Après une nuit peu agité au travail, je décide de ne pas tout de suite rentré chez moi, il était sept heures du matin, je sais que le café est ouvert à cette heure-là et je dois bien avouer que cela me fera énormément de bien. Alors que je monte dans ma voiture, puis je me dirige vers le café. À peine une dizaine de minutes, je suis arrivé, je sors de ma voiture, puis je me dirige vers le café.
Je rentre et ce n'est pas surprenant, il n'y avait personne … Heureusement, je ne supporte pas quand c'est blindé, alors que je vais voir le serveur, je lui demande un café noir, et un petit pain … Oui, je sais, je suis un accro au petit pain, c'est mon péché mignon. Enfin bref, une fois que j'ai commandé, je paie et je vais m'asseoir à la première table à côté de la vitre. Puis je regarde ce qui ce passe tôt le matin, oui, c'est sans doute la première fois que j'aperçois la ville à cette heure-là, parce que d'habitude, j'ai des soirées occupés et une fois le travail terminé, je vais vite dans mon lit, ou alors je commence ma journée … Enfin bref, alors que le serveur apporte ma commande, je souris, puis je bois une gorgée de mon café, puis je croque un morceau de mon petit pain.

Sept heure du matin et je n'avais pas réussi à fermer l'oeil depuis trois heure. Je n'en pouvais plus. Mon lit était un vrai champ de bataille. Je remuais tant qu'et plus, les draps n'avaient plus de forme et mon humeur s'en ressentait. J'étais fatiguée. Cela me frustrait de ne pas pouvoir dormir alors que l'évidence était là. Tout ceci n'avait pas de sens... Décidant qu'il était temps de me lever, je me suis rapidement habillée. J'aurais bien voulu étudier, mais dans mon état d'esprit actuel, je n'aurais réussi à rien retenir. J'ai donc décidé de sortir un peu. Je ne savais pas où aller. Mais mon instinct me guiderait, ou peut-être mes pieds...

Une fois dehors, je me suis rendue compte qu'une simple veste n'était pas une bonne idée pour affronter la bise du matin. J'aurais dû mettre un manteau. Je n'avais pas le courage de remonter en chercher un, alors j'ai commencé à marcher. Au bout de quelques pas, mon estomac se réveilla. Il commença à grogner. Non loin du Café du coin, j'ai donc décidé de m'y arrêter pour y manger quelque chose. Je savais que l'endroit serait calme du fait de l'heure. Je n'ai pas tout de suite remarqué Adam. Il me fallut m'approcher du bar pour commander un chausson aux pommes et un chocolat chaud pour me rendre compte que la seule personne présente autre que moi, n'était autre qu'Adam. Hésitant quelque peu, j'ai tout de même décidé d'aller le saluer. "Salut..." Commençais-je timidement. "Je peux m'asseoir ?" Ajoutais-je, gênée.

Alors que je suis assis, tout seul au café du coin, je me mets à imaginer ma vie, si je n'aurais pas arrêté mes études, est-ce que je serais devenu un brillant avocat ? Ou alors j'aurais fait comme n'importe quel avocat, qui sont capable de défendre des crapules ? Hum, me connaissant, même si on me dit que le client paie bien, je ne pourrais pas le défendre, c'est sans doute parce que je suis quelqu'un d'honnête … Enfin, je bois une autre gorgée de mon café, puis croque une nouvelle fois dans mon petit pain, jusqu'à ce qu'une voix assez familière me sort de mes pensées, je n'avais même pas fait attention qu'une jeune demoiselle était rentrée dans le café et encore moins que je la connaissais. C'est alors que je regarde Amanda, je devais avoir une tête à faire peur et j'avais l'impression que la demoiselle aussi … Avait-elle aussi fait les nuits ? Cela est peu probable, même si la nuit n'avait pas été agité, j'ai quand même amener deux/trois patients à l'hôpital et je ne l'ai pas vue.

-Salut, vas-y installe-toi. Tu as l'air d'avoir passé une nuit horrible, tu vas bien quand même?

Si je me permets de lui demandé cela, c'est parce que ce n'est pas une inconnue pour moi, je l'apprécie mine de rien. Et puis en plus de ça, beaucoup de monde disait de moi … Surtout quand on me connaît, que je suis un bon conseiller, alors je pouvais peut-être l'aider et ça me ferait plaisir, cela dis je ne vais pas la forcer, si elle n'a pas envie de parler, je ne la forcerais pas. J'ai même senti un peu de gêne quand elle ma demandée si elle pouvait s'asseoir … Hum, je ne comprends pas pourquoi elle a été gêné, surtout que ce n'est pas comme-ci on ne s'appréciait pas et que c'était la seule place de libre dans le café, la voir, ça me faisait sourire, je ne sais pas, enfin si, c'est parce que c'est une visage que je connais assez bien et je dois bien avouer que ça me faisait plaisir de la voir.

Adam semblait ravi que je lui demande de m'asseoir à ses côtés. Je ne me suis pas fait prier, je me suis assise en face de lui. En le voyant, je ne pouvais m'empêcher de repenser à la fois où il m'a presque sauvé la vie. J'ai si honte. J'aimerais tellement effacer ce souvenir de ma mémoire... Mais c'est malheureusement impossible. "Merci." Dis-je au bout de quelques secondes. Il avait remarqué que je n'avais pas réussi à dormir. Je devais avoir une tête horrible. Je n'ai même pas pris le temps de passer devant le miroir avant de sortir, grossière erreur... Un faible sourire accroché à mes lèvres, je lui répondis : "Oui, ça va." J'avais tellement l'habitude de sortir ces trois mots, qu'ils ne me semblaient plus très durs à prononcer. Mais pour une fois, ils n'étaient pas totalement faux. "Les insomnies sont mes amies en ce moment." Ajoutais-je en souriant toujours aussi faiblement. "Et toi ça va ?" Je voulais détourner la conversation de moi. Et la moindre des choses était de lui retourner la question.

Amanda … Que dire sur elle ? Je ne lui en veux certainement pas de ce qu'elle fait, certes, le fait qu'elle ai fait un coma éthylique est sans doute une chose grave, mais ce n'est pas pour autant que je lui en veux, ça m'a permis de pouvoir la rencontrer et aussi de garder un œil sur elle et donc pour moi c'est positif. Certes la voir ici, ce matin, ça m'a fait bizarre, parce que je pensais qu'il n'y avait que moi qui venait au café alors que je venais de finir ma nuit, oui, mes collègues sont tous rentrés chez eux pour dormir … Mais moi, je suis différent de tout le monde. Enfin alors qu'elle me regarder qu'elle me dit « merci », je souris, je suis heureux de la voir parce que c'est une fille qui compte pour moi, c'est une personne forte attachante et qui est quelqu'un que j'apprécie, il y a tellement peu de monde qui compte pour moi, qu'il est essentiel que j'aide ceux qui sont autour de moi. Contrairement à tout le monde, je sais reconnaître les phrases types … Les « ouais ça va », je sais, parce que je suis passé par-là et même si je ne connais pas autant que je le voudrais la demoiselle, j'avais l'impression que c'était surtout pour me faire plaisir et pour pas que je m'inquiète, mais à partir du moment où on s'inquiète pour une personne, on est suspicieux.

-Me dit pas « oui ça va », juste pour me faire plaisir, tu sais très bien que je ne suis pas tout le monde, dis-moi ce qui ne va pas.

J'ai mon temps, même si je dois bien avouer que mon lit m'appeler, cela ne me déranger pas de passer un peu de temps avec elle, discuté et surtout la rassurée, je ne suis pas du genre à m'en foutre totalement de mes amis, je ne suis pas comme ça, j'ai sans doute trop le cœur sur la main. Je souris lorsqu'elle me dit que les insomnies sont ses amies, c'est que ça voulait dire qu'il y a quelque chose qui la travail … Je ne suis pas dupe, beaucoup de gens quand ils ont des insomnies c'est qu'il y a un truc qui les travaille et je suis là pour l'aider.

-Hum, ça veut dire qu'il y a quelque chose qui te travaille, tu sais que tu peux me faire confiance et que je ferais tout pour que tu sois bien.

C'est alors qu'elle me retourne la question, mais je ne prends pas la peine de rétorquer, je voulais d'abord savoir ce qu'elle avait et puis moi à part la fatigue du fait que j'ai fais une nuit, ce n'était pas dérangeant et puis j'allais bien, je continuais à vivre ma vie comme je l'entends.

Adam était quelqu'un de perspicace, enfin, c'est tout du moins de cette façon que je le ressentais. Il s'est tout de suite rendu compte que je ne lui disais pas toute la vérité mais après tout, je ne la disais pas à tout le monde. Comment lui dire que je m'en voulais d'avoir fichu une année en l'air ? Comment lui avouer que je me sentais honteuse de tout ce que j'ai pu faire durant cette année écoulée ? Je ne pouvais le dire à personne, ou tout du moins pas à tout le monde. Adam était tout de même celui qui m'a secourue lorsque j'étais au plus mal. Je lui devais peut-être une explication et surtout une justification. En grimaçant quelque peu, je lui ai alors répondu : "Je ne suis pas du genre à m'étaler devant les autres..." Commençais-je par dire. "Mais c'est disons que c'est dur de reprendre la vie là où je l'ai laissée il y a un an." Il y a un an, Mike était encore de ce monde. Il y a un an, Nick était là lui aussi. Tant de choses ont changé en si peu de temps. Parfois, je me demande comment c'est possible. Comment, moi, une fille tranquille et sans histoire, je me suis retrouvée dans le milieu de la drogue et de la dépendance. Ce n'est pas facile tous les jours. Et on a beau se dire que c'est facile, qu'on ne replongera pas, les mots prononcés restent la phase la plus facile à passer. Je disais à tout le monde que j'allais bien mais au fond, ce n'était pas totalement vrai. Mais je ne voulais pas exposer toute ma vie à Adam, il avait mieux à faire de toute façon. Mais il ne semblait pas décidé à laisser tomber. Malgré tout, j'ai souri pour lui répondre : "Je sais, ne t'inquiète pas." Je lui faisais confiance, après tout, il m'a déjà sauvé la vie une fois ! Je ne voulais pas que ça se reproduise. "Mais tu ne m'as pas répondu." Repris-je un sourire aux lèvres.

Amanda, qu'est-ce-que je l'apprécie, certes elle n'a pas eu des moments faciles et je peux dire que lui sauvé la vie, c'est une chose très importante pour moi, bon chaque vie que je peux sauvé est important, mais c'est bien la première fois que je me suis attaché à quelqu'un. Elle est jeune et elle a toute sa vie devant elle, je me donne a fond pour qu'elle continue, surtout de ne pas retomber dans la drogue, je sais que c'est facile pour quelqu'un qui n'a pas été droguer de sa vie, mais cependant, je ne la laisse pas tomber, je n'ai en tout cas, jamais dis qu'arrêter de toucher à la drogue serait facile et c'est pour ça que je suis authentique, car contrairement à tous ceux qui ne se drogue pas, ils disent que c'est facile, mais non, ce n'est pas vrai, je le comprends et je le vois tous les jours, les gens qui font une surdose ou alors même les gens qui fument le disent eux-même, arrêter de fumer c'est compliquer, et la drogue c'est encore une étape au dessus, donc pas facile non plus.

-Oh, ça je crois que je l'ai très bien compris que tu n'aimes pas « t'étaler » comme tu dis si bien, mais je ne suis pas les autres, je suis … moi. Tu sais que quoi qu'il arrive, tu peux me parler de tout. Et même me dire tes plus sombres secrets. Je sais que c'est dur de reprendre sa vie là ou on la laisser, mais dis-toi, que c'est un nouveau départ, que ça ne peut que te faire du bien.

Amanda n'est pas le genre de fille que j'ai envie de laisser partir, elle avait besoin de soutient et je sais que je peux l'aider, je sais aussi que je ne suis pas du genre à tourner le dos aux gens, même quand ils m'envoient chiés, c'est simple, je suis comme un boomerang, plus tu m'envoies loin, plus je reviens vite. C'est comme ça et si les gens ne l'acceptent pas et parfois les gens disent que cela les saoulent, bah je pense que parfois ils sont bien contents de m'avoir. Je suis honnête et sincère avec tout le monde, donc ça ne peut que leur faire du bien de m'avoir. Je souris lorsqu'elle me dit qu'elle savait qu'elle pouvait me faire confiance, je suis content de le savoir alors. C'est alors qu'elle me reprend en me disant que je ne lui avais pas répondu, je bois mon café et rétorque.

-Oh, moi je vais bien, enfin c'est le matin et je viens de finir ma nuit, mais sinon je vais bien.

Adam semblait réellement tenir à moi. Je ne pouvais que l'en remercier davantage. Mais je ne voulais pas non plus qu'il ait pitié de moi. Je ne devais certainement pas être la première personne à qui il a sauvé la vie et je ne serai pas la dernière. S'il y a bien une chose que je déteste, c'est qu'on ait pitié de moi, je ne laisserai jamais personne en arriver là. Alors, quand il m'assura que je pouvais tout lui dire, je lui souris, tout en me repassant machinalement cette terrible dernière année. Je serais bien incapable de tout lui dire, c'était au-dessus de mes forces. Personne n'était vraiment au courant de tout ce que j'ai bien pu faire durant ces derniers mois et je tenais à ce que cela reste secret le plus longtemps possible. Mais nous ne sommes jamais à l'abris d'une Heartless en voie de révélations. En souriant et en trempant les lèvres dans ma boisson chaude, j'ai alors repris à l'attention de mon ami : "Oui, c'est ce que je me dis tous les jours, que c'est un nouveau départ et que ça ne peut que me faire du bien, mais c'est très difficile..." Encore une fois, je n'allais pas en dire plus, je ne voulais surtout pas l'embêter avec mes problèmes personnels. Puis il m'avoua qu'il venait de terminer sa nuit. Je comprenais mieux pourquoi il semblait être si fatigué. "Oh ok. Je vais te laisser, je ne veux surtout pas t'embêter davantage, tu as besoin de sommeil." Dis-je gênée.

Je n'ai pas pitié de la demoiselle, c'est juste que je suis quelqu'un de fort humain et pour moi, c'est très important de savoir si la personne va bien et si elle est heureuse, je suis sans doute un peu trop sociale … Mais il faut savoir aussi que c'est très important que les êtres humains se serrent les coudes, c'est aussi très important d'aider son prochain. Oui, je sais, vous allez dire « s'il dit ça, c'est normal vu qu'il est comme ça », mais plus les années passent et plus l'être humain devient solitaire, il ne veut pas aider son prochain et c'est ce qui est bien dommage. En venant en aide à Amanda, j'ai gagné déjà une chose : je lui ai sauvé la vie, mais ensuite, j'espère qu'elle verra que même si la vie est compliquée, elle vaut d'être vécue, c'est la meilleure chose qu'on peut arriver.
Je lui assurais qu'elle pouvait tout me dire, je ne suis pas du genre à devoir tout répété, d'ailleurs je suis une tombe, très peu de personne sait des choses sur leurs amis, alors que je suis au courant et ce n'est pas moi qui va aller dire à untel quelque chose. Déjà parce que moi aussi je ne suis pas un ange, j'ai fait beaucoup de chose, mais aussi une chose terrible qui m'est arrivé et que je ne veux pas que tout le monde soit au courant. C'est alors que je la regarde dans les yeux, je lui avais dis que ce n'était qu'un nouveau départ, une nouvelle page qui se tourne et que c'est a elle de l'écrire, elle en était capable, je le sais, parce que de toute façon je l'aiderais par tous les moyens.

-Dis-toi que c'est une nouvelle page qui démarre et qu'il te reste à écrire, une partie de ta vie, celle qui sera sans doute la plus belle. Rien n'est facile dans la vie, je sais mieux que personne d'autre, mais il faut savoir bien s'entourer, il faut avoir prêt de nous des personnes honnêtes et sincères, des gens qui te tirent vers le haut, qu'ils te poussent vers le bas. Je ne sais pas ce qui c'est passé, mais crois-moi, il faut savoir s'entourer de bonnes personnes.

Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire. Mais tout le monde peut y arriver, si on s'en donne les moyens c'est tout, après c'est sur que d'être bien entouré c'est aussi un bon moyen d'arriver à être bien, il faut savoir choisir ses amis, parce qu'il y a de plus en plus de gens malsains qui se permettent beaucoup de choses, il faut éviter ce genre de personnes, c'est bête, mais moi je fais confiance à très peu de personnes et je vais très bien, c'est sans doute pour ça que je ne sombre jamais, ou du moins pas trop. Enfin c'est alors que je la vois gênée de me parler, je revenais de ma nuit, mais même si les cernes se sont fait une place sous mes yeux, je pouvais encore tenir.

-Ne t'excuse pas, je t'assure que si je serais réellement trop fatiguer, je serais rentré chez moi, si je suis venu ici, c'est que je peux tenir, et puis je t'explique, c'est moi qui a commencé à te poser des questions, alors ne t'en veux pas, tu sais que tu peux me parler de tout ce que tu veux, tu peux me faire confiance, même si je me doute que ce n'est pas facile ta situation et que tu dois avoir vécu des choses pas facile, mais honnêtement, si tu as besoin de parler je suis là n'hésite pas.

J'ai toujours aidé mon prochain. J'ai toujours voulu faire quelque chose de bien de ma vie. Mais ces derniers temps, j'ai été particulièrement égoïste. Je devais me ressaisir. Il le fallait impérativement. Le chemin pour y arriver sera tumultueux mais je sais que j'en suis capable. Je m'en veux tellement d'en être arrivée là. Heureusement que tout le monde n'est pas comme moi. Adam lui, a cette nature altruiste qui ne l'abandonnera jamais. J'aimerais être comme lui. Je n'ai pas su m'accrocher à ça chez moi. Mais j'allais tout faire pour redevenir celle que j'étais.
Je sais que tout ce que je fais pour redevenir une personne convenable n'est pas facile. Je le ressens tous les jours. J'ai laissé tomber mes amis, mes proches. J'ai abandonné mon petit frère... Je crois que le pire dans tout cela, c'est justement d'avoir mis Dteven de côté. Il ne méritait pas ça et il ne le méritera jamais. J'ai pris une mauvaise décision qui a mené à un mauvais choix de vie. Je ne referai plus jamais la même erreur. Je ne le permettrai pas. Le changement s'opère maintenant et doit rester actif pour toutes les années à venir. Adam est là pour m'encourager, tout comme Ivy, Logan et Matthew, sans oublier le plus important : mon petit frère. Même après cette année difficile, il ne m'a jamais laissée tomber. Je lui dois tout. Il est si vivant et gentil même après ce qui lui est arrivé. Il est mon exemple pour la vie.
Le discours d'Adam me donnait des ailes. Il semble avoir vécu des choses difficiles lui aussi. J'étais curieuse de savoir lesquelles mais je me suis abstenue de lui demandé. Je me suis contentée de le remercier. "Merci pour tout ce que tu as fait et pour tout ce que tu fais en tout cas..." Mais la curiosité est un vilain défait et je ne pus la réfreiner bien longtemps. "Excuse-moi, je peux te demander quelque chose ? Tu tiens un discours très... Enfin, ça se sent que tu as vécu des choses très dures. C'est pas si grave dis-moi ?" Je ne voulais pas paraître intrusive, loin de là. Mais je venais pourtant de le faire. "Excuse-moi, si tu ne veux pas répondre, ne te sens pas obligé de le faire surtout..." Puis Adam m'avoua qu'il venait tout juste de terminer son travail, je ne voulais pas le déranger davantage. Mais il m'assura que je ne l'embêtait pas et encore une fois, son discours fut très chaleureux. Je ne pouvais que me féliciter d'avoir un ami tel que lui. "Merci beaucoup pour tout, encore une fois, merci. Tu sais que c'est pareil pour toi. Tu peux venir quand tu veux me parler. Je sais que je ne dois pas être la première personne à qui tu penses quand tu veux te confier, après ce que tu as vu de moi, mais je t'assure que je suis une eprsonne de confiance." Un léger sourire aux lèvres, je me sentais tout de même gênée.