« D'un seul coup, c'est la fin du tunnel, une page qui se tourne, la lumière qui revient quand on ne l'attendait plus »

Vania Chaïma trainait dans les couloirs de l’université. Etant une Alpha Zêta, plusieurs personnes se retournèrent sur son passage, certaines, qu’elle ne connaissait que de vue ou très peu, allaient même jusqu’à la saluer, ou même lui parler. La jeune femme appréciait cette popularité, qu’elle ne jugeait pas pour autant nécessaire. Les garçons la regardaient passer, de près ou de loin, sans aucune discrétion. Elle était pourtant vêtue de la même manière que tous les jours, mais certaines la jalousaient néanmoins. Certaines voudraient tant avoir sa plastique, mais aussi ses fringues et la facilité avec laquelle Chaïma arrange sa tenue, ou coiffe ses longs cheveux bruns ondulés qu’elle avait laissé tomber sur ses épaules aujourd’hui. Celle-ci ne répondait pas souvent aux perches perfides tendues par certains de ses camarades. A vrai dire, elle se fichait bien de ce qu’on pouvait penser d’elle, seuls ceux qui la connaissaient avaient le droit de lui dire quelque chose, et encore.

En fait, aujourd’hui, rien ne pouvait l’atteindre. Chaïma se sentait sur une autre planète, comme si son physique était là mais que ses pensées étaient ailleurs, très loin. Alors les remarques faites sur elle dans les couloirs par des gens qu’elle ne connaissait pas, elle n’en avait que faire. Deux heures de cours venaient de se terminer, elle avait alors désormais deux heures de libres. Elle allait pouvoir s’isoler, tant bien que mal parce qu’on la laissait rarement tranquilles. Les professeurs lui avaient remarqué son manque de concentration et le fait qu’elle n’avait pas l’air avec eux dans une salle de classe, mais elle ne leur répondait seulement que par un haussement d’épaules bref, avant de repartir dans ses pensées. Ils se diraient sûrement qu’elle était malade, ou qu’elle faisait une crise de « je m’en foutisme », mais ça aussi, Chaïma s’en fichait royalement.

Trois ans… Trois petites années tout pile aujourd’hui qu’elle avait perdu ses parents dans un accident de voiture. Trois ans qu’elle devait supporter la vie toute seule. Trois ans aussi qu’elle avait quitté l’Italie, son pays natal, pour les Etats-Unis. Trois ans qu’elle était seule au monde en réalité. Cette disparition, vous l’aurez compris, l’avait dévastée, sûrement à jamais. Bien sûr, son art se développa suite à cet événement fâcheux, bien sûr, elle devint très vite responsable, même si elle l’était déjà en bonne partie avant, bien sûr, ce sont des choses qui arrivent. Mais Chaïma le vivait mal. Elle qui, habituellement, a la joie de vivre, ne montrant pas qu’elle est profondément blessée, pour aujourd’hui, sa joie de vivre avait laissé place à de simples sourires, à de simples paroles sèches, à la limite de la chaleur. Mais personne ici ne la connaissait assez pour deviner son mal être, et c’était tant mieux. Alors qu’elle passait dans le couloir du premier étage, quelqu’un la fit sursauter en l’appelant par son prénom, une voix masculine qui lui était un petit peu familière…

Installé au fond de la salle de classe, Jeremiah dessiner des gribouillis pour passer le temps, il regardait l'heure sur sa montre tournant son poignet, il restait deux heures avant la fin de son cours. Un cours d'histoire, il n'aimait pas particulièrement ceci, du moins ça dépendait des sujets du cours, mais là non, de plus le professeur ne donnait pas forcement envie d'écouter le cours. Une heure passée, le professeur permis aux élèves d'avoir une pause. Jeremiah avec ses amis allèrent dehors prendre l'air et parler, Jeremiah avait qu'une hâte c'était de terminer son cours. Lui aussi n'avait plus de cours après, du moins si deux heures de cours de géographie et il adorait ceci, il n'allait donc pas manquer ce cours en fin de journée.

Jey' retourna en cours accompagner de ses amis allant donc faire une heure, longue et interminable, de cours d'histoire. Le jeune homme ce leva rangeant ses affaires dans son sac à dos le mettant sur son épaule sortant rapidement du cours avec ses amis. Mais il les quitta allant vers son casier rangeant son sac prenant simplement son portable et porte feuille pour le fermer et se mettre à marcher mettant ses mains dans ses poches marchant dans le couloir allant pour rejoindre ses amis qui était à l'extérieur, certainement en train de jouer avec un ballon de foot ou basket. Il regarda en face de lui, prêtant pas vraiment attention aux personnes autour de lui, ni des regards, il avait un peu l'habitude et il était quelqu'un de mystérieux, du moins le jeune homme avait toujours su garder un côté mystérieux. Marchant il aperçu une silhouette qu'il connaissait, de magnifique cheveux châtain, une démarche à faire désirer plus d'un. Il la connaissait, il en était persuadé, il pensa toute suite à Chaïma, pourquoi serait-elle ici, dans la même université que Jeremiah, c'était complètement impossible. Mais il voulut tentait, après tout si ce n'était pas elle, elle ne se retournerait pas ou dirait qu'il se trompe de personne ce n'était pas la mer à boire.

"Chaïma ?" dit-il curieux attendant une réaction, elle avait sursauté, le coeur de Jeremiah s'emballa, comment ne pas s'emballer à l'idée qu'il allait la revoir. Il sortit ses mains de ses poches allant vers la jeune pour voir son visage, il avança doucement, d'un côté il mourrait d'envie d'avoir confirmation, mais de l'autre il était perdu, que dirait-il en face de la jeune femme que serait sa réaction. Avançant doucement il arriva au niveau de la jeune femme, ça se confirma, c'était bel et bien Chaïma, Jeremiah n'y croyais pas ses yeux. Il se gratta la tête comme perdu, il ne savait même pas comment réagir, il était à la fois heureux et gêné.

S’il y avait une personne sur laquelle elle ne pensait pas tomber en venant ici, c’était bien Jeremiah… L’impensable s’était dans ce cas produit puis que le hasard avait réuni deux êtres qui par le passé se sont aimés et ont vécu une histoire passionnée mais qui ont été séparés par la force des choses. En effet, amoureuse de Jeremiah pendant des années, elle ne s’était pas préparé à le revoir dans ce lieu improbable, aussi longtemps après leur séparation.

Lorsqu’elle entendit son prénom, Chaïma ne put s’empêcher de sursauter. En effet, perdue dans ses pensées, elle ne s’était pas attendue à ce qu’on la hèle dans ce couloir. Mais, plus encore, elle ne savait pas que Jeremiah étudiait lui aussi ici. Alors entendre sa voix au milieu de ce couloir ? Elle ne voulait, ne pouvait pas y croire. La jeune étudiante se retourna et ce qu’elle pensait fut confirmé : Jeremiah se tenait bel et bien devant elle. A sa simple vue, la jeune fille sentit son cœur battre la chamade… Il semblait tout aussi déboussolé qu’elle, tout aussi dubitatif. Comment ne pas être gênés, après tant d’années écoulées depuis leur séparation forcée ? Totalement prise au dépourvue, Chaïma resta plusieurs secondes à le regarder, sans réellement comprendre ce qu’il lui arrivait. « Oui, c’est bien moi, Jeremiah… Je ne m’attendais pas du tout à te revoir, surtout ici ! » Cependant, Jeremiah devait être encore plus dans l’incompréhension puisque Chaïma, elle, savait que son amoureux d’enfance était parti aux Etats-Unis mais ils n’avaient pu garder le contact.

Chaïma s’appuya dos au mur, tout en regardant encore et toujours Jeremiah. Il avait tant représenté pour elle que le voir aujourd’hui ici la rendait toute chose, dans le sens où elle ne savait comment réagir face à lui. « Comment vas-tu, après tant d’années ? » Ils devaient en avoir des choses à se dire, seulement l’effet de surprise paralysait totalement Chaïma. A la fois heureuse de revoir cet homme qu’elle avait aimé et qu’elle a toujours aimé, mais à la fois troublée d’avoir l’impression d’être face à un inconnu qu’elle connait en fait si bien au fond… Attendant sa réponse, elle lui esquissa un sourire chaleureux, qui témoignait de son bonheur de le revoir enfin.

Posté derrière la jeune femme, elle venu se retourner face à celui-ci confirmant que c'était elle citant le prénom de celui-ci. Son coeur ce mit à battait encore plus vite que précédemment, il ne savait que faire, il se gratta la tête l'observant pour ensuite laisser sa main tomber dans sa poche avant de jean. "Moi non plus, tu es bien la dernière personne que je pensais voir ici !" C'était bien vrai, entre l'Italie et ici il y avait une trotte, donc ceci était très étonnant de la voir ici, mais il ne pouvait nier qu'il était content de la voir. Il avait tellement partagé de choses avec cette belle Chaïma, son grand amour, il n'avait jamais retrouvé un tel amour pour une femme, c'était comme si à présent tout refaisais surface.

Chaïma posa son dos contre le mur demandant à Jeremiah comment il allait après toute ses années passés, il mit son autre main dans sa poche regardant son visage, un sourire ce dessina sur celui-ci, un sourire qui pouvait en faire craquer plus d'un, particulièrement Jeremiah, il avait toujours aimé voir son sourire, il était magnifique. "Je vais bien.. Je travaille tout en étudiant ici. Et toi, jamais j'aurais pensé te voir ici à Los-Angeles, à l'université encore moins." Il accompagna ceci avec un sourire. Puis il rajouta de nouveau. "Ça me fait bizarre de te voir ici.. Mais je ne vais pas nier que je ne suis pas content.. Au contraire, ça me fait plaisir de te voir."

La voir ici état miraculeux, comme quoi leurs vie était faite pour qu'il se croise ou se parle, le hasard faisait affreusement bien les choses. Il lui fit un signe de la tête ajoutant. "On marchent ?" Les deux jeunes gens se mirent à marcher dans le couloir, Jeremiah regarder au sol et parfois en direction de celle-ci lui demandant. "Que deviens-tu ? Qu'es que tu étudie ici ? Et pourquoi Los-Angeles ?" Bah quoi elle savait que Jeremiah était curieux, il l'avait toujours été, il n'allait pas changer maintenant. À vrai dire il n'avait pas changé, du moins il avait attendu un an pour avoir d'autre relation, enfin relation, plutôt des coucheries d'un soir, il était fidèle, il ne s'était pas remis en couple ni même tomber fou amoureux comme avec celle-ci.

Intimidée par la présence de Jeremiah à ses côtés, elle avait à la fois beaucoup de choses à lui dire mais la surprise l’empêchait de trop parler. Chaïma était si heureuse de le retrouver après tant d’années… Mais elle ne savait pas, tout comme lui, s’ils retrouveraient leur complicité d’avant. Mais la jeune étudiante l’espérait de tout son cœur. Son premier amour lui avait tellement manqué, et rien que de le voir aujourd’hui devant elle, proche d’elle, faisait chavirer son cœur, l’emplissait de bonheur, comme si rien ne s’était arrêté. Mais elle se dit qu’il était tellement beau, et quelqu’un de bien qu’il devait avoir eu des tas de filles, et peut-être même qu’il l’avait oubliée.

Chaïma sourit à la remarque de Jeremiah, comme quoi elle était la dernière personne qu’il pensait retrouver ici, à l’université de surcroît. « A croire que le destin fait bien les choses, quelques fois ! » Elle dit cela en le regardant, un grand sourire aux lèvres. Elle n’avait pas ressenti cette chaleur, ce bien-être depuis si longtemps… Il proposa qu’ils marchent, ce qu’ils firent, en restant côte à côte. Chaïma se dit qu’elle ne voulait plus jamais le perdre, que la première fois avait été trop dure et elle refusait que cela se reproduise. Le regard de Jeremiah la faisait fondre, mais elle n’en montra rien et il commença à l’interroger sur les raisons de son installation à Los Angeles.

A cet instant, les mauvais souvenirs de Chaïma lui revinrent en mémoire. L’accident de voiture, l’appel de l’hôpital alors qu’elle rentrait tout juste du lycée, l’horreur de l’attente du verdict, l’acceptation de la vérité… Et tout ce qui s’ensuit. Cela avait été une très rude épreuve pour la jeune adolescente qui en subissait encore les conséquences. Elle qui était toujours animée d’une joie de vivre à toute épreuve, elle ne survit pas à celle-ci et une flamme s’était éteinte durant cette période. Chaïma regarda Jeremiah, comme paniquée, mais il connaissait ses parents, il avait le droit de savoir. Elle le retint par le bras et lui dit, précipitamment et avec le regard vide : « Mes parents ont disparu suite à un accident de voiture, peu après ton départ. J’aurais voulu te le dire plus tôt, mais comme tu le sais, on n’avait aucun moyen d’être en contact… » Chaïma détourna les yeux, les baissant un instant, puis elle continua : « Je suis donc venue rejoindre Lisbeth, la nounou qui s’occupait de moi quand on était petits, à Beverly Hills, et me voilà ici pour mes études dans la mode. » Elle esquissa un petit sourire, afin de rassurer Jeremiah. Elle ne voulait pas qu’il s’inquiète pour elle, ou qu’il s’en veuille pour quoique ce soit.

Chaïma, jamais il n'oublierait un si jolie prénom, jamais il n'oublierait la personne qui le portait, cette belle et magnifique femme qu'elle était devenue, plus les années passées plus elle était splendide, du moins aux yeux de Jeremiah, bon certes il ne l'avait pas vu depuis un bon bout de temps mais ça n'enlevais pas sa beauté. Son regard expressif, ses cheveux châtains sur son épaule coiffer à la perfection, elle n'avait qu'à passer sa main dans ses cheveux pour mettre tous les hommes à ses pieds. À l'époque où ils sortaient ensemble, Jeremiah était très protecteur, il fusillait du regard tout ce qui osait l'aborder qu'ils ne connaissaient pas, il n'avait pas le sens du partage en ce qui concernait Chaïma, même si, il savait qu'il ne pouvait rien faire contre les hommes qui la regardent, après tout ça donne un côté satisfaisant, ça laisser paraitre qu'il avait de la chance d'être avec elle, du moins, avant.

Curieux, celui-ci lui demanda ce qu'elle devenait, elle ne perdit pas de temps à le dire, du moins elle stoppa le jeune homme par le bras lui expliquant en clair la raison de sa venu, la perte de ses parents. Jeremiah savait ce que ça faisait de perdre un parent, mais deux non, il pouvait l'imaginer, Jeremiah perdre sa mère, inadmissible, il tenait trop à cette femme. Il avala avec difficulté sa salive, si seulement il n'avait pas était forcé de partir, il aurait pu la consoler, elle ne se serait pas retrouvée seul pour chance elle avait été voir Lisbeth. Elle évita ensuite le regard de celui-ci, certainement pour éviter la tristesse et voir le visage de Jeremiah désolé, il pouvait comprendre. Mais elle finit par sourire, un sourire qui rassura le jeune homme, enfin, presque. Un sourire pouvait toujours cacher une déception, une tristesse, il avait du vécu. "Je suis désolé pour tes parents.." Il se devait de le dire, il les connaissait, après tout ça à était ses beaux parents pendant un bon bout de temps. Il resta silencieux et pour casser le blanc il dit à la jeune femme pour aussi lui faire changer de penser, ce n'était pas agréable de penser à quelques choses d'aussi triste. "Tu as fait une visite complète de l'université ?" Jeremiah serait un très bon guide, puis ça permet en quelques sortes de rattraper le temps perdu et passer du temps ensemble. Il ne pouvait nier, la présence de la jeune femme avait tout déstabilisé, en bien, il n'avait pas l'intention de la lâcher.

Il sentit dans la poche de sa veste son portable vibrer, il sortit une main de son jean pour pouvoir lire le message, ses amis qui demandait où il était passé, il leurs répondit alors qu'il les rejoindrait certainement beaucoup plus tard. Il n'avait pas l'intention de lâcher celle-ci à moins qu'elle a cours bien évidemment. Pour le moment, il devait attendre la réponse de la jeune femme pour pouvoir marcher et lui faire visiter cette université à moins qu'elle le connaisse, mais il pourrait toujours trouver autre chose à faire.

Jeremiah lui avait tant manqué. Elle ne saurait décrire ce qu’elle avait ressenti lorsqu’il dû partir pour les Etats-Unis. De la déception, un grand vide, mais aussi un espoir de le revoir, peut-être un jour. Puis, au fil du temps, elle avait tout simplement abandonné l’idée, elle s’était rendu compte que c’était presque impossible que cela arrive, et pourtant… Le destin aurait-il choisit de laisser leur couple s’épanouir de nouveau ? Ou au moins laisser aux deux jeunes gens la joie de se retrouver, ne serait-ce qu’en tant qu’amis ? Ils le sauraient sûrement plus tard.

En tout cas, jamais elle n’avait pu tirer un trait définitif sur Jeremiah. A chaque fois qu’elle pensait à lui, Chaïma sentait son cœur battre à tout rompre. Elle revoyait son visage sans cesse, et dans les périodes difficiles, s’imaginer avec lui, revoir les moments passés dans ses bras, l’avait beaucoup aidé. Elle n’avait jamais aimé de la même manière, jamais plus autant. Elle n’avait eu que des aventures, de très courte durée. Non pas qu’elle se sentait coupable, mais parce qu’elle se savait quelque part amoureuse du même homme depuis tout ce temps. Chaïma croyait vraiment qu’elle était dingue vis-à-vis de tout ça, qu’elle ferait mieux d’arrêter ses délires.

A l’annonce du décès de ses parents, Chaïma vit Jeremiah s’inquiéter, être désolé. Elle avait détourné la tête pour ne pas qu’il voit à quel point cette disparition l’attristait, l’avait désemparée et continuait de la hanter. Heureusement, cette mimique se calma lorsqu’elle sourit à nouveau. Il lui dit qu’il était désolé, phrase à laquelle elle répondit : « Tu n’as pas à t’excuser… Ça fait trois ans tout pile aujourd’hui, c’est comme ça. » Chaïma contempla les beaux yeux de Jeremiah ; sa présence mettait du baume à son cœur. Elle rajouta en souriant : « Tu as de la chance de me voir, j’aurais dû être en Italie pour plusieurs jours ! » En effet, la jeune étudiante devait rendre un hommage à ses parents, seulement elle ne voulait pas aller seule au cimetière, alors elle avait retardé son séjour afin d’être vraiment prête et que cette visite en Italie ne la détruise pas un peu plus.

Jeremiah changea de sujet et lui demanda si elle avait eu le temps de faire une visite complète de l’université. Chaïma lui disait que ce n’était pas le cas, quand le jeune homme saisit son portable et tapa un texto. Sûrement un message de ses amis qui devaient l’attendre. Elle le laissa terminer son message et lui dit : « Mais tu n’es pas obligé, si quelqu’un t’attends vas-y ! Ne te dérange surtout pas pour moi ! » En effet, Chaïma détestait déranger autrui, tout simplement parce qu’elle n’aimerait qu’on lui fasse cela. La jeune femme avait retrouvé son grand sourire éclatant, et elle essayait de ne plus penser à ses mauvais souvenirs, de profiter de l’instant présent comme elle avait l’habitude de le faire.

Comment ne pas s'excuser après une annonce pareil, surtout qu'elle avoua par la suite que ça faisait trois ans tout rond aujourd'hui. Dès l'anniversaire de la mort de son père, enfin, nous ne pouvons pas vraiment appeler ceci un anniversaire ce genre de choses ne ce fête pas. Le jour même de la mort de son père, chaque année, il part souvent en Italie ou alors reste dans son coin, il pensa toute suite à ceci, c'était dure ça se voyait les perdre tout deux d'un coup, ce retrouver orpheline. Mais dès qu'elle dit qu'il avait de la chance de la voir ici, celui-ci sourit doucement lui disant. "En effet j'ai de la chance.." Quoi lui charmer, peut-être bien, autant tout mettre de côté même si, il savait qu'il n'avait pas à la draguer ou même jouer le rôle d'un autre, il ne pouvait elle le connaissait mieux que n'importe qui.

Chaïma n'avait apparemment pas visité tout l'université, il répondit à son message pour ensuite entendre la jeune femme. Jeremiah sourit amusé disant à la jeune femme. "Personne ne m'attend. J'insiste.. Laisse-moi te faire visiter." Dit-il accompagné d'un sourire voulant qu'elle accepte, une fois ceci d'accepter, il se mit à marcher dans le couloir rajoutant. "Je ne vais pas te faire visiter les salles de cours, tu dois savoir où elle se trouve.. Je vais te faire plutôt visiter un endroit où il y a une belle vue !" Etant photographe, Jeremiah adorer les belle vue, ceci depuis toujours donc autant lui montrer la plus belle vue de cette université. Jeremiah regarda derrière lui et devant lui pour vérifier si, il n'y avait pas de professeur et il prit la main de la jeune femme l'attirant vers une porte qui menait à des escaliers, il se décala disant à la jeune femme. "Honneur aux dames." Il la laissa passer la suivant monter les escaliers et une fois là haut, il alla ouvrir la porte qui était assez difficile, mais une fois réussis, Chaïma et Jeremiah se retrouva alors sur le toit de l'université. Il remit ses mains dans sa poche regardant la vu, du moins il y avait le parc qui n'était pas très loin, c'était simplement magnifique aux yeux du jeune homme, il regarda alors celle-ci lui disant. "Tu aimes ?"

Il la laissa regarder la vu, il en profita pour la détailler du regard, toujours aussi splendide, ses cheveux bougeait doucement avec le vent, qui lui était très doux. Elle était séduisante dans sa belle tenue, sa posture, son profil sans aucun défaut. Dès qu'elle tourna la tête vers lui, il lui sourit doucement reposant son regard sur la vue. Il n'avait qu'une envie à ce moment précis la prendre dans ses bras pour la rassurer, mais aussi, car il en avait envie, envie de la sentir près de lui. Avant les deux jeunes gens étaient assez tactiles, il se tenait toujours la main ou aller dans les bras l'un et l'autre, se donner des baisser sens arrêt, bref un parfait petit couple, qui n'était pas que tactile loin de là.

En fait, Jeremiah n’avait même pas besoin de la draguer ; Chaïma était totalement charmée par lui. Elle savait qu’elle pouvait avoir confiance, qu’il ne se jouait pas d’elle. Même si cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas côtoyés, Chaïma le sentait, leur proximité allait petit à petit revenir. Jusqu’à quel point, ça seul l’avenir nous le dira. La jeune femme se sentait déjà totalement à l’aise avec lui. Ce qu’elle ressentait était indescriptible. Elle ne s’étendit pas sur le sujet de ses parents, parce que d’une, la jeune étudiante ressassait de mauvais souvenirs si elle en parlait, de deux, il avait lui aussi perdu son père. Chaïma savait qu’elle était comprise par Jeremiah et qu’il était là désormais, cela lui suffisait.

Voyant Jeremiah très désireux de lui faire visiter l’université, elle ne put qu’accepter sa proposition, d’autant plus qu’elle avait terriblement envie de passer un maximum de temps avec lui, de rattraper le temps perdu, si c’était possible. Elle resta dubitative quand il lui dit qu’il allait lui montrer un endroit où il y avait une belle vue. Chaïma ne voyait vraiment pas de quel endroit il voulait parler mais elle se laissa prendre par la surprise. Arrivés à la hauteur d’une porte, Jeremiah se retourna, méfiant puis saisit la main de la jeune fille et l’entraîna avec lui. Jeremiah laissa passer Chaïma en premier et ils disparurent dans des escaliers et même si Chaïma se posait des tas de questions, elle n’en dit rien. Puis, le jeune homme poussa une lourde porte et laissa Chaïma entrer. Ils arrivèrent alors sur une plateforme en pleine air : le toit de l’université.

Chaïma posa son regard partout, s’avançant pour contempler la vue. Elle avait un grand sourire aux lèvres et était charmée par ce qu’elle voyait, mais aussi que Jeremiah ait partagé cette vue avec elle. L’endroit était tranquille, comparé aux bruits récurrents des couloirs. Seuls les moteurs de voitures, bus, les élèves qui rient au loin étaient perceptibles depuis le toit. « Waouh, c’est magnifique ! Comment ça se fait que tu connais cet endroit ? » Elle s’était rapprochée de Jeremiah, ses longs cheveux au vent lui balayant les épaules et le cou. Chaïma n’avait pas remarqué qu’il l’avait contemplée, mais elle se laissa charmer par son regard, qui lui faisait encore tant d’effets. Elle sortit de sa torpeur et, regardant de nouveau au loin, lui dit : « Excellent décor pour l’inspiration ! » Elle voulait dire par là qu’en tant qu’artiste, Chaïma savait qu’un dessin ou une photographie serait ici les bienvenus. Elle se laissa prendre par la beauté du décor un instant puis dit à Jeremiah : « Tu m’as tant manqué, je tiens à ce que tu le saches. » Et c’était vrai, elle s’en rendait vraiment compte aujourd’hui mais il lui avait terriblement manqué, plus encore qu’elle ne le pensait…

Jeremiah pris la main de Chaïma l'entrainant alors à l'intérieur d'une porte, derrière se trouvait des escaliers, il faisait un peu sombre, seulement deux petites fenêtres sales éclairer les marches, ceci suffisait pour monter, de premier aspect la jeune femme devait se demander où l'emmenait-elle, mais dès qu'il ouvrit la porte, les deux jeunes gens s'avancèrent pour pouvoir admirer la vue. Il écouta la réaction de la jeune femme commençant à l'admirer pour ensuite reposer son regard sur la vue lui répondant. "J'aime la solitude.. C'est un endroit parfait pour prendre l'air, rare les personnes présentes ici." Il regarda avec détaille autour de lui, chaque détaille qu'il connaissait par coeur.

Chaïma lui dit alors que c'était un excellent décor pour l'inspiration, il sourit au coin des lèvres disant regardant en face de lui. "Je te le fais pas dire, cet endroit a été beaucoup flasher par mon appareil !" dit-il gardant son sourire pour ensuite entendre les paroles de la jeune femme, il enleva son sourire posant son regard sur celle-ci, il avala doucement sa salive. "Et.." Il attendit qu'elle pose son regard sur lui pour ajouter. "Sache que c'est réciproque." Il la regarda fixement souriant doucement au coin des lèvres. Il regarda ensuite face à lui hésitant, il voulait s'approcher de celle-ci la prendre contre lui, il décida d'y aller il pris la main de la jeune femme doucement s'approchant de celle-ci venant la mettre contre lui. Jeremiah était bien plus grand qu'elle il posa alors son menton sur sa tête doucement enlaçant ses bras autour d'elle fermant les yeux. Il resta un moment comme ceci pour ensuite ouvrir ses yeux et se reculer doucement d'elle prenant sa main lui disant. "Je t'emmène au parc .." Il la regarda fixement dans ses yeux plongeant dedans, lui faisant un sourire doucement l'attirant ensuite vers la sortis du toit.

Ils allèrent tout deux à l'extérieur du bâtiment de l'université, il avait lâché sa main, pour ne pas attirer les regards, même si, il s'en fichait, mais aussi par respect pour celle-ci. Il remit ses mains dans ses poches marchant aux côtés de la jeune femme disant allant en direction du parc. "Quand je vais dire à ma mère que tu es ici. Elle va être sur le cul !" C'était bien vrai, elle serait aussi surprise que Jeremiah, puis Jeremiah voulu comme se rassurer. "Tu t'installes ici définitivement ou.. Tu repartiras un jour ?"

Jeremiah lui expliqua que peu de gens connaissaient cet endroit, et qu’il aimait la solitude. Cela n’étonnait pas Chaïma, le jeune homme avait toujours été comme ça, tout comme elle avait besoin d’une certaine autonomie. Si les escaliers qui menaient au toit étaient sales, sans grande splendeur, bien au contraire, la vue sur le toit était magnifique et c’est vrai que c’était d’un calme consternant, comparé au vacarme à l’intérieur de l’université. Cela paraissait invraisemblable, au vue dugros contraste qui subsistait.

Chaïma eut la confirmation de ce qu’elle pensait : Jeremiah avait déjà photographié cet endroit. Elle se souvenait qu’il aimait déjà beaucoup la photographie étant plus jeune, elle devina donc sans peine qu’il faisait des études dans la photographie. Elle était très fière de lui, de son évolution en tant qu’homme. « J’aimerais beaucoup le dessiner également. » Chaïma observa la réaction de son premier amour et ajouta : « Et oui, j’ai beaucoup progressé en arts plastiques, surtout en dessin ! » Elle sourit et repéra quelques détails supplémentaires.
Soudain, elle vit Jeremiah prendre un air sérieux, perdre son sourire. Elle se demanda ce qu’il lui arrivait, sachant qu’il eut cette réaction juste après que Chaïma lui ait dit qu’il lui avait manqué. Elle fut soulagée, si elle pouvait l’être, quand il lui dit d’un air très sincère que c’était réciproque, tout en la regardant avec un petit sourire. Ce petit sourire qui auparavant l’avait fait fondre, ce petit sourire qui lui avait tant manqué… Puis soudain, alors qu’il hésitait quelques secondes, il lui saisit la main et vint la câliner. Le cœur de Chaïma battait à cent à l’heure, et elle profita de son étreinte si douce et si forte à la fois. Elle avait posé sa tête contre son épaule et fermé les yeux.

Au bout d’un petit instant, Jeremiah desserra leur étreinte et reprit la main de Chaïma. Il lui dit qu’il voulait l’emmener au parc en l’entraînant avec lui. Ils descendirent les escaliers pour arriver dans le couloir du premier étage, à nouveau. Puis, ils sortirent rapidement et Jeremiah lâcha la main de la jeune fille. Elle était tant heureuse d’avoir retrouvé aussi rapidement cette proximité avec lui… Elle avait un grand sourire aux lèvres, même si elle gardait à l’esprit que c’était un jour qui devait être marqué d’un hommage ses défunts parents. Chaïma se dit qu’ils seraient heureux s’ils savaient que Jeremiah et elle s’étaient retrouvés. Ils l’aimaient bien, et avaient beaucoup soutenu Chaïma après le départ de son petit-ami. D‘ailleurs, elle se dit qu’elle devait passer dans un cimetière. C’était une sorte de rituel qu’elle s’était imposée car déjà l’année dernière elle n’avait pu être le jour précis en Italie. Alors elle était allée au cimetière de Los Angeles et c’était recueillie, assise sur un banc, et en traînant dans les allées.

Bref, Jeremiah sortit la jeune femme de sa torpeur en lui disant que sa mère allait être surprise de savoir que Chaïma était désormais aux Etats-Unis. Celle-ci rit et répondit : « Oui, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vue non plus du coup ! Elle va bien ? » Puis, Chaïma discerna une once d’inquiétude dans le regard du jeune homme. Il lui dit aussitôt ce qui le tracassait : si son installation ici était définitive ou non. Elle sourit de manière chaleureuse et lui dit, en lui touchant le bras doucement : « Eh oui, je vais continuer à t’embêter encore longtemps, puisque je ne compte pas m’en aller ! » Elle rit, puis regarda autour d’elle. Beaucoup de gens les regardaient, les saluant l’un ou l’autre ou même parfois les deux, ne sachant pas que Jeremiah et Chaïma se connaissaient. Alors que personne ne s’adressait à eux, Chaïma redevint sérieuse et ajouta : « J’ai juste gardé un loft en Italie, pour quand je vais passer quelques jours là-bas, mais c’est tout. Je suis définitivement installée ici, ne t’inquiète pas. » Chaïma regarda autour d’elle puis reposa son regard sur Jeremiah en lui demandant : « Même si vivre ici, aux Etats-Unis, était mon rêve et que je suis heureuse, l’Italie me manque parfois, pas toi ? »

La photographie, depuis son jeune âge il adorait prendre en photo les paysage qui s'offraient à lui, d'ailleurs la chambre qu'il avait ici, chez sa mère montrer toutes les photos, sur un mur entier il y avait toutes les photos de son passés, il y avait même des photos de Chaïma, après tout c'était son amie d'enfance et son ancien amour perdu, il ne s'était pas gêné pour la mettre en valeur. Puis celle-ci parla de dessin, Jeremiah redressa un sourcil posant son regard sur elle, amusé lui disant. "Je ne demande qu'à voir !" Puis celle-ci lui dit qu'il lui avait manqué, Jeremiah ne perdu pas de temps pour lui dire qu'elle lui avait aussi manqué, énormément même, il y avait eu un énorme vide sans elle. Après tout être privé du jour au lendemain de sa moitié ça ne pouvait que faire déprimer.

Jeremiah pris son courage à deux mains se lançant prenant la main de la jeune femme pour la serrer dans ses bras doucement fermant les yeux, sentant l'odeur de ses cheveux, c'était comme si le temps s'arrêtait, comme si, il remontait dans le passé. Il pensa alors aux jours où il lui avait dit au revoir, l'un des moments les pires de sa vie. Jamais il n'avait parlé à personne de Chaïma ici, comme son père, ni sa maladie, hormis Beth et Chaïma personne ne savait et Beth cela avait était une erreur, enfin pas vraiment, mais si elle n'aurait pas était à l'hôpital le jour où il avait besoin d'une saigné d'urgence jamais elle aurait su. Mais il avait toute confiance en celle-ci, il savait qu'elle n'allait pas répéter tout comme Chaïma, elle n'avait jamais trahi sa confiance, pourtant avec le nombre d'année où il se connaissait elle aurait pu, mais non, tout comme Jeremiah, il n'aurait jamais osé.

Après le câlin de retrouvailles si on peux dire ça comme ça, Jeremiah proposa à la jeune femme d'aller au parc, les deux jeunes anciens amours partirent donc en direction de ce fameux parc. Celui-ci parla de sa mère. "Elle va bien, travaille beaucoup, mais.. Toujours le sourire, la pêche, je t'emmènerais la voir !" Dit-il, Jey' avait bien l'intention de faire ce qu'il disait, il ne manquerait pas. Puis pour se rassurer pour ne pas qu'il se sépare à nouveau, il lui demanda si elle restait ici. Il soupira de soulagement quand elle lui dit que oui posant sa main sur son bras comme pour le rassurer. Il l'écouta ensuite parler de l'Italie. "Je ne vais pas te nier, ça me manque souvent, après tout il y a tout là-bas, famille, mon père, notre histoire.. J'aime y aller dès que j'ai l'occasion, comme pour me ressourcer." Dit-il regardant devant lui reposant son regard sur elle, pour ensuite baiser son regard et sourit bêtement pensant à quelques choses, il rit même nerveusement se grattant la tête lui disant. "Le monde est vraiment petit, j'ai encore du mal à réaliser que tu es là, à mes côtés.. Après temps d'année.."

La passion de Jeremiah pour la photographie s'apparentait presque à celle de Chaïma pour le dessin, peut-être en plus poussée. En effet, chaque décor, chaque détail prêtait à sujet de dessin. A la minute où elle voyait un élément, elle s’imaginait la technique avec laquelle elle allait pouvoir peindre ou dessiner ce même élément. Cet effet était apparu juste avant, lorsqu’ils étaient ensembles sur le toit à la vue magnifique. Maintenant qu’ils étaient dans le parc et qu’ils parlaient de leur passion respective, il demanda à Chaïma à voir son travail. Etonnée, elle lui répondit peu après : « D’accord, mais bien parce que c’est toi, et seulement si tu me montre tes photos aussi ! » Comblée par la proximité retrouvée avec Jey, elle le suivit tout en étant sur un petit nuage.

Alors qu’ils arrivaient seulement au parc, Jeremiah lui parla de sa mère qui travaillait beaucoup mais qui avait toujours le sourire. Chaïma sourit en ayant en tête les images, les souvenirs qu’il lui restait de miss Blackwood et dit à son premier amour : « En définitive, elle est toujours restée la même ! » Se remémorer tout ça fit beaucoup de bien à la jolie Chaïma puisqu’en ce temps-là, Jeremiah et elle étaient heureux et amoureux ensembles, et la mère de Jeremiah avait toujours accueilli sa belle-fille de l’époque de manière très chaleureuse. Elles s’étaient toujours très bien entendues. Ces souvenirs heureux soulageaient encore Chaïma aujourd’hui. Jey’ lui dit aussi qu’il l’emmènerait voir sa mère, ce qui fit très plaisir à la jeune femme. Elle lui dit, légèrement pensive : « Je retourne en Italie prochainement, pour aller voir mes parents, si tu veux venir avec moi n’hésite pas. »

La jeune Chaïma sourit au soupir de Jeremiah. Puis il lui dit que tout lui manquait là-bas, le pays, le fait qu’il y avait son père là-bas, leur histoire… Il rajouta qu’il retournait dans leur pays natal dès qu’il en avait l’occasion désormais. Elle hocha d’un signe de tête pour lui faire comprendre que Chaïma faisait la même chose. Jey’ semblait ailleurs, enfin heureux puisqu’il la regardait bêtement et ne faisait que de baisser le regard. Enfin, il dit à sa chère Chaïma que cela lui paraissait impossible qu’elle soit là, à côté de lui, après autant de temps passé. Elle se tourna vers lui, le regardant dans les yeux et lui dit : « Mais maintenant, notre histoire se passe ici, aux Etats-Unis, bien sûr nous pouvons toujours retourner en Italie, parce qu’il y a tous nos souvenirs d’adolescents amoureux. Notre histoire de jeunes adultes commencent ici, maintenant que nous nous sommes retrouvés. » En déclamant cela, Chaïma ne voulait pas dire qu’ils étaient en couple ou qu’ils allaient y être, même si au fond d’elle, elle l’espérait, ce qu’elle voulait faire comprendre à Jeremiah, c’est que chaque personne liait des histoires avec les autres, et que la leur recommençait ici, comme ils l’avaient tant souhaité chacun de leur côté. Ensuite, Chaïma prit Jeremiah dans ses bras. Elle se fichait du monde qu’il pouvait y avoir autour d’eux, qu’ils les connaissent ou pas, elle en ressentait le besoin c’est tout. Cependant, elle ne savait pas si cela dérangerait Jey alors leur étreinte fut de courte durée, mais elle resta proche de lui, un grand sourire aux lèvres.

Chaïma avait toujours eu le don de surprendre le jeune homme, en effet, ce n'était pas difficile non plus. Elle savait dessiner, il avait hâte de voir l'un de ses dessins pour constater son talent, il était persuadé qu'elle en avait un, c'était simplement pour observer. Elle lui mit une condition, seulement si Jeremiah lui montrer les photos qu'il avait pris du moins une. "Pas de soucis je te montrerais ceci." Il sourit doucement, il aimait montrer ses photos il aimait les avis, après tout c'était toujours bon à écouter les avis, pour pouvoir s'améliorer et ne pas rester sur un échec.

Jeremiah parla par la suite de sa mère, qu'elle était toujours aussi souriante malgré le boulot, la jeune femme lui dit qu'elle n'avait donc pas changé, il sourit doucement lui disant. "Elle est beaucoup plus protectrice qu'avant, c'est la seul chosesqui a changé chez elle." Dit-il regardant devant lui pour ne pas tomber par terre, mais il posa souvent son attention sur la jeune femme, comme pour apercevoir un sourire au coin, son regard dans le sien. Celle-ci ce mit à dire qu'elle allait retourner en Italie pour voir ses parents, elle lui proposa de venir. "Je viendrais !" Dit-il affichant un sourire, c'était affreusement gentil de sa part, puis Jeremiah n'allait pas refuser une offre pareil, une occasion encore une fois de passer du temps ensemble.

Le jeune homme partit dans ses pensais pour ensuite rire nerveusement à la situation ne réalisant pas encore qu'elle était bien là, après tout ce n'était peut-être un rêve parmi temps d'autre qu'il fait d'elle, à son réveille elle aura disparu à nouveau. Mais celle-ci ce mit face à lui, il arrêta donc de marcher la fixant, ça ne pouvait être un rêve, elle était bien présente face à lui, magnifique, sa voix douce qui pouvait le transporter, il n'ajouta rien à ses paroles, mais il avait pris soin de les écouter. Il pensait exactement la même chose, mais n'allons pas nier, il était un peu perdu. Elle venut dans ses bras, il sera son étreinte doucement fermant les yeux ce fichant du monde autour. Elle se recula ensuite restant tout de même proche du jeune homme lui offrant un sourire qui le faisait fondre, son coeur battait la chamade, si seulement il ne serait pas parti ça ne serait pas compliqué, il avait fait sa vie ici, il avait rencontré Beth, une femme extraordinaire aux yeux de Jeremiah. Mais Chaïma était là à présent, ça chambouler tout, il allait être dans un sacrer merdier. Ce n'était pas le moment de penser à ceci, plutôt à profiter de la présence de celle-ci. Il posa sa main sur sa joue, lui caressant doucement, elle avait toujours son visage aussi doux, un peu frais ce qui rendait encore plus doux. Il approcha son visage sur la joue où ne se trouvait pas sa main pour pouvoir embrasser délicatement sa joue. Il se recula ensuite doucement posant son front contre le sien fermant les yeux quelques secondes pour les ouvrir et remarquer une fontaine, il sourit amusé, autant donner le sourire à la jeune femme dans ce jour particulier. Il se baissa et se mit à porter la jeune femme comme un sac à patate, enfin, un sac vide vu le poids de celle-ci. "À la douche, belle demoiselle !" Dit-il marchant en direction de la fontaine pour aussi l'entendre rire, son rire, il donnerait des millions pour pouvoir l'entendre à nouveau.

Aller en Italie avec la jeune femme était une merveilleuse idée, passer du temps avec elle, que demander de plus. Surtout que ça serait à l'endroit où ils s'étaient connus, là où ils ont partagé énormément de choses, rencontre, amitié, amour, tristesse. Toutes sorte de sentiment était relié à l'Italie, le dernier souvenir avec Chaïma était bien sûr la tristesse, la quitter, l'embrasser une dernière fois, leurs larmes. Jeremiah n'était pas le genre d'homme à pleurer, il avait simplement pleuré à la mort de son père et ceci lui arrive encore parfois quand tout va mal, mais aussi avec la jeune femme, elle lui avait retourné le coeur, il avait été brissé quand il dû la quitter, jamais il n'avait vécu une aussi grosse rupture. Maintenant, elle était présente face à lui, lui disant qu'il n'était pas obligé de la suivre au cimetière, il sourit doucement comme amusé de ses paroles, comme si, il allait la laisser y aller seul. "On verra au moment venu !" Même si, il savait déjà qu'il allait la suivre, respect pour la jeune femme, mais aussi pour l'épauler.

Puis celle-ci venu dans ses bras, Jeremiah la sera doucement contre lui profitant de ce geste qu'il dura point longtemps, elle se recula affichant un sourire renversant. Celui-ci venu embrasser sa joue après avoir caressé son autre joue. Il posa ensuite son front contre le sien fermant les yeux profitant d'être près d'elle, sentant sa main sur sa nuque, un geste peut-être bête aux yeux des autres, mais ce geste là l'avait énormément manqué, sentir sa main contre sa peau, un frisson lui parcouru tout le corps. Il avait lui aussi imaginé milles façon les retrouvailles.

Il ouvrit ensuite les yeux doucement affichant un sourire amusé au coin des lèvres remarquant la fontaine, une bonne idée pour rire un peu. La portant sur son épaule il marcha vers la fontaine l'écoutant rire, un rire communicative, il rit amusé l'écoutant lui dire qu'il ne ferait pas ça, elle le connaissait trop bien pour savoir le contraire. Il mit alors pied dans l'eau pour la laisser descendre contre lui pour qu'elle se retrouve dans ses bras seulement pied dans l'eau, n'oublions pas de préciser que l'eau était froide. Il sourit amusé à son rire la regardant amusé lui disant. "On est à égalité, pied dans l'eau." Tel un gamin il se mit à marcher dans la fontaine tapant des pieds pour bien mettre de l'eau partout il s'éloigna un peu de la jeune femme pour l'arrosé d'un coup de jambe. Ils étaient à Los-Angeles, aujourd'hui il faisait assez bon, donc autant en profiter. Il la regarda mouiller et pour ne pas se retrouver mouillé à son tour il partit se cacher derrière la statue au milieu de la fontaine se cachant amusé, il pencha sa tête la trouvant pas, il sortit alors de sa cachette regardant en face de lui. "Tu es où ?"

La jeune femme était contente que Jey’ accepte de venir en Italie avec elle, très heureuse même. Elle préférait être accompagnée pour aller là-bas, surtout en ces temps-ci… Mais elle adorait particulièrement l’idée d’y aller avec Jeremiah. Ils allaient pouvoir revisiter les lieux qu’ils avaient fréquenté ensemble, se remémorer de bons souvenirs… Il n’y avait rien de tel pour pouvoir se reposer et se ressourcer. Chaïma en avait aujourd’hui besoin, plus que jamais. Le moment passé au cimetière allait être dur pour elle, c’est pourquoi elle n’obligeait pas Jey’ à le passer avec elle mais elle se doutait bien qu’il n’allait pas la laisser seule pour traverser cette épreuve. Malgré le fait qu’il lui dise qu’il verrait le moment opportun. Elle lui sourit et l’informa : « Je comptais partir dans deux jours, je pense, ça t’irait ? » Chaïma ne voulait pas laisser traîner ce moment, parce qu’elle savait qu’à trop repousser elle n’irait jamais voir ses parents.

Après leur câlin, Jey’ avait voulu jouer avec la jeune femme en la portant jusqu’à la fontaine d’eau glacée. Ils riaient tous les deux comme de jeunes enfants dont personne ne pouvait venir troubler le bonheur. Comme avant en fait. Lorsqu’ils étaient ensembles, en amoureux, ou même avec des amis, ils étaient en osmose, gardant toujours un œil tendre l’un sur l’autre. C’est l’impression que quiconque pouvait avoir en les voyant aujourd’hui, en ce moment même : deux jeunes enfants qui jouent, se guettant et veillant au bien-être de l’autre. Jeremiah finit par la poser dans la fontaine, juste devant lui, la gardant dans ses bras. Elle lui sourit, grimaçant au contact de l’eau gelée. « Tu veux que je tombe malade, c’est ça hein ?! » Elle lui fit un clin d’œil en riant. Puis Jey’ se mit à patauger dans la fontaine, l’aspergeant au passage et en en mettant partout. Elle rit en le voyant faire et lui dit : « Mais Monsieur Blackwood fait toujours autant de bêtises qu’avant dis donc ! » D’ailleurs, il s’éloigna un peu d’elle et lui jeta de l’eau. Elle lui en jeta aussi en riant. Chaïma ne s’était pas autant lâchée depuis longtemps ! Elle commençait à être trempée à cause des bêtises de son ami qui partit se cacher derrière la statue du milieu de la fontaine. « Trouillard ! » Chaïma en profita pour s’adosser totalement à la colonne, assez imposant Ainsi Jey’ ne put plus voir son amie, d’ailleurs il demanda où elle était. Au moment où il se montra d’un côté, Chaïma se déplace doucement de l’autre côté et lui gicla une grande vague d’eau dans le dos justement. Elle dit : « T’inquiète pas, je ne suis pas partie ! » Chaïma, heureuse, riait aux éclats. Elle avait bien eu Jey’ mais pour se faire pardonner, elle alla l’embrasser sur la joue puis s’éloigna, ayant un peu peur des représailles de ce dernier.

Jeremiah accepta de partir avec la jeune femme en Italie, il ne savait pas quand c'était, mais il avait toute suite accepter sans réfléchir, bah autant pas réfléchir à ce genre de proposition. Elle lui dit alors que c'était dans deux jours, lui demandant si ça lui convenait, il se mit à chercher si, il avait prévu quelques choses. "Ça me convient, enfin temps que ce n'est pas une semaine complète avec mon boulot c'est un peu chaud, mais je peux t'accorder quatre jours maximum." Son boulot commencer à lui prendre du temps, c'était une très bonne nouvelle d'ailleurs, prendre en photo des femmes en sous-vêtement c'était le pied, surtout qu'elles sont mannequin, ce qui plaisait le plus à Jeremiah c'était de choisir les endroits où il pouvait les prendre en photo, plage, rue, parc, il pouvait choisir l'endroit qu'il voulait pour mettre en valeur les femmes. Bien sûr tout ceci rester professionnelle, il n'était pas trop du genre à profiter de cette situation, il voulait garder son emploi après tout.

Jeremiah porta ensuite la jeune femme pour l'emmener à la fontaine la posant ensuite l'écoutant parler il sourit amusé lui disant. "Tu tomberas pas malade .. Au pire si tu tombe malade. Je te soignerais !" Il tira une grimace, lui la soigner, même pas en rêve il connaissait rien au maladie du genre rhume, il savait même pas qu'elle médicament prendre. Il savait simplement pour sa maladie, sinon rien d'autre. Puis il l'éclaboussa et elle fit autant, mais il le fit d'avantage pour ensuite aller se cacher l'écoutant dire qu'il était un trouillard, non il voulait simplement pas finir tremper. Il sortit sa tête la chercher, la voyant pas il demanda si elle était là. Il sentit de l'eau froide sur son dos, il avança poussant un petit cris, bah réaction d'un homme quand il était surpris, du moins surtout par le froid, un peu le cris d'une fille. Elle venut embrasser sa joue ne cessant point de rire ce qui le fit sourire, puis même son baiser sur sa joue pouvait que donner le sourire. Une mamie était sur le banc à donner des graines aux oiseaux et nous regardant assez bizarrement, elle se mit même à râler, enfin Jeremiah ne comprit rien, elle marmonait tout en les regardant, il haussa les épaules allant vers la jeune femme qui c'était reculer pour être loin de lui pour ne pas qu'il se venge. "Alors comme ça c'est moi le trouillard !" Dit-il amusé la regardant s'approchant de celle-ci. Elle se recula approchant au bord de la fontaine, il lui prit sa main rapidement lui disant. "Tu reculais encore tu aurais fini fesse par-terre !" Il rit amusé imaginant la scène lui faisant ensuite un clin d'oeil lui proposant. "Ça te dit on sèche ?" Jeremiah avait le dos tremper et il avait aussi arroser son ancien amour donc autant aller s'allonger sur l'herbe et sécher avec le soleil. Il prit alors sa main l'entrainant vers un coin tranquil du parc, un endroit où il y avait soleil mais aussi ombre au cas où ils ont trop chaud. Il lâcha la main de la jeune femme pour pouvoir s'allonger sur le ventre au soleil pour sécher son dos disant à celle-ci. "Je vais être malade par ta faute !" Il sourit amusé.

Chaïma ne comptait pas y aller une semaine complète en Italie, ça convenait alors parfaitement, il allait officiellement passer quatre jours entier ensemble. Ils allaient pouvoir en profiter pour ce retrouver, puis Jeremiah allait aussi en profiter pour aller voir son père, à chaque fois qu’il allait là bas il allait faire un tour au cimetière. Puis c’était l’occasion apparemment car même la jeune femme avait besoin d’y aller, elle aura comme ça une épaule pour la soutenir dans ce moment difficile, ça faisait plus de dix ans qu’il n’avait plus de père, c’était toujours autant dure, sachant qu’il était mort d’un suicide suite à la maladie qu’avait lui aussi Jeremiah, une des raisons pour laquelle il mit fin à ses jours il ne pouvait supporter voir son fils privée de sport ou tout autre activité. « Parfait, j’ai hâte ! »

Une fois à la fontaine, les deux amours perdu jouaient ensemble, comme deux enfants pas conscient de leurs attitudes, ils s’amusaient. « J’ai peur ! » Dit-il quand la jeune le mit sur ses gardes ce qui l’amusa, puis elle l’arrosa dans le dos, il poussa un cris aigüe tel une petite fille qui crier lorsqu’on la surprend. Elle venu toute suite embrasser sa joue comme pour ce faire pardonner de son geste, il sourit amusé s’approchant tel faisant un retournement de situation, il rit à ses paroles puis la rattrapa avant qu’elle fasse une vilaine chute. D’ailleurs ceci la fit rire, Jeremiah avait un énorme sourire il n’arrivait même plus à enlever ce sourire tellement il était heureux de retrouver son amour perdu.

Il proposa ensuite à la belle jeune femme d’aller se sécher au soleil. Une fois allonger, tête dans les bras côté Chaïma, il lui dit qu’il allait être malade, il sourit amusé à ses paroles la regardant du moins d’un œil. Ayant les yeux clair c’était difficile de la regarder avec le soleil qui lui faisait mal aux yeux. Il l’écouta ensuite lui demander ce qu’il était devenu. « C’est à ce moment là où je peux te raconter plein de connerie tu me croiras ! » dit-il pour la taquiner et il lui dis sincèrement. « Je travaille comme tu l’as compris, à victoria secret tu sais où les filles pose en sous-vêtement, je suis remplaçant du photographe, en ce moment il est absent alors j’en profite et je suis pris là bas donc une fois qu’il revient il me retrouveront du boulot. Sinon j’étudie la photographie également ma dernière année, je vis toujours chez ma mère du moins pour le peux qu’elle soit là, j’ai un chiot, Nolan, un amour de bébé, tu verras quand tu viendras il est fou ! » Il sourit fièrement et lui demanda. « Et toi ? »

Chaïma avait tiré la langue à Jey’ quand il avait fait semblant d’avoir peur en lui disant : « Oui tu ferais bien d’avoir peur ! » Elle était ravie de voir son premier amour sourire autant, être aussi heureux. Car cela a beau faire plusieurs années qu’ils ne s’étaient pas vus, la jeune étudiante le connaissait toujours par cœur. Bien sûr qu’il avait dû évoluer, mais on ne change pas son passé comme ça. Sa maladie héréditaire, le décès de son père… Il en avait lui aussi baver, comme tout le monde quelque part. Chaïma l’avait toujours soutenu, et elle serait toujours là pour lui, quoiqu’il arrive. Il s’était déjà passé trop de choses entre eux pour qu’elle soit insouciante ou insensible à ce qu’il peut arriver à Jeremiah.

Après leur petit jeu dans la fontaine, qui s’était conclu par des éclats de rire en continu de la part des deux étudiants, le jeune homme amena son amie dans un coin tranquille du parc, en la tenant par la main. Ils étaient trempés, Jeremiah surtout au niveau du dos, Chaïma plus sur le devant du corps. Ils s’allongèrent sur l’herbe ; Jey’ sur le ventre, tournant la tête vers la jeune femme et Chaïma sur le dos, le regardant elle-aussi. La demoiselle rit quand elle le vit fermer un œil, parce que le soleil l’aveuglait. Mais elle ne dit rien sur ce sujet et écouta plutôt Jeremiah parler de sa vie de jeune américain. « Cam Jeremiah Blackwood, je suis sûre que je saurais discerner tes mensonges alors ne fais pas trop le malin avec moi ! » En disant cette phrase, Chaïma avait pris un air hautain et très sûr d’elle, en regardant le jeune homme de haut. Puis elle avait ri, en redevant naturelle pour lui dire d’un air taquin : « Avec ce métier-là, tu as dû, ou tu dois encore en avoir des conquêtes ! » D’un part, elle pensait que Jey’ n’était pas comme ça, qu’il restait très professionnel, d’autre part, cela permettait à la jeune Stanford de vérifier si son ami n’avait pas changé. Bah quoi ? Autant être fixée tout de suite ! Elle continua, toujours avec le sourire : « Si ta vie actuelle te plait, c’est très bien ! Je suis très contente et très fière de toi. » Elle avait dit ça en le regardant droit dans les yeux – ou plutôt, son œil – et était très sincère. « Oh, je veux voir Nolan un de ces quatre ! » Oui, elle adorait les animaux de compagnie et avait une préférence pour les chiens !

Ensuite, Jeremiah demanda à son amie ce qu’elle devenait elle-aussi. Chaïma lui dit : « Après l’accident de mes parents, j’ai vendu notre maison et tout ce qu’on pouvait avoir en Italie, ne gardant qu’un loft, comme je te l’ai dit tout à l’heure. Puis je suis venue m’installer chez Lisbeth, et enfin j’ai atterri ici. » Chaïma se stoppa un instant et reprit : « Ces dernières années, j’ai beaucoup écrit, dessiné, peint… Je continue encore d’ailleurs ! L’art tient désormais une place importante dans ma vie, c’est ce qui me permet de me délivrer, de me calmer… J’ai toujours de quoi dessiner sur moi d’ailleurs ! Mais je suis des études de mode, parce que si tu ne l’as pas oublié, je dessine des fringues depuis toute petite et je rêve d’être styliste ! » La jeune femme attendit une réponse de Jey’ en fermant un court instant les yeux.

Jeremiah l'observa de son oeil ouvert, l'autre qui était fermé à cause du soleil qui tapait dessus. Elle lui demandait en clair ce qu'il devenait, il lui dit alors qu'il pouvait lui mentir, d'ailleurs celui-ci rit aux paroles de la jeune femme lui disant. "Je n'oserais jamais vous mentir mademoiselle Stanford !" Il sourit amusé lui racontant alors ce qu'il devenait écoutant ensuite les questions de sa belle Chaïma. "Des conquêtes grâce à mon boulot.. Non, elles sont là pour prendre pauser et moi les prendre, donc non, j'en est eu qui non rien à voir avec mon boulot, enfin ce n'est plus le cas en ce moment, silence radio !" Dit-il rieur à ses paroles puis autant rien lui cacher, il n'allait pas dire qu'il l'avait attendu, il avait perdu vite espoir. Il l'écouta dire qu'elle était fière de lui, ce qui lui donna d'avantage le sourire, comment ne pas être ravi avec ses paroles, il fit un sourire aux coins lui disant. "Merci." Elle parla ensuite de Nolan. "Sens soucis, je t'emmènerais le voir, un vrai petit prince à la maison qui fait que des conneries." Il ricana pour ensuite retourner le sujet à celle-ci.

Il la regarda de son oeil ne lui coupant pas la parole l'écoutant attentivement pour ensuite lui dire une fois qu'elle eut finit. "Hâte de voir ton talent, je suis également fière de toi !" Dit-il la regardant qui avait fermer les yeux, il s'approcha d'elle posant ses lèvres sur sa joue posant son bras sur ventre comme pour l'enlacer. Puis il lui dit restant dans cette position mettant légérement son visage vers son cou. "Dit.. Tu te r'appelle ce que tu faisais dans mes cheveux, enfin quand tu les caressais, j'ai demander à ma mère qu'elle essaye de me le faire mais elle a jamais réussi.. Du moins pas aussi bien que toi. Juste pour que je kiff.." Il rit et reprit amusé. "Tu peux me le faire ça m'avait affreusement manqué." Bah quoi, puis ça permettais le rapprochement même si Jeremiah l'avait pris dans ses bras, il avait besoin de la toucher surtout qu'il avait fermer les yeux, trop mal. Donc pour savoir qu'elle se trouvait toujours présente il la touchait. D'ailleurs il la serra doucement contre lui se callant correctement attendant alors son geste qu'il le faisait totalement partir dans un autre monde, Jeremiah était sensible des cheveux, Chaïma avait une façon aussi des les caressés qu'il admirait. Jeremiah prit son autre main libre avant qu'elle commence ses geste encroisant leurs doigts caressant sa paume de main. "Tu m'as manqué.. Vraiment manqué.. J'étais anéantis après mon départ, j'ai essayé de refaire ma vie, mais tu hantais trop mes pensés.." Dit-il comme si il pensait sauf qu'il avait tout dit à la jeune femme. "Ton retour change tout.." Dit-il posant un baiser simple dans son cou.

Jeremiah ria amusé quand celle-ci parla de son chiot. "Il y a de forte chance, mais étant donner que c'est encore un bébé, il est encore plus fou que moi." Il sourit amusé l'écoutant parler. Il lui dit qu'il était fière de celle-ci, elle lui dit d'attendre de voir mais le jeune homme lui disant. "Je doute pas de ton talent !" Il lui sourit pour ensuite lui demander de refaire les caresses dans ses cheveux, il venu embrasser sa joue, il prit ensuite sa joue lui caressant sa paume de main, il lui expliqua alors qu'elle lui avait énormément manqué, il sourit à son baiser sur son front, il continua de l'écouter pour l'embrasser dans son cou, du moins avec tendresse et douceur. Il savait que cet endroit était sensible, comment l'oublier, il resta dans cette position l'écoutant lui dire qu'elle ne le laisserais plus, qu'elle ne voulait plus jamais le quitter. "Je ne te quitterais plus jamais non plus.."

Il resta ensuite silencieux face à ses caresses qu'elle lui faisait dans ses cheveux, il ferma les yeux au complet pour bêtement s'endormir au moins une heure. Il se réveilla doucement lâchant doucement la main de la jeune femme, il ne savait pas si elle dormait, mais en tout cas Jeremiah lui avait bien dormie, l'effet de ses caresses l'avait totement mit dans les nuages. Il s'assit alors s'étirant doucement passant sa main dans ses cheveux blond les mettant un peu en correctement, il regarda l'heure, bientôt l'heure de son cours, il fallait l'avouer, il n'avait bizarrement plus envie d'y retourner. Il se tourna vers la jeune femme qui avait les yeux fermer, il ne savait si il dormait ou si elle fermait simplement les yeux à cause du soleil. Il se tourna venant s'asseoir face à elle l'observant la regardant dormir, du moins c'est ce qu'il supposait, elle semblait tellement bien, les yeux fermer à respirer calmement. Il la regarda en détaille, toujours aussi belle, toujours aussi bien habiller, toujours aussi petite que sa donner l'envie de l'enlacer tendrement dans ses bras. Il se pencha alors embrassant sa joue doucement lui disant. "Il va être l'heure que je parte." Dit-il tendrement dans son oreille pour ne pas non plus la réveiller brutallement si elle était endormit.

• Chaïma rectifia Jeremiah quand il lui dit que son chiot, étant jeune, était sûrement plus fou que lui en répliquant : « Oh, ça reste à voir ! » Elle lui tira de nouveau la langue avec un sourire, pour lui montrait qu’elle le taquinait encore. Ensuite, la jeune artiste haussa les épaules lorsque son ami lui dit qu’il ne doutait pas de son talent. En effet, elle ne pouvait savoir à l’avance ce qu’il penserait de son art, il ne restait plus qu’à attendre qu’il voit pour obtenir son verdict.
  
  Le fait que Jey’ confirma qu’il ne la laisserait plus seule non plus fit chaud au cœur de la jeune étudiante. Savoir cela la rassurait au plus haut point car comme tout le monde le sait, quitter quelqu’un que l’on aime vraiment est une tâche des plus difficiles. Alors qu’elle caressait toujours les cheveux du beau blond, Chaïma le regarda discrètement s’endormir. Qu’il était beau quand il dormait ! Comme toute personne endormie, il rayonnait alors d’innocence, de sérénité et la jeune femme aurait auparavant tout donné pour retrouver un tel instant. Elle se sentait si bien, si légère avec lui, dans un tel moment de complicité. Elle continua de caresser ses cheveux, puis sa nuque quelques minutes avant de s’endormir elle-aussi petit à petit. Depuis le décès de ses parents, dormir était devenu très difficile pour Chaïma. Elle ne cessait de se tourner et de se retourner, se demandant ce qu’il s’était réellement passé, ce qu’ils avaient ressenti, pensé, juste avant de mourir ou encore ce qu’ils diraient actuellement de sa vie. En ce bel après-midi frais, dans le parc avec Jeremiah, la jeune Stanford n’avait eu aucun mal à tomber dans les bras de Morphée. Elle se sentait comme protégée, certaine que ses rêves, si elle s’en souvenait à son réveil, ne seraient pas sombres, pour une fois.
  
  Chaïma ne sentit même pas que Jeremiah lui lâchait la main, environ une heure plus tard. Soudain, elle sentit qu’on l’embrassait sur la joue, doucement. Puis, elle reconnut la voix de son premier amour et ouvrit doucement les yeux, un peu aveuglée par le soleil. Chaïma s’assit, arrangea un peu ses cheveux d’une main et regarda l’heure à son tour. « J’ai cours dans peu de temps aussi. », lui dit-elle dans un petit sourire, légèrement engourdie. En effet, la jeune femme mettait toujours un certain temps à émerger de son sommeil. « Merci d’avoir passé du temps avec moi », dit Chaïma avec un sourire, caressant la joue de Jeremiah doucement. Puis, elle se leva, attendant le jeune homme.