Depuis la naissance de Laïla, il y a eu plusieurs changements qui s'est faufilé dans ma vie et surtout du couple. Ça nous a permis à renforcer nos liens et à être plus proche que l'on était avant. Pendant quelques mois, nous avons passé plus de temps à s'occuper de notre chère démone. Je dois avouer que ça a été difficile pour moi de devoir me lever à chaque fois que Laïla pleurait pour manger ou que sa couche était pleine. Par contre, le fait que j'aille occuper Jason, mon frère, était un avantage. J'étais maman depuis toute jeune âge. Je lui changeais la couche. Je lui donnais le biberon. Je remplaçais notre mère biologique, car celle-ci n'était pas assez présente. Si je nommerais les désavantages de la grossesse, il y en a aura pleins. Tout d'abord, j'ai eu des vergetures, un surplus de poids, la fatigue qui s'accumulait, les sauts d'humeurs, la chose que je détestais le plus ... Bref, je pourrais passer des heures à en énumérer et ça finirait jamais. Je trouve les jeunes filles de seize ans courageuse de vouloir porter un enfant de si jeune âge. L'accouchement était la pire torture de ma vie. Je sais, je suis pessimiste, mais je ne regrette pas ce choix d'avoir donner un bébé à Julian. Quand je vois le bout du nez de Laïla, je suis fière de ce que j'ai fait. Je la regarde évoluer depuis son premier jour de vie et ça m'a rendu heureuse une deuxième fois. J'ai peut-être vécu les pires choses lors de la grossesse, mais je sais que je donnerais tout mon amour pour mon enfant. Je veux l'aimer comme je l'aurai souhaité avec ma mère. Je ferai en sorte qu'elle ne manque rien et que je serai son modèle dans les années qui arrivent.

Laïla a grandi tellement vite. Lorsque nous l'avons amené à la maison, elle était comme une petite boule fragile. Et maintenant, elle saute partout, elle émet des sons, elle essaye de marcher, mais retombant sur sa couche qui lui sert de coussin. Je passais mes journées à la regarder allé et j'en avais pas marre. Quand elle me regarde, je vois en elle Julian. Elle arrive toujours à m’hypnotiser comme Julian le fait si bien. Si on l'analysait de la tête au pied, elle me ressemblait beaucoup physiquement, mais sa façon d'agir, c'est exactement comme Julian. La dernière fois qu'elle m'a fait une baboune parce que je la chatouillais, je me rappelais de la fois quand Julian m'en a fait une. Je voyais en même temps mini-Annalynn et mini-Julian. Il y a pas seulement Laïla qui a évolué, mais Julian aussi. Je suis surprise de le voir cuisiner, faire le ménage, prendre le bain à Laïla. Il m'arrivait souvent de le prendre en photo tellement que je le trouvais chou et beau quand il faisait ses tâches.

J'étais tellement bien dans mon chez moi, mais malheureusement, je devais retourner à l'université pour continuer mes études. J'ai tellement perdu le rythme pendant ces mois que ça sera difficile de m'adapter de nouveau. Julian ne voulait pas que j'y retourne, car il était habitude de me voir toujours à la maison lorsqu'il rentrait du travail. Maintenant que nous nous vivons ensembles, je vais pouvoir passer plus de temps avec lui. J'aimerais tellement allé voir mes parents pour leur montrer la petite, ma fierté et montrer à mon père que Julian me rendait heureuse. Je veux qu'il dit qu'il a tort lorsqu'il pensait que Julian n'était pas fait pour moi. Bref, j'aimerais les revoir de nouveau et mon frère me manque. C'était le matin et je jouais un peu avec ma fille avant d'aller me préparer pour l'école. Je lui donnais pleins de bisous pour la chatouiller et riant ensuite. Je me redressais en regardant Julian qui était devant moi. « D'accord, je reviens immédiatement après. » Je le regardais tendre ses lèvres et tendant aussi les miennes en venant les coller sur les siennes pour lui smacker les lèvres. Je montais en haut et allant me préparer. Pendant ce temps, Julian et Laïla étaient tous les deux seul en bas. Il demandait à notre trésor de tout manger sinon ça allait mal de façon ironique bien sûr. Laïla émettait des sons. « Gnia, gnia, gnia! » Dit-elle en mettant sa petite main dans la purée en riant et mettant sa main sur sa bouche. Elle se retrouvait avec pleins de purée autour de la bouche. Il la nettoyait et finissant par la laisser aller jouer dans son coin. Après une demi-heure à me préparer, je descendais finalement en bas pour aller rejoindre Julian. Je regardais Laïla joué dans son coin. Je venais lui donner un bisous sur la joue et allant ensuite voir Julian. Je me dirigeais vers la cuisine et me mettant derrière toi en le prenant dans mes bras. Je collais mon buste contre son dos et embrassant son épaule. « Un vrai homme de foyer! » Dis-je en riant.

Quand je dis que Laïla ressemble beaucoup à Julian, eh bien c'est vrai! Sa manière d'agir, ses expressions.. Tout ce que je vois, c'était Julian tout craché. Un moment donné, je prenais ma douche et quand je suis descendu pour les rejoindre, Julian et elle regardaient la télé ensemble. Je trouvais ça drôle de les admirer durant qu'ils visionnent un émission. Ils sont tout les deux concentrés et ils veulent que personne les déranger. Comme la dernière fois, lorsque Julian m'avait amené pour regarder un match de basket, je lui donnais des bisous et il en voulait pas. Tout ce qui comptait, c'était ses mecs qui couraient après le ballon. Bref, tout ce que je veux en venir, c'est que je peux pas y croire qu'elle ressemble comme deux gouttes d'eau à Julian mentalement.

Je trouvais ça gentil de sa part de faire le ménage pour ne pas que je sois pas fatiguée. J'appréciais son geste. J'aurai pas pu trouver mieux que lui. Il faisait attention à moi et me supportait même quand je lui tapais sur les nerfs. Surtout durant la grossesse, il a tellement fait de trucs pour le bien du bébé. Même quand je pognais les nerfs facilement avec lui, il était capable de me calmer afin d'éviter qu'on se dispute. Lorsque j'avais terminé de prendre ma douche, je me dirigeais dans la chambre pour aller m'habiller. Je n'avais aucune motivation, car j'avais envie de passer ma journée à la maison avec Julian. Pour me motiver davantage, je décide de choisir mes plus beaux vêtements. J'avais décidé de prendre une belle robe noire que j'avais acheté pour me gâter un peu. J'aimais montrer mon style vestimentaire au gens autour de moi. J'aimais prendre soin de moi. Quand je faisais de m'habiller, je descendais en bas pour rejoindre Julian. Je venais lui serrer contre moi et je le sentais me coller sur l'armoire. Je souriais lorsque je sentais ses lèvres collées aux miennes et prolongeant doucement. Je passais mes mains sous son chandail pour caresser son joli torse que j'aimais tant. Je sentais par la suite ses lèvres dans mon cou et frissonnant.« C'est une vrai torture que tu me fais là bébé! » Dis-je en riant.

Je trouvais ça mignon de voir mini-Anna agir comme étant Julian. Sa petite bouille d'ange que j'aimais tant admirer agir. Je trouvais ça mignon de le voir les traits de caractère de Julian en miniature. C'est à admirer et surtout à filmer. Laïla aimait beaucoup regarder Dora l'exploratrice le matin avant de boire son lait. Elle est rendu une fanatique de cet émission et quand elle ne regarde pas cet émission durant la journée, elle pète une crise. Julian n'aimait pas le fait qu'elle pète une crise et que je la laisse faire. Il dit que c'est pas bien pour elle et qu'elle va se transformer en pourri gâté. C'est vrai, mais je peux pas la regarder pleurer. J'aimais pas ça et je finissais par la prendre dans mes bras pour la consoler. Elle était toute petite et c'était notre bébé.

Julian me disait que j'étais pas obligé de faire des études pour avoir un emploi. Il disait qu'il pouvait nous faire vivre avec l'argent qu'il gagne. Par contre, je n'aime pas ça. Je ne veux pas qu'il soit le seul à tout faire. Je veux aussi avoir ma part dedans. J'étais descendu en bas pour aller le rejoindre. Je le voyais en train de faire un truc près de l'armoire. Je me dirige vers lui et me mettant derrière lui pour le prendre dans mes bras. Je le serrais fort contre moi et le laissant me coller contre le mûr. Je le laissais m'embrasser et frissonnant en sentant ses lèvres dans son cou. « T'as vraiment envie là? » Dis-je en regardant l'heure et il me restait 20 minutes avant de partir. Je ne veux pas être en retard dès la première journée de mon retour aux études. Je suis une fille tellement ponctuelle et je déteste d'être en retard. Par contre, j'arrive pas à refuser Julian. Je l'aimais trop et il réussissait à me faire craquer en un claquement de doigts. Je ne sais pas comment il fait pour.

La ressemblance est tellement frappante lorsque je la regardais Laïla agir. Je voyais clairement Julian. Je croyais plutôt qu'elle allait plus me ressembler en voyant son joli minois. Eh bien non! Julian disait souvent non à tout et il savait bien que ça me fâchait lorsqu'il me disait que non. Quand je dis que Laïla ressemble à Julian, eh bien c'est le cas. L'autre fois, j'étais en train de reviser mes notes. Elle est venue s'asseoir sur mes lits et me disant clairement : Non. Je partais immédiatement à rire en l'entendant dire. Je ne pouvais pas y croire que ça allait aussi affecter dans son vocabulaire. Elle a peut-être mes traits, mais elle a un fort caractère ce qui veut dire que ça sera très beau dans une dispute entre mère et fille ou père et fille.

Julian m'avait raconté qu'il a eu l'héritage de ses parents et qu'il y a un très gros montant là-dedans. Je ne voulais pas qu'il pense que j'allais me servir de lui pour son argent. Je voulais le gagner par moi-même. Je voulais être capable de lui gâter avec mon propre argent. Je le prenais par derrière en le serrant contre moi. Je le sentais ensuite qu'il me plaquait contre l'armoire. Je souriais en le sentant faire et le regarde. « Soit patient quand je vais être de retour des cours mon amour. » Dis-je en lui souriant et le laissant me donner un bisous. Je tendais ensuite mes lèvres vers lui pour recevoir son baiser. Je posais la bretelle de mon sac sur mon épaule et regarde alors Julian prendre Laïla. Je le regardais venir vers moi et souriant en les voyant. Julian lui demandait de me dire bye et elle s'est mis alors à pleurer. Je m'approche d'elle et essuyant ses petites larmes qui coulaient sur sa ses joues. « Oh ma chérie! Pleure pas! Tu vas rester avec papa et maman va revenir tout à l'heure. Maman t'aime beaucoup! » Dis-je en embrassant la joue à Laïla en caressant ses petits cheveux. Je n'avais plus envie de partir, car je détestais de voir ma fille pleurer à cause de moi. Je n'avais pas le choix et il fallait que je pars. Je mettais en même temps mes souliers.

J'adorais voir que j'étais toujours aussi attirante comme avant d'être enceinte. Ça prouve qu'il m'aime toujours et qu'il me trouve ravissante. J'aimais ses petits bisous dans le cou qui me chatouillaient et qui me donnaient à la fois des frissons dans le cou. Julian aimait tellement qu'on soit collé à lui et puis ça tombe bien j'aimais être dans ses bras de toute façon. « J'aime pas le faire le matin surtout pas quand Laïla est dans les parages. Ce soir bébé! » Je n'ai jamais été fanatique de faire l'amour le matin. J'aime être dans ma bulle le matin et faire la grasse matinée. Par contre, j'aime quand il me faisait des bisous le matin pour me réveiller ou inversement. Ça, ça me dérange pas, mais pas plus. Laïla se réveillait souvent plus tôt que nous et il n'allait pas aimer si nous devons arrêter durant nos ébats pour aller la voir. Julian se dirigeait pour prendre Laïla dans ses bras et lui demandant de me dire bye. Elle commençait peu après à pleurer. J'essayais de la consoler et ensuite aller mettre mes souliers pour partirs. Ses cris de pleurs étaient encore plus fort et ça me fendait le coeur en deux. Je détestais la voir comme ça et je n,avais plus aucune envie de partir. Je n'avais pas le choix si nous voulons la faire. Je donnais un dernier bisous à Laïla ainsi que Julian. « D'accord! S'il y a de quoi, appelle-moi! Je t'aime et bonne journée à toi aussi. » Dis-je en sortant de la maison. J'allais vers la voiture et y entrant en commencant à rouler vers l'université. Des heures passaient, j'étais en cours et j'écoutais le professeur parler. Je prenais des notes pour me rappeler de certaines choses et les retenir. Le cours était vraiment ennuyant et j'avais hâte de rentrer chez moi.

Mon cours aujourd'hui était la comptabilité. Par chance que j,avais la facilité, sinon je n'arriverais jamais à me concentrer après mon long congé de maternité. Je m'ennuyais de ma chérie et de mon fiancé. J'aimais passer du temps avec eux, et maintenant je devais rester coincé sur une chaise pendant des heures. Il me restait encore une demi-heure de cours et à moi la liberté. Le cours se terminait enfin! Je sortait mon cellulaire qui était en mode silencieux. Je voyais un appel manqué ainsi qu'un message vocal. J'allumais mon cellulaire et pesant sur un bouton pour entendre le message. Je lui envoyais un message : J'arrive Julian! Je marchais dans les couloirs de l'université et je changeais immédiatement d'expression. Je courais vers ma voiture rapidement pour y arriver. Je n'avais plus de cours, et je vais tout de suite le rejoindre à l’hôpital. Quinze minutes après, j'arrivais enfin à l'hopital. Je descendais de ma voiture et partant à courir vers l'hopital. Lorsque j'étais à l'intérieur, je cherchais Julian du regard et finissant par le trouver. Je me dirigeais vers lui et me posant devant lui. « Bébé ça va? Qu'est-ce qui s'est passé? »

Mon coeur allait sortir de mon corps tellement que j'avais tellement peur. Maintenant que nous sommes parents, l'inquiétude augmentait encore plus qu'avant. Je me demande ce qui se passait avec ma princesse. Pourquoi tout d'un coup, elle se sentait mal comme ça... Je l'aimais tellement et je détestais qu'elle aille mal comme ça. Déjà quand je la voyais pleurer, c'était une pure torture. J'ai couru le plus rapide possible pour arriver l'hopital. Je cherchais du regard Julian et finissant par le trouver. Arrivant devant lui, je me mettais à ses côtés. « Un morceau en plastique? Comment elle a pu manger ça? » Dis-je en commençant à perdre mon calme. Je prenais une grande respiration et le regarde en lui disant doucement. « L'important, c'est qu'elle va bien et qu'il y a rien de grave. C'est ça que nous le souhaitons tous.. » Dis-je en enlevant sa main de sa main pour qu'il arrête de ronger. Je prenais sa main dans la mienne et m'appuyant contre le siège.

J'étais morte de trouille et à la fois fâché aussi. Mais qu'est-ce qu'il faisait pendant tout ce temps qu'elle mangeait un truc. Mon pauvre bébé s'est fait endormi pour se faire enlever les cochonneries qu'elle a avalé. J'avais envie de pleurer parce que j'ai peur et que je ne pouvais pas la voir, ni la serrer dans mes bras. Elle me manque déjà. Je voulais partir en courant vers la salle où que ma petite princesse y était pour me rassurer qu'elle est bien et bel intact. Je m'ennuyais de ses petites mains et de ses yeux bleus. Je ne veux plus qu'elle retourne ici. Je ne veux plus la voir entre les mains d'un médecin de l’hôpital. J'ai horreur de cet endroit, car on ne sait pas si ça finit bien ou mal. « Mais tu faisais quoi pendant qu'elle a pris ce morceau en plastique pour la mettre dans sa bouche? » Dis-je en le regardant droit dans les yeux et prenant une bonne respiration pour ne pas péter les plombs. J'allais virer folle. Je suis tellement inquiète que je me fais des scènes pour m'inquiéter encore plus. « Ma pauvre Laïla... Je m'ennuie d'elle et je veux la voir. Et c'est long! Je ne peux plus attendre. Il faut que je la vois Julian. Je vais virer folle si je reste encore assise sur ce putain de chaise inconfortable. » Dis-je en perdant littéralement la tête. Ma jambe se mettait à trembler et je serrais un peu plus la main à Julian. C'était la première fois que j'attendais que j'agissais ainsi. Nous avons tellement entendu pour qu'elle soit là parmi nous. Je ne fais pas confiance à ces médecins. Je suis sûre qu'ils lui font malade et qu'en ce moment, elle pleurer et qu'elle nous appelle. Aidez-moi! Je sais plus quoi faire.

Ça ne s'est jamais arrivé ce genre de chose auparavant. Je me demandais pourquoi ça devait arriver lorsque je devais retourner à l'école. Je faisais confiance aux médecins, mais j'étais tellement perturbée du fait qu'elle avait un truc qui était pas comestible. Elle était encore toute jeune Laïla et elle était toute petite. Elle devait souffrir en ce moment. J'ai hâte de pouvoir sortir de l'hôpital et de rentrer à la maison. Je croisais les doigts pour que tout roule bien. Je lui demandais ce qu'il faisait pour que ça puisse se produire et me répondait qu'il ne pouvait pas me le dire. J'allais vraiment pogner les nerfs, mais je me suis contentée de ne rien dire et garder ma colère pour moi. On allait vraiment s'engueuler si je commençais à parler, alors j'ai préféré de ne rien dire. Je n'étais pas du calme et je pouvais même dire des trucs mal placé sans même le vouloir. « D'accord, je vais me calmer en prenant de bonne respiration.. Je te fais confiance. » Dis-je en le regardant et venant poser ma tête sur son épaule. J'étais tout de même impatiente de voir Laïla. C'était long à en mourir! Mais qu'est-ce qu'ils faisaient avec bon sang. Je vais vraiment péter un câble.

C'est pas parce que je suis fâchée contre lui que ça signifie que je le déteste à en mourir. Il ne devra pas penser comme ça, car je l'aime super gros Julian. J'étais morte de trouille et quand j'ai su que notre princesse était à l'hôpital, j'ai perdu mes moyens. Nous restons alors silencieux pendant un moment. Tout ce qu'on attendait, c'était de voir notre trésor sortir en bonne santé et pouvoir la prendre. Je laissais ma main dans la sienne en le regardant faire et posant ma tête sur son épaule en soupirant profondément. Je voyais finalement Laïla dans les bras du médecin. Elle souriait comme d'habitude et redressant sa tête en nous voyant, comme quoi ça faisait dix ans qu'on s'est pas vu. Je me levais avec Julian pour diriger vers eux. Je prenais immédiatement Laïla et lui bécotant les joues en la laissant doucement dans les bras. Elle m'avait tant manqué. Je laissais sa tête se poser dans mon cou et j'écoutais en même temps le docteur ce qu'il disait. Je regardais Julian faire et levant ensuite les yeux vers lui. « Oui sortons d'ici. » Je laissais Julian mettre Laïla sur son petit siège, alors que moi j'embarquais dans la voiture. Je m'attachais en tournant la tête vers eux pour les regarder. Je souriais à Laïla et regardant par la suite Julian. Lorsqu'il finissait de l,attacher, j'appuyais ma tête contre le siège.

J'avais besoin de reprendre mon calme pour ne pas trop commencer à m'engueuler pour rien. C'est bien la dernière chose que je veux présentement. Si je suis capable de nier les disputes, je le ferai. Durant le trajet, nous nous parlions pas. Nous restons silencieux. Lorsque nous arrivons à la maison, nous descendons de la voiture. Il prenait Laïla dans ses bras en me tendant ses clés. Je le prenais alors en allant vers la maison. Je débarrais la porte en le laissant rentrer et entre dans la maison après lui. Il se dirigeait immédiatement dans la chambre de Laïla pour la mettre au lit. Elle était fatiguée et elle avait besoin de dormir. Quant à moi, je montais en haut pour aller dans la chambre. Je déposais mon sac rempli de livre. Je finis par descendre en bas pour aller voir Julian. Il était muet et je savais bien qu'il avait pas envie de parler. Je vais m'asseoir à ses côtés, regardant la télé avec lui en disant : « Tu vas rester muet encore longtemps? »

C'est vrai que ça m'a vraiment perturbé en sachant que Laïla a pu manger un morceau de plastique et avalant ce truc dans sa petite gorge. J'ai tellement eu peur que j'avais même plus envie d'en reparler. La chose qui m'agaçait le plus c'est quand quelqu'un répète tes erreurs sans arrêt pour te faire comprendre que c'était mal. J'allais pas aller vers lui pour lui engueuler , sachant bien qu'il a compris qu'il fallait être prudent la prochaine fois. Il est assez intelligent pour savoir c'était une faute qu'il l'a fait et qu'il ne le fera pas. J'ai pas besoin de répéter tout ce que je pense présentement, car ça va simplement l'énerver plus qu'autre chose. « C'est pas en te chicanant que ça va régler les choses. Je sais que je suis du genre à me laisser emporter facilement, mais c'est pas nécessaire de te répéter les mêmes choses et qu'on s'engueule. Et puis, j'ai pas envie de me prendre la tête. » Dis-je lui clairement et sincèrement en l'observant droit dans les yeux.