvre inférieure, j’avais chaud, très chaud. Lorsqu’il releva la tête une nouvelle fois, j’hoche simplement la tête, il n’avait même pas besoin de mon accord pour me le retirer. Je replace une de mes mains dans ses cheveux, je savais bien que ce n’était qu’un moyen pour le rassurer, mais ça marchait bien. Je l’aidais comme je pouvais pour qu’il puisse retirer mon pantalon sans trop de difficulté. Je le dévorais du regard, littéralement. J’admirais tous ces moindres faits et gestes, si sensuels, si sexy. Je ne me rendais même pas compte que ce soir nous allions enfin nous unir. Je vivais simplement l’instant présent. Mon regard se noircit encore davantage de désir alors qu’il terminait de se déshabiller, étant ainsi dans la même tenue que moi. Je l’accueille les bras ouverts contre moi. Refermant les bras sur lui, je laissais mes doigts traînaient un peu partout. Je lui souris tout en posant une main sur son visage. « Hum, j’aime quand tu me donnes des ordres, je suis tout à toi... »

Je lui souris avant de sceller nos lèvres dans un baiser enflammé, en profitant ainsi pour reprendre l’avantage sur lui, repassant au-dessus de son corps. Mes mains se fit encore plus envieuses, détaillant chaque partie de son corps. Mais il y avait encore un vêtement en trop, que je m’empressa de retirer. Je retirais également mon boxer. Je pris quelques secondes, légèrement au-dessus de lui, pour l’admirer. Je vais ensuite reprendre ses lèvres prêt à lui faire découvrir milles et un tourments.

Ce fût bien plus tard, je ne saurais dire s’il ne s’agit d’heures ou de longues minutes, que je retomba sur le côté, après avoir connu un moment plus qu’extraordinaire. J’étais monté bien plus haut qu’au septième ciel, au paradis. J’avais un sourire béat sur mon visage, c’était bien la première fois que je me sentais aussi bien après avoir .. Fait l’amour. Je peux vraiment le dire, et le penser. Je pose mon regard sur mon homme, il semblait tout aussi comblé. J’étais heureux, terriblement heureux de le voir ainsi. Je le tire dans mes bras, déposant un baiser sur ses cheveux tout en l’entourant de mes bras. Je savourais simplement le moment.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Je souris, trouvant ce moment magique. Et parfait, juste parfait parce que c’était lui. Lui était parfait, et il me l’avait démontré. On m’a toujours dit que si l’acte était parfait, c’était parce qu’on l’avait fait avec son âme-soeur. Ce à quoi, à chaque fois, je criais haut et fort que c’était faux. Mais maintenant que je l’avais fais avec lui, toutes mes convictions changeait. Durant l’acte, j’avais voulu que tout aille pour le mieux pour lui, pour qu’il passe un moment de rêve, et qu’il n’ait pas trop mal, peut-être avais-je été trop prévenant, mais je préférais cela au contraire. Ce moment avait été d’une complicité incroyable, du début à la fin. Tellement incroyable que l’on avait crié notre amour en même temps. Jamais je n’avais réussi cela. Mais j’étais plutôt fier, de lui, de nous. Et une chose est certaine, c’était que je voudrais recommencer, avec lui, et que je me consacrerais rien qu’à lui maintenant. Je m’en faisais la promesse.

Le moment continuait d’être magique. La plénitude qui envahissait mon corps chaque seconde passant, était toujours là. Et je voyais le même bien-être chez Jonas. Ca me réjouissait, de le voir ainsi, j’avais finalement réussi à lui faire vivre, partager ce que je voulais. Surtout qu’il ne retienne que le meilleur. Je transpirais, au moins tout autant que lui, mais ça ne me gênait guère, à vrai dire, j’avais envie de rester comme ça pendant un long moment, sans bouger de là, ni le lâcher. Je plongeais dans son regard, brillant, et aimant. Je caresse ses cheveux après l’avoir attiré dans mes bras. J’avais toujours du mal à exprimer mes sentiments par les mots, j’étais toujours plus à l’aise avec les gestes.

« C’est à moi de te remercier, d’être là et de me supporter. Je n’ai pas de mots pour dire combien je t’aime et combien tu me combles aussi. Je suis si fier de toi... »

Je sentais plus que je ne le voyais son sourire. J’aimais l’entendre me dire ces trois mots, et jamais je ne m’en lasserais. Et l’avoir entendu pendant que je lui faisais l’amour c’était encore plus beau. J’observe également son visage, allant caresser chacun des traits de son visage. Je lui souris, un de ces rares sourires qui montrait mon bonheur. Je frissonna sous ses baisers, me mordant ma lèvre inférieure, je sais qu’il m’en faudrait peu pour repartir dans la luxure.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

J’étais aussi fatigué, mais je le supportais assez bien, étonnamment d’ailleurs au vu de ma maladie. Mais je n’avais pas envie de dormir ni de quitter ses bras, enfin de briser l’étreinte. Je ne me lassais pas de le toucher, de savourer la douceur de sa peau. J’entendis un bruit qui, certainement ne venait pas de moi. Je rigola allègrement, allant chatouiller son ventre. J’embrasse sa joue avant de déclarer : « En fait je suis tombé amoureux d’un ventre sur patte. » Je ne pouvais m’empêcher de continuer à rire, embrassant son épaule.

Je passe une énième fois ma main dans ses cheveux avant qu’il ne se dégage de mon étreinte, provoquant un frisson qui parcourut tout mon corps. Je le regardais se lever, caressant son dos, n’ayant toujours aucune envie de quitter les draps. Mais, si lui avait faim, moi j’avais une tout autre pré-occupation, celle de prendre une douche. J’avais beau être un bordélique fini dans l’appartement, j’étais quelqu’un de très soucieux de mon apparence. Et je détestais me sentir sale ou quoique ce soit d’autre. Et là, c’était comme un tic ou une manie, je devais me laver. Mais, j’allais me retenir pour passer un petit moment avec lui, en mangeant avec lui. Mais le connaissant, je sais très bien que, gros mangeur comme il est, il en a pour un long moment mais je ne suis pas certain de tenir aussi longtemps. Et pourtant je ne rechignerais pas d’être sous la douche avec lui. J’avais envie de passer chaque seconde avec lui. Je souris, « Oui, mais j’irais prendre une douche dans quelques minutes. »

Je souriais, de le voir aussi heureux, c’était de plus en plus rare. Trouvant le courage, enfin, de m’asseoir dans le lit, cherchant également mon boxer. Je n’étais pas forcément pudique, même loin de ça. Mais on ne savait jamais, on était quand même dans un hôtel. Je rigole en le voyant courir, me levant à sa suite. Arrivé près du chariot, je me poste derrière lui, passant mes bras autour de lui. Posant ma tête sur son épaule, je regarde le chariot. « Mais, tu pourrais m’accompagner sous la douche... ? » Je me mordillais la lèvre inférieure, je ne voulais pas la mettre mal à l’aise. Regardant ce qu’il y a sur le chariot, j’attrape un chamalow, que je présente à sa bouche. Ouais, je vivais un moment parfait. Et c’était lui qui le rendait parfait.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Connaissant mon homme, je savais qu’il allait manger au moins l’équivalent de deux personnes. Il m’impressionnait, je ne savais pas comment il pouvait avaler tant de choses. Moi, j’était plutôt un petit estomac, et c’était pire depuis... Depuis ma maladie quoi. Par contre je ne me tarirais jamais de sentir sa peau douce sous mes lèvres. Je caresse lascivement son ventre, regardant le chariot, me demandant ce que j’allais pouvoir manger, et surtout qu’est-ce que je digérerais. Parce que même si j’avais décidé d’oublier ma maladie, elle, elle se chargerait de me le rappeler. Surtout que mon estomac était de plus en plus fragile en ce moment, ne cherchez pas à comprendre, je ne comprends même pas moi-même ! N’ayant pas tellement faim, je préférais l’idée de la douche à vrai dire. Et surtout d’en profiter pour la prendre avec Jonas, ce que nous avions jamais l’occasion de faire en temps normal, que ce soit à l’hôpital où on n’a, d’ailleurs, aucune intimité. Ou même dans notre miteux appartement. D’ailleurs j’étais prêt, une fois guéri, à bosser encore deux fois plus pour quitter cet appartement. Je lui souris, déposant un baiser dans le creux dans son cou. « Tu n’as qu’à me rejoindre je vais y filer là. »

J’avais bien remarqué qu’il avait rougi, je trouvais cela mignon, il restait encore assez prude, et ça ne me dérangeait pas, de toute façon si jamais il devenait totalement dévergondé, je ne retrouverais pas l’homme que j’aimais. Et je ne voulais pas qu’il change. Mangeant quelques petites friandises, je me recula afin qu’il puisse se tourner correctement. Je lui souris, plantant un baiser sur ses lèvres, alors qu’il était encore en train de manger. Je louche sur la banane, avec une certaine envie je dois bien l’avouer, surtout qu’elle avait également le goût de Jonas, c’était diablement tentant. Je mords dans la banane, ne lâchant pas une seule seconde son visage et l’air sexy qu’il arborait. Je mâche avant de me décoller de lui et de descendre une main sur ses fesses. « Je t’attends là-bas. » Je me décolle de son corps, pourtant si tentant et file sous la douche, laissant la porte entrouverte.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Il jouait avec le feu, je ne sais même pas si il s’en doute un instant. Vu l’air qu’il aborde, je ne sais pas ce qu’il cherche, alors le seul échappatoire reste la douche, même si j’avais cruellement envie qu’il me rejoigne. Me déshabillant rapidement, j’allume le jet d’eau, le réglant à ma température préférée, c’est-à-dire brûlant, très chaud. J’adorais sentir l’eau chaude laissait un sillon rougeoyant sur ma peau. Une fois la température idéale pour moi atteinte, je rentre dans cette magnifique douche italienne. L’eau chaude me fit le plus grand bien. Je ferme les yeux savourant la chaleur de l’eau sur ma peau.

Je pouffa en l’entendant, il n’en ratait pas une ! Dans quelle tenue voulait-il que je sois ? Franchement, comme si on s’habillait pour aller sous la douche, mais bien sûr Jonas! J’avais hâte qu’il me rejoigne sous la douche, le sentir contre moi, et profiter un peu plus de lui. Je trouvais qu’on était déjà assez éloigné l’un de l’autre à l’hôpital pour excuser le fait que j’avais constamment envie de le coller. Envie que je n’allais pas retenir.
Mais, comme je l’avais pressenti quelque temps auparavant, ma maladie pointait le bout de son nez, elle ne pouvait pas se planquer pendant toute une journée. Impossible apparemment. Et elle se manifesta par une migraine fulgurante. Et extrêmement douloureuse qui plus est. Elle me pétrifia sur place. Heureusement j’étais dos à mon homme qui ne vite certainement pas mon visage se tordre de douleur. Mais je n’avais même pas le courage de faire semblant, de toute façon elle était beaucoup trop forte pour que j’y songe, ne serait-ce qu’une seule seconde. Je sursaute à moitié en le sentant derrière moi. Je tente un maigre sourire. qui ressemblait plus à une grimace qu’à autre chose. « Ouais... ». Je n’arrivais même plus à aligner trois mot. Pathétique en comme.

J’avais bien entendu son ton assez suave, doux, et excitant, mais... Mais je ne pourrais pas y répondre tant que cette migraine persisterait. Heureusement j’avais mes médicaments. Mes fidèles toutous. Me sentant incapable de faire trois pas sans m’écrouler, je sais que j’allais devoir inquiéter mon homme, ce qui ne m’enchantais guère. Je lança dans un souffle, presque inaudible « Médicaments, tout de suite. ». Dans la seconde qui suit, je pris ma tête entre mes mains avant de gémir de douleur. J’espérais juste que mon homme allait les trouver, sinon je n’allais plus qu’à endurer pendant le reste de la journée la migraine. Et je n’avais pas envie de gâcher cette journée qui avait pourtant si bien commencé.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Je soupire, l’attente était longue, très longues, et pourtant il avait été rapide. Mais c’était dingue comment les secondes pouvaient ralentir quand la douleur était présente. Je soupire en entendant le boucan qu’il fit en revenant. Je savais qu’il était inquiet, et terriblement en plus. Et je m’en voulais de lui infliger cela, de l’inquiéter comme ça. Je n’osais même pas le regarder, de peur de voir sa douleur, sa souffrance. Et tout ça augmentait considérablement ma douleur... Je commençais vraiment à croire que la moitié de la douleur que l’on ressentait était psychologique. J’avale en vitesse mes médicaments, sans même prendre d’eau, de toute façon j’avais tellement l’habitude de les avaler que je ne les sentis même pas passer. Je me tenta de le regarder... Et ce que je vis me bouleversa littéralement. Je n’avais jamais vraiment fait attention à lui, depuis la révélation de ma maladie, et de toute façon il ne me laissait pas le faire. Il semblait si...épuisé, si démuni, que ça en retourna mon coeur. Je porta la main sur sa joue, la caressant doucement. Heureusement, être sous la douche avait ses avantages, et celui notamment de ne pas laisser voir mes larmes couler. Passant mon autre bras autour de sa hanche, je l’attire contre moi, dans une étreinte possessive et ferme. Je dépose un baiser dans ses cheveux.

« Mon bébé, laisse-moi prendre soin de toi, c’est mon tour de te faire du bien, de faire attention à toi. »
Je glisse mes bras autour de son frêle corps. J’avais bien l’intention de surpasser ma douleur, pour me consacrer entièrement à lui, et à cette journée. Le gardant contre moi, j’attrape le savon afin de commencer à le savonner. M’occuper de lui m’aidera certainement à oublier ma migraine, en tout cas je l’espérais. Je savonna mes mains avant de les poser à sa nuque, que je massa délicatement, avant de descendre sur son dos. Je dépose, en même temps, plein de baisers papillons sur son visage.