MIA&FRANCK ▬ « I think I'd had a heart attack »

Dernière édition par Mia V. Rossino le Dim 17 Mar 2013 - 5:24, édité 1 fois

I think I’d have a heart attack.

Je ne peux pas y croire... J'arrive pas à m'imaginer ça... C'est tout ce que je me répétais sans arrêt depuis que j'ai écouté le message vocal de Franck... Il allait être à L.A.. Je n'avais aucune idée quoi faire. Je pouvais sentir dans sa voix qu'il pleurait en citant le message. Franck est mon ami d'enfance. Il est plus âgé que moi de deux ans. On se connaît depuis toute jeune. Mon père connaissait ses parents et ils venaient régulièrement à la maison pour nous rendre visite et inversement aussi. J'avais son message qui résonnait sans arrêt dans ma tête. Je ne savais pas quoi en penser. J'étais plutôt confuse et sous le choc de voir qu'il allait venir vivre à la même place que moi. J'avais décidé de faire un tour en boîte. J'avais besoin de prendre quelques verres et entré à la maison par la suite. Arrivant sur place, je me garais dans le stationnement et descendant de la voiture pour me diriger vers le bar. J'entrais à l'intérieur et je remarquais que la salle était déjà pleine. Je décide d'aller vers le comptoir et m'assoyant dans un coin tranquille. Je demandais au barman de me faire un cocktail. Pendant qu'il faisait mon cocktail, je sortais mon portable pour écouter de nouveau le message de Franck. Mes yeux se remplissaient d'eaux et je les essuyais à chaque fois. Je raccrochais alors lorsque le message était terminé. Demain matin, j'allais lui répondre. J'avais vraiment envie de le voir, mais j'avais peur de ne pas savoir comment réagir. J'avais essayé de dire mes sentiments auparavant. J'ai laissé tombé lorsque je l'ai vu avec une autre fille. Ça me montrait qu'il m'aimait simplement en tant qu'amie. Suite au message, je ne crois pas qu'il m'aime en tant amie... Il avait les mêmes sentiments que moi j'en avais pour lui et je ne le savais point. Le seul regret d'être partie en Italie, c'est bien cela. Ça remettait mes sentiments à la surface en l'ayant entendu parler... Sa voix me manquait ainsi que sa présence... Je me sentais mal d'avoir essayé de l'oublier. je regardais les gens autour de moi et apercevant de loin une fille qui se collait auprès d'un mec. Ce mec ne voulait rien savoir d'elle, mais elle continuait à être avec lui. Je fonçais les sourcils en regardant un moment la scène et apercevant que le mec s'est retournée de face. Je reconnaissais immédiatement la personne et restant sous le choc. Non, mais c'est pas vrai...

I've never forgotten your smile

Cela faisait à présent deux jours, que j’étais arrivé à Los Angeles oui, cela faisait deux jours, que ma vie avait pris une toute autre direction. Une voie sur laquelle, j’ai posé tous mes espoirs, la première étant de retrouver Mia et la seconde, tout aussi compliquée que la première, retrouver un semblant de vie à peu près correct. Durant le vol, je n’avais pas cessé de me remettre en question au point ou, il m’avait été impossible de fermer les yeux plus d’une heure. J’en étais venu au faite que je n’étais qu’un homme paumé, un homme qui coule dans un océan sans fond mais, qui essaie tant bien que mal, de trouver la volonté de retourner à la surface. Je veux retrouver le vrai monde et les gens qui tiennent leur tête hors de l’eau, je veux faire retour rapide sur ma vie et remettre en lecture au moment où tout allait bien, quand je n’étais encore qu’un homme heureux, fier de ce qu’il était et qui se voyait un jour devenir un prof d’Italien respectable avec la femme de sa vie à ses côtés. La femme de ma vie, la seule et unique...Serait-ce Mia ? Je n’en ai aucune idée, peut être, peut être pas mais, dans tout les cas, je veux tenter, avoir cette chance que j’avais à de nombreuse reprises passé par peur d’être recalé, d’être le seul à avoir des sentiments forts. Et puis, nous étions amis d’enfance depuis que nous portions des couches et je tiens trop à notre relation pour oser la gâcher.

Depuis mon arrivée, je n’avais plus que Mia en tête, même mon nouveau job n’était pas aussi excitant pour me rester imprégné dans le cerveau. Je gardais mes yeux grands ouverts, espérant que peut être, avec l’aide de karma ou du hasard, je la croiserais dans la rue ou à l’université. Je ne savais même pas si, elle avait reçu mon message vocal ou si au moins, elle était au courant, que j’étais dans la même ville. Je me retenais de montrer une photo de Mia au passants en leur demandant si quelqu’un la connaissait oui, j’étais fou au point de vouloir demander à des inconnues si le nom de Mia Rossino leur disaient quelque chose. Je devais encore me trouver un annuaire de la ville peut être que je la trouverais, en espérant qu’elle ne soit pas sur liste rouge.

Anyway, 48 heures plus tard, voilà ou je me retrouvais. J’étais dans un bar, assit dans un coin de la pièce à une table, un verre de sprite dans une main et une grande blonde à l’accent russe collé à ma jambe. Elle aurait été à mon goût, si j’avais bus mes habituels verres de wisky de début de soirée, sauf que cela n’était pas le cas, j’étais sobre, sobre depuis un mois et quatre jours. C’est dur, horriblement dur…combien de fois m’étais-je retenue d’entrer dans le premier bar qui me tombait sous la main pour me souler la tronche au point de finir par faire un coma élitique ? Pour savoir la réponse, il suffisait de regarder le nombre d’appelle passer à ma sœur Saphira, sur mon téléphone portable. Ma grande sœur, ma meilleure amie, elle a beau avoir un gosse d’un an et demi, elle ne m’a jamais abandonné, au contraire, elle m’a soutenue et à chaque fois que j’y pense, je me rends compte que ma sœur, ma sauveuse est une femme tellement forte. « Un seul alcoolique dans la famille suffit de plus, Samuel à besoin d’un oncle raisonnable et bon, non pas d’un tonton soulard !» C’est ce qu’elle m’avait dit pour me secouer et cela avait été assez pour me faire arrêter l’alcool. Oui, je ne voulais pas donner le mauvais exemple à mon neveux, déjà que son père est au abonné absent depuis sa naissance.

Être un homme abordable, cela avait malus, on se faisait souvent aborder pas des dingues de première ou draguer par des personnes bien loin de votre catégorie. « Offres-moi un verre ! » me dit-elle avec son accent étranger et surtout tellement fort, que je comprenne à peine ce qu’elle me demandait. « Bois avec moi, je n’ai pas envie de me souler toute seule, ce soir. » Rajouta-t-elle en se frottant un peu plus à mon épaule. Je serais dans main, le jeton que l’on m’avait décerné pour mon premier mois sobre. Ce petit bout de plastique était un rappel de mon passé et du cauchemar que ma vie serait, si je me remettais à boire. Au centre des alcooliques anonyme, on nous prépare à ce genre de scène, on nous explique ce qu’il vaut mieux faire et, comme l’élève studieux que j’étais avant, j’avais tout gardé en tête, me permettant de restant ferme sur ma décision. « Je ne boirais pas avec toi, je suis désolé mais, tu n’es pas mon type de femme et je n’ai aucune envie de passer ma soirée avec toi. » J’en avais dis assez pour la faire fuir et en plus de cela, j’avais chopé mon verre à temps, avant qu’elle ne l’attrape et me jette le contenue en pleine figure. Ouais, on m’avait aussi appris ça au centre, comme quoi, je suis toujours cette élève studieux, au fond…

I think I’d have a heart attack.

Franck, Franck... Pourquoi me l’as-tu dit si tardif? Je n’avais aucune idée comment agir avec lui depuis que j’ai entendu son message vocal. Je la passais en boucle… Ça me faisait un bien fou quand j’entendais sa voix. J’avais complètement le son de sa voix qui me rassurait à chaque fois… Je me rappelle de la fois quand je me suis disputé avec mon ex et la première personne que j’ai pensée était Franck. Il a toujours été là pour moi peu importe le moment. Je me suis dirigée chez lui et lorsque je suis rentrée dans sa maison, il m’a immédiatement serré dans ses bras. Il me connaissait de A à Z. Il savait très bien que je n’allais pas bien et que j’avais besoin de lui. Ça me manquait ce temps-là où on se disait tout et que je venais frapper à sa fenêtre de sa chambre pour le voir durant la nuit… On avait une belle complicité nous deux et j’aimerais pouvoir la retrouver. On se disait tout et je savais tout sur lui. Nous nous connaissons depuis qu’on portait des couches. On a pris nos bains ensemble quand on était jeune. Bref, on a tout fait ensemble le bon et mauvais coup. Et puis, je me suis rendue compte que je l’aimais plus qu’en ami… Il était le seul avec qui je me sentais bien et à l’aise. Quand j’avais décidé de faire les premiers pas, je l’apercevais dans les bras d’une autre fille… Ça m’a totalement blessé et depuis ce temps, je n’ai pas eu le courage de lui dire. Je n’avais pas envie de me faire repousser et il y aurait eu un froid qui se formerait entre nous. Je ne voulais pas gâché cette amitié qui date depuis des années. J’aurai honte à moi et plus jamais j’oserai le regarder.

Depuis deux jours, mes pensées se dirigeaient vers Franck. Je pensais qu’à lui et je n’avais aucune idée comment lui aborder. J’étais tellement sous le choc de l’entendre et savoir qu’il était maintenant ici à Los Angeles. J’ai tellement peur que ça soit plus comme avant lui et moi. J’ai aussi rêvé à lui cette nuit… Je rêvais qu’on s’était retrouvé et qu’on était heureux ensemble. Nous étions tellement beaux ensembles, mais malheureusement ce n’était qu’un rêve. En me réveillant, j’étais encore plus confuse que je l’étais.

Après deux jours à passer la soirée à penser qu’à lui, j’avais décidé de me vider l’esprit. Je voulais me détendre et j’avais décidé de lui parler demain au téléphone ou par message vocale… Je ne pouvais pas faire semblant de ne pas l’avoir écouté, car son message m’a perturbé. Ma tante a bien vu que je n’étais pas totalement là avec elle. Je lui répondais toujours que j’allais bien et que j’avais seulement besoin de sommeil. Franck me rappelait tous les bons souvenirs que j’avais eus à Florence, à ma ville natale. Tous ses souvenirs se déroulaient dans ma tête comme si j’étais en train de visionner un film. Enfin bref, la soirée s’annonçait pas mal. Le bar était rempli et j’avais commandé un verre de cocktail pour débuter la soirée. Je ne voulais pas finir bourrée comme la dernière fois. Ce n’est pas mon but fondamental! Je veux simplement avoir moins la grosse tête et être capable de dire mes mots quand il sera le temps de lui parler. Je n’ai jamais été aussi stressé de ma vie, surtout pas avec Franck. Il n’y avait aucune gêne entre lui et moi. Alors que maintenant, j’étais à la fois gênée et nerveuse de lui parler. Je me rendais compte que mes sentiments revenaient à la surface lorsqu’il avait dit que le but de son départ était de me retrouver. Si seulement j’avais attendu. Je serai présentement en couple avec lui et nous vivrons heureux pour la vie. C’était trop beau pour vrai… Au lieu de ça, j’ai rencontré un pur salopard et qu’au final, il m’a abandonné sans se préoccuper de moi et de Jackson… Celui qui a été présent pour moi tout au long, je vous laisse le deviner, c’es Franck. J’en suis reconnaissant et je ne saurais pas quoi faire pour le remercier. Je m’en veux de ne pas avoir été patiente pour lui. J’avais devant moi l’homme parfait et j’avais décidé de partir à la fuite pour recommencer à zéro ma vie. Disons qu’à la suite de mes évènements, je n’avais plus envie de rien à la vie. L’Italie était pour moi un pays de tristesse. J’ai d’abord séparé de ma mère, de ma sœur, de mon ex que j’aimais comme une conne et de Franck.

En attendant mon cocktail, je me tournais vers la piste de danse pour observer le monde qu’il y avait. Je regardais alors plus loin et apercevais une tête très familière. Je fonçais légèrement les sourcils. Après plusieurs minutes de réflexion, je reconnaissais la personne, mais je n’en étais pas si sûre que ça. Mon cocktail était terminé, je prenais alors le verre dans ma main afin de me diriger vers la personne. Bon sang! C’est vraiment Franck? Je ne peux pas le laisser partir comme ça sans l’avoir vu. Il fallait vraiment que je le vois, même s’il y aura aucun mot qui sortirait. Ça fait une éternité qu’on s’était pas vu et il était hors de question que je laissais envoler cette chance de le voir. Je prenais une gorgée de mon cocktail en tournant alors vers les toilettes pour jetant un coup d’œil pour être certain que c’était lui. Je me collais alors contre le mûr en regardant vers le haut et prenant une grande respiration. C’était vraiment un choc pour moi! Il faut vraiment que j’aille le voir, mais j’étais tellement nerveuse. Je finis par prendre une grande pouffée d’air et me dirigeant vers la table qu’il était assis. En me rapprochant vers lui, je le voyais avec une fille un peu trop collante… Non… Pas encore la même chose… Je me mettais alors devant lui et l’observant en disant : « Franck… » La fille m’énervait tellement, mais mes sens se sont virés vers Franck. Je ne me préoccupais plus de rien, mais seulement de lui. Je restais là devant lui sans bouger d’un seul point et continuant de le regarder en ayant pas d’autre mots que son nom…

I've never forgotten your smile

Dans cet avion pour Los Angeles, je m’étais imaginé des choses tellement stupides, tellement irréelles et bien trop tirées de films romantiques qui se finissent toujours bien. Je la voyais arriver à l’aéroport, exténuée d’avoir couru pour ne pas rater mon arrivé. Bien entendu, je l’aurais tout de suite remarqué, nos regards s’ancreraient l’un à l’autre alors que, nous avancerions doucement jusqu’à ne plus laisser aucun espace entre nos deux corps. Et puis là, j’aurais posé mon front contre le sien avant de soupirer, rassurer de savoir qu’elle avait eu mon message vocal et qu’elle ne m’avait pas oublié. Pour finir, je l’aurais prise dans mes bras et embrasser avec amour et délicatesse comme à chaque fois que, je me vois l’embrasser dans mes rêves. Sauf qu’une fois sortie de l’avion, il n’y avait pas eu de Mia et de ce fait, pas de fin heureuse comme au cinéma non, juste une terrible déception que je m’étais infligé à moi-même, en pensant que ma meilleure amie, aka la femme que j’aime serait là. Oui, la réalité m’avait claquée en plein visage, me rappelant ainsi la dure réalité de ce monde. Au moment où je suis sortie de l’aéroport, j’avais compris que, si je voulais retrouver ma Mia, je devais chercher comme un fou et ne pas m’arrêter.

Le premier jour, alors que j’étais à UCLA pour donner différents papiers pour mon nouveau travail, j’avais fais le tour du campus et longé les couloirs de l’université, pensant que peut être, elle serait là mais, bien entendu, ce ne fût pas le cas. J’avais laissé tomber mes recherches de la journée bien trop épuisé par le décalage horaire. Le deuxième jour, j’avais crû l’apercevoir de dos, alors que j’étais en train de visiter la ville mais, quand la brunette s’était retournée pour parler à son amie, j’ai pu remarquer son visage mais, c’était celui d’une inconnue. J’étais complètement perdu et je ne savais pas du tout comment continuer, comment m’y prendre pour la retrouver, jusqu’au moment ou je suis rentré nez à nez avec une cabine téléphonique…rien que d’y penser, mon front me faisait mal. L’annuaire à l’intérieur de la cabine était de 2003 et hélas, il était bien trop vieux pour que le numéro de téléphone de Mia soit répertorié.

C’était maintenant le troisième jour, toujours aucunes traces d’elle mais, je ne perdais pas espoir, certes, Los Angeles est grande mais, je ne baisserais pas les bras pour autant ! Elle était après tout la raison principale de mon emménagement en Californie. Je savais que tôt ou tard, j’allais la retrouver, il me fallait juste être persévérant et patient. Je n’étais pas entré dans ce bar pour boire de l’alcool, je voulais juste décompresser de ces derniers jours chargés. En plus, je commençais mon job d’enseignant le lendemain alors, il fallait vraiment que je me vide la tête. Du moins, je serais en train de me détendre si cette blonde n’étais pas venu me coller pour que je lui offre un verre et mon lit par la suite. Sauf que, j’étais le tout nouveau Franck 2.0 et ce Frankie là, en avait que faire des femmes qui n’étaient pas Mia. Je lui dis clairement que je n’étais pas intéressé, provoquant en elle de la colère, qu’elle essaya d’extérioriser en voulant me jeter mon verre de Sprite dans la figure sauf que, j’avais anticipé et attraper la boisson avant elle, laissant quelques goutes tomber sur ma main. A ce moment là alors que, la blonde me regardait toujours d’un air furieux, j’entendis quelqu’un m’appeler à quelque pas de ma table... cette voix…cela faisait tellement longtemps que je ne l’avais pas entendu mais, je savais très bien à qui elle appartenait, elle était graver à tout jamais dans ma mémoire. « Mia… » Murmurais-je, mon cœur rata un battement, quand je posais mes yeux sur la silhouette entre caché par la jeune russe qui me voulait rien qu’à elle, ce soir. Sans même que je ne m’en rends compte, je m’étais levé de ma chaise, oubliant totalement le reste du monde et à plus je m’approchais, à plus mon cœur faisait des siennes, lâchant ainsi l’adrénaline dans tout mon corps. Mes jambes tremblaient alors que, mes yeux se posèrent enfin sur le si joli visage de ma Mia. Je devais surement avoir l’air d’un crétin à la regarder comme ça mais, j’étais tellement content de l’avoir retrouvé, enfin c’était plutôt elle, qui avait mis la main sur moi. Je lui faisais face, ne sachant pas si je pouvais la serrer dans mes bras ou encore oser l’embrasser. « Je savais bien que, je finirais par te retrouver… » soufflais-je finalement.

I think I’d have a heart attack.

Mon cœur s’est arrêté de battre lorsque j’avais entendu sa voix dans le message vocal. Je ne m’attendais pas du tout à l’entendre de nouveau et qu’il allait venir me rejoindre. Mes mots ne sortaient plus et je passais ces derniers jours à penser qu’à lui. Mes pensées se viraient toujours vers lui surtout dans mes temps libres. Son visage, sa voix, son sourire réapparaissaient à chaque fois… Le but de mon départ pour L.A. était de recommencer à zéro et de tout laisser tomber. Je me sentais énormément mal de l’avoir essayé de l’oublier, mais maintenant mes sentiments remontaient à la surface. J’ai peur qu’en le revoyant, ça ne sera plus pareille comme avant… Nous sommes très proches lui et moi et ça me rendra triste si c’était froid entre nous lors des retrouvailles…

J’avais décidé de me vider l’esprit ce soir. Je n’étais pas là mentalement depuis quelques jours et j’avais besoin de me changer les idées. Il me rendait nerveuse… J’avais tellement peur de sa réaction lorsque je serai en face de lui. Je n’ai aucune idée comment ça va se passer. D’habitude, j’arrivais à me faire une petite idée, mais là rien du tout. J’étais assise sur le siège au bar et j’apercevais une personne familière de loin, mais je n’arrivais pas à la reconnaître. Je décide donc de m’approcher de plus près pour qui c’était. Arrivant à la table où la personne y était, j’ai tout de suite su qui s’était. C’était Franck… Il était là et les battements de mon cœur accéléraient. Je prenais une bonne une minute à prendre une bonne grande respiration avant d’aller le voir. J’arrivais devant lui et le seul truc que j’arrivais à dire c’était son nom. Je l’entendais dire mon nom et ça a créé de petits frissons. Ça faisait une éternité que je ne l’avais pas vu et c’était un choc pour moi ce soir. Je me sentais vraiment idiote de l’avoir abandonné, car à ce moment précis, je savais très bien que c’est lui que je voulais. Je l’ai toujours aimé depuis le début et j’ai fui son amour de peur de le perdre. J’ai simplement tout gâché notre relation en partant. Je ne pouvais pas rester en Italie pour diverses raisons… J’allais mettre en danger ma famille si je devais rester et c’était le seul moyen de pouvoir les protéger. Je relevais la tête vers lui en le regardant droit dans les yeux. Je lui fis un grand sourire et décidant de faire les premiers pas en le serrant dans mes bras. J’enroulais d’abord mes bras autour de son cou et l’embrassant fortement sur la joue en fermant les yeux. Je commençais à pleurer doucement, tellement que mes émotions étaient forts. Il m’avait tellement manqué et j’étais heureuse de le voir ici à L.A. Je murmurais alors à son oreille, essuyant mes joues. « Je suis désolée d’être partie… Je suis désolée de ne pas avoir attendu… Je m’en veux et tu me manques à ma vie… »

I've never forgotten your smile

Elle était là devant moi, son regard plongé dans le mien. Je ne pouvais pas la quitter des yeux, à vrai dire le monde qui nous entourait n’était plus, il y avait juste nous deux se tenant l’un devant l’autre et rien d’autre. Ma Mia…tu es tellement magnifique, tu as changé, tu as tout d’une vrai jeune femme maintenant, tu n’es plus l’adolescente que tu étais avant de partir. Tu es magnifique, tellement resplendissante que j’en ai le souffle coupé. Rien que de t’avoir juste devant moi, j’en oublie mes problèmes et cette vie cauchemardesque que j’ai eue après ton départ. Je pourrais t’embrasser là, ne plus quitter tes lèvres, du moins à part pour respirer…respirer ton parfum qui est toujours le même et que j’adore. Je pourrais mais, nous devons prendre les choses dans l’ordre, ne rien précipiter pour que rien ne soit gâcher ou oublier.

Ses lèvres sur ma joue, ses bras enroulés autour de mon cou, mon dieu qu’est ce que cela m’avait manqué et qu’elle effet cela me faisait à présent. Je fermais les yeux, humant son doux parfum, alors que ma gorge se serrait à cause de l’émotion de nos retrouvailles. Sans attendre, je passais mes bras autour d’elle, la serrant un peu plus contre moi pour être sûr que cela n’était pas un rêve mais, belle et bien la réalité. Je me pinçais les lèvres, alors que posais ma joue contre sa tête, je n’en revenais toujours pas de l’avoir retrouvé, de la tenir tout contre moi. La dernière fois, que nous nous étions étreint remontait à loin mais, je me rappelais encore de ce jour, c’était juste avant qu’elle parte pour l’Amérique. Il était tard et je la ramenais chez elle après avoir passé la soirée dans un bar de la ville, à fêté l’anniversaire d’une amie que nous avions en commun. Je l’avais laissé devant la porte d’entrée de sa maison, lui donnant un dernier câlin pour lui souhaiter bonne nuit avant de reprendre la route jusqu’à chez moi. Qu’est ce que j’aimerais retourner dans le passé, je revivrais ce moment-ci et lui dirait mes vrais sentiments à son égard, au lieu de simplement la serrer dans mes bras et la regarder passer la porte d’entrée.

Mais maintenant, j’avais l’occasion de pouvoir arranger notre histoire et bien entendu, je ne gâcherais pas cette chance. Je ne pouvais pas jouer au bon vieux Frankie qui prend ce genre de situation à la légère, non cette homme là faisait partie de mon passé. J’avais compris qu’il ne fallait pas que je cache mes sentiments, parce que de cette façon, rien ne s’arrangeait, au contraire, cela empirait. Il suffit de prendre mon histoire avec Mia comme exemple. Ma Mia pleurait, je pouvais sentir les larmes mouiller mon épaule, alors que son visage était enfoui dans mon cou. Je détestais la voir pleurer mais, il fallait dire qu’il y avait de quoi être émue et puis ce n’était pas des larmes de tristesse…du moins, je l’espérais. Je la berçais doucement dans mes bras alors qu’elle me murmurait à l’oreille à quel point elle était désolé de ne pas m’avoir attendu ce fameux jour, à l’aéroport. Le temps où je lui en voulais pour cela était bien passé, je n’avais aucun remord envers elle à présent, non, c’était contre moi que j’en voulais pour avoir été aussi lâche. Je déposais un baiser sur son front avant de faire disparaitre une larme sur sa joue avec mon pouce et de lui parler. « Je ne t’en veux pas, crois moi. » Soufflais-je tout en passant une main sur sa chevelure. « Je suis fautif dans cette histoire… » Je la regardais en souriant, en moi, l’émotion était à son comble, j’étais rassuré maintenant que je l’avais trouvé et qu’elle ne m’en voulait pas pour ce qui c’était passé. Je posai mon front contre le sien et fermais à nouveau les yeux, profitant de cet instant pour marquer à jamais dans ma mémoire, le moment de nos retrouvailles. « Tu m’as tellement manqué Mia, tellement…. »

I think I’d have a heart attack.

Il avait tellement changé depuis la dernière fois que je l’ai vu… Il a mûri et toujours aussi craquant à me faire fondre… S’il savait comme il m’a manqué pendant tout ce temps. J’étais maintenant dans ses bras et je n’avais plus envie de me séparer de lui. J’étais tellement bien lorsqu’il était tout prêt de moi. J’ai été beaucoup trop longtemps séparé de lui et maintenant je ne veux plus qu’il me quitte. Je ne voulais pas le lâcher et restant ici pendant toute la soirée. J’étais tellement heureuse de le retrouver. Nous avons tellement perdu du temps en gardant tout nos souvenirs pour soi. À présent, je n’allais plus faire la même erreur.

Je lui avais donné un baiser sur la joue en enroulant mes bras autour de son cou. Je me mettais sur la pointe des pieds en me serrant contre lui sans dire un seul mot pendant un moment. Je faisais que profiter du moment présent qui nous offrait. Mes émotions étaient tellement fortes que j’ai fini par éclater en sanglot dans ses bras. Je n’avais aucuns mots qui pouvaient sortir de ma bouche. Je regrette tellement de ne pas avoir faire les premiers pas quand il était temps. Un soir, il me ramenait chez moi suite à une soirée d’une amie en commun. J’avais eu une envie de l’embrasser. Mes sentiments étaient encore toujours présents pour lui, mais j’ai préféré résister à la tentation. J’ai fini par sortir de la voiture et continuant mon chemin pour rentrer chez moi. Si je pouvais retourner dans le temps, je tournerais les talons, j’embarquerais de nouveau dans la voiture et je lui dirais que je l’aime en lui donnant un baiser sur les lèvres. Au moins, il saura que je l’aime et je n’avais rien fait… J’avais trop peur de gâcher notre amitié et aussi d’avoir mal s’il ne ressentait pas le même sentiment que moi. Si tu savais Franck comme je t’aime… Si tu savais à quel point je m’en veux de ne pas t’avoir attendue, mais je ne pouvais pas. J’aurai tant aimé partager mon amour que j’ai pour toi et rester auprès de toi. Je ne t’ai jamais oublié…

Par contre, j’avais toujours une crainte… J’ai peur que ça ne fonctionnait pas. J’ai peur que les sentiments n’y aient plus et que nous finissions par se blesser. Je ne veux pas le blesser, car je tiens beaucoup trop à lui. Je ne veux pas le décevoir en faisant des bêtises. Si ça se produirait, je n’oserai plus le regarder droit dans les yeux. Il m’a tellement aimé durant ma période difficile et je lui dois beaucoup. Je continuais de pleurer et finissant par faire face à lui. Je levais mon regard vers lui en le regardant et reniflant. Je le laissais essuyer mes larmes sur mes joues qui étaient devenues toutes humides. J’embrassais sa paume en arrêtant de pleurer. Je fis un petit sourire lorsque je l’entendais me dire qu’il ne m’en voulait pas. Je le regardais toujours, plongeant mon regard dans le tien. Comment ai-je pu passer de lui? Il était tellement doux et attentionné. J’ai eu tort de ne pas l’avoir attendu. Si j’avais su, je serai présentement avec lui et heureuse. Je l’écoutais parler en souriant toujours de la même façon. Je laissais son front se collé au mien en profitant de cet occasion pour lui donner un petit baiser au coin de ses lèvres en fermant les yeux. Je descendais mes mains afin de les enrouler autour de lui. Je reculais doucement ma tête en le regardant droit dans les yeux. Je remontais une main vers sa joue, la caressant avec mon pouce. « Passe la soirée avec moi… J’ai besoin de toi. Je ne veux plus te quitter désormais… »

I've never forgotten your smile

Elle est dans tes bras, ce n’est pas un rêve, ni une illusion non, c’est ton souhait le plus cher réalisé. Son parfum est toujours enivrant, ses bisous toujours aussi doux et attendrissant, god qu’est ce que cela m’a manqué ! Tellement manqué que cela me hantait même la nuit. Combien de fois je l’avais vu dans mes rêves ? A chaque fois, elle était devant moi mais, quand je m’approchais pour la serrer tout contre moi, elle disparaissait tel un fantôme. Cela me mettait toujours de mauvaise humeur, la frustration de ne pas pouvoir la voir, la toucher, la prendre dans mes bras, ça me rendait complètement dingue ! Mais, maintenant, c’était terminé, ma Mia est là pour de bon et cela me parait tellement irréel tellement, j’avais espéré cette instant. Mon cœur battait la chamade, mon cerveau était en effusion et mes yeux, eux ne pouvaient pas quitter son si joli visage, qui avait pris les traits d’une jeune femme, tout autant magnifique qu’il y a quelques années.

Maintenant, tout ce que je voulais faire, c’était oublier ce jour maudit où, je n’avais pas pu arriver à temps à l’aéroport, oublier à tout jamais l’horrible sensation qui m’avait retourné l’estomac et rendu amer et en colère. Oui, ce soir là, je lui en avais voulut d’avoir pris cette avion. J’étais resté comme un con en plein milieu du hall, le regard bloqué sur le panneau d’information qui indiquait que l’avion venait tout juste de s’envoler. Je m’étais laissé tomber sur un banc, laissant le monde autour de moi bouger, alors que je restais aussi figé qu’une statue n’en revenant toujours pas que Mia était partie pour de bon. Trois bonnes heures étaient passées, quand je m’étais levé pour partir et au lieu de rentrer directement à mon appartement, j’avais fini ma course dans un bar de la ville, à noyer mes problèmes avec des verres de whisky sec. Le jour où, Mia était partie, fut le départ de ma longue descente aux enfers.

Tout ça, c’était maintenant derrière moi, c’était bien loin maintenant que j’avais retrouvé Mia, la seule personne qui apportait de la clarté et de la douceur dans mon monde. Et, alors que je le serrais dans mes bras, je compris que les choses allaient aller à présent. Cette nouvelle avait l’effet d’une douce chaleur rassurante et réconfortante, dans mon cœur. Elle m’embrassa sur le coin des lèvres, faisant battre encore plus rapidement mon cœur, qui n’avait jamais battu autant auparavant, je pouvais l’entendre dans mes oreilles, sentir les battements et cela me faisait sentir si vivant. Je ne savais pas combien de temps, j’allais tenir sans poser mes lèvres contre les siennes, je ne voulais pas aller trop vite mais, comment tenir cette promesse que je m’étais faite envers moi-même quand, tout mon corps et mon être me poussaient et réclamaient ce baiser, si attendu. Je contemplais son visage, remarquant dans ses yeux l’émotion que notre rencontre avait produite, alors que Mia me demandait de rester à ses côtés. Je ris doucement, il n’avait jamais été question de la quitter une fois que je l’avais trouvé, bien au contraire, je voulais rester et passer le plus de temps possible avec elle. « Maintenant que je t’ai trouvé, crois moi, je ne vais pas te laisser t’échapper une seconde fois. » Rétorquais-je en lui souriant. Il nous fallait trouver un endroit où nous pourrions parlé seule à seul tranquillement, sans avoir à lever la voix pour se faire entendre. « Viens. » Lançais-je alors que, je glissais ma main dans la sienne pour la guider hors du bar. Mes poumons se remplirent d’air frais alors que les portes de l’entrée du bar claquèrent derrière nous. A cette heure-ci, les rues étaient plutôt tranquilles, il faut dire que tout le monde est soit chez eux, soit en train de faire la fête. Je me retournais pour faire face à Mia et lui souris tendrement, tout en caressant sa main avec mon pouce. « On a pas mal de chose à dire et je pense qu’un bar n’est pas le meilleur endroit, non ? » Demandais-je, alors que la porte s’ouvrit à nouveau pour laisser entrer un groupe de fille. « J’ai pas mal de chose à te dire et je pense que toi aussi… Ton appartement ou le mien ? »

I think I’d have a heart attack.

Nous avons eu l'habitude d'être toujours ensemble et cela fut un choc d'être séparé pendant un long temps. S'il savait comme quoi ça a été difficile pour moi de quitter le pays. Je voulais vraiment l'attendre avant que je parte pour Los Angeles. J'avais vraiment insisté à ma tante que je voulais l'attendre pour lui dire un dernier au revoir. Malheureusement, nous avons pas eu le temps et il fallait partir... Je me sentais tellement mal de devoir partir sans le revoir une dernière fois. C'est à ce moment que je me suis rendue compte que je l'aimais toujours... C'était ma seule chance de lui dire mes sentiments et nous avons pas eu le temps. À chaque fois que je voulais lui dire la vérité, il y avait toujours quelque chose qui m'en empêchait. Ça m'a pris un certain temps avant de pouvoir passer à autre chose. Il n'y avait plus d'espoirs. Il ne pourrait jamais savoir que je l'aime.. J'ai trop attendu et au final, j'ai pas eu ce que je voulais.

Il était maintenant là devant moi. Je ne pouvais pas y croire... On dirait que je vivais dans un rêve. Je ne pouvais pas m'imaginer que j'allais pouvoir un jour le revoir. J'avais tellement pleins de choses à lui raconter. Je veux rattraper le temps qu'on a perdu. Je veux vraiment être celle avec qui il pourrait se confier. Je veux que ça soit comme avant. Lorsque je n'allais pas bien, je me dirigeais chez lui et il m'accueillait les bras grands ouverts. Je finissais la soirée à m'endormir dans ses bras si réconfortant. Ça me manque ce temps. Ça me manque de ne plus pouvoir me réfugier dans ses bras lorsque je n'allais pas bien. Ce que je me demande, est-ce que je vais pouvoir retrouver cette affinité auparavant? Je l'espère de tout mon coeur et je ferai tout pour.

Pour le moment, je voulais profiter de cet instant qui m'offre. Je voulais rester dans ses bras pendant une éternité sans le lâcher. J'étais tellement heureuse de le revoir, car il me manquait vraiment. Il n'y a jamais eu un seul mec qui a su me charmer comme lui. Je ne veux jamais laisser partie cette chance qui s'offre à moi. J'ai eu ma leçon en attendant trop longtemps pour trouver le bon moment. Je ne veux plus refaire les même gaffe. Je veux avancer, mais pas toute seule cette fois-ci. J'ai vraiment besoin de lui. J'ai besoin de sa présence pour le restant de mes jours. J'étais maintenant face à lui , le visage dans ses mains. Je sentais ses pouces essuyés mes larmes ce qui me faisait sourire. Je me rappellerai toujours de ce geste quand il voulait me rassurer. Il n'a jamais aimé me voir pleurer. Il essuyait chaque larme qui tombait sur mes joues. Franck, si tu savais comme tu me hantes jour et nuit depuis toujours. J'aimerais tant que tu le sâches. Je voudrais vraiment lui dire, mais je ne voulais pas non plus le brusquer. Avant de dire quoi que se soit, je vais d'abord passer du temps avec lui. Nous avons beaucoup de choses à se dire et j'étais prête à l'écouter. Je souriais suite à ses mots et finissant par le suivre en tenant fermement sa main. Je ne le voulais pas le lâcher de peur de le perdre. J'entrelaçais nos doigts en sortant du bar avec lui. Une fois dehors, je le regardais droit dans les yeux en lui faisant un petit sourire. Avant de répondre à sa question, je voyais le groupe de fille y entrer en jetant un coup d'oeil sur Franck. Évidemment, je ne suis pas surprise de voir à quel point Franck était un mec attirant. Malheureusement, il m'appartient et je n'allais certainement pas le céder à qui que se soit. Je le veux et je ferai tout pour l'avoir. « Ça sera mieux qu'on aille à ton appartement. Mon fils et ma tante dorment à cette heure-ci et je ne veux pas les déranger... Effectivement, j'ai moi aussi des trucs à te dire. Partons de ce bar... Mon plan de la soirée a changé. Je veux la passer avec moi maintenant. » Dis-je en lui souriant et venant lui embrasser sur la joue. Je me décollais doucement de lui, tenant sa main en le regardant et souriant timidement suite au bisous. Il était tellement beau... Je sens que je vais être la première à craquer. J'avais une envie folle de l'embrasser. Je voulais tellement lui montrer à quel point je l'aime et que je le veux. J'avais envie de passer la soirée à discuter, être dans ses bras, l'embrasser comme si c'était la dernière fois qu'on se voit. J'avais plusieurs envies en même temps et je n'arrivais pas à me décider. Il me rendait dingue.

I've never forgotten your smile

Il ne m’avait pas fallu longtemps avant de retrouver Mia, enfin, c’était plutôt elle qui avait mit la main sur moi. J’aurais dû m’en souvenir, elle est tellement douée, quant il était question de chercher des gens et cela remonte loin, à nos parties de cache-cache, alors que nous avions à peine cinq ans. Pourquoi n’y avais-je pas pensé plutôt ? Surement, parce que je ne voulais en aucun cas perdre mon temps et puis, il n’a jamais été question d’attendre mais, de faire mon possible pour la retrouver. Maintenant, elle était là et j’allais pouvoir lui parler, ressortir tout les mots que j’avais sur le cœur et qui me rongeaient de l’intérieur à force de les retenir. « Je crois que la nuit va être longue, suis-moi. » rétorquais en lâchant sa main pour passer mon bras autour de ses épaules. Heureusement pour nous, mon appartement n’était pas très loin, il suffisait de longer deux pâtés de maisons, de tourner à droite et on y était. C’était l’université qui louait l’endroit pour moi, à ce que j’avais compris, il appartenait à l’ancien prof d’Italien, que je venais de remplacer. Je n’étais pas du genre à apporter toute ma vie avec moi ou carrément à emporter des meubles d’un continent à un autre non, je me contenais seulement de ce que je trouvais une fois emménagé et par chance, l’ancien locataire avait laissé beaucoup de choses derrière lui, me permettant de vivre dans une demeure à peu prêt meublée. J’avais un lit pour dormir, un canapé et une table basse pour corriger les examens et recevoir du monde et puis une table à manger, qui me faisait souvent office de porte manteau. Aucuns cadres accrochés aux murs, aucune touche personnelle à l’ensemble, juste des meubles abandonné et moi. Ce n’est pas une question de manque de goût pour la décoration, je veux seulement attendre le moment où je serais sûr de rester pour de bon à L.A, avant d’acheter de nouvelles fournitures ou de révéler ma personnalité en accrochant tout ce que j’aime et qui fait ce que je suis, un peu partout dans mon appartement. Mais, maintenant que j’y pense, le retour de Mia dans ma vie, c’est l’élément déclencheur, le signe que j’attendais, afin d’être sûr de ne pas retourner dans mon pays natal.

L’un des bons côtés, quand on vit dans un droit qui n’est jamais touché par le froid de l’hiver, c’est qu’on évitait les manteaux lourds et le bout du nez rouge et tout froid. Oui, la température est toujours agréable, sauf quand elle se rafraichit le soir. Je vivais peut être pas loin certes mais, de peur que ma Mia ne prenne froid, je m’arrêtais un instant et enlevais ma veste, avant de la poser doucement sur ses épaules. « Il ne manquerait plus que tu prennes froids » Lui expliquais-je tout en lui souriant. J’avais toujours été le garçon qui offre sa veste, enfin surtout avec Mia, elle n’avait jamais eu besoin de demander, je savais quand elle avait froid ou pas et posais toujours mon manteau sur elle, bien avant qu’elle ouvre la bouche pour me demander de la réchauffer. Je reposai mon bras sur ses épaules, la collant contre moi avant de continuer à marcher jusqu'à mon appartement. La seule chose que l’on pouvait entendre dans la nuit, c’était le bruit de nos pas et les moteurs des quelques voitures qui passaient non loin de nous.

De ma main libre, j’attrapais mes clefs et ouvrit en grand, la porte d’entrée de l’immeuble avant de laisser Mia passer la première. Je vivais au dernier étage du bâtiment, le plus petit appart du cinquième étage, à ce que j’avais pu comprendre en rencontrant par hasard mon voisin du 5C. Les portes de l’ascenseur se refermaient, alors que nous étions devant mon logement, j’étais un peu nerveux à l’idée que Mia découvre l’endroit, ce n’était pas vraiment un lieu très accueillant. « Excuse la déco et le bazar, je viens tout juste d’emménager et je n’ai pas vraiment eu le temps de m’en occuper. » Il faut dire, que j’étais bien trop pris à essayer de te chercher Mia et à donner mes cours. J’allumais la lumière du salon et ferma la porte à clef derrière nous. Je me débarrassais du trousseau de clefs, le déposant sur un coin du comptoir de la cuisine, avant de me concentrer à nouveau sur Mia. J’allais enfin pouvoir tout lui expliquer, mettre tout les points obscures au clair. « Tu veux boire quelque chose peut être ? » Demandais-je en ouvrant le frigo. Au moins, j’avais fais les courses avec le reste de l’argent que j’avais mis de côté. « Coca, Sprite, eau gazeuse ? A moins que tu ne préfères un café ou un thé ? »

I think I’d have a heart attack.

Je n’aurai jamais cru que j’allais le retrouver si rapidement. Je ne m’attendais pas à le revoir ici dans ce bar. Je n’avais plus mots qui sortaient tellement que j’étais sous le choc. Je l’observais pendant longtemps et remarquant qu’il n’avait pas changé. Bien sûr, il est toujours aussi craquant qu’avant. Je ne sais pas comment j’ai pu passer sur cette chance d’être avec lui. Depuis que nous portons des couches, il m’a toujours soutenu. On était les deux doigts de la main et jamais personne n’est arrivé à nous séparer sauf le temps… Nos premiers coups, on les faisait ensemble. On surmontait nos peurs main dans la main en se soutenant. Bref, il n’y a pas de moments où nous étions sans l’autre. Nous étions tellement proches que les gens se doutaient de notre relation. Ils croyaient tous que nous formons un couple, alors que ce n’était pas le cas. C’est surtout cette remarque que j’ai commencé à me douter de mes sentiments. C’est seulement plus tard que j’ai aperçu qu’il était l’homme de ma vie. J’ai toujours essayé de tenter de lui dire, mais il y a toujours un empêchement à chaque fois… Ce soir, j’allais profiter de ce temps pour clarifier le tout et que nous soyons sûr de notre coup. Je ne veux plus laisser cette chance de côté. Le destin a décidé qu’on se rencontre, alors je vais finir par atteindre mon but. « Oui tu as raison! Nous devons mettre au clair sur certains trucs… » Répliquais-je en passant mon bras autour de lui par derrière, laissant son bras entouré mes épaules. Je me suis un peu serrée contre lui en continuant à le suivre en marchant. Nous restons pendant un moment silencieux. Il se mettait à arrêter et déposant sa veste sur mes épaules. Je lui fis un grand sourire en le laissant faire et le remerciant en lui donnant un bisou sur la joue. « Toujours aussi mignon! » J’étais heureuse de le retrouver enfin. Depuis que j’étais à L.A., je profitais de ma vie célibataire. Je ne voulais plus entendre parler de l’amour, car j’ai assez souffert. Je n’ai jamais eu de chance dans ça et je n’ai pas envie de tomber à nouveau. Peut-être que je côtoie quelques mecs de la vie, mais il n’y a pas un seul qui va remplacer Franck. Je pourrais chercher pendant des mois, il n’y aura personne qui va lui arriver à la cheville. Il a cette façon à lui de me rendre dépendante de lui, surtout ses gestes et sa tendresse. Il est parfait! Après quelques minutes de marche, nous arrivons enfin à sa demeure.

Je tenais sa veste entre mes doigts en le regardant débarré la porte. J’entrais la première dans son appartement en lui disant : « Merci gentleman! » Je rigolais doucement suite à ma réplique et enlevant mes chaussures une fois à l’intérieur. « Ne t’en fais pas! Je comprends tout à fait. Tu n’as pas besoin de mon aide pour défaire tes boîtes? » Dis-je en enlevant la veste et l’accrochant à un crochet. J’allais m’asseoir au comptoir de la cuisine en regardant autour de moi. Lorsque l’appartement sera bien rangé, il sera accueillant. Je sens que je vais souvent passer mon temps comme auparavant… Enfin, je l’espère! « Hm, je vais prendre un Sprite s’il-te-plaît. » J’ai hâte de pouvoir lui parler ce soir. J’ai tellement attendu pendant des années et c’est maintenant que je vais pouvoir me lâcher. Il saura la vérité sur tout et aussi de mes sentiments cachés. Par contre, j’ai peur de sa réaction. Je me demande vraiment de ce qu’il pense de nous. Voyait-il un nous? Je sais qu’il est venu pour moi, mais peut-être voudrait-il qu’on reste bon amis? Je n’en ai aucune idée et c’est ce soir que je vais le savoir. Je risque peut-être de partir de son appartement en étant peinée ou en étant heureuse. Je verrai après tout.

I've never forgotten your smile

Je l’ai ramené chez moi afin de lui expliquer au calme et dans un lieu isolé, le pourquoi de tout ce changement dans ma vie. J’allais répondre à ses nombreuses questions et sûrement en créer d’autres dans sa tête, par la même occasion. J’avais quitté notre pays natal, l’Italie pour diverses raisons mais la première a toujours été Mia, je voulais la retrouver, parce que à ses côtés ma vie a un sens bien meilleur et elle n’est pas hasardeuse ou pathétique non, elle est génial…juste parfaite. Je ris avec elle, je parle de choses importantes comme de bêtises, il n’y a pas de prennage de tête, bien au contraire et même les quelques petits problèmes qui croisent ma routes ne sont pas si dur à traverser. Quand Mia est dans ma vie, je suis bien, je suis…complet, alors, quand celle-ci n’est pas sur mon chemin, c’est l’enfer, l’apocalypse, les problèmes s’enchainent et deviennent dure à dépasser et ma vie craint comme jamais, elle n’avait pu craindre auparavant. Voilà la raison première à mon départ si rapide, la seconde et les autres qui suivent sont bien moins fortes mais, une fois quelles sont toutes accumulées, elles forment cette grosse boule dans mon ventre et je ne peux pas essayer des les oublier non, le poids est toujours là, au fond de mon estomac. Alcoolisme, bagarre, jeux d’argent, problème au travail…la quinte flush de la vie catastrophique, façon poker.

Donc, nous étions dans ma –pas si ample mais, suffisante demeure, Mia était la première personne à y rentrer et sûrement l’une des seules. Recevoir des potes chez moi, je n’aimais pas trop ça, pas moyen de rentrer se coucher quand on veut, sans parler du ménage à faire une fois qu’ils sont tous partie ! Seule Mia pouvait rester aussi longtemps qu’elle le souhaitait, elle pouvait même dormir ici, mon lit lui serait offert. Je venais tout juste de lui expliquer pour la décoration et comme à son habitude, elle comprenait bien que je n’avais pas vraiment eu le temps. Je la regardais en souriant, alors qu’elle me proposait ses services pour défaire les cartons, je n’avais pas oublié à quel point elle aimait se sentir serviable et utile. « Si tu le souhaites, je ne dirais pas non mais, ne te sens pas obligé. » Rétorquais-je en hochant des épaules. « Il n’y a pas grand-chose, juste quelques objets personnels. Par contre, j’aurais bien besoin de ton talon de décoratrice » Ajoutais-je en lui souriant, alors que j’ouvrais la porte du frigo, avant de lui proposer de quoi boire. Je sortis du réfrigérateur deux cannettes de Sprite et les posa sur le comptoir de la cuisine, afin de sortir deux verres en plastique du placard. Je détestais boire direct à la cannette, car à chaque fois, il reste toujours quelques gouttes au fond et quand, j’essaie de les avoir, elle tombe toujours sur mon t-shirt au lieu d’aller dans ma bouche. Au moins avec un verre, il n’y avait pas se problème. J’ouvris sa boisson et déversais le contenu dans un verre transparent de couleur bleu, cela aussi avait été abandonné par l’ancien locataire. Je posais le verre devant elle et ouvrit mon Sprite avant de faire de même.

C’était l’heure de passer aux aveux, d’expliquer le pourquoi du comment, d’effacer les multiples points d’interrogations qui devaient fuser dans sa tête. Je pris place sur le second tabouret, me demandant comment commencer, que dire en premier et pour la première fois depuis des années et des années, j’étais gêné devant Mia. Ok Franck, respire ça va aller, tu te lances comme quand tu as laissé le message sur son répondeur…d’ailleurs, est-ce qu’elle l’a reçu ? Je me tournais vers elle, souriant brièvement avant de prendre une grande inspiration. « Est-ce que tu…as reçu mon message ? Je ne savais pas si tu avais toujours le même portable, c’est peut être pas le cas et là, tu dois te demander de quoi je parle » Lançais-je tout en prenant mon verre dans les mains. J’en bus quelques gorgées et reposais le verre avant de poser mon attention sur ma Mia.

PLEASE, SAYS THAT YOU LOVE ME.
Tout se basculait dans mon esprit. J’avais tellement de choses à lui dire que je ne savais pas par où commencer. J’avais simplement envie de lui dire : « Pardonnes-moi et aimes-moi pour le restant de notre vie. » Ça allait faire trop brusque et il allait me trouver folle. Par contre, c’était exactement mot pour mot ce que je ressentais envers lui. Je l’aime, mais je me sentais à la fois coupable de ne pas avoir attendu à temps… Il a pris tout ce trajet pour venir me voir, alors que moi je n’ai rien fait. Quand j’ai débarqué de L.A., j’y suis resté et je n’ai plus retourné dans mon pays natal. Beaucoup trop de mauvais souvenirs remontaient à la surface et je ne voulais pas me rappeler des gens qui m’ont fait mal. Et aussi, je ne pouvais pas y retourner… C’est plutôt compliquer à expliquer. Nous avons tellement passé pleins d’épreuves ensembles que je ne peux pas me voir sans lui. C’est impossible! Nous avons toujours surmonté dans toute main dans la main en prenant le courage avec nous. Il n’y aura jamais un mec comme lui qui me fera sentir aussi importante à ses yeux. Il n’y aura personne qui pourrait me prouver que l’amour n’était pas mauvais, mais qu’il fallait être au bon moment. Franck a toujours été la personne qui me rassurait dans tout lorsque je commençais à paniquer. Il me frottait le dos et m’embrassant dans le front en me disant que ça va bien aller et que je ne devais pas m’en faire. Je me sentais bien suite à ces petits gestes qu’il m’offrait. Ça me manquait tellement et j’étais tellement heureuse de le voir en face de moi. Je n’avais pas envie de parler, mais simplement être dans ses bras et silencieuse pour profiter de ce moment. J’étais dépendante de sa présence… J’avais besoin de le sentir contre moi comme avant. Je veux qu’on retrouve la complicité qu’on avait… Je la trouverai.

Maintenant que nous étions dans sa demeure, j’apercevais que les boîtes n’étaient pas encore défaites. Je lui avais offert mon aide pour emménager son appartement. Je n’allais quand même pas le laisser se débrouiller seul dans tout ce bazar. Je voudrais être celle à qui elle fera référence. Je veux qu’il dise au gens que c’est moi qui l’a aidé pour la décoration. En fait, je voulais que les gens sachent que je faisais partie de sa vie. « Tu sais très bien que ça ne me dérange pas du tout de t’aider. On s’est toujours aidé Franck… Ça te dit un rose bonbon pour les mûrs? » Dis-je pour l’embêter et riant par la suite. « Je plaisante! Bien sûr que je vais t’aider pour la décoration. On fera ça ensemble Franck! » Souriais-je suite à ma réplique et le regardant prendre deux Sprites dans son frigo. Je le voyais sortit deux verres pour y verser le contenu. Je me rappelais très bien qu’il déteste boire dans la canette. Il se battait toujours à vouloir boire la dernière goutte, mais elle finit par tomber sur son t-shirt. Ça me faisait sourire de constater qu’il n’a pas changé d’habitude depuis que je suis partie…

Je le laissais prendre place à mes côtés. Je prenais le verre qu’il me tendit et buvant une gorgée de mon Sprite. Je me tournais alors vers lui pour poser tout mon attention en l’écoutant parler. C’était l’heure de vérité et il fallait que je me prépare émotionnellement. Nous avons besoin de connaître la vérité après tout. « Oui je l’ai reçu… Si je n’ai pas répondu, c’est parce que je ne savais pas quoi dire. J’étais sous le choc et aussi encore là. J’allais te répondre demain, mais maintenant que tu es là, je préfère te le dire en vrai que par portable. Je voudrais savoir un truc. Qu’attends-tu de nous deux? Crois-tu que ça va aller loin ou nous resterons meilleurs amis comme dans le temps? Je vais être sincère avec toi. Je ressens des sentiments pour moi. J’ai fait plusieurs tentatives pour te le dire, mais ce n’était jamais le bon temps ou peut-être parce que je pensais plutôt que tu me considérais comme une amie… » Répliquais-je en le regardant droit dans les yeux. Je me mordais l’intérieur de ma lèvre, étant nerveuse de sa réponse. Je me demandais vraiment comment il va agir suite à ce que je dis.

I've never forgotten your smile

Je ris doucement alors qu’elle blaguait sur l’idée de rendre les murs de mon appartement rose bonbon. Je savais qu’elle plaisantait, car Mia à toujours eue le sens du rire, un atout qu’elle utilisait souvent pour détendre l’atmosphère ou faire rire quelqu’un qui n’était pas de bonne humeur. Oui, nous étions tout les deux pareils, on utilisait nos qualités tout comme nos défauts. « Comme au bon vieux temps. » Lançais-je tout en lui souriant avec un regard nostalgique. Le bon vieux temps aka les meilleures années de ma vie avec Mia. Je devais arrêter de regretter ces moments après tout, ma meilleure amie était là, à présent et nous avions tellement de souvenirs à créer maintenant que nous nous étions retrouvé. Un nouveau pays, deux jeunes adultes et des sentiments à en faire envier plus d’une personne. Mais bon, rien n’était encore joué, ce n’était que le début de notre nouvelle histoire, la page venait à peine d’être retournée et le stylo plume venait à peine d’écrire le premier paragraphe nos retrouvailles.

J’étais installé à coté d’elle, diminuant le plus possible l’espace qu’il y a avait entre nos deux chaises hautes, encore des fournitures délaissées par l’ancien locataire. J’avais du mal à me lancer, tellement j’étais gêné et cela ne me ressemblait pas, moi Franck Mio Falcone, timide ? La dernière fois que je l’ai été, je portais encore des couches la nuit et je n’étais pas plus haut que le berger allemand de la famille. Allé Franck, ça va bien se passer, prend une inspiration grande ou petite, qu’importe et lance toi.

Chose faite, je venais de lui demander si elle avait reçu mon message sur son répondeur et à ma grande surprise, ce fût le cas. Je l’écoutais attentivement, comprenant alors pourquoi, elle ne m’avait pas répondu. J’hochais de la tête, posant mon regard sur mon verre, car je n’arrivais pas à les poser sur elle, la gêne était encore là et ne semblait pas vouloir s’en aller pour l’instant. T’es un homme ou pas ? Me lançais pour me défier et enfin poser mes yeux sur elle. J’hochais une seconde fois de la tête, buvant quelques gorgées de ma boisson, quand elle me posa la fameuse question, qu’est-ce que j’attendais de notre relation? Quand, je l’entendis me dire qu’elle avait des sentiments à mon égard, ma tête se releva et mon regard se plongea dans le sien. Je n’en revenais pas de l’entendre dire ça, depuis qu’elle avait pris l’avion, je me suis demander si, elle avait ne serait-ce qu’un peu d’amour pour moi et je ne parle pas de ce que peuvent ressentir deux bon amis, mais de sentiments forts, très fort qui pousse deux être à s’embrasser et se promettre un amour unique et fidèle. Je sentis sur mes lèvres, un sourire se dessiner alors qu’elle finissait ça phrase, j’avais surement l’air d’un abruti à la regarder de cette façon avec cette expression sur mon visage mais, je ne pouvais pas m’en empêcher. Ok, maintenant tu te reprends dude, et tu lui parles. Je pris une nouvelle inspiration, laissant le silence passé pendant un instant afin de reprendre mon sérieux. « Quand je suis parti pour te rejoindre à l’aéroport, Mia, c’était pour te dire ne pas partir parce que…j’avais des sentiments pour toi, quelque chose de très fort. J’ai essayé à plusieurs reprises de tout t’avouer mais, j’avais peur que tu recules, que tu me dises que tu ne ressens que de l’amitié entre nous. Tu te souviens de la dernière fois que l’on s’est vu ? Quand je t’ai laissé partir, je mourrais d’envie de te retenir, de pouvoir te regarder droit dans les yeux pour t’expliquer ce que je ressentais pour toi, je voulais tellement t’embrasser mais, je me suis défilé comme un trouillard. » Avouais-je, avant de passer ma main sur ma nuque. Je n’en revenais pas de tout lui avouer, depuis le temps que je rêvais de cet instant et la cerise sur le gâteau, c’était que je lui racontais tout correctement, je lui récitais mot pour mot ce que je m’étais appliqué à réciter plusieurs fois devant mon miroir. « Si je suis venu vivre ici, c’est pour te retrouver et corriger mes erreurs. J’aimerais revenir à cette soirée et tout t’avouer mais, comme il est impossible de retourner dans le passé, je le fais maintenant. Je te dis tout, je ne te cache rien…Tu comprends, ces sentiments que j’avais il y a à présent plus de trois ans, ils sont toujours là, ils ne m’ont jamais quitté. J’ai beau essayé de me concentrer sur d’autres femmes, elles n’étaient pas toi, elles n’étaient pas ma Mia. Ce que j’essaie clairement de te dire, c’est que je t’aime Mia, non pas seulement comme meilleure amie mais, comme celle avec qui je veux vivre une histoire d’amour et plus celle-ci sera longue et plus, je te rendrais heureuse. » Voilà, je venais de lui dire les fameux trois mots et je réalisais par la même occasion que nous deux avions perdu un sacré temps à garder secret ce que l’on ressentait pour l’un et l’autre. C’est dingue comme on peut perdre du temps, si bêtement. « Et maintenant, excuse moi mais, je vais faire quelque chose qui me démange depuis un fichu bout de temps. » Je me levais de ma chaise sans rien dire et posait délicatement mes mains sur ses joues avant de l’embrasser amoureusement. Je n’arrivais pas à croire que cela arrivait enfin, c’était comme vivre ce rêve qui m’avait hanté durant des années. Ces lèvres étaient sucrées, sa peau si douce…bordel qu’est ce que j’ai raté durant tout ce temps.

PROMISE ME YOU WILL LOVE ME MORE.
Il ne pourra jamais imaginer à quel point je suis heureuse de le retrouver. Pourquoi cela avait pris autant de temps avant qu’on puisse se retrouver seul? C’est ce soir que nous allons mettre au clair nos sentiments. J’ai déjà hâte de passer du temps avec lui. Ça me manquait tellement le temps où je passais ma nuit chez lui. Sa présence me manquait énormément. C’était aussi le même cas pour Franck. Je ne vais plus jamais le laisser partir. Je veux qu’il sache les sentiments que j’ai gardés pour moi pendant si longtemps. Je veux arrêter de rêver de lui. Je veux me réveiller et me dire que j’allais passer la journée avec lui. Je veux rattraper le temps que nous avons perdu.

Je pouvais voir en son regard qu’il était gêné. Je me demandais bien pourquoi il l’était. Il n’avait rien à être gêné avec lui. Il savait très bien que je n’allais pas le juger. Je jouais doucement avec mon verre et relevant ma tête vers toi en le regardant.

Il finissait par me demander si j’avais reçu son message vocal. Je lui répondis que oui et je ne savais pas trop quoi dire lorsque je l’ai entendu. J’étais plutôt sous le choc. Je voyais que ses yeux se mettaient à pétiller lorsque je lui annonçais que je ressentais moi aussi des sentiments envers lui. Ça faisait bizarre que deux meilleurs amis s’aiment. D’habitude, la plupart des gens évitent ce genre de relation. Je suis la personne qui le connaît le mieux. Il n’y a personne qui pourrait le comprendre aussi bien que moi. Inversement aussi! Il sait ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Nous nous disputons quelques fois auparavant, mais cela finissait par un câlin et un désolé. Nous sommes comme les deux doigts de la main et il n’y aura rien qui pourrait se mettre en nous. Je l’écoutais à mon tour en ayant le sourire qui s’agrandissait de plus en plus. Je voulais vraiment lui répondre suite à ce qu’il dise. Avant même d’ouvrir la bouche, je sentais ses lèvres contre les miennes. Je fermais légèrement les yeux en répondant au baiser et enroulant mes bras autour de toi. Je le serrais contre moi et prolongeant le baiser comme si c’était la dernière fois qu’on se voyait. Il y a eu tellement d’attentes entre nous. Maintenant, il était temps de se lâcher. Je profitais pour goûter à ses lèvres que j’avais tant envié et que maintenant j’avais l’occasion de les sentir contre les lèvres. C’était magique pendant le baiser! Je pouvais rester ainsi pendant des heures sans me lasser. Bien sûr, j’allais quand même quelques pauses pour reprendre mon souffle. Après plusieurs minutes à l’embrasser, je finissais par détacher mes lèvres difficilement. Je le gardais contre moi et le regardant en levant mon menton vers toi. Je murmurais tout bas en caressant doucement ton dos. « Je ne veux plus jamais être loin de toi… J’ai tant besoin de toi maintenant… Je veux te présenter à mes nouveaux amis. Je veux leur montrer à quel point tu es formidable. Tu m’as manqué Franck. Et... je t’aime aussi… Je t’aime énormément. » Je lui souriais en coin et déposant un doux baiser sur ses lèvres. Je continuais à le serrer contre moi sans le lâcher et caressant son dos du bout des doigts. J’étais tellement bien avec moi. Je ne voudrais jamais que ça s’arrête ce moment.

I've never forgotten your smile

Il y avait tellement de chose que je voulais dire à Mia, que j’avais pris soin de les noter quelque part sur un bout de papier que j’avais placé dans un coin de mon porte feuille, pour être sûr de ne jamais l’oublier. Enfin, il m’était assez difficile d’effacer ces points important, chacun d’entre eux étaient ancré dans un coin de ma mémoire, le fameux coin où, je pose toutes les choses importantes à se rappeler, tel que mon code de carte bancaire, les dates de naissance des membres de ma famille et de mes amis ou encore, mon numéro d’identification qui figure sur ma carte d’identité. J’aimais penser que cette partie de ma mémoire était un coffre fort, robuste et incassable à la fois. Qu’est-ce que je pouvais en penser comme connerie ! Au point de me dévier du sujet principal qui était toutes les choses que je voulais dire à Mia. Je voulais lui faire part de ce qui c’était passé après son départ, de mon problème d’alcool qui allait sûrement la surprendre et des autres problèmes dont je ne suis pas du tout fier. Pour l’instant, je pouvais barrer le numéro un de la liste, car je venais enfin de le réaliser, je venais enfin d’avouer à la femme que j’aimais, l’amour que j’avais pour elle. C’était un tel soulagement que je sentis mon cœur devenir aussi léger qu’une plume et mon monde devenir bien moins déprimant, pour ne pas dire pathétique. Je l’embrassais…j’avais enfin franchi ce pas que j’avais à de nombreuse reprise évité. Comment…comment, j’ai pu attendre aussi longtemps ? Sa bouche pressée contre la mienne, ce goût sucré sur le bout de ses lèvres…j’en étais fou, encore plus que je n’avais plus l’être auparavant. J’avais ma drogue, ma nouvelle dépendance et il n’était pas question de m’en défaire, à présent. Mais il vient un moment où il faut respirer, se décoller juste un instant pour se regarder dans les yeux et voir les vrais sentiments qui s’échappent du regard de l’autre. Ce que je vis dans ses prunelles brunes me fit l’effet d’une douce chaleur réconfortante dans tout mon être, alors…c’est comme ça qu’on se sent, quand on est aimé ? Le paradis à de quoi se faire du souci.

J’avais l’impression d’être dans l’un de ses rêves que j’avais l’habitude de faire, quand je pensais à Mia. Chaque mot qui sortait de sa bouche, ils étaient tellement semblable à ceux que la Mia de mes rêves m’avait murmurée. La réalité est tellement meilleure, je pourrais l’entendre me dire « je t’aime » sans jamais me lasser, depuis le temps que je les attends… Je posais mes mains sur ses joues, plongeant mes yeux dans les siens, un sourire ébahit sur mes lèvres. « Si tu savais combien de fois, je t’ai imaginé me les dire…Je t’aime tellement, Mia…tellement. Je veux être à nouveau dans ton monde, en être une partie entière et ne rien rater.» Un autre baiser, tout aussi passionné que le premier. Je passais mes bras autour de sa silhouette et la serrait tout contre mon corp, je ne voulais plus la sentir loin de moi, juste rester à ses côtés, lui parler et apprendre tout de sa nouvelle vie en Amérique, sans oublier son fils, j’avais hâte de faire la connaissant de ce petit gars. Je lui pris la main et la guida jusqu’au canapé du salon, la nuit allait être longue et nous avions besoin d’un endroit confortable pour discuter, hors deux chaises hautes, ce n’est pas vraiment le top. Je pris place sur le sofa, gardant sa main dans la mienne jusqu’à ce qu’elle s’installe contre moi. Je n’en revenais toujours pas…

I FEEL SAFE WITH YOUR ARMS AROUND ME.
Les mots me manquent tellement que je suis heureuse de le retrouver enfin devant moi. Je n’en croyais pas encore de mes yeux qu’il était devant moi. J’avais l’impression que je rêvais et que j’allais me réveiller d’une minute à l’autre. Ça s’est tellement passé rapidement que je n’ai pas vu le temps venir. Je l’avais tant désiré depuis mon départ. Aucun homme ne pourrait le remplacer. Il y a peu de temps avant, j’étais sur mon divan, regardant la pluie tombée pensant qu’à lui… Je croyais que plus jamais de ma vie je pourrais le revoir. J’ai toujours prétendu que ça allait jamais marcher entre nous deux. Ce soir, je voulais prouver le contraire de ce que je pensais. Nous étions maintenant seuls et nous savons les sentiments qu’on éprouvait à l’égard de l’autre. Il faisait rêver… Je ne voulais plus jamais qu’il arrête de m’embrasser de cette façon. Je m’étais imaginé à de nombreuses reprises à l’embrasser comme telle. J’avais tellement entendu longtemps pour enfin goûter à ses lèvres si douces. Je sentais que ses lèvres se détachaient dont j’ai eu de la misère à mettre fin à notre baiser. Vous avez jamais ressenti le sentiment de bien être après avoir retrouvé la personne que vous aimez? C’est tellement plaisant à le sentir n’est-ce pas? C’est exactement ce que je ressens. Je me sentais bien en sa présence. Je ne me lasserais jamais de lui et plus jamais je vais le regarder partir loin de moi. Maintenant que nous nous sommes retrouvés, je veux lui montrer que je tiens à lui. Le destin nous a donné la chance de se revoir, alors je vais prendre cette chance qu’on m’a offerte sans merder.

Je le regardais droit dans les yeux, écoutant à ses dires en souriant tendrement. « Je m’en veux à vie de t’avoir laissé à l’aéroport… Si j’aurai entendu, on sera ensemble à cette heure-ci. Je veux moi aussi rien rater de ta vie. Je veux me réveiller à tes côtés et me dire que c’est avec toi que je veux faire ma vie. » Je fermais de nouveau les yeux suite à son baiser passionné. Je lui serrais alors sa main, le suivant jusqu’au canapé. Je venais m’asseoir contre lui, enroulant mon bras autour de son cou. J’en profitais pour lui donner un baiser sur sa tempe et posant ma tête contre la sienne. C’était maintenant l’heure de la vérité. Il allait savoir le mode de vie que j’ai décidé d’adopter en venant ici. Il sera sûrement contrarié, mais je serai prête à abandonner cette mentalité pour être avec lui. Je veux que lui et personne va m’en empêcher. J’ai vraiment peur de sa réaction quand il saura la vérité. J’ai peur qu’il me trouve répugnante et qu’il veut simplement que je sors de chez lui. Je devais être honnête envers lui. Il le méritait et je ne pouvais jamais mentir avec lui. Je tiens beaucoup trop à lui pour agir comme telle. J’ai grandement peur… peur de le perdre de nouveau. « C’était maintenant l’heure de tout dévoiler… J’espère que suite à cela, tu veux quand même de moi… »

Franck M. Falcone a écrit:: I've never forgotten your smile

Je repensais à notre histoire, Mia et moi, nous nous connaissions depuis toujours, nous avons grandis ensemble et passé nos années scolaires dans les mêmes établissements. Nous étions et sommes redevenus comme les deux doigts de la main et je peux vous dire que c’est un sentiment et un effet que j’étais tellement heureux de retrouver. Au lycée, tout le monde nous pensaient en couple, cela était dû au fait que nous étions jamais sans l’autre, qu’on était du genre à se tenir la main ou à se faire des câlins et des bisous. Pour nous, c’était des choses tout à fait normale, car nous étions fusionnel, pour les autres, c’était une autre histoire mais, on en avait rien à faire de ce qu’ils pouvaient dire, seul nous, comptions pour. A chaque fois que l’on me demandait ce qu’il y avait entre Mia et moi, je disais simplement que nous étions meilleurs amis, me retenant d’expliquer que j’avais plus que de l’amitié à son égard, je gardais cela pour même, afin de ne pas tout gâcher. Quel idiot, quand j’y repense, j’aurais dû prendre ce risque. Je l’écoutais me dire à quel point, elle s’en voulait d’avoir pris cet avion comme, je m’en voulais d’avoir eu une voiture trop lente. Ce n’était pas notre faute, c’était simplement les aléas de la vie, il nous fallait faire avec et aller de l’avant, car maintenant, nous étions ensemble l’un et l’autre, le passé ne comptais plus, il était bien loin derrière nous, quand au futur, il était là, juste en face de nous, nous souriant et promettant de meilleurs jours pour chacun d’entre nous. « Ne regrette rien, maintenant que nous nous sommes retrouver, le passé n’importe plus. » Lui lançais doucement, ma main caressant délicatement sa joue.

Nous nous installâmes sur le canapé du salon, de là, j’allais pouvoir lui parler, tout en la tenant dans mes bras et la sentir près de moi. Son parfum n’avait pas changé, il était toujours aussi enivrant et je l’adorais tout autant qu’avant. Je passais l’un de mes bras autour de sa taille, posant l’autre sur sa cuisse, que je caressais doucement de mon pouce. Sentant le besoin de la sentir là, je la serrais tout contre moi, souriant à ce baiser qu’elle venait de déposé contre ma tempe. Il était temps pour nous de tout ce dire, de dévoiler nos moindres secrets. J’avais peur, peur que ce que j’allais lui dire la face fuir loin de moi. Je savais que j’en serais dévasté, si elle me quittait par la suite, nous venions tout juste de nous retrouver, c’était tellement dur pour moi de savoir que peut être, elle allait mettre fin à tout cela. Je déglutis alors qu’elle disait qu’il était temps pour nous de tout dire. Je l’embrassais amoureusement une dernière fois au cas où si c’était le dernier, oh god, je n’espère pas, faite qu’elle comprenne et reste à mes côtés ! Je la regardais droit dans les yeux et j’espérais qu’elle y lise tout l’amour que j’avais pour elle, ma Mia… J’hochais de la tête, tout en déglutissant difficilement. « Crois-moi, peu importe ton histoire, je voudrais toujours de toi, je t’aimerais tout autant. » Lui expliquais-je tout en lui souriant pour la rassurer. C’était bien, si elle commençait à tout avouer, la première mais, elle n’avait vraiment aucune peur à avoir, car rien de ce qu’elle dira ne me fera changer d’avis.

I WANT YOU SO BAD.
On se connaît depuis toujours et nous avons jamais eu l’occasion de dire ce qu’on ressent vraiment pour l’autre. C’est peut-être le fait que nous avons peur de gâcher la belle relation qu’on entretenait. Nous avons toujours passé du temps ensemble. Je me rappelle qu’après les cours, je venais chez lui ou inversement, je dormais chez lui et nous allons à l’école ensemble. Nous étions inséparables que les gens croyaient qu’on formait un couple. C’est surtout avec les remarques des autres qui m’ont fait réaliser que j’avais peut-être des sentiments envers lui. Soyons honnête! Quand je l’apercevais avec une autre fille, ça me rendait furax. C’est mon Franck! Bon, oui je suis possessive, mais je n’aimais pas que mon Franckie appartient à une autre. Nous étions tellement proches que mon père se doutait de notre relation. On se contentait de simplement dire que nous sommes des meilleurs amis –enfin plus que meilleurs amis maintenant.- Au final, ils avaient raison par rapport à nous. Nous nous sommes concentrés sur notre amitié qu’on a oubliée les sentiments. J’avais surtout peur de le perdre. Je voyais les couples qui se brisaient et qu’ils pleuraient de toutes les larmes de leur corps. Ça m’arrachait le cœur et je n’avais pas envie que ça nous arrive. Je n’avais pas envie de détester Franckie, car c’était infaisable. Je tiens beaucoup trop à lui pour gâcher ça… Maintenant, j’ai eu ma leçon et je me suis botté les fesses pour lui dire la vérité. Après de nombreuses tentatives, c’est maintenant le moment qu’il sache la vérité.

Je le regardais droit dans les yeux en souriant à ses mots. J’embrassais alors la paume de sa main avant de parler. « Je t’aime! » Dis-je sincèrement. Je me levais ensuite pour me diriger avec lui vers le salon. Je m’assoyais contre lui, le laissant m’entourer par ses bras. Je posais ma main sur la sienne, celle qui était sur ma cuisse et l’entrelaçait dans mes doigts. Le sentiment d’être effrayé était si énorme que ça me rendait nerveuse. J’avais vraiment peur de gâcher ce moment qu’il décide de me sortir de chez lui. Je n’avais pas envie de lui mentir non plus. Je fermais alors les yeux en sentant ses lèvres contre les miennes. Je répondais de la même façon à son baiser. Ça me rassurait quand je l’entendis me dire qu’il va toujours m’aimer… J’espère du fond du cœur qu’il ne va pas changer d’idée. « Je vais commencer dans ce cas-là… » Dis-je en prenant une grande respiration avant de commencer. « En venant ici, je savais que j’allais tout sacrifier ce que j’avais en Italie. Je savais aussi que je n’allais jamais pouvoir te revoir. Tu me manquais, mais je ne pouvais pas retourner là-bas… Beaucoup trop de mauvais souvenirs m’envahissent. J’ai essayé plusieurs fois de te dire que je t’aimais, mais ce n’était jamais le bon moment. À chaque fois, il y avait un truc qui me bloquait et qui m’empêchait de dire ce que je ressentais vraiment. Je suis vraiment heureuse de te voir Franck vraiment… J’espère que tu ne seras pas dégoutée par le mode de vie que j’ai adopté en venant ici. En fait, j’ai commencé à coucher de gauche à droite. Je voulais simplement profiter de ce qu’on m’offrait maintenant que je suis à L.A. J’étais anéantie par les événements qui ont survenu dans ma vie. Maintenant, je te promets que je vais arrêter. Je vais arrêter pour toi, car en te voyant, mes sentiments ont refait surface. Je ne veux pas me passer de toi et te laisser partir encore une fois. Je voulais simplement profiter de la vie. Je voulais retrouver un peu du positif. Je veux aussi que tu fasses la rencontre de mon fils. Bref, je veux que toi dans ma vie maintenant. Je comprendrais si tu ne veux plus de moi en sachant ça… »

I've never forgotten your smile

Jamais je ne pourrais me passer de l’entendre me dire, qu’elle m’aime. J’avais tellement attendu ce moment, au point dans rêver presque tout les soirs. A ce moment là, alors que nous étions enlacés dans les bras de l’autre, je me sentis complet et comblé, comme si j’avais gagné à la loterie, chose qui en générale n’arrive jamais ou était toujours suivit par un malheur. Après des mois et des mois de déprime, je me sentais enfin revivre. J’embrassais amoureusement ma Mia, murmurant un « je t’aime » tout contre sa bouche, avant d’entremêler nos lèvres une seconde fois. Quelques secondes plus tard, nous étions tous les deux installé sur le sofa rouge du salon, c’était un de ces canapés en cuir de la marque anglaise Chesterfield, une touche british qui se mariait parfaitement avec le reste du salon. Avec les décorations anglais qu’il avait laissé derrière lui, j’avais déduis qu’il était british, je l’avais imaginé par la suite venant de Londres, un homme sophistiqué, à l’accent posh et qui aime voyager. Je n’avais rien contre l’Angleterre, au contraire ce pays m’avait beaucoup plus la fois où notre classe de lycée y avait passé une semaine pour visiter la capitale. Cette touche british dans mon appartement me rappelait donc, ce fameux temps passé là-bas et ressortait les bons souvenirs que j’avais construis avec Mia. Nous étions serrés l’un contre l’autre, ne pouvant pas nous tenir à plus d’un centimètre l’un de l’autre, maintenant que nous nous étions retrouvé, l’envie d’être près de l’autre, de pouvoir la toucher et l’embrasser devenait une nécessité. Nous devions parler de choses sérieuses à présent et deux pensées voguaient dans ma tête à cette instant, la première étant que j’avais peur, peur de lui dire toutes les bavures que j’avais fais après son départ. J’avais peur qu’elle voit en moi, un autre Franck, un étranger et que cela la rebute. Si elle passait la porte ce soir pour me quitter, ma venue ici n’aurait servi à rien et tout l’espoir que j’avais construit dans ma tête sera brisé, comme un mur qu’on abat. La seconde pensée, c’était que je me demandais ce qu’elle avait pu faire pour que je n’aie plus envie d’être auprès d’elle. Je la connaissais de A à Z, je savais qui elle était, ce qu’elle était capable de faire et quelles étaient ses limites. Je l’écoutais donc attentivement me raconter les erreurs qu’elle avait fait à son arrivé.

Au fur et à mesure de son discours, je compris pourquoi, elle était partie du jour au lendemain, pourquoi elle avait eu ce besoin de fuir si loin de l’Italie, notre pays natal. Une vérité se créa dans ma tête, Mia et moi avions été complètement perdus et le fait qu’elle soit partie n’était pas une erreur. Je pense que les choses auraient été différentes si nous nous étions avoué nos sentiments bien avant. Je pense que passer par l’enfer avant de renaitre était une étape obligatoire par laquelle passer, avant de pouvoir se retrouver et s’avouer notre amour pour l’autre. Cela nous avait fait grandir et nous avions tous les deux eu besoin de mûrir. La suite de son aveu, ne me fit pas plaisir, je devais l’avouer. Mia n’avait jamais été du genre à coucher avec n’importe qui mais, encore l’erreur était humaine et vu les circonstances, je ne lui en voulais pas d’avoir voulu vivre ses relations amoureuses différemment. Alors, non. Non, je n’allais pas lui demander de s’en aller ou encore lui dire qu’elle me répugnait, parce que ce n’était pas du tout le cas. Cela montrait simplement qu’elle avait grandit qu’elle était une femme, de plus tout le monde à des besoins. Je restais attentif, la regardant avec un visage neutre, hochant de la tête, quand elle dit qu’elle allait arrêter ce mode de vie pour moi. Je fus assez soulager de savoir qu’il n’y avait que ça, ce qu’elle avait fait n’était pas grave, à vrai dire, moi-même j’avais fais un peu la même chose, en ne restant jamais longtemps avec les mêmes femmes, car aucune d’entre elle était ma Mia. « Je ne vais pas te demander de partir. Ce n’est pas grave, Mia, tu avais tes raisons et puis, c’est humain de vouloir profiter de la vie. Mes sentiments pour toi sont loin d’avoir changer à cause de ça. Au contraire, cela me prouve que tu es une jeune femme qui prend ses propres décisions…mais, j’avoue que je suis un peu étonné, au lycée tu étais du genre à vouloir être dans une relation sérieuse pour coucher. Dans tout les cas, je ne te juge pas pour ça, crois moi. » Je lui souris et l’embrassais tendrement tout en la serrant un peu contre moi. C’était à mon tour de dévoiler mon sombre secret, je n’en étais pas du tout fier à vrai dire, il n’y avait pas de quoi l’être. Je passais ma langue sur mes lèvres et regardais Mia droit dans les yeux. Aller Frankie, lance toi, au moins, ça sera fait. « Je suis alcoolique Mia. » J’espère que cela n’est pas l’effet d’une bombe ou encore, qu’elle pense que c’était de sa faute, car le seul coupable dans mon histoire, c’était moi et personne d’autre. « Après ton départ, j’ai commencé une décente en enfer, j’ai commencé à boire et puis un mec dans un bar que je fréquentais m’a parlé de poker clandestin et je me suis dis pourquoi pas. Tu sais à quel point, je peux prendre de très mauvaises décisions. J’ai eu la chance du débutant du moins, pendant un moment. Je m’en sortais plutôt bien mais, par la suite j’ai commencé à perdre au point d’avoir des dettes. Dettes que j’ai du recouvrir en revendant des corrigés d’examens à mes étudiants. Ma grande sœur, Sophia m’a aidé à tout arrêter, j’ai commencé à aller aux réunions alcoolique et cela fait maintenant plus d’un mois, que je suis sobre. » Je n’étais pas du tout fier de moi et il y avait de quoi. Je baissais la tête et soupirais tout en passant ma main libre sur mon front. En y repensant, j’avais vraiment merdé en Italie. « C’est à moi de te dire, que je comprendrais parfaitement, si tu veux passer la porte d’entrée sans te retourner, parce que si je suis venu ici, c’est bien entendu pour toi mais, aussi parce que les hommes avec qui je jouais, ils veulent ma peau. Bon je ne pense pas qu’ils viendront jusqu’ici, car ils ne savent pas où je suis parti et je les vois mal venir. De toute façon, je compte leur envoyer le reste de l’argent à la fin du mois. » J’essayais de trouver des excuses, pour lui expliquer que ce n’était pas si horrible que cela en avait l’air. Ces hommes étaient tout aussi paumés que moi, ils ne faisaient partie d’aucune mafia et étaient encore moins des criminels mais, je me devais de leur donner cette argent. Je ne leur devais qu’un peu plus de 1000 euros, ce qui n’était pas vraiment grand-chose, dans le monde du poker clandestin.

I FEEL SO TERRIBLE.
Ça faisait drôle de le voir si proche de moi désormais. Auparavant, on faisait semblant de s’aimer qu’en amis. Donc, il y avait que des câlins ‘’ amicaux ‘’, des bisous sur la joue, des plaisanteries etc. On se mettait une barrière entre nous pour ne pas aller plus loin. En nous privant de toutes sortes de choses, je ne cessais pas d’avoir des envies de l’embrasser. Il m’arrive souvent de vouloir craquer, mais je me retenais toujours. Je ne voulais certainement pas créer de froids entre nous. Je tenais beaucoup trop à lui pour le laisser partir. Enfin compte, je l’avais abandonné... Seul dans un aéroport, pendant que je m’envolais vers les États-Unis. Ça faisait maintenant deux-trois ans de cela. Le temps passe tellement vite que je n’ai pas ça venir. Je ne m’attendais vraiment pas à qu’il vienne me rejoindre. Dans ma tête, c’était fini lui et moi et plus jamais j’allais le revoir. J’étais vraiment heureuse de voir qu’il pouvait tout laisser pour moi. Je souriais à son je t’aime ainsi que son baiser. Qui aurait cru qu’il pouvait me rendre dingue même après tant d’années d’attentes. Nous étions maintenant serrés et je me sentais vraiment bien. J’étais vraiment nerveuse de devoir lui dire la vérité sur moi. J’avais peur qu’il sera dégouté par moi et qu’il n’aura plus envie de me voir. Si c’était la dernière fois qu’on allait se voir? S’il allait refaire ses valises et rentrer pour l’Italie? J’avais vraiment peur. J’ai donc décidé de lui dire la vérité la première. De toute manière, il allait savoir ce qui se passait.

Une fois partie, je n’arrivais pas à m’arrêter. Je voulais vraiment lui montrer que j’ai simplement voulu profiter de ma vie. Je voulais avancer et non me renfermer sur moi-même. Il savait très bien que je n’étais pas ce genre de fille. Il devait être supprimé en sachant la nouvelle pensée que j’ai adopté pour L.A. Je sentais mon cœur battre à cent mille à l’heure. Je jouais nerveusement avec mes mains tout en parlant. Une fois terminée de ce que j’avais à dire, je le regardais pour la première fois après ce long discours. Il restait neutre et j’avais du mal à deviner ce qu’il pensait. Était-il en colère? Lorsqu’il se mettait à parler, un sourire se formait sur mes lèvres. Je répondais le baiser de la même façon et serrant ses mains dans les miennes. « Je vais tout arrêter pour toi… Il y aura juste quoi qui va me tenir compagnie sous la couette. » Dis-je en riant doucement et lui volant en même temps un baiser. Je reculais doucement mon visage du sien et l’écoutant à mon tour parler. Je me sentais mal pour lui, lorsqu’il me dévoilait qu’il a transformé sa vie en une horreur suite à mon départ. C’est à cause de moi s’il est devenu comme ça. C’est à cause de moi qu’il a sombré dans l’alcool. Pourquoi on doit passer à l’alcool dès qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans notre vie? Ça aurait pu mettre en danger sa vie s’il allait trop loin. Je suis contente qu’il a pu s’en sortir grâce à sa sœur. Je ne saurai pas comment supporter sa perte s’il lui arrivait quelque chose. Je voudrais moi aussi sacrifier ma vie pour le rejoindre. Quand je vous dis que nous sommes les deux doigts de la main, c’est la vérité. Je ne pourrais pas continuer à être sur cette terre sachant qu’il est ailleurs. Je me sentais idiote de l’avoir laissé tombé. Si j’aurai attendu encore un peu, Franck ne sera pas alcoolique. Je suis encore chanceuse qu’il soit encore là à me parler. Je me demandais pourquoi il ne m’en voulait pas après tout ce qu’il a vécu. C’est à cause de moi s’il était devenu ainsi. « Wow… Tu peux en être sûr que je ne franchirai pas cette porte. Je suis la cause centrale de ta descente en enfer. Je t’ai conduit à ça en t’abandonnant. Je ne pourrais jamais me pardonner pour ce que je t’ai fait. Et puis, je me demande encore pourquoi tu es encore avec moi, à l’heure actuelle, alors que je suis la raison qui a transformé ta vie en une vraie catastrophe. » Je prenais une grande respiration avant de continuer. Je caressais ses mains et venant embrasser ses lèvres avec amour. Je finissais par les bécoter un peu avant de reculer mon visage du sien. « Je ne veux pas te quitter de nouveau. Ça m’a tellement fait de mal en sachant que tu devais être loin de moi. Je ne veux plus de ça. Je veux être avec toi comme je l’ai toujours souhaité. Et quoi qu’il arrive, ça sera moi qui va t’aider à sortir du pétrin. Je m’occuperais de toi, comme tu l’as fait avec moi… Je t’aiderais pour les rembourser Franck… » Je me sentais tellement mal pour lui. Je suis une personne horrible d’avoir pu transformer Franck ainsi. Je veux me racheter auprès de lui. Je ferai en sorte de ne pas le décevoir désormais.

I've never forgotten your smile

C’était temps, le temps de tout dévoiler, de tout confesser les plus sombres secrets qui s’étaient créé durant ses quelques années sans l’autre à ses côtés. Niveau conneries, j’en avais fait bien assez pour me couronner moi-même en temps que roi de la bêtise et des excès. Je ne pouvais pas lui cacher mon passé pour la simple et bonne raison que je la voulais dans mon futur et pour toujours, si possible. Je voulais être avec elle sans sentir de la culpabilité à l’idée de lui avoir caché quel cas, j’étais devenu après son départ. Il ne m’était même pas venu à la tête de profiter de notre retrouvaille d’abord, avant de lui avouer mes vérités, je voulais tout lui raconter, maintenant, tout de suite, c’était devenu une obligation, un besoin que je devais satisfaire, afin d’extérioriser mes vieux démons et les faire fuir loin, très loin de moi. Avouer était en gros, l’une des étapes de ma rédemption, la dernière à vrai dire. Je m’étais pardonner à moi-même, parce que c’était humain de faire des erreurs, même si celles-ci, sont assez énorme, la deuxième chose que j’avais fais, c’était de prendre soin de ne jamais retenter l’alcool et pour cela, les alcooliques anonymes et leur réunion avaient été là pour moi, tout comme ma grande sœur Sophia qui avait été mon pilier, ma supportrice numéro une. C’était elle, qui m’avait fait réaliser que je ne pouvais pas continuer comme ça, qu’il fallait que je me reprenne et que j’arrête de me gâcher la vie. Elle avait été là pour me mettre sur le droit chemin à chaque faux pas, que ce soit en m’écoutant ou m’en engueuler comme jamais personne n’avait plus le faire auparavant. Ma grande sœur est née avec une force imaginable et avec toutes les problèmes qui sont tombés sur elle, cette femme restait toujours tête haute, affrontant tout sur son passage, son divorce, devoir élever son fils d’un an toute seule et j’en passe. Je l’envie d’être comme ça…

Nous étions installé sur le canapé du salon, le bruit de la circulation et celui du frigo comme bruits de font. Mia me raconta son secret, cette vie libertine qu’elle avait adopté à son arriver en Amérique, d’abord surpris, je compris les raisons de ce changement et n’avait donc, aucun reproche à lui faire, de plus, c’était son corps, son âme et elle était bien assez grande pour faire ses propres choix. Ce fut à mon tour de tout dévoiler et ce que je cachais me semblait tellement plus sérieux que ce qui lui était arrivé. Je restais calme, expliquant calmement ma décente aux enfers et ma renaissance digne de celle d’un phœnix. Mon cœur battait à un rythme frénétique à l’idée de la voir s’en aller après ma confession mais, cette porte resta bien fermer, à mon plus grand bonheur et soulagement. Je secouais doucement la tête en l’entendant me dire qu’elle était la cause de mes problèmes. Elle n’était en rien coupable, j’étais le seul responsable de mes actes, j’avais choisis une voix facile et sombre au lieu de prendre un chemin plus dur mais qui me ferait rester sur le droit chemin. Jamais je ne lui ai mis la faute dessus et ce n’est pas ce soir que cela allait changer, elle devait comprendre qu’elle n’était en rien coupable, peu importe ce qu’elle pensait. « Je t’interdis de penser et de dire ça, si je suis passé dans cette galère, c’est de ma faute et rien que la mienne. » Je répondis à son baiser, prolongeant notre embrassade un moment avant de la laisser continuer à parler. Mia semblait vraiment touchée par mes problèmes et une partie de moi, s’en voulait de lui faire endurer ça. Ces mots étaient comme un baume guérisseur, je fermais les yeux tout en continuant de l’écouter. Ce que j’aimais chez elle, c’était que peu importe ce qu’il se passait, elle était toujours là pour vous aider, vous aidant à porter le poids sur vos épaules. J’ai toujours su que je pouvais compter sur elle mais, je ne voulais pas la laisser porter mon fardeau sur son dos, c’était mes conneries et je les assumais. « Le fait que tu veuilles m’aider, me touche beaucoup mais, je veux battre mes propres démons. J’aurais besoin de toi, je le sais et je te remercie d’avance pour ton aide mais, je vais rembourser ses hommes par moi-même, j’assume mes bêtises. » Je pris sa main dans la mienne, embrassant sa paume avant de la serrer dans mes bras, humant doucement son doux parfum.

I FEEL SO TERRIBLE.
Je n’ai jamais senti aussi nerveuse de ma vie. J’avais peur aussi… Je ne voulais pas le faire fuir suite à mes révélations. Je ne voulais pas le dégoûter à la mode de vie que j’ai adopté en venant ici. J’en avais marre de la vie. Je ne voulais plus faire attention à quoi que se soit. J’avais envie de profiter la vie au maximum afin de trouver un côté positif à celle-ci. Je ne voulais pas avoir de problèmes encore une fois. J’en ai assez eu. J’ai laissé de côté tous les êtres qui étaient importants à mes yeux pour recommencer un nouveau départ. Je voulais tourner la page une bonne fois pour toute. J’ai tellement eu de la peine en constatant que je devais être loin de Franck et que je ne pourrais jamais le revoir. En le voyant à L.A., c’était un grand choc pour moi. Je n’en revenais pas toujours qu’il était là à mes côtés, en chair et en os. Je n’avais pas les mots qui décrivaient à quel point j’étais heureuse de le revoir. Je sentais vraiment qu’il avait un vide à l’intérieur de moi. Il était mon tout, mon meilleur ami, mon frère, mon confident etc… Je passais mes soirées avec lui. On dormait ensemble la nuit sans allusion sexuelle. Nous n’avons aucune gêne. On se comportait comme un couple sans l’être. C’est surtout ce comportement qui m’a fait réaliser que j’avais de réel sentiment pour lui. C’était maintenant le soir à tout se dire. Je voulais tout connaître sur lui. Nous avons perdu notre temps depuis mon départ et je veux rattraper ce retard. Je promets d’être présente pour désormais.

J’étais sur ses genoux de côté et me collant bien contre lui. Je lui racontais le mode de vie que j’avais décidé de prendre. J’avais vraiment peur qu’il pensait que je l’ai oublié en si peu de temps et que je n’ai pas attendu aussi longtemps. Je ne l’ai pas oublié… Aucun mec ne pourrait le remplacer… Théo était comme lui. Par contre, je n’avais pas de sentiments pour lui. Nous étions réellement de meilleurs amis. Avec Franck, c’était différent. On se connaissait depuis toujours et les disputes se faisaient très rare. Je le connaissais par cœur et inversement aussi. Nous étions toujours ensemble et nous nous entendons à merveille. Il y a eu rarement des disputes, mais ça se finissait par un câlin de réconciliation et un petit bisou sur la joue. Je me sentais tellement coupable en sachant qu’il a plongé dans cette voie suite à mon départ. Si j’avais entendu encore plus longtemps, il n’aurait pas eu cette dépendance. « Nous serons peut-être ensemble à l’heure actuelle, si j’aurai entendu encore un peu… » Dis-je doucement et finissant par répondre à son baiser pendant de longues minutes. Je reculais mon visage du sien pour le regarder et continuant à parler. À partir de maintenant, je ne vais plus l’abandonner. Je vais être celle qui marcherait dans les rues en sa compagnie. Je lui tiendrais la main et le retenant pour ne pas qu’il tombe, mais qu’il se relève. Je serai présente dans ses obstacles qu’il vivrait. Je voulais me rattraper et retrouver l’affinité qu’on avait entre nous auparavant. Le temps où on allait voir l’autre pour se confier ou pour se changer les idées. Je sais que maintenant, ça sera différent, car nous ressentons les mêmes sentiments. Je suis tellement soulagée de savoir qu’il m’aime autant que je l’aime. J’apprécie de me dire que je me suis trompé… « Peu importe les circonstances, je vais être là pour toi Franck. » J’entrelaçais nos doigts ensemble et posant ma tête contre la sienne en le regardant faire. Je restais alors silencieuse pendant un moment en me faisant toute petite dans ses bras. Je voulais être enveloppé par ses bras et sentir ce contact qui m’avait tant manqué. J’embrassais alors son cou et nichant ma tête dans son cou en fermant doucement les yeux. L’erreur est humaine et j’accepte tel qu’il est. Je ne veux plus jamais le quitter.

I've never forgotten your smile

Qui sait ce que nous serions devenus si Mia avait attendu ne serait-ce que quelques minutes de plus ce jour là ? Une partie de moi ne veut pas savoir pour la simple et bonne raison qu’il n’en a plus rien à faire maintenant, que Mia était là et que tout voir presque tout avait été avoué, dévoilant les secrets dont certains, nous rongent depuis tellement longtemps. L’erreur est humaine, il n’y a pas personne contre qui porter le blâme du moins, dans notre histoire. Alors, d’accord, peut être que cela ne nous aurait pas pris tellement d’année pour se confier à l’autre, peut être qu’on aurait une aussi belle relation que maintenant mais, les démons, ces choses noires qui nous avaient tout les deux touchés ne seraient pas resté dans leur coins, ils auraient pointés le bout de leur nez au beau milieu de notre histoire mêlant disputes et moments de peine dans notre couple jusqu’à peut être, qui sait, nous faire rompre ? Nous séparer du chemin de l’autre, de plus Mia n’aurait jamais eu son fils, Jackson que j’avais tellement hâte de rencontrer, cet enfant grandissait sans figure paternel même si, il avait l’une des meilleurs mères au monde pour prendre soin de lui. Cela me rappelait mon neveux, le fils de Sophia, ma grande sœur et du fait que sur ce coup-ci, Mia et elle vivait à peu près la même chose, à part que Soph’ n’avait pas encore mis la main sur le père parfait pour Samuel, chose que je lui souhaitais de tout mon cœur. Je me souviens du jour où j’ai appris par l’intermédiaire de mon père que Mia avait mis au monde un enfant, j’eu d’abord une grande colère, grondant comme une tempête dans le fond de mon estomac, j’étais jaloux de cette homme qui partageait sa vie avec ma meilleure amie, il l’avait pour lui seul et avait même un enfant avec elle. Les murs de ma chambre sans souviennent encore, je pense, j’avais tapé dans chacun d’entre eux pour faire sortir ma frustration qui me démangeait sévèrement les mains et le cerveau, au point de vouloir tout détruit sur mon passage. J’avais essayé de la faire taire avec de l’alcool, buvant tout ce qui trainait dans mon appartement avant de finir comme une loque sur le tapis du salon, oui j’avais passé la seconde pire nuit de toute ma vie.

Revenons à ce présent, un temps qui me semblait irréel et dont je profitais pleinement et à volonté, oui Mia était redevenu ma nouvelle addiction et s’en valait le dire, entre elle et l’alcool, cette femme l’emportait sans problème. « Ne le voit pas comme ça, au fond…je pense que c’est une bonne chose, tu es parti et tu as à eu Jackson, quand à moi, j’ai compris mes erreurs, je suis devenu un homme meilleur, si on peut dire. Je pense que nous retrouver après avoir clarifié tout cela est une bonne chose, il nous fallait du temps pour savoir ce que nous voulions vraiment. » Je me surprenais moi-même, car je n’avais jamais été un grand optimiste, je ne suis pas du genre à voir les bonnes choses des problèmes, du moins, ça c’était avant et encore une fois, je me prouvais que j’avais muris durant ces années sans Mia. Je passais ma main dans sa chevelure, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. « Tout comme je serais là pour toi et ton fils » Répondis-je en lui souriant tendrement. Je la serrais tout contre moi, passant mes bras autour de sa taille avant d’enfouir mon visage dans sa chevelure et d’humer son doux parfum. Ma Mia…

J’étais heureux de savoir qu’elle me prenait comme tel, brisant en mille morceaux cette image d’elle quittant mon appartement sans se retourner. Je ne voulais plus la quitter au point de vouloir la garder dans mes bras pendant des heures, à contempler son magnifique visage et à poser mes lèvres tout contre les siennes, chose que je fis sans même finir d’y penser. Je l’embrassais amoureusement, glissant ma main sur sa nuque. Les yeux fermées, front contre front, je restais silencieux un instant savourant cet instant qui me paraissait si irréel tellement qu’il était parfait. « Est-ce que tu dois partir ? J’aimerais que tu restes, c’est bien trop tôt pour que je puisse te laisser partir mais, il est assez tard. »

» (James) - I'm holding a heart here in my hand
» bàrbie ♦ total eclipse of the heart.
» MIA&JEAN-SÉBASTIEN ▬ « Sweet heart. »
» Susanna Kiffer - ♦ Total Eclipse Of The Heart
» We are the lovers if you don't believe me, just look into my eyes cause the heart never lies {Mia & Jackson

MIA&FRANCK ▬ « I think I'd had a heart attack »

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