Je suis à toi Rien qu'à toi

Je n’aimais pas le voir ainsi, aussi apeuré, aussi affolé. Parfois il m’arrivait de regretter qu’il est appris ma maladie, parce qu’il avait totalement changé, pas en mal, mais il n’avait plus cette insouciance, cette innocence qui le représentait tant. Je m’en voulais, j’avais parfois l’impression de gâcher sa vie, de gâcher son bonheur, et même de gâcher sa jeunesse. Je me sentais coupable de tout ça, même si il insinuait le contraire. Je voulais prendre soin de lui, comme je le faisais avant, je voulais retrouver ce statut de protecteur, celui que j’avais avant tout ça. Je caresse sa joue, essayant de chasser ses démons. non, j’allais lui faire oublier ce fâcheux moment. Je devais lui faire oublier ce moment, je voulais que la journée soit parfaite pour lui, et ainsi elle le sera pour moi également. Je le serra dans mes bras, savourant cette étreinte salvatrice. Le meilleur médicament que je pouvais avoir. Ma migraine, je l’oubliais déjà, grâce à lui. Ses bras, sa bouche, ses yeux, sa voix. Tout, vraiment tout me rappelait la vie, et qu’elle méritait que je me batte pour elle, pour lui. J’étais certain d’une chose, c’est que je ne m’arrêterais jamais de me battre, et d’espérer pour cette foutue greffe. C’était réellement la seule chance de m’en sortir.


« Pas aujourd’hui, je tiens à ce que tu profites, c’est ta journée, je suis entièrement à toi. » Je lui souris, encore un peu faiblement. Mais il m’apaisait, et rendait mes douleurs plus supportables. Je caresse ses hanches, alors que je le vois s’approcher pour m’embrasser. Il n’y avait ni fougue, ni force. Mas une tendresse, et ça transpirait tout l’amour que l’on pouvait se porter. J’ouvre mes lèvres, lui intimant ainsi de prolonger son baiser. Je le colle davantage contre mon corps. Mes mains s’activant toujours à savonner son dos, mais aussi ses fesses. Je profitais de son corps, De ses lèvres, que je découvrais, avec une certaine envie. Je le laissais s’éloigner, à regret. J’émis même un petit gémissement réprobateur. Si nous n’avions pas déjà fait l’amour, je crois que je lui aurais sauté dessus, maintenant. Magnifique, parfait, je n’avais pas assez de mot pour qualifier ce qu’il était. Je lui souris, le programme avait l’air alléchant mais j’avais encore une petite surprise à mon arc.

« Après, j’ai encore une surprise, enfin plutôt deux... Et après je te promets, on pourra glander jusqu’à demain matin. Et puis, je n’ai pas l’intention de perdre une seule seconde avec qui que ce soit d’autre que toi. » Je souris, j’avais l’intention de l’amener sur le toit de l’hôtel afin de pouvoir admirer la vue sur tout New-York. Et j’avais prévu d’aller chercher, dans une bijouterie son cadeau, enfin plutôt nos cadeaux. Et puis, je n’avais pas vraiment envie de revenir à l’hôpital, j’avais d’ailleurs demander aux médecin si c’était envisageable que je revienne dans l’appartement. Il n’avait pas été totalement contre, trouvant même que ça pouvait être une bonne idée. Maintenant il allait falloir convaincre mon homme que tout se passerait bien.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Je n’étais plus en lien avec ma famille, et en fait je ne me portais pas plus mal. en fait, j’avais décidé que me seule famille serait Jonas, parce qu’il était le seul à m’accepter tel que je suis. Et le seul à être présent quand j’en ai vraiment besoin, pas quand ça l’arrange. Et je ne me doutais pas une seule seconde de ce qu’il était en train de manigancer. La seule chose que je savais juste c’était que le médecin avait peut-être un donneur potentiel. Mais qu’il devait encore faire des examens. Je m’étais remis à espérer, mais un vrai espoir. Mais si j’avais su que c’était Jonas, une chose était sure, c’est que jamais je n’aurais accepté qu’il se sacrifie, qu’il encourt des risques pour moi. Je ne me le pardonnerais jamais si jamais il lui arrivait quelque chose à cause de moi, ou même pour moi. Pourtant il m’avait promis de ne rien tenter. Mais lorsqu’il m’avait répondu, je sentis qu’il y avait quelque chose de faux qui sonnait dans son ton.
Mais je ne voulais pas y penser, pas actuellement, alors qu’il semblait enfin se calmer petit à petit, qu’il recommençais à se concentrer seulement sur la journée et sur nous deux, et non pas sur maladie. Je ressert mes bras autour de lui, recouvrant un peu mes forces. Je frotta mon nez contre le sien, j’avais senti que c’était le bon moment pour lui dire tout ce qu’il m’apportait, mais je n’avais pas encore les mots parfait pour cela.

Je profitais de ses lèvres, le collant tout contre moi, même si je sais que ça pouvait être dangereux, très dangereux. Je cachais à peine que mon envie de lui augmentait, mes mains deviennent plus baladeuses, plus osées aussi. Le baiser devient plus fiévreux, plus animés. Je bougea pour le plaquer contre le mur, le coinçant avec mon corps. Mes yeux se noircirent alors que je le vis rougir. Je mordis sa lèvre inférieure avant de lâcher ses lèvres. Je monta mes mains sur mes joues pour faire disparaitre ses rougeurs, qui le rendait pourtant si magnifique. «  Bébé, ne rougis pas... Je sais que tu as honte, que tu n’es pas à l’aise avec tout... ça... Mais tu n’as pas t’en faire... Ce que tu ressens, dis-toi que je le ressens encore plus fort... »
Je rigole, j’aimais vraiment quand il était ainsi, qu’il retrouvait cette naïveté de la jeunesse. Mais je grimaçais légèrement, j’avais bien envie de transformer cette douche en une douche crapuleuse, mais il n’avait vraiment pas envie de la même chose que moi, je me maudis silencieusement, me disant que j’aurais mieux fait de m’abstenir de lui parler des surprise. « Rah tu vas me frustrer... Mais je me dépêche ! »

Je soupire, me lavant rapidement, mais apparemment pas aussi vite que l’aurait espéré Jo’ puisque je reçu une tape sur les fesses. Je souris largement, j’étais déjà à moitié excité par lui, et il n’arrangeait pas son cas, pas certain qu’il est sa surprise s’il continue à me chauffer ainsi. Je secoue la tête pour chasser toutes les pensées que je pouvais avoir. J’attrape, ou plutôt pique, la serviette que Jonas était en train d’utiliser pour me sécher, il m’avait chauffer, il alalit en payer les conséquences ...

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Même si j’étais frustré, je ne pouvais m’empêcher de sourire face à son manège, mais une chose est certaine, c’est que je n’allais pas le laisser s’en tirer à aussi bon compte. Non, c’était bien trop facile. J’étais prêt à accepter ma frustration et à l’amener à sa première surprise, mais j’avais bien envie de l’embêter un peu. Et j’avais bien ma petite idée derrière la tête. Attrapant sa serviette et m’éloignant rapidement de lui tout en gardant ce sourire machiavélique. Il m’avait excité, à mon tour de l’exciter.
Je mordais ma lèvre inférieure, ne le laissant pas attraper ce qu’il voulait, je riais à sa tête. « Y a pas ton nom dessus, si ?! »

Je commença à me sécher les cheveux. J’avais bien entendu arrêter l’eau. Mais j’avais à peine le temps de commencer qu’il essaya de me la reprendre, ce que j’avais bien d’ailleurs envisagé et donc anticipé, en mettant hors de portée la serviette, derrière mon dos. Je n’avais pas trop d’endroits à part la coincer entre la paroi et mon dos. Parce que la mettre en hauteur n’était pas une bonne idée, il était plus grand que moi. Et là, j’avais au moins l’occasion de le voir se rapprocher. « Ah parce que je suis un voleur maintenant ? »

Je rigole à sa tête avant de le ramener tout contre moi. « Ne me tire pas la langue, ou sinon je crois que les surprises vont disparaître. » J’embrasse ses lèvres, souriant. Voilà qu’on retrouvait nos enfantillages. Je plaque un bras autour de sa taille, l’attirant de nouveau contre moi. Je hausse un sourcil et lance d’une voix suave « Alors reprends-là. ». Je souris avant de l’embrasser passionnément, plaquant mon corps sur le sien. Descendant ma main libre sur ses fesses, je les caresse. Je soupire, je sais que j’allais atteindre mon but. D’ailleurs j’attendais le bon moment pour me reculer. Il allait savoir ce que c’était la frustration. Le moment arriva rapidement, quand il était nettement plus occupé avec ma bouche que de me reprendre la serviette. Je le repousse doucement avec un sourire plutôt énigmatique. « Je crois qu’on a des choses à faire. » Je sors rapidement de la douche, m’essuyant rapidement, admirant grâce au miroir l’air plutôt hébété de mon petit ami.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Sa tête, il aurait vraiment fallu que j’ai mon téléphone à portée de main. Elle était hilarante, un vrai comique? Mais j’étais heureux, j’avais réussi à le frustrer, autant qu’il m’avait frustré voire encore plus. Il allait connaître la sensation que ça faisait. Même si c’était dur, je m’étais reculé même si je souhaitais ardemment le contraire. De toute façon j’avais tout le temps envie de lui. Et puis, même si je l’avais chauffé, je sais que les surprises vont lui plaire et j’avais envie de lui faire plaisir et de voir sa tête. Enfin j’avais aussi prévu quelque chose. Et ce serait la première surprise. Le temps juste de m’habiller et d’aller dans une boutique à deux pas d’ici. Me séchant rapidement, je sors de la salle de bain sans rien enfiler, de toute façon je m’en foutais pas mal. Je rigole, ne prenant même pas le temps de répondre. Je me retrouve vers le chariot. Tout cela m’avait ouvert l’appétit.

J’avalais quelques friandises, attendant que mon homme libère la salle de bain. Je ne l’entendais d’ailleurs pas arriver derrière moi. Je sursauta quand il prend la parole. Mais cela ne m’empêcha pas de sourire, vicieusement. Mais je ne me retourna pas pour autant vers lui, je ne suis pas certain d’arriver à me contenir si jamais je poser mon regard sur son corps. Je me mords la lèvre inférieure. Il ne se rend même pas compte des conséquences de ses mots. Rien qu’en entendant cela j’avais encore envie de le prendre dans mes bras, de l’embrasser jusqu’à ce que son souffle lui manque. « Et ça te pose un problème que maintenant ? » Oui, parce que dans ce cas tout le monde a pu voir nos ébats. Je secoue la tête, je sais qu’il n’est certainement pas très à l’aise. Alors je me vais chercher mes affaires un peu éparpillé partout, les enfilant tour à tour. Je réfléchissais à ce que je devais faire, et j’opte pour aller chercher la seconde surprise et donc m’absenter pendant quelques temps. Une fois rhabillé entièrement, j’attrape ma veste et va l’embrasser rapidement. « Je reviens, attends moi ici. »

Je ne lui laissa pas le temps de protester que j’avais passer le pas de la porte. Je me dépêcha d’aller à la bijouterie du coin. Je passa au peigne fin chaque vitrine avant de tomber sur deux bague en argent. Je souris, je venais de trouver le trésor que je voulais. Je les achète rapidement, faisant juste gravé nos initiales à l’intérieur de la bague, avant de repartir à toute vitesse à l’hôtel. Je ne pris pas la peine d’attendre l’ascenseur pour arriver rapidement à la chambre, c’est donc épuisé que je pénétre dans la chambre. « Chéri, je... Je suis là... »

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Essoufflé, c’était peu dire. J’avais l’impression d’avoir couru un marathon, ce qui était un peu le cas vu ma santé actuelle. Mais, j’avais pas envie de passer beaucoup de temps loin de lui. Au contraire, plus je raccourcirais les temps loin de lui, plus on était ensemble, logique ! Avant de pénétrer dans la chambre, je vérifia que les bagues étaient bien dans ma poche. Je souffla, je ne parvenais pas à croire ce que j’allais faire. D’ailleurs je ne sais pas comment je vais lui demander, et s’il acceptera ? Même si j’étais presque certain de ce que je faisais, je ne pouvais pas ôter ce petit doute, je sais très bien que ma demande pourrait l’effrayer. Et j’avais encore l’intention de la reculer, d’au moins de très longues minutes, mais j’avais déjà prévu une surprise avant.
J’avais contacté l’hôtel qui avait accepté de nous ouvrir l’accès au toit, juste pour nous. On allait avoir la vu sur tout New-York, un cadre magique. Et on verrait ainsi le soleil se coucher et la nuit engloutir New York. Je ne pouvais pas rêver de moments plus merveilleux, et je me voyais déjà assis sur ce toit, tenant dans le creux de mes bras l’homme que j’aime le plus au monde, et même plus que ma propre vie.

Et cet endroit serait l’endroit parfait pour lui faire cette fameuse demande. J’avais prévu de le demander en mariage. Oui, moi, ancien mec volage, ancien mec à femmes, j’allais demander un homme en mariage. Et j’en étais fier, très fier même. J’étais fier d’aimer quelqu’un qui m’aimait pour ce que j’étais vraiment, d’aimer quelqu’un d’aussi parfait que lui. J’avais peur, peur de le perdre, qu’un jour il se lasse de moi et qu’il trouve bien mieux que moi. Ou au contraire, qu’il ne laisse sa vie pour moi. Ca je ne l’accepterait jamais.
Me retrouvant face à lui, je me mordis les lèvres, le contemplant de haut en bas et vice versa. Je referma la porte derrière moi avant de me diriger vers lui et de capturer ses lèvres pour un baiser langoureux, ses lèvres avaient le goût de la cerise, j’y passais donc ma langue dessus, afin de récolter un peu le goût. Je souris doucement, relâchant ses lèvres.. « Maintenant ça va mieux. »

Je pris ses mains, je n’avais pas retirer mon manteau, et je voulais absolument voir cette vue, et passer plusieurs heures là-haut, comme si on était seul au monde. Je lui tends sa veste attends qu’il l’enfile et sort de la chambre tout en prenant le pass pour rentrer ensuite. Je le traîne dans l’ascenseur avant d’appuyer sur le bouton du dernier étage. Je ne pus pendant la montée de l’ascenseur, repenser à notre arrivée... Ca me tira un sourire pensif... « Bientôt tu auras ta première surprise... »

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Je soupire, savourant notre baiser. Je l’emmène assez rapidement en dehors de la chambre. Je n’avais pas envie de rater le coucher de soleil sur le toit, j’avais envie qu’il puisse contempler cela. J’essayais tant bien que mal de rester sage dans l’ascenseur, ce n’était pas le moment qu’on se saute dessus, il fallait que je réfléchisse à ce que je vais lui dire, à comment je vais lui dire. Je voulais être à la hauteur de ce qu’il représente pour moi, à la hauteur de tout ce qu’il fait. Et à la hauteur de ses sentiments. Parce que je pense qu’il est certainement un de rares à avoir attendu un être qu’il aime. D’autres auraient tourné la page, ne se serait pas entêté ainsi.
J’avais le coeur qui battait la chamade. Je n’avais pas le vertige, et je sais que mon homme non plus. Mais comme toutes les surprises, je ne suis pas certain qu’elle fonctionne. Mais, il n’était pas difficile, un rien lui faisait plaisir. Et moi, je voulais le meilleur pour lui. rien n’était trop beau pour lui. J’étais d’ailleurs prêt à me ruiner, si ce n’était que pour lui, et seulement lui.

Nous arrivions que le toit. Sa réaction me fit sourire, de toutes mes dents. J’arrive derrière lui pour l’enlacer et poser ma tête sur son épaule. Posant mes mains sur son ventre, je le serre contre moi. La vue était splendide, magnifique, magique. Et ce n’était que pour nous, personne ne monterait nous déranger. Le patron l’avait promis. « Et ce n’est que pour nous. Rien que toi et moi, ici, bébé. » Je dépose un baiser au creux de son cou, me délectant du frisson qui passa le long de son corps et que je pus sentir. Je pose mes yeux, admirant New-York sombrer dans la nuit. C’était beau. Très beau, mais pas autant que la personne que je tenais dans mes bras.

Je le tire un peu plus loin, pour qu’on puisse admirer le coucher de soleil. Je m’installe, lui faisant ensuite un signe pour qu’il s’installe entre mes jambes. Collant son dos contre mon torse, je passe ma main dans ses boucles, commençant un massage léger. Je restais ainsi de longue minutes, savourant le calme, la sérénité de cette ville pourtant si dynamique. Je me berçais de cette ambiance, sachant que le moment parfait serait juste après. Mais je savourais ce silence, où l’on entendait juste nos respirations.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Je savourais ce moment, tout s’assombrissait, se refroidissait, mais c’était un moment magique. Les lumières s’allumaient de part et d’autres. New-York revêtait sa robe de nuit. Tout était illuminé. Ouais, j’avais de la chance, je vivais un moment parfait avec l’homme que j’aimais, et avec qui j’allais passer le restant de ma vie. Il allait falloir que je pense à remercier mon médecin qui avait autorisé cette sortie, elle me faisait vraiment du bien. Il n’avait pas tort de me dire que des soins à domicile pourrait m’aider à aller mieux. Il allait falloir que j’en discute sérieusement avec Jonas.
Profitant de l’étreinte que je lui offrais, ça me faisait du bien de retrouver ce rôle de protecteur, je me sentais enfin redevenir normal. et bon dieu j’avais l’impression de vivre, et d’enfin profiter de mon homme comme il le méritait. Je frissonna quand il posa ses mains sur mes jambes. Je descendis mon massage dans sa nuque. Je prenais soin de lui, sous ce magnifique coucher de soleil. Je souris à ses paroles, et je sus que c’était le bon moment. « Merci à toi, d’être là, de m’aimer aussi purement. » Je me mordis les lèvres, le sachant aussi sensible, ce n’allait pas être simple de ne pas le faire pleurer. Je le laisse faire, frissonnant de tout mon être. Je resserre mes doigts dans sa main.

« Mon bébé, Tu as rendu ma vie si belle, si meilleure. Je ne t’en remercierais jamais assez. Tu m’as rendu meilleur.... » Je me lèvre, brisant l’étreinte, mais je garde sa main dans la mienne, le forçant simplement de me faire face. Mes yeux brillaient déjà. Je lui souris, plongeant dans son regard pour trouver le courage. « Je ne me trouve pas digne de ton amour, et pourtant tu es encore là, tu es ce qui m’est le plus précieux. Je ne supporterais jamais de te perdre, dans tous les sens du terme. Tu m’as rendu amoureux, ce que personne n’avait réussi à faire. Je sais une chose, c’est que je t’aime de plus en plus chaque jour. Alors... » Et voilà le moment fatidique arrivé, le temps de mettre un genou un terre et de chercher la bague, et d’avoir les larmes qui commençaient à couler que je me lance enfin : « Alors... Veux-tu ... Jonas.. M’épouser ? »

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Je ne le croyais pas, il venait d’accepter. Il venait d’accepter de se lier à moi, de me confier sa vie tout comme moi je le ferais. Pas que je croyais qu’il allait refuser, non, mais je ne pensais pas qu’il accepterait aussi rapidement. J’en avais les larmes qui coulaient encore plus . Il ne pouvais pas me rendre plus heureux, enfin je ne pouvait pas être plus heureux qu’à cette seconde. Tout compte fait, je n’aurais jamais du avoir peur. Mais je n’avais jamais été à l’aise avec les déclarations d’amour. Et puis on peut dire que j’étais tout aussi novice que lui en la matière. Je n’avais jamais connu de vrai amour, enfin pas aussi fort que celui-là.
Le moment avait été parfait, comme je le pressentais, l’ambiance était tout juste magique. Les mots étaient sortis seul de ma bouche comme si tout était naturel. Après tout, notre relation était pure, dénoué de tout stratège ou tout autre. Je pouvais enfin être moi sans artifice, sans avoir peur de son regard. Je ne pouvais détacher mes yeux de son visage me délectant de son expression, il ne semblait pas y croire. alors que je venais de faire ma demande, un silence de quelques secondes où seul le vent se faisait entendre. Je souriais, bêtement, sans savoir pourquoi, mais je ne pouvais pas me détacher de ce sourire. Et ce murmure, ce murmure me procura tellement de frissons que je resserra ma main dans la sienne. Oui il allait être mien, et cela pour l’éternité.

Je glissa doucement la bague sur son annulaire, ne disant aucun mot. J’admira sa main, avec une certaine émotion, j’avais pleins de papillons dans mon ventre. Un torrent d’émotions se déversa en moi, et des sanglots apparurent. Pas des sanglots de peine ou quoi que ce soit d’autre. Mais des sanglots de joie, cela me faisait pleurer tellement j’étais heureux. J’éclatais de rire alors qu’il hurlait au monde qu’il voulait m’épouser, l'expression passer du rire au larmes prenait tout son sens là. Je sortis la seconde bague et lui tendis, alors que mes sanglots se tarissaient petit à petit. « Alors mets-moi cette bague. Et je serais tien. »

J’essayais de me contenir alors qu’il m’enfilait la bague. À peine avait-il terminé que je pris ses lèvres d’autorité. Ce baiser était loin d’être doux, il était exigeant, amoureux, passionné. Je le colla contre moi, le coinçant avec mes bras. Une main descendit à la découverte de ses fesses tandis qu’une autre se logea dans ses cheveux. Je gémissais alors que je l’embrassais toujours. J’avais l’impression que le meilleur était devant nous et que le pire pourrait toujours arrivé, on serait là pour le surmonter, ensemble. « Punaise comme je t’aime toi. »

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Et voilà, il était juste parfait avec cette bague qui ornait désormais son annulaire gauche. Même si le mariage n’était pas légal ici, ça ne me dérangeait aucunement, je n’avais pas besoin de papier pour être lié à lui désormais. Cette bague montrerait au monde entier qu’il m’appartenait. Et le contraire serait également vrai. Je n’avais pas pu m’empêcher d’acheter ma bague, je voulais montrer que je lui appartenait. Et, je voulais pouvoir me montrer au grand jour avec lui, enfin pas qu’on ne se cachait, mais je voulais clamer mon amour au grand jour. Mon ventre fit des tourbillons dans tous les sens. alors qu’il enfila la bague à mon annulaire. J’avais les yeux brillant avant d’attraper sa main et d’enlacer nos doigts ensemble.

J’adorais avoir son corps contre le mien. J’adorais le serrer contre moi. Et sentir qu’il avait terriblement envie de moi. Je ne lachais pas ses lèvres, l’embrassant encore et encore. J’avais aussi terriblement envie de lui. Lâchant ses lèvres, je ne pouvais pas m’empêcher de lui dire combien je l’aimais. Je rigole à sa réponse, secouant la tête. Il était bien aussi tête de mule que moi. Mais je l’aimais au moins autant qu’il m’aime. « Merci de me le rappeler, que je n’ai pas su être à ta hauteur. Idiot aussi. Mais je t’aime si fort que mon coeur pourrait exploser. »

Il m’embrassa, passionnément, et dieu que c’était bon. Et c’est qu’il devenait entreprenant. Je souris, à travers le baiser, le laissant complètement faire. De toute façon il avait les pleins pouvoir sur moi, sur mon corps. Me retrouvant allongé avec lui au-dessus de moi. Une vue paradisiaque, je ne pouvais pas détacher mon regard de son corps. Je passe mes mains dans son dos, sous son tee shirt. Je sens ses frissons, je me mordis la lèvre. Je contracte mon ventre quand il passe sa main sur mon ventre à même la peau. Je pousse un long soupir. Je ne pouvais plus cacher mon rection, et je n’en avais pas envie de toute façon. Je le colle à moi, lâchant ses lèvres pour aller susurrer à son oreille « Hum.. Voudrais-tu me faire l’amour ici ? En plein air... » Je mordille son lobe d’oreille, avec une certaine envie. Passant ma main dans son pantalon, j’espérais vraiment que c’était lui qui allait me faire l’amour cette fois, j’en rêvais tellement.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Je profitais de ses lèvres. Et je dois bien l’avouer, je profitais du fait qu’il devenait entreprenant. Jamais je n’aurais pu croire qu’il puisse être aussi incroyablement aventurier, lui le timide, limite pudique, était en train de m’exciter en plein air, et ça me plaisait de le découvrir encore. Et j’étais heureux parce que le fait qu’il se lâche de cette manière me prouve qu’il me fait une confiance aveugle. J’espérais juste que je ne le décevrais pas un jour. Et puis, c’était assez excitant cette situation, car même si on était éclairé seulement par la lune, un vigile pourrait venir y faire son tour de ronde, ou se fumer une clope tranquillement, mais bon j’espérais vraiment que le patron tiendrait sa parole et qu’il interdirait à qui qui ce soit de monter.
Toute cette atmosphère sensuelle ne m’aidait franchement pas à rester sage. Mais j’avais envie d’inverser les rôles, j’avais envie, à proprement parler, de le sentir en moi, comme je l’avais été cette après-midi. Mais je sais, que de lui-même, il ne le ferait pas forcément, en tout cas il ne franchirait pas le cap si je ne l’aidais pas. Je sentis bien son hésitation, mais ça ne me vexa pas. Je savais bien comment lui faire perdre ses moyens, et comment il lâcherais prise. C’est pour ça que je mordillais son lobe, endroit assez sensible chez mon homme.

« Hum, j’aime quand tu me dis ce genre de choses mon amour. » Je le laissais faire. Je n’avais pas senti sa main jusqu’au moment où il se posa sur mon sexe endolori. Le traître. « Tu vas me le payer... » murmurais-je d’une voix rauque. Je ferme les yeux, je ne veux pas précipiter les choses, je veux le laisser faire, à son propre rythme. Alors je ferme les yeux, fortement. Mes mains relevèrent son haut, me permettant de caresser ses muscles parfaitement dessinés. Je remonte une de mes mains dans ses cheveux alors qu’il enfouit sa bouche dans mon cou, ce qui m’arrache un gémissement. Je frémis à chacun de ses baisers. Je commençais à perdre le contrôle. Je passe une de mes mains devant afin de déboutonner son jean. Mais je n’eus même pas le temps de faire quoique ce soit que sa main s’insinua dans mon boxer. J’halète, me crispant de partout et resserrant mes doigts dans ses cheveux. « Putain... » Je me mordais la lèvre alors qu’il commencer ses mouvements. Il pouvait faire ce qu’il voulait, j’étais totalement à sa merci. Je sentis son regard sur moi, j’ouvris à moitié mes yeux pour le regarder. Je souffle, bruyamment.. « C’est parfait, divin. tu es divin. » À peine ma phrase terminé qu’un puissant gémissement s’échappa de mes lèvres tandis que mon corps se cambrait sous ses attentions, en quémandant encore plus.

 
 

 
 
 
 

Je suis à toi Rien qu'à toi

Je ne pouvais qu’apprécier ses caresses. Il était tout simplement parfait. Et je pouvais être fier, fier qu’il soit l’homme de ma vie. De toute façon chacun de ses gestes étaient parfait. J’étais assez surpris qu’il est pas une plus haute estime de lui-même. Je profitais du moment, conscient que ce serait encore meilleur que la première fois, en tout cas tout serait parfait, même les petits ratages seraient parfait.
Je lui fis un énorme sourire. Je voulais qu’il sache tout le bien qu’il était en train de me faire. Je respirais bruyamment, caressant son torses, ses hanches, son dos, enfin tout ce qui était à portée de mes mains. Mais une pensée s’infiltra en moi. Je ne devais pas l’oublier, ne pas penser qu’à mon simple plaisir. Mais c’était bien plus facile d’y penser, plus difficiles de le mettre en oeuvre.

Et encore plus lorsque je le vis descendre « Oh mon dieu.. » Il n’avait même pas commencé que j’allais déjà explosé. Je levais mes fesses pour l’aider à retirer mes vêtements. Je ne contrôlais plus rien. Mes hanches allèrent à son encontre. Je souris, enivré par ses initiatives et sa phrase. J’étais déjà au septième ciel, seulement parce qu’il était à mes côtés. Il me ferait aller beaucoup plus loin, je le sais. Je souris « Oh, j’irais bien plus loin encore mon amour. »

Et voilà, il venait de poser ses lèvres sur mon intimité. Et grand dieu, c’était divin. tellement divin que je pousse un feulement appréciateur. Descendant mes mains pour les plaquer dans ses cheveux
Et voilà, je ne pourrais pas m’occuper de lui, pas tant qu’il me donnait ce genre d’attentions qui me rends complètement fou. Je ne cessais de répéter des Oh mon dieu et de chéris. J’attrapais sa main gauche pour enlacer nos doigts ensemble. Je gémissais de plus en plus fort. De ma main dans ses cheveux, je lui intimais d’aller plus rapidement. Je le regardais faire, et mon dieu, il était incroyablement sexy.