Skye-Ivy∞ Jeffrey

Depuis ma virée en moto avec Matthew et cette fameuse bagarre, j’avais une épaule très douloureuse. Elle avait été déboitée puis re boité, je m’étais même fait opérer pour les ligaments ou je ne sais quoi. Mais je n’avais pas eu de chance puisque plusieurs fois, je me suis blessé de nouveau à cet endroit avant que mon épaule ne guérisse. Donc depuis le mois d’octobre, cette partie de mon corps me faisait terriblement souffrir. Cependant je ne me plaignais pas, ce n’était pas mon genre, mais j’étais bien heureux que les antidouleurs existent, il me facilitait bien la vie. Seulement là, j’avais un petit problème. Je n’avais plus de comprimés, mon ordonnance était obsolète et mon médecin m’avait dit clairement à ma dernière consultation que ce serait la dernière prescription puisque je n’en aurais plus besoin. Il me faisait bien rire parce que moi je continuais à souffrir. J’avais besoin de nouveaux antidouleurs pour pouvoir continuer à travailler. Sans cela, j’en étais incapable, mon épaule était toujours beaucoup trop douloureuse. J’ignorais ce qui n’allait pas avec elle, mais je devais la faire taire. Je me souviens qu’une amie de Matthew travaillait à l’hôpital. Je le lui avais parlé quelques fois et je décidais d’aller la voir dans l’espoir qu’elle puisse me faire une ordonnance, ne serait-ce que pour me dépanner. J’arrivais donc à son lieu de travail. Je savais qu’elle travaillait aux urgences donc je commençais à la chercher du regard.

Que veux-tu ?

La vie de Skye-Ivy se résumait simplement à étude, boulot au centre équestre et hôpital. Elle était rentrée sans une sorte de routine. Elle avait l’habitude de faire toujours la même chose et ça ne la déranger pas. Elle se disait que ça lui permettrait d’exceller dans ce domaine. Enfin tant que la routine ne dure pas de nombreuses années et qu’elle évolue. Aujourd’hui, la jeune rousse se trouvait à l’hôpital toujours aux urgences. Mais pour une fois, il n’y avait pas beaucoup de monde ce qui était une bonne chose. La demoiselle Bloomsbury avait donc eu le temps de prendre une vraie pause déjeuné en gardant tout de même un œil sur son téléphone portable et sur son biper. Ayant mangé seule, le déjeuner de la jeune femme avait été rapide. Elle était donc revenue aux urgences par la porte principale sans faire attention aux patients qui attendaient leur tour. Skye-Ivy allait vers les infirmières afin d’un peu discuter avec elles, avant de reprendre son travail.

Skye-Ivy∞ Jeffrey

Je n’aimais pas du tout les hôpitaux, mais aujourd’hui je n’avais le choix. J’avais besoin d’antidouleurs. Pour moi Skye-Ivy était la seule personne qui pourrait me donner ce dont j’avais besoin légalement. En cherchant, je savais que je pourrais trouver une personne qui pourrait m’en procurer. Mais cela ferait de moi un homme baignant de nouveau dans l’univers de la drogue et ce n’était plus moi. De plus les comprimés que l’on me donnerait je ne savais pas d’où il provenait et si c’était réellement des antidouleurs. Lorsque je me droguais je me fichais de l’origine des produits et leur composant, mais maintenant c’était différent. J’avais vécu l’enfer des cures de désintoxication, maintenant que j’avais réellement réussi à m’en sortir, je ne souhaitais pas y replonger. Je ne voulais pas non plus décevoir le peu de personnes qui croyaient encore en moi. Pour cela, il fallait donc que j’obtienne ce que je voulais pour de bonnes raisons. Et mon épaule me faisait réellement souffrir on ne pouvait pas me laisser ainsi et me rendre incapable de travailler. Je cherchais la fameuse amie rousse de Matthew. Je me demandais comment c’est deux-là c’était connu c’était deux opposés tout de même. Mais bon ça ne me concernait pas. C’est alors que je la voyais traversé la porte d’entrée des urgences et se dirigeait vers le comptoir de l’accueil. Je me levais et me diriger vers elle. « Hey, Skye ça va ? Tu permets que je t’appelle Skye, Skye-Ivy c’est trop long. Je suis l’ami de Matthew Rider. On s’est croisé quelques fois. Je suis Jeffrey, Jeffrey Anderson. Je suis son meilleur ami et son collègue au garage, on l’a ouvert ensemble. » Oui j’avais beaucoup parlé mais c’était pour qu’elle me reconnaisse bien et qu’elle ne me prenne pas pour un psychopathe ou un délire dans le genre. Je savais que parfois je pouvais faire peur avec mes airs de Bad boys. J’aimais cela de temps en temps, mais là ce n’était pas l’effet rechercher, je voulais paraitre sympathique.

Que veux-tu ?

Skye-Ivy venait tout juste de rentrer de sa pause déjeuner. Cependant elle était très en avance, ayant mangé seule, elle avait été assez rapide. En rentrant quand l’hôpital, la jeune femme se dirigeait vers le bureau des infirmières afin de discuter un peu avec ces dernières avant de reprendre son service. Mais alors qu’elle allait à son point de destination un homme blond la rattrapa et lui parler. Apparemment, il l’a connaissait, la jeune rousse ne l’avait pas reconnu tout de suite, mais lorsqu’il s’était présenté tout était revenue. Elle aussi le connaissait, mais pas beaucoup, plus de vue qu’autres choses. « Bonjour, Jeffrey, tu peux m’appeler Skye, mais comme diminutive je préfère Ivy. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » S’il était à l’hôpital c’était certainement pour quelques choses, pas uniquement pour lui faire un petit coucou.

Skye-Ivy∞ Jeffrey

Pile au moment où je commençais à m’impatienter Skye-Ivy apparaissait sous mes yeux. Avant qu’elle disparaisse et s’attèle à son travail, je l’avais rattrapé et interpellé. Je l’avais appelé par l’un de ses surnoms comme si je l’a connaissais personnellement. Mais ce n’était rien d’anormale pour moi. J’avais l’habitude d’être assez familier avec les autres personnes que je les connaisse ou pas. Elle s’arrêta afin de m’écouter et de me répondre comme si elle aussi me connaissait. C’était certainement parce qu’elle m’avait déjà vu avec Matthew et que je lui avais indiqué que j’étais son meilleur ami. « Très bien Ivy. J’aurais besoin d’un renouvellement d’ordonnance, mais je n’arrive pas à joindre mon médecin. Je me demandais si tu pouvais t’en charger. » Je mentais évidemment, j’aurais bien pu appeler mon médecin, mais je sais qu’il ne m’en aurait pas prescrit. Donc c’est pour cela que j’étais venue voir cette jeune femme. J’avais besoin de ses médicaments et je pouvais devenir dingue si je n’en obtenais pas rapidement. « C’est une ordonnance pour des antidouleurs. J’ai eu l’épaule déboité au moment où Matthew à perdu la mémoire et je me suis blessé de nouveau, dessus il y a quelques temps. »

Que veux-tu ?

Skye-Ivy écoutait Jeffrey qui lui demandait un service. Il avait besoin qu’elle lui renouvelle son ordonnance. La jeune femme n’était qu’une étudiante, elle ne pouvait pas faire des ordonnances comme elle le souhaitait. Elle était surveillée par son tuteur et c’est lui qui prescrivait les médicaments après avoir validé l’idée et le diagnostic de son élève. La demoiselle Bloomsbury était une élève brillante, elle avait souvent pour ne pas dire toujours la bonne solution. La jeune rousse allait lui conseillé de revoir son médecin, mais c’était comme si Jeffrey lisait dans ses pensées en disant que ce dernier ne répondait pas à ses appels. « Euh … Jeffrey je suis navrée, je n’ai pas la capacité de te délivrer une ordonnance comme cela. Si tu vas à la pharmacie, elle peut être en mesure de t’avancer les médicaments, le temps d’avoir une nouvelle ordonnance de ton médecin. Désolé, moi je ne peux rien faire pour toi. Puis depuis le mois d’octobre, tu ne devrais plus souffrir de ton épaule. » La rouquine aurait aimé l’aider, mais elle ne pouvait pas ce n’était pas dans ses capacités. « Tu m’excuses, je vais bientôt reprendre le travail. »

Skye-Ivy∞ Jeffrey

J'expliquais calmement ma situation à Skye-Ivy, j'avais vraiment besoin de ses médicaments. Je voulais les avoir légalement, mais si ce n'était pas possible, je les aurais autrement. Ce n'était pas les moyens et encore moins les contacts dont je manquais. Mais en moment dans ma vie d'essayer d'être un homme plus ou moins réglo. Bien que pas mal de personnes pensaient que moi Jeffrey Bryan Anderson, je serais à jamais un voyou, dealer de drogue. Peut-être bien qu'ils avaient raison. La demoiselle Bloomsbury avait refusé ma requête, je la regardais avec insistance avant de reprendre la parole. « La pharmacie ne peut pas m'avancer les médicaments. Depuis le mois d'octobre, j'ai été opérer à l'épaule, je me suis re blessais au mois de janvier et j'ai repris un travail plutôt pénible pour mon épaule. Donc j'ai encore mal et j'ai besoin de ses médicaments pour travailler. Je ne voudrais tout de même pas que je perde mon travail simplement parce que j'ai une douleur à l'épaule qui m'empêche de travailler ? » Il fallait absolument qu'elle me passe ce que je voulais. J'essayais de la prendre par les sentiments. Si par les sentiments ça ne marcherait, j'essayerais avec l'insistance et l'usure. La seule chose négative dans mon plan, c'est que j'étais quasiment certain qu'elle était beaucoup plus patiente que moi et que mon impatience allait m'agacer, et même me conduire à l'énervement. « Tu ne peux vraiment, vraiment rien faire. Tu en es certaine à cent pour-cents ? J'en parlerais à personne ça restera entre nous deux, notre petit secret. »

Que veux-tu ?

Skye-Ivy était une jeune femme très à cheval sur le règlement. On ne l'autorisait pas à faire une ordonnance sans autorisation, elle n'en ferait pas, que ce soit pour elle ou une autre personne. La rouquine ne transgressait pas le règlement même pour des amis ou de la famille. Si par malheur, il arrivait quelques choses à cause de ce qu'elle avait prescrit, elle risquait gros. La demoiselle Bloomsbury n'aimait pas l'instance de Jeffrey. « Je suis désolé que tu perdes la capacité de travailler sans tes médicaments. Mais je ne peux rien faire. Tu peux patienter ici et te faire consulter par un médecin habilité à faire des ordonnances. S'il juge cela utile, tu auras une nouvelle ordonnance. Moi, je ne peux rien faire. » La jeune rousse d'apprêtait à le laisser pour reprendre son service aux urgences. Mais Jeffrey continuait à insister. Skye-Ivy ne comprenait pas pourquoi, il insistait autant auprès d'elle. Elle ne voulait pas partager de secret avec lui. « Je ne peux vraiment pas, même si je le voulais. Je respecte le règlement et je ne veux pas avoir de secret. Ce sera moi qui vais avoir des problèmes si jamais il t'arrive quelques choses après.»

Skye-Ivy∞ Jeffrey

Skye-Ivy restait impartiale, on pourrait même croire que cette jeune femme n’avait pas de sentiments. Je lui disais que je pouvais perdre mon travail, une chose peu probable puisque j’étais mon propre patron. Mais ce qui était vrai c’est que je ne pourrais plus exercer mon métier. Un métier que j’adore qui plus est. Ma déclaration lui avait fait ni chaud, ni froid c’était quand même impressionnant de sa part. Cette petite rousse semblait naïve, influençable et fragile. Mais apparemment les apparences sont trompeuses, ce qui est certain c’est qu’elle attache une énorme importance à l’éthique et au règlement. « Ivy ton travail ici ce n’est pas de consulter. Tu fais comment pour les soigner si tu ne peux pas prescrire de médicaments. » La jeune femme comptait s’en aller avant que je l’interpelle de nouveau lui promettant de garder le secret. Mais elle ne voulait pas, elle ne voulait pas se créer des problèmes. « Tu n’auras aucun problème avec moi. Je respecterais les consignes, je n’y abuse jamais. Tu peux me faire confiance. »

Que veux-tu ?

Skye-Ivy ne connaissait pas Jeffrey, mais elle pouvait déjà dire qu’elle ne l’appréciait pas. Elle n’aimait pas sa façon d’être, sa façon d’insister autant. Ça en devenait presque oppressant et intimidant. Il ne lui inspirait pas du tout confiance. Dans un autre lieu peut-être, elle lui aurait donné ce qu’il voulait sans discuter par peur de sa réaction. La demoiselle Bloomsbury ne voulait pas perdre son travail avant même de réellement le pratiquer. « Je m’occupe des cas qui n’ont pas besoin de prescriptions médicales. Et si c’est finalement nécessaire, je fais appelle à un médecin titulaire. » Skye-Ivy comptait poursuivre son chemin, mais Jeffrey n’avait pas dit son dernier mot. La jeune femme sentait qu’elle aurait du mal à s’en débarrasser. « Je n’ai pas confiance ... » Elle comptait rejoindre son poste si cette fois, il l’a laissé s’en aller.

Skye-Ivy∞ Jeffrey

Cette jeune femme avait vraiment réponse à tout. Elle était sérieuse, soucieuse des règles et des réponses logiques à mes questions. Elle ne se laissait pas non plus déstabilisée, du moins pas encore pour le moment. Elle semblait plutôt calme. « Bon d’accord. Je n’obtiendrais rien de toi. Je peux au moins avoir de l’aspirine. Tu peux m’en passer ? Cet endroit m’a donné la migraine. S’il te plait Ivy. Et après je te laisse tranquille. » Ou pas pensai-je.

Que veux-tu ?

Jeffrey semblait comprendre que Skye-Ivy ne céderait pas à sa demande. Mais il lui demandait tout de même une aspirine en échange. Cela la jeune femme pouvait lui donner sans problème après tout ça tout le monde en avait chez soi et c’était en libre-service à la pharmacie. « Je reviens, je t’apporte ça. » Elle s’en alla et rentrait dans le local où se trouvait les médicaments. Elle sortait avec un cachet d’aspirine, elle passe devant le distributeur d’eau pour lui prendre un verre. Elle lui apporte le tout. « Voilà passes une bonne journée et passes le bonjour de ma part à Matthew. Je suppose que tu vas retourner au garage là. » Puis Skye-Ivy s’en alla reprendre son service.

Skye-Ivy∞ Jeffrey

Je décidais de lâcher l’affaire au sujet des antidouleurs. C’était un dialogue de sourds qui se finirait par l’appel de la sécurité qui me ferait sortir de l’hôpital comme un malfrat. Je préférais éviter cela. C’est pour cela que j’arrêtais d’insister en demandant cependant à Skye-Ivy de l’aspirine qu’elle accepta de me donner. Je la suivais sans qu’elle m’aperçoit jusqu’au local à médicament. Une fois qu’elle était rentrée à l’intérieur je retournais à l’endroit où elle m’avait laissé. La rousse revient avec un verre d’eau et de l’aspirine. « Merci, oui j’y vais. Je lui passerais le bonjour de ta part. » Je prie le cachet et une fois Skye-Ivy partie, j’allais vers le local de médicament par chance l’infirmière qui venait d’en sortir avait mal refermé la porte. Je rentrais et cherchais ce que j’étais venu prendre, des antidouleurs en espérant que personne ne me surprennent.

Que veux-tu ?

Skye-Ivy reprenait donc son service tranquillement. Elle avait cru que Jeffrey ne la lâcherait jamais. La jeune rousse était contente d’avoir su gérer la situation sans paniquer. Cela prouvait que son travail sur elle-même avait porté ses fruits. Elle commençait à prendre confiance en elle. Si elle était restée comme elle était s’osant pas utilisé la négation, ultra timide et introvertie, elle lui aurait donné ses antidouleurs sans le moindre problème. Et ceci aurait pu lui attirer de nombreux ennuies. La demoiselle passait près du local à médicament lorsqu’elle vit Jeffrey en sortir. Elle allait vers lui en lui demandant. « Qu’est-ce que tu faisais à l’intérieur ? »

Skye-Ivy∞ Jeffrey

Je m’étais introduit dans le local à médicament où j’avais trouvé ce que rechercher. Des antidouleurs que je glissai dans ma poche. Puis je sorti de la pièce comme si de rien était. Mais manque de chance, Skye-Ivy passait dans le coin et elle m’avait vu sortir de la pièce. Évidemment, elle me demandait ce que je faisais dedans. Je lui sourit en coin en lui disant. « Rien, tu n’aimerais pas le savoir. Bonne journée. » Dis-je avant de m’en allait vers la sortie. Je ne pensais pas qu’elle me suivrait ou qu’elle avertirait qui que ce soit. Après tout, elle ne savait pas ce que j’avais fait.