Le week end ... Quel plaisir de pouvoir se lever à pas d'heure, de ne rien avoir à faire à par ce que l'on veut. Quel plaisir d'être libre d'aller et venir, de sortir, de profiter de notre journée, comme on la décidé et non parce qu'on doit suivre les horraires d'un emploi du temps ou respecter les règles que l'on nous donne. J'aime être en week-end. J'aimais ça d'autant plus , depuis que Théo et moi nous étions retrouvé. J'aimais le week end, parce que je le retrouvais, parce que j'avais la chance de pouvoir passer ma journée et ma nuit avec lui, sans avoir de compte à rendre à personne. J'aimais le week-end ...

J'avais eu plusieurs choses à terminer ce matin. Un devoir que j'avais recopier au propre, un livre que j'avais terminé et ma chambre que j'ai du ranger. Vers 12h j'avais attraper un truc vite fait dans le frigo, histoire de confectionner un petit sandwich rapide et j'avais attraper mon sac, mes clé de voiture et mon manteau. Je voulais faire une surprise à Théo avant d'arriver chez lui. J'étais donc aller sur le bord de mer ou chaque samedi matin se tenais un petit marché et je me dirigeais vers le vendeur de fruit et légume. Par chance, il vendait déjà des fraises, pas mauvaise du tout. C'était même le meilleur endroit où j'avais acheter des fraises jusqu'à présent. Je lui en demanda deux ce qui le laissa un peu perplexe et il m'en fit finalement cadeau. Je laissa quelque pièce dans le bocal qu'il laissais pour les clients content du service ce qui payait largement mes deux fraises , puis je repris la route vers la maison de Drew Miller.

En chemin j'avais grignoter une fraise, la moins belle des deux, même si ça avait été plutôt dur de comparer. Mais j'étais a présent arrivé à destination. Du moins, je l'espérait, mais vu le manoir immense qui se trouvais sous mes yeux je n'avais plus aucun doute. Je sonnais à la porte, indiquait mon prénom à la personne de l'autre côté de l'interphone et les portes s'ouvrir, laissant apparaitre sous mes yeux, l'immense allé et l'incroyable demeure des Miller. J'en restais estomaqué. J'avais doucement , puis finalement me garais a coté des autres voitures déjà présentes. Je descendis en prenant soins de ne pas oublier mes affaires et sonnais à la porte. Un homme plutôt vieux m'ouvrir et me demanda d'attendre là, le temps qu'il prévienne Théo de ma présence.

Je patientais dans l'immense hall d'entré. Rien qu'à lui seul, il devait faire mon salon et ma cuisine , autant dire que je me sentais toute petite en plein millieu. Je préférais même pas imaginé le reste de la maison.. L'homme qui m'avait ouvert, avait quitté rapidement l'endroit, probablement pour aller prévenir Théo. J'en profitais pour examiner un peu les lieux, n'osant pas trop bouger, j'espérais que Théo arriverait rapidement parce que je commençais à me sentir mal à l'aise, ici toute seule, surtout si Drew ou sa petite amie débarquait. J'aurais l'air fine , ici avec mon air abasourdi, presque idiot.

Puis finalement, j'entendis du bruit venir du haut de l'escalier. Je me détourna en la direction de celui-çi et j'apperçu Théo descendre. Un immense sourire se dessina sur mon visage et au fur et à mesure qu'il descendait les marches, je découvrait qu'il n'avait qu'une simple serviette autour de lui. Mon regard se figea alors sur lui, je restais un peu bouche bé, envahis par divers émotion. Il était beau, non il était parfait, non en faite c'étais pire que ça encore, il était presque divin. Je n’eus même pas le temps de réagir, qu'il posa ses lèvres contre les miennes. Je le laissais faire, mettant un certain temps avant de réagir. Puis , il me souria et m'embrassa de nouveau. J'étais toujours sans voix, un vrai poteau, avec le regard figer sur lui, je doutais presque d'avoir cligner des yeux une seule fois, j'avais toute de même réussi à lui rendre son baiser, je voulais pas qu'il me pense distante. J'avalais ensuite ma salive et tenta de dire un "Salut" mais les syllabe eurent une certaine difficulté à sortir. Je compris qu'il fallait que je reprenne mes esprits, alors je pris sur moi, raclait ma george, relevais mes yeux vers les siens et avec un sourire je fis une nouvelle tentative. Salut.

Alo la lune, la terre à l'appareil. On vous attend au sol pour ....crichhhcrouuuchhgrriiii. Le signal semble avoir été coupé chef ...

Il semblerait que ce ne serait pas pour tout de suite que je reviendrais parmi le monde réel. J'étais complètement perdu dans mes pensés, je nageais entre surprise, plaisir, frustration, désir, perplexité... En gros, j'étais complètement paumé dans avec mes propres émotions. J'avais réussi par miracle a formuler un mot qui, par chance encore, avait fini par sortir correctement de ma bouche. Je ne savais même pas comment j'avais fait , je n'étais même plus sur de savoir mon prénom et tout ça pourquoi ? Parce que l'homme que j'aime, l'homme que je désir plus que toute autre chose se trouvait juste sous mes yeux, à moitié nu, si ça ne l'étais pas complètement si l'on oubliait la serviette. Il était là devant moi , le corps encore un peu humide, dégageant ce parfum d'homme dont nombre de filles pouvaient raffoler, sauf que la seule fille qui pouvait avoir la chance d'en profiter c'étais moi et je pouvais même pas en profiter pleinement.

En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, voilà que je gravissais les marches et me retrouvais dans ce qui était à présent la chambre de Théo. Il me lâcha la main et je pensais pouvoir enfin mettre un pied sur terre, mais il en décida autrement. C'est alors qu'il me plaqua contre la porte, me faisant sursauter au passage. J'étais encore plus surprise qu'avant et lorsqu'il plaqua ses lèvres contre le mienne, je me sentis partir encore plus loin dans la galaxie. J'étais au summun de l'apothéose. J'avais placé ma mains sur son nuque et cambré légèrement mon corps pour le collé au siens. J'étais prise de ce même désir que sur le toit quelque longue semaine auparavant. Puis ses lèvres m'échappèrent et je l'entendis murmurer quelques belle paroles. Il s'éloigna et moi j'étais là , toujours accolé à cette porte, le coeur battant à vive allure, le souffle coupé qui tentais maladroitement de reprendre son rythme habituel. Une vision de ses fesses musclé et sexy s'offrit à moi et je me surpris à me mordre les joues pour tenter de contenir l'ardeur qui avait pris possession de mon corps. Je fermais un instant les yeux pour me calmer et murmurait quelque paroles. Oh mon dieu. Pitié.

Lorsque j'ouvris les yeux, je le retrouva allongé sur son lit, il portait un jean mais rien d'autre, son torse au dessin appetissant m'étais toujours apparant et j'hésitais longuement à m'approcher malgré sa demande. Il me faisait subir une torture que lui même ignorait , mais je devais être forte. Il n'étais pas prêt, lui-même me l'avais assez répété. Je m'avança finalement jusqu'à son lit, m'installant en tailleur juste à côté de lui, n'osant pas encore m'allongé au vu de la réaction qu'il avait fait naitre chez moi. Oui . Oui ça va. Dis-je en souriant. Il le fallait ! Et toi ? Oh ça me fais pensé. J'ai quelque chose pour toi. Dis-je avec un sourire, détourné mes pensés sur un autre sujet était le seul moyen que j'avais trouver pour résister à la tentation de passer sur lui et d'entrer dans un jeu de caresse ou l'un comme l'autre nous n'en sortirions pas indemne. Je lui tendis le sac que je n'avais pas lâcher une seul seconde et où se trouvais la fameuse fraise que j'avais l'intention de lui offrit pour me racheter d'avoir manger la sienne.

Théo s'était allongé sur le lit et ce fut plutôt timidement que j'allais le rejoindre et que je m'installais à côté de lui. Je n'avais pas osé me collé contre lui, ni même m'allonger ou m'asseoir sur lui comme j'avais pu le faire de nombreuse fois, parce que j'avais peur. Peur de craquer, d'en vouloir plus, ce qui en réalité était déjà mon cas, ce n'étais pas l'envie qui me manquais de sentir son corps contre le mien et de sentir ses mains se balader le long de ma colonne vertébrale. Seulement, je savais que si ça arrivé , j'aurais envie de lui faire l'amour et il n'était pas prêt et je ne voulais pas le brusqué. Je l'aimais après tout et il me demandait d'attendre alors je devais le faire, je devais respecter son choix, le respecté lui, même si pour moi c'était difficile. Évidemment Théo avait ce charme, cette sensualité naturelle qui n'aidait pas vraiment à ce que je me contrôle,alors je n'avais trouvé que cette solution. Théo lui ne savais pas, il ne savait pas à quel point ça pouvait être dur de lui résisté, à quel point rien que de posé mon regard sur lui pouvait éveiller tellement de choses en moi, il ne savais pas à quel point la main qu'il avait glisser sur ma cuisse était apprécié. Il ne savait pas à quel point je me contrôler en cette instant précis. Néanmoins, je gardais le sourire, je ne voulais pas qu'il me pense distante, je ne voulais pas qu'il pense qu'il y'avais un problème , parce que j'étais heureuse d'être ici, avec lui, j'avais eu hâte toute la semaine. C'étais mon moment préféré. Ce moment où je le retrouvais et où il n'y avait plus que nous deux.

Je l'écoutais alors me répondre continuant de sourire, il semblait apprécier qu'on le chouchoute. Je souriais davantage en l'entendant parler d'avenir et je lui souhaitais le meilleur. Manoir ou pas manoir, le voir heureux me rendais heureuse. Je te souhaite d'avoir ton grand manoir. Et oui une surprise. Je lui souriait et avec une once d'excitation j'attrapais le petit sac et le lui tendis. J'avais hâte de voir sa réaction et à la voir sa lui faisait plaisir. Je t'en devais une. L'instant d'après il vint m'offrit un long baiser langoureux et carresser ma hance. Encore une fois, j'en perdais tout mes moyens. Je lui rendis son baiser avec une certaine fougue, priant pour qu'il en veuille plus, pour que ça dure éternellement, mais encore une fois ça s'achevait bien trop vite. Il se rallongea et je tentais de reprendre mes moyens, passant ma langue sur mes lèvres pour en récupérer la moindre trace de son passage. Contente d'être pardonné, même si je te doit encore 1000 baisers. Je lui souriais timidement, n'osant toujours pas bougé alors que j'en mourrais véritablement d'envie. Puis la question tomba et je ne savais pas si c'était une question comme une autre ou si c'est la distance que je maintenais qui l'avait poussé à la posé. Evidemment que tu m'as manqué. Tu m'as manqué toute la semaine. J'avais hâte de te voir. Je lui offris un magnifique sourire.

Et merde, j'avais envie d'être dans ses bras, de sentir son corps contre le mien ,de sentir à quel point il m'aimait et rien à foutre de craquer. J'avais juste envie d'être avec lui, de profiter de ce week-end et ça ne servirait à rien de repousser mon désir parce que ça ne ferait que l'amplifier alors autant faire ce que j'avais envie, autant donner à mon corps et à me esprit une infime impression de satisfaction. Je me mis alors sur les genoux et avec un sourire malicieux, j'allais placer mes cuisses de chaque côtés de ses hanches et mes bras de chaque côté de sa tête. Mon visage se retrouva ainsi juste au dessus du siens et toujours avec cette immense sourire aux lèvre, je plongeait mon regard dans le siens. Je vais te montrer à quel point tu m'as manquer. J'abandonna à grand regret ces magnifiqueS yeux, pour aller déposer plusieurs baisers sur son ventre, tout le long de son jean. Je relevais le regard vers lui un instant lui souriant. Puis j'allais déposer un baiser juste au dessus de son nombril avant de remonter tout le long de sa ligne ventral. Je relevais légèrement les lèvres qui quittèrent le contact de sa peau pour mieux la retrouver lorsque j'allais embrasser ses tétons l'un après l'autre. Je souriais intérieurement. Pour le moment il ne me repoussait pas et j'étais bien contente qu'il ne le fasse pas. Je quittais finalement ce qui comme pour les femmes était un endroit sensible pour mieux retrouver l'une de ses clavicules, puis son cou, puis sa mâchoire, puis son oreille et enfin ses lèvres que j'embrassais avec tendresse. Je m'amusais a les frôler, à les mordiller, à les embrassais. Je les chouchoutais comme elle le méritait. Finalement je retrouvais le contact de ses yeux. Ne me pose plus jamais cette question ! Parce qu'il est évidemment que tu m'as manqué.

Je ne pensais pas à mal quand je décida, avec une lègère pointe de coquinerie, de lui montrer comme il m'avait manquer. Jusque là, il m'avait pris dans ses bras, m'avait embrasser avec tendresse, alors moi aussi je voulais lui montrer une peu de ma tendresse, un peu de mon affection. En plus de cela, il m'avait dévoilé son torse alors j'avais juste eu envie d'en profiter. J'aimais Théo, j'aimais tout de lui, de son corps à sa personnalité, en passant par ses mimiques ou ses gestes. J'aimais comment il se comportait avec moi, comment sa brusquerie lorsqu'il était exciter pouvait devenir délicatesse quand on le lui demandait. J'aimais quand il posait simplement sa main sur ma hanche, ou sur ma cuisse, quand la distance qui nous séparait n'étais pas plus grand qu'un sous. J'aimais théo et je voulais seulement lui montrer comme il le méritait. Alors oui j'avais décidé d'embrasser son corps, de jouer avec ses tétons, d'être aussi délicate que possible avec son cou et ses lèvres, mais je l'avais décidé parce qu'il m'avait manqué et que je l'aimais et non pour lui faire subir une torture. Bon, il était vrai que j'avais aussi très envie de lui. Ca faisait des semaines qu'on avait conclu qu'on se remettais ensemble, des semaines que ce qui s'était passé sur le toit avait eu lieu et même si je comprenais qu'il veuille attendre, j'avais juste envie de lui et parfois j'oubliais que lui voulait prendre son temps.

J'étais donc très heureuse d'avoir pu lui montrer qu'il m'avait manquer et je ne voulais plus qu'il me pose cette question parce qu'il était évidemment que la réponse est oui. J'étais donc, toujours dans la même position à le regarder dans les yeux avec cette air à la fois coquin, à la fois séducteur et surtout très fière. Je m'apprétais même à l'embrasser à nouveau avec une tendresse déconcertante, mais c'est alors que je sens c'est deux mains serrer mes bras avec une force, un brusquerie presque effrayant. J'appuyais alors mon regard, surpris presque paniqué. Puis c'est avec dureté que je me senti pousser sur le lit. Théo s'étais relevé et je commençais vraiment à m’inquiéter. J'avais peur d'être allé trop loin, de lui avoir fait plus de mal que de bien et c'était loin d’être ce que j'avais voulu. C'est alors qu'il se tourna vers moi, pour finalement se coucher sur mois. Tout ceci c'était passé si vite, je n'avais rien compris, mais je réalisa alors que cette ne force n'étais en rien mauvaise, elle était du à l'envie , au désir et mon visage alors crispé se détendit. Le désir monta de nouveau en moi, il était bien là et bien plus fort qu'avant. Mes yeux se fermèrent instinctivement, mon souffle s’amplifia presque immédiatement et je contractais chacun de mes muscles, me cambrant légèrement, sous l'effet de chacune de ses caresses, de ses baisers. Il me faisait du bien , il me donnait du plaisir et j'étais certaine qu'il ignorait à quels point il avait cet effet sur moi. Je senti alors un frisson parcourir mon ventre et un craquement se fit entendre, en ouvrant les yeux un instant je constatais qu'il venait de déchirer mon haut. Je releva les yeux vers lui constatant qu'il rougissait fièrement, j'aurais aimé dire un truc, lui dire qu'il était fou, mais que j'aimais ça, seulement aucun son ne vint. Ses baisers sur mes hanches sur mon ventre était bien trop bon, bien trop exaltant pour dire quoi que ce soit . Finalement je me mordit la langue, alors qu'il arriva à hauteur de ma poitrine. Il leur fit subir bien pire que ce que j'avais pu lui faire subir, mais je ne m'en plaignait pas. Instinctivement, mes cuisses et mes jambes allèrent le capturé. Mes doigts finirent par ce glisser dans sa chevelure. Je commençais à gémir sous l'intensité de plaisir qu'il me procurer, je n'avais pas envie que sa s'arrête, j'avais tellement attendu ça. J'avais tellement désirer pouvoir m'offrir à lui de nouveau , j'avais tellement rêver de cet instant où enfin nos deux corps se retrouveraient . C'était tellement beau , tellement bon. Il vint capturer mes lèvres et je mes les accaparaient comme si elle était mienne, les titillant, les mordillant avec passion, avec fougue. Je l'incitais à coller davantage nos deux corps. J'avais tellement envie qu'on de fasse plus qu'un et nous en étions proche. Mon désir le plus fou allait de nouveau se réaliser. Lorsque ses mains s'approchèrent de mon jean, une intense chaleur ma parcouru, j'étais tellement heureuse qu'il soit prêt, qu'il en ai envie tout comme j'en avait envie.

Puis, soudain, plus rien. Il s'arrêta net, je ne sentais ni ses mains, ni ses lèvres contre ma peau. En ouvrant les yeux, je pu le retrouver assis au bout du lit. Je l'entendais prononcer ce que j'avais entendu assez souvent ces derniers temps et je restais sans voix. Pourquoi avait-il fait ça ? Je me redressais , m'installant sur le lit, ne sachant quoi dire quoi penser. Je le fixais longuement, lui qui à présent évitais mon regard. Je ne savais pas vraiment ce que je ressentais, en réalité je ressentais toute sortes de choses. De la peine, de la frustration, de l'inquiétude, toutes ses choses qui me faisait pensé qu'il ne me désirait pas. Toutes ses choses qui commençait à me faire douter sur les paroles qu'il vint à me prononcer. J'avais envie de pleurer, j'avais envie de partir en courant, parce qu'en moi restait ancré tout ce désir que j'avais pour lui. Il était toujours là et il lui suffisait qu'il m'embrasse à nouveaux pour que j'y crois encore, mais il ne le fit pas. Je me sentais tellement mal, tellement laide, j'avais l'impression d'être dans un terrible cauchemars du quel je ne pouvais m'échapper. Il releva finalement les yeux vers moi, me demandant à nouveau d'y aller doucement. Comment pouvais-il me demandé ça alors que c'est lui qui avait créer toutes cette situation. Je ne l'avais pas obliger à me sauter dessus, à déchirer mes vêtements, mais il l'avait fait et pour une bonne raison. Puis, alors que je tentais tant bien que mal de refouler les larmes, certaine d'entre elle finirent par s'échapper. J'avais détourné la tête, baisser le regard, ce n'étais pas une moue qui me rendrait le sourire cette fois-ci, ce n'était pas cette moue qui me ferait oublier qu'il avait peur de moi. Puis, j'attrapais chaque extrémité de mon tee-shirt, le refermant de mes mains, pour caché mon corps aux yeux de Théo, il n'en voulait pas, alors à quoi bon lui montrer. Jusque là j'étais rester silencieuse, je ne savais pas vraiment quoi dire, quoi lui répondre. Je suis désolé. Finis-je par sortir alors que ma voix était ampli de trémolo. Je suis désolé. Répétais-je alors que je me levais pour aller dans la salle de bain , fermant la porte derrière moi. Je m'installais contre un mur et laissait couler les larmes. Il avait réveiller mon corps, il avait réveiller la passion en moi, mes hormones avaient probablement atteints leur maximum. Je ne pleurais pas vraiment parce que j'étais en colère après ce qu'il à fait, mais parce que mon corps ne savait plus vraiment comment réagir suite à la frustration, au rejet de Théo.

J’avais l’impression d’être dépassé par les évènements. Je ne savais pas comment gérer tout ça, tout ce merdier qui avait pris place dans mon esprit. Ce que je savais c’est que j’avais envie d’ouvrir cette porte pour me précipiter vers lui et me blottir tout contre lui, en laissant tranquillement couler les larmes jusqu’à ce qu’un sourire finisse par apparaitre et me sentir alors à nouveau bien dans ses bras, parce que c’est comme ça qu’on est sensé se sentir avec l’homme que l’on aime. Théo me rendait heureuse et je l’aimais quoi qu’il arrive. Alors pourquoi, je ne voulais pas ouvrir cette porte, pourquoi mon corps et mon esprit était si effrayé à cette idée. Pourquoi, mon corps s’offrait tellement de souffrance, tellement de peine alors qu’il pourrait juste oublier et aller mieux en étant collé à celui de l’homme que j’aime. C’est tellement désappointant, de voir que l’on n’a pas toujours le contrôle de nos émotions et que parfois malgré ce qu’on souhaiterait au fond de nous, notre corps décide à notre place. En plus de ça, je savais qu’il se sentait mal derrière cette porte, qu’il était inquiet plus que quiconque et qu’il n’avait qu’une envie me consoler, me rassuré, me dire qu’il m’aimait afin de me voir sourire à nouveaux, de me voir petiiller de bonheur. Mais les larmes continuait de couler à flot et bien que j’en mourrais d’envie, je n’ouvris pas cette porte. Je ne voulais pas lui faire enduré l’image de celle qu’il aime triste et en larme, il méritait mieux que ça.

Le silence s’installa durant un long moment, nous étions chacun dans une pièce, je ne sais pas ce qu’il faisait ou comment il était, mais moi je tentais toujours de gérer mes émotions. Les larmes avait fini par cesser, mais je me sentais encore trop à fleur de peau pour ouvrir la porte. J’avais peur qu’avec le temps, il ne soit plus là, qu’il soit parti faire un tour ou je ne sais quoi et l’idée de me retrouver face à une pièce vide me faisait peur. J’avais peur aussi de voir sur son visage de la tristesse parce que je n’avais pas ouvert la porte ou bien parce qu’il s’en voulait, ou qu’il se soit imaginé toute sorte de chose à mille lieu de ce que je pouvais penser. J’aimais Théo plus que tout et j’avais fini par m’en rendre compte sur ce toit ou nous avions passé une soirée entière. En réalité je m’en rendais compte de plus en plus à chaque jours qui passait. Il était l’homme que j’aimais et le seul que je voulais aimer et rien qu’à l’idée de le rendre malheureux ça me détruisait. Alors je ne voulais tellement pas le voir malheureux parce que je savais que je serais également malheureuse à l’idée de voir ainsi et ce serait un cercle vicieux sans fin auquel je ne voulais pas me livrer. Soudain, j’entendis à nouveau des pas s’approcher de la porte et un papier vint se heurter contre mes fesses. J’hésita un instant à la prendre, mais je fini par attraper la feuille et je la posa sur mes genoux ne l’ouvrant pas de suite. Je me frotta les yeux , reniflait légèrement, raclait ma gorge et soufflait longuement pour évacuer toute tension ou inquiétude. Je ne savais pas ce qui ‘y trouvait, mais je n’allais pas tarder à le découvrir.

Dans un geste soigneux et délicat je déplia la feuille qui me dévoila un la représentation d’un homme qui me tendait son cœur en guise d’excuse. C’est alors que je fermais les yeux et bascula ma tête vers l’arrière qui finis par heurter la porte. Puis je vint alors poser le dessins tout contre ma poitrine. Je me sentais tellement idiote, tellement bête et ridicule d’avoir osé avoir eu peur, d’avoir cru un instant qu’il ne m’aimait pas autant qu’il le disait. Ce n’étais peut etre qu’un dessin au yeux du monde, mais au miens, comme au siens c’était une magnifique déclaration d’amour. J’ouvris de nouveau les yeux, l’admirant encore un peu, avant de tourné la tête sur le côté, comme si j’allais pouvoir le voir à travers la porte et je me décidai enfin. Je n’avais plus envie de me cacher là, je n’avais plus envie d’avoir peur ou de me poser cette question horrible à savoir s’il avait vraiment envie de moi ou s’il allait me repousser, je m’en fichais , la seule chose que je voulais c’était de pouvoir me blottir dans ses bras et il ne pouvait pas me refuser ça.

Sans attendre, je me releva, j’avançais un instant vers le miroir de la salle de bain pour effacer les dernières traces de mes larmes, constatant au passage que mon haut était bel et bien mort, puis je repris le chemin de la porte que je finis par ouvrir. Le dessin de Théo apparent dans ma main, je le fixais longuement sans rien dire alors qu’il s’était relevé.

Son dessin m’avait fait réaliser à quel point j’avais été bête de fuir, d’aller me planquer jusque dans cette salle de bain, même si à ce moment-là c’était la meilleure et en faite surtout la seule idée que j’avais eu. Il m’avait repoussé et être repoussé par celui qu’on aime c’est jamais très agréable, on se sent hideuse et on a cette horrible impression qu’il ne veut pas de nous, de ne pas être désiré, de ne pas être aimé autant qu’on aime. Mais soyons honnête Théo m’aimait, je le savais tout le monde le savait, il était amoureux de moi depuis le jours ou il avait réalisé que je n’étais pas qu’une simple gamine de 16 ans et depuis ce jours il n’avait jamais cesser même un instant d’être amoureux de moi. Cependant, il m’avait tout de même repoussé et la fuite dans ces cas-là est souvent la première chose qu’on fait parce qu’elle ne nécessite pas qu’on se pose de question, seulement qu’on agisse. C’est toujours après qu’on commence à faire le point et je n’y avait pas échapper, seulement en voyant ce dessin, j’avais l’impression d’être idiote parce que j’avais perdu un temps fou à chercher un sens à tout ceci alors qu’il m’aurait simplement suffis de lui demander dès le départ. Mais les choses était faites et à présent la seule chose qui me restait à faire et la seule chose que j’avais envie de faire c’était d’ouvrir cette fichu porte et d’aller serrer Théo dans mes bras.

Sans trop attendre, dans un état un peu moins pitoyable, j’allais ouvrir la porte, le dessin ouvert entre mes mains pour qu’il puisse voir que ça me touchait, parce que c’était bel et bien le cas. J’avais encore rien dis, je ne faisais que le regarder. Il était nerveux je le voyais parce qu’il avait ce petit tic qui le trahissait toujours et c’était compréhensible, après tout, je l’étais également. J’avais beau avoir ouvert cette porte toute mes inquiétudes n’avaient pas pour autant disparu. Il finit par me demander de lui pardonner et m’ouvrit ces bras. Je continua à le fixer un moment, puis après m’être pincer les lèvres un peu gêné, je me précipita vers lui pour aller me réfugier dans ses bras. Je plaçais ma tête dans le creux de son visage alors que m’es bras allait serrer sa taille avec force. Je m'y sentais bien, je m'y sentais serreine et à ma place. Non c’est moi, c’est de ma faute. Je suis désolé mon amour. Je suis désolé. J’aurais jamais dû faire ça. Je relevai la tête pour le fixer, plaçant mes mains dans sa nuque, j’arborais une moue triste et inquiète. Tu m’en veux pas hein ?

Je me demandais bien encore aujourd'hui, comment, il y'a quelque mois, j'avais pu décidé de partir , de le quitter. Sincèrement, je me posais régulièrement la question, à savoir qu'elle mouche avait bien pu me prendre. Oui Théo n'avait pas été dans la meilleure forme qu'il soit , mais de la à le quitter alors que je savais au fond de moi que j'en était raide donc. Enfin tout ça pour en venir au faire que je n'arrivais pas à imaginer comment j'avais pu passer à côté de cette chance d'être avec lui, d'être aimé par lui. Rien que de savoir qu'il avait les yeux posé sur moi, m'offrait une sensation d'apaisement, alors imaginé quand j'étais dans ses bras. Les gens avait beau le voir comme un délinquant, un drogué ou je ne sais quoi de plus péjoratif encore, moi je savais qui il était vraiment et ça me tuais de voir qu'il était prêt à les croire parfois. Théo était tellement plus que ça à mes yeux et ça devrait être de même pour les autres. Dès le premier jour, cette fameuse journée dans le parc où je l'avais croiser , fumant sa clope avec son éternel manteau de cuir, j'avais su voir en lui ce que d'autre ne voyais pas et pourtant il avait sur lui cette épaisse carapace que j'avais finalement réussi à traverser. Il était tellement beau de l'extérieur comme de l'intérieur. Évidemment on a tous des défauts, c'est commun à tout être humain, la perfection étant loin d'exister, mais il avait ce don de transformer un tout petit défaut en une qualité incroyable. Comme il pouvait transformer un moment horrible ou désagréable , en un moment magique et émouvant. Mais finalement, il est tellement doux et attentionné et protecteur, c'est pas ce que toute femme recherche au fond d'elle-même. Théo était loin d'être le mauvais garçon que l'on pouvait s’imaginer au premier abord, il a un coeur en or et c'était l'une des rare personnes au monde que je ne voudrais jamais perdre. Je l'aimais bien plus que tout au monde, bien plus que ma propre vie, chaque minute que je passais avec lui était comme une bouffé d'air pur qui permettait à mon coeur de continué à battre et je me sentais chanceuse d'avoir la chance d'être avec lui, d'être celle qu'il aime, celle qu'il a choisi, j'étais fière d'être sa petite amie et tout aussi fière qu'il soit le mien.

J'étais tellement bien présentement dans ses bras, j'adorais sentir ses mains qui caressais mes cheveux, son souffle qui caresser mon cou. J'avais cette impression d'apaisement, de sérénité et après tout ce qui venait de ce passé c'était plutôt agréable à ressentir. Evidemment, ça n'enlevais pas ma crainte première, celle qu'il m'en veuille, alors j'avais pris mon courage à demain et je lui demandais directement. C'était de ma faute à moi si on en était arrivé là, j'avais provoquer tout ça et je ne voulais pas qu'il m'en veuille, j'avais laisser mes hormones décidé pour moi, sans pouvoir même les contrôler. Ca réponse me rendis triste. Enfin,j'étais soulagé de savoir qu'il ne me le reprochais pas, mais j'étais mal de voir que lui avait l'impression de ne pas être assez bien pour moi. Arrête, c'est totalement faut. Ne dis pas ça. Je t'aime Théo, je t'aime de tout mon être et je sais que toi tu m'aime bien plus encore. Tu dois arrêter de croire que tu n'es pas assez bien pour moi, parce que c'est faux. Tu n'imagine même pas à quel point des milliers de filles aimeraient avoir la chance d'être aimé par un garçon comme toi. Et pourtant c'est moi que tu as choisi et j'en reviens toujours pas parce que je mériterais même pas que tu m'aime autant que tu dis m'aimer. Alors tu n'es peut être pas le plus parfais des hommes pour tout le monde sur cette terre, mais à mes yeux tu es bien plus parfais que tu ne l'imagine. Crois-moi pour une fois s'il te plait. Tout le long, je n'avais cesser de le regarder dans les yeux, je n'avais pas détourné le regard une seule fois, je voulais qu'il lise dans mon regard que chacun de mes mots étaient pensé.