Comment cela faisait du bien de pouvoir être enfin maitre de ses mouvements. Cela faisait un petit moment que Sanaa était débarrassée de son fauteuil roulant. Elle n'aurait jamais pensé être un jour aussi heureuse de pouvoir marché grâce à ses deux jambes. Lorsqu'on avait pas vécut la même chose que la brunette on ne pouvait comprendre ou imaginait ce qu'elle avait ressentit le jour où le kinésithérapeute avait échanger son fauteuil roulant contre des béquilles. Maintenant, elle prenait appuie grâce à celle-ci, mais elle pouvait très bien s'en passer pour des cours trajet. C'était seulement lorsqu'elle marchait longtemps qu'elle les prenait.
La brunette décida donc de faire une petite promenade dans le parc afin de pouvoir se dégourdir les jambes un peu et de profiter du beau temps qu'offrait Los Angeles. Il est vrai qui fait toujours beau dans cette partie du monde, mais Sanaa était l'une des personnes qui aimait le soleil et qui en profitait même s'il était toujours présent. Le soleil rendrait de bonnes humeurs et donner envie de sortir enfin c'était cela pour la jeune femme.
Cela faisait presque un mois que les cours avaient repris. Des cours de mode pour l'Alpha Zêta qui avait aussi repris ses fonctions au sein de sa confrérie. Après près d'un an d'inactivité suite à la tempête de Noël 2010, les confréries avaient cohabité donc il n'y avait plus l'utilité d'un président pour chacune d'elle. Mais cette année les choses dites normale avait repris donc les fonctions de dirigeants aussi. C'était assez compliquer de se remettre dans le bain, avec les rivalités qui renaissaient bien qu'ils avaient tous prouver l'année précédente que tous pouvaient s'entendre. Mais cela c'était l'année 2010/2011. L'année 2011/2012 s'annonçait totalement différentes.
Sans vraiment s'en rendre compte Sanaa avait rejoins le terrain de basket. Lorsqu'elle était au lycée, elle aimait bien s'y rendre en soirée après l’entrainement des pompom-girl pour y faire quelques paniers. Le basket était le sport préféré de la jeune Keagan et elle adorait défier son meilleur ami qui était l'un des joueur de l'équipe du lycée. Bien évidemment, il gagnait tout le temps, il était plus doué, plus fort et plus grand qu'elle. Malgré cela, elle aimait les moments passés à jouer avec lui. Sanaa était dans ses pensées lorsqu'elle entendit une voix qui ne lui était pas étranger s'adressait à elle. Elle reconnu immédiatement Théodore. Elle pensa immédiatement *oh non pas ce crétin*.

"Non t'en fait pas pour moi, je suis loin d'être perdue. Je sais très bien où je vais."

Le terrain de basket l'endroit où l'on retrouvait la plupart du temps, les sportifs de l'université qui aimaient se lancer des défis. Sanaa s'y rendait souvent pour voir ses amis masculins ou pour trouver son petit ami. La brunette était quasiment toujours sortie avec des hommes appartenant à l'une des équipes de basket ou de footballs américains de l'université. Que voulez-vous, Sanaa aime les gros bras, les hommes beaux, grands et musclés, les Delta Oméga en gros. Les Alpha Zêta et les Delta Oméga étaient deux confréries assez similaires, la seule différence flagrante Alpha était à cent pour cent féminine et les Delta à cent pour cent masculine. Sinon niveau centre d'intérêt et la passion de la fête ils étaient des copies conforment, ils avaient également tellement d'autres points communs, ils ne pouvaient donc que se plaire. Sans parler les entraînements de nos sportifs adorés et des pompom-girls étaient en même temps donc après l'effort, le réconfort encore un moyen de se rapprochait davantage et de former des couples. D'ailleurs s'était comme ça que Sanaa avait rencontré son petit ami actuel Mickael, mais au lycée puis on vous épargne toutes les péripéties du couple jusqu'à aujourd'hui, sinon on peut en écrire vingt tomes. Mais aujourd'hui pas un seul Delta Oméga, mais un Epsilon Kappa et qui plus est celui que Sanaa ne pouvait pas voir en peinture et qui essayait de rabaisser Sanaa et qui s'amusait à mettre en valeur son statut de bitch, le statut qui colle à la peau de toutes les Alpha Zêta et davantage à Sanaa qui en était la dirigeante.
Dès qu'il vit Sanaa, Théodore arrêta son activité pour venir demander à la brunette si elle était perdue. Mais franchement, il n'avait rien de mieux à faire que de venir l'emmerder, non mais pitoyable il n'avait pas de vie ou quoi. Miss Keagan ne faisait que se promenait et Monsieur trouve le moyen de lui prendre la tête alors qu'elle préférait l'ignorer jusqu'à qu'il viennes lui adresser la parole. Théodore alluma une cigarette vraiment détestable.

"Les filles comme moi ? C'est-à-dire ? Fini tes phrases, développe..."

Non mais quoi son problème à lui, il y avait un truc qui ne tournait pas rond dans la tête de ce jeune homme. Non, mais il a vu son prénom. Il n'est pas mieux pensa Sanaa, mais elle ne prit pas la peine de lui répondre il n'en valait pas la peine.

"A ce que je sache le parc est un lieu public, donc j'ai autant le droit de circuler dans ces lieux que toi. Et c'est toi qui es venue me déranger dans la promenade tu aurais pu continue à faire mumuse avec ta baballe au lieu de venir me demander si je m'étais perdu."

Thédore lui cracha la fumée en plein visage *non, mais il se fou de moi celui-la ? Pour qui il se prend

"Non, mais ça ne va pas de me cracher ta merde dans la figure. Garde toutes tes saletés pour toi."

Certaines personnes avaient de sérieux problèmes psychologique selon Sanaa Keagan. Pourquoi certaine personne ressentaient le besoin de venir importuner les autres alors qu'ils faisaient leur vie sans demander quoi que ce soit à personne. Mais au bout d'un moment, il y a un rat, oui c'était comme cela que la brunette appelait ce genre de personnes, pourquoi ? Sanaa n'avait pas de raisons particulières, elle trouvait simplement que ça sonnait bien.
Alors qu'elle se promenait tranquillement dans le parc PUBLIC de Los Angeles un RAT était venue -désolé pour la grossièreté, mais c'est le mot qui qualifiait le mieux le comportement du rat - emmerder la demoiselle Keagan qui voulait simplement l'air et faire un tour sur le terrain de basket dans l'espoir de trouver l'un de ses amis ou l'une de ses connaissances positives et appréciait. Au lieu de cela, elle se retrouva face à un jeune homme qui se croyait intéressant en venant la voir. Sanaa le connaissait depuis un moment, mais pour vous dire où elle l'avait connu et comment tout à commencer, elle ne saurait vous répondre. Cela devait être un évènement de sa vie inintéressant et qui ne l'a pas le moins du monde marqué. Une rencontre qui ne lui était d'aucune utilité qui lui faisait dépenser de l'énergie inutilement à chaque fois qu'elle croisait la route de cet ignorant.
Théodore, oui c'est le surnom de Mister rat, créature répugnante lui adressait des phrases qui ne servaient à rien comme son existence. Il lui demandait pourquoi elle le dérangeait. Le déranger ! La blague elle se fichait de sa vie pourquoi aurait-elle perdue du temps à le déranger, il fait sa vie et Sanaa la sienne c'était plutôt lui qui l'avait dérangé dans sa promenade qui était agréable et tranquille avant son apparition. Sinon ce qu'elle faisait là, mais sérieux de quoi il se mêle, elle avait tout de même le droit de circuler ici sans rendre des comptes à qui que ce soit. Ce n'était pas son parc privé, mais un parc public où tout le monde avait le droit de se promener.
Sanaa n'a jamais été une femme méchante, elle était d'un naturel sympathique et gentille enfin c'est ce qu'elle espérait être, même si elle avait déjà fait de mauvais coups à plusieurs personnes. Il fallait avouer que Sanaa avait été une vraie peste tout au long du lycée et ses deux premières années à l'université en passant ses nerfs sur les non-populaires et les Beta Psi, mais depuis Sanaa s'était calmée et elle essayait de ne pas faire aux autres ce qu'elle n'aimerait pas subir. De plus la tempête de Noël 2010 et la cohabitation des confréries avaient créé des liens entre les Alpha Zêta et les Beta Psi, de nouveaux liens qui n'avaient jamais existé entre ses deux fraternités et que la brunette n'aurait jamais imaginé. Mais pour certain la haine et la rivalité persistait, il y avait aussi également des personnes qui malgré tous les efforts du monde on ne pouvait même pas voir en photo. Comme Théodore, Miss Keagan le trouvait plus que détestable, il faisait partie des Epsilon Kappa, confrérie malgré elle qui voulait la suppression de ce système de maison. La plupart détestait les chefs de confréries, Sanaa ignorait si c'était pour cela que Théodore ne l'aimait pas, mais après tout elle s'en fichait.
Le rat n'appréciait apparemment pas les filles folles des basketteurs. Il fallait avouer que la plupart étaient de bels hommes et qu'il était assez difficile d'éviter d'avoir le béguin pour l'un d'eux ou de tout simplement fantasmé devant eux. La latino se demandait même si l'Epsilon Kappa n'était pas jaloux des sportifs de l'université des joueurs de footballs américains et de basket.

« Oh pauvre petit, tu es déçu que les filles ne tournent pas autour de toi ? »

Le rat était encore un nom trop respectueux pour une personne qui manquait cruellement de respect et qui méritait d'être traité tout simplement comme un déchet et encore un déchet avait plus d'importance que lui. Il comparait Sanaa à un animal, la brunette avait été polie avec lui depuis le début et assez gentille, mais il allait trop loin. Elle n'allait pas le laisser l'insulté comme ça, il ne méritait même pas qu'elle s'énerve pour lui. C'est alors avec un sang froid et un calme légendaire qu'elle lui répondit.

« Je ne sais pas du tout pour qui tu te prends. Mais de nous deux celui qui ressemble le plus à un animal c'est toi. La preuve au lieu d'ignorer une personne que tu ne peux visiblement pas supporter, en l'occurrence moi, tu réagis comme un chien, en aboyant en quelques sortes et en essayant de montrer que tu es le plus fort ou en défendant ton territoire. Or ce terrain ne t'appartient pas. »

Il lui cracha sa fumée dans la figure ce qui n'était pas du tout du goût de Sanaa, il la prenait pour qui ou pour quoi là. Il était hors de question qu'elle se laisse faire par cette chose et qui soit fière de ses conneries.

« Rien ne m'est interdit et ce n'est pas un rat comme toi qui va m'effrayait il m'en faut plus. Je refuse simplement de recevoir quoi que ce soit de toi, comme ta fumée de cigarettes et je l'accepterai de personnes d'ailleurs, »

Sanaa détestait les personnes dans le genre de Théodore, elle critiquait les autres en disant qu'elles se sentent supérieur et qu'elles agissent comme si elles l'étaient alors qu'avec le comportement qu'adopter Mister Longway on avait plutôt l'impression que c'était lui qui se sentait supérieur à Sanaa. La jeune femme marchait tranquillement sans se soucier des autres, ni à faire attention à eux, elle faisait sa vie, mais Théodore avait décidé de l'importuner et le plus drôle dans cela s'était qu'il insinuait que c'était elle qui l'avait dérangé. Non, mais où va le monde ça devenait du grand n'importe quoi.

« C'est vrai que ce n'est pas donné à tout le monde savoir. Toi tu ne dois pas savoir grand chose. »

Le fait que Théodore,, l'insulte d'animal n'était pas passé comment une personne qui se comportait à ce moment même presque comme un rien pouvait dire à quelqu'un d'autre qu'il était un animal. Ce n'était pas tant le mot animal qui l'avait dérangé, mais plus association de ce mot à Théodore. Si elle aussi était un animal cela voudrait dire qu'elle avait des points communs avec ce rat à l'horreur.

« Si mon parfum te donne envie de vomir pourquoi tu me retiens ici en me parlant, tu es totalement illogique mon pauvre. Et je suis sincèrement désolé pour toi si l'odeur de savon t'es insupportable, je suis simplement curieuse de savoir avec quoi tu te laves. En faite non, j'en ai rien à faire. Contrairement, à toi un chien aurait arrêté d'aboyer une fois qu'il a compris que je ne préoccupe pas une seule seconde de sa vie. »

Tout ce que disait Théodore n'avait aucune importance pour Sanaa. Les mots de Théodore avait le même effet que le vent sur la jeune femme, il passait et puis c'est tout. La seule chose qui l'agaçait s'était de perdre du temps avec lui alors qu'il n'en valait pas la peine.

« C'est bien tu enregistres bien les choses, tu n'es pas si bête que Sanaa. Oui où tu veux, mais hors de mon espace vital. »

Elle dessina un cercle autour d'elle, avec ses bras.