★ Je vais bien ne t'en fais pas ★
Lucas et Callie

Le tremblement de terre avait fait de terrible dégat à LA. Personne n’avait imaginé qu’il pourrait y en avoir un en ce jour festif, personne n’aurait pensé qu’il soit si fort et surtout personne n’aurait pensé que les dommages seraient aussi importants. J’avais passé ma soirée avec Mickael. On voulait s’amuser et quoi de mieux que la soirée du carnaval pour faire la fête. Lors de la première secousse, nous étions dans les rue de LA. On défilait dans les rues en regardant le spectacles des chars et des danseuses qui était dessus. Le rire et la complicité était donc bien présente. Comme à chaque fois qu’on se retrouvait lui et moi. Mickael était le seul de mes ex petit amis que je portais encore entièrement dans mon cœur, peut-être parce qu’on oublie jamais vraiment son premier amour et qu’au lieu de l’aimer aujourd’hui , j’avais décidé d’être une amie proche de lui. Lorsque la première secousse s’était achevé vers 21h50, nous avions décidé de retourner chez Mickael pour finir la soirée.

Lorsque la seconde secousse bien plus forte avait eu lieu, tout l’appartement de Mickey s’était effondrer, par chance nous avions réussis à nous en sortir sans grand dommage, mon platre c’étais cassé, mais Mickael avait pris le temps de m’en faire de secours avec du bois, histoire de stabiliser ma jambes. Puis nous avions attendu patiemment les secours. Plusieurs heures plus tard, les secours avaient été prévenu et avait réussis à nous dégager le chemin. Puis, on nous avais conduit jusqu’au Los Angeles Mémorial Sports Arena. Les secours nous avaient expliqué que toutes les victimes n’ayant pas de soucis majeurs nécessitant une hospitalisation ou n’ayant plus de toît suite à l’effondrement de certaines habitation était envoyer la-bas. Malheureusement, Mickael avait vu son appart s’éffondré et en passant pas loin j’avais constaté que le mien aussi était ruiné. Nous étions donc sur la liste des victimes nécessitant d’être emmener au stade.

Arrivé aux stades, une personne nous demanda nos noms et nous indiqua un endroit pour récuperer notre lit d’appoint et les couvertures. Un groupe de médecin s’était également installé à l’intérieur du stade pour les blessures bénignes et étant blessé, Mickael pris le temps de soigner mes égratignures et quelques morceau de verre que j’avais reçu et de me refère un plâtre, sur lequel j’avais marqué SURVIVOR. Parce que c’est ce qu’on était des « survivants ». On était sorti indemne de cette terrible catastrophe. Une fois mon plâtre et mes débilités faites, je me levais et avec de nouvelles béquilles je me dirigeais vers l’emplacement qui m’était destiné. En sortant du carré « Médecin », j’apperçus alors un visage qui ne m’étais pas du tout inconnu. Celui de Lucas. Plein de questions s’installèrent dans mon esprit. Avait-il vécu le tremblement lui-aussi ? Est-ce que son père était ici et venait-il prendre de ses nouvelles. Pourquoi était-il là ? Je n’arrivais pas à comprendre... D’autant plus que cet évènement m’avait totalement épuisé, m’empêchant de réflechir convenablement. Je me dirigeais vers lui. Lucas ? Dis-je avec ma voix faiblarde.

Lucas était en train de se préparer pour aller se couchait lorsqu'il entendit la nouvelle. Los Angeles avait touché par un tremblement de terre de magnitude 7 sur l'échelle de Ritcher. Ce qui signifiait que ce tremblement de terre avait été très violent et les images qu'il voyait à la télévision n'avait rien de très rassurant. C'est à ce moment-là que l'inquiétude commençait à gagner le jeune homme. Lucas voulait se rendre sur les lieux, il le devait, il ne pouvait pas rester les bras croisées à New York et poursuivre les cours comme si de rien n'était. Il avait son père, ses amis et la femme qu'il aimait à Los Angeles. Il devait les voir, les entendre, les toucher pour s'assurer qu'il allait bien. Il était mort d'inquiétude.
Lucas appela tout de suite une compagnie de voyage pour obtenir un vol pour Los Angeles. Mais évidemment suite au tremblement de terre tous les vols pour cette destination avait été annulée. Il aurait dû s'en douter, il réfléchissait un instant et demanda un billet d'avion pour la ville la plus proche de Los Angeles où les avions étaient autorisés à atterri après le tremblement de terre. La jeune femme au bout du fil lui annonça la destination qui était San Francisco et l'heure du vol. Lucas ne perdit pas une minute, il avait pris un sac où il mit le strict nécessaire avant de se dirigeait à l'aéroport de New York. Il avait pris le vol de 5 heures du matin, après plusieurs heures de vol. Lucas se retrouva à San Francisco, il loua une voiture en direction de Los Angeles. C'est en fin d'après midi que le jeune homme arriva à destination. Il avait passé toute la journée a essayé de joindre son père sans succès. Lucas commençait à s'imaginer le pire. Et s'il faisait partie des victimes que ferait il ? Allait-il surmonter la mort de son père de qui, il était si proche ? Il essayait de se débarrasser de ses pensées négatives et de penser positivement. Il n'y avait pas que son père que Lucas n'arrivait pas à joindre, il y avait également Calliope. Mister Emerson était mort d'inquiétude. C'est donc avec beaucoup de crainte, qu'il arrivait au Memoriale sport Arena avec l'espoir de voir le visage de son père, de ses amis et de Calliope. Je me dirigeais vers un homme qui semblait tenir une liste dans les mains. Lucas lui demanda un renseignement, s'il savait si son père était là. C'est avec grand soulagement qu'il lui annonça qu'il était sur la liste des survivants et qu'il n'avait rien de très grave mis à part un bras cassé et il lui indiqua l'endroit où il était susceptible de le retrouver. Le visage de Lucas s'illumina lorsqu'il vit son père qu'il sera fort dans ses bras. Je l'installais ensuite près de lui et l'interrogea sur sa santé etc ...
Quand j'entendis une voix que je connaissais prononcé mon nom. Je levais les yeux vers celle-ci. "Ah Calliope !" Je me le vais face à elle, tu vas bien ? "

Lucas ne semblait pas amoché, ses vêtements étaient propre et pas abîmés, aucune égratignures, ni blessures apparentes. Tout ceci me laissait donc présager qu'il n'avait pas vécu le tremblement de terre comme nous autre. Il avait donc dû prendre l'avion de New York pour venir ici, inquiet pour l'état de ses proches. Lorsque je l'avais aperçut, il était en grande discussion avec un homme plus âgé, il s'agissait probablement de son père, d'autant plus qu'il se ressemblait un peu. Certaines de mes questions partirent donc aux oubliettes, ce qui m'enlevait un poids. Je m'approchais alors de lui, l'interpellant avec une voix fébrile, probablement le contre coup de l'évènement. J'étais également gêné de les interrompre, parce qu'il avait probablement envie de profiter de son père qui par chance s'en était sortie et c'était normal s'il s'était inquiété pour lui. Seulement sa présence aussi rapide et sa présence ici, tout simplement, me surprenait, même si j'aurais probablement fait de même si j'avais été loin d'ici. Ce qui était tout de même ironique puisque j'étais encore à New York la veille.

Arrivé à sa hauteur, il se leva. Bizarrement, il avait l'air encore plus grand que d'habitude et je me sentais minuscule à côté de lui. Oui je vais bien. Je lui souriait, ça me faisait plaisir de voir un autre visage familier dans cette endroit où j'avais l'impression d'être un petit poisson dans un océan. Un peu secoué, totalement fatigué, mais si je suis ici, c'est que je m'en suis sortis et que tout va bien. Je peux me considérer comme chanceuse. Ajoutais-je, laissant échapper un petit rire nerveux. En plus du regard de Lucas sur moi, je sentis celui de son père, je posais mon regard sur lui et lui souriait timidement avant de me concentrer à nouveaux sur Lucas. Je vais pas vous déranger plus longtemps. Vous avez probablement envie de passer du temps ensemble. Je me mordis la lèvre. Puis je leur tournais le dos, je fis quelque pas avant de lui faire face à nouveaux et dans un geste, j'allais l'enlacer. Mickael étant occupé, je me retrouvais seule et j'étais loin d'en avoir envie. Lorsque l'appartement de celui-ci s'était effondré j'avais pendant l'espace de 5 min, imaginé que s'en était fini pour moi et j'avais beau me répéter sans cesse que j'allais bien et qu'au final je m'en sortais beaucoup mieux que certain, je n'arrivais pas à m'enlever l'image de cette horreur de la tête. Voir Lucas me permettais donc de penser à autre chose et de me sentir moins seul dans ce lieu.

Lucas avait éprouvé un immense soulagement en voyant son père. Il avait eu tellement peur de le perdre. La famille avait une très grande importance dans le cœur et la vie du jeune homme. Lucas était capable de tout faire pour celle-ci. Si on lui demandait de mourir pour elle, il le ferait sans la moindre hésitation. Sa famille était son pilier et sans elle, il serait totalement perdu et anéanti. Son père était l'un des points principaux de son pilier qui se serait fissuré s'il l'avait perdu. Mais ce n'était pas le cas, il en était heureux. Ces frayeurs s'étaient apaisées et il ne se sentait que mieux à présent.
Lucas était installé près de son père. Il avait commencé à discuter jusqu'à une femme vient les interrompre. Le jeune homme se disait qu'il avait déjà entendu cette voix quelques parts. Mais il ne mit pas de visages dessus immédiatement, c'est en relevant la tête et en voyant son visage qu'il identifiait la personne. Il s'agissait de Calliope comment ce faisait il qu'il ne l'ait pas reconnu alors qu'il avait passé une partie de sa journée avec elle, la veille. Mais Lucas mettait ce moment d'ignorance sur le coup de l'émotion, il en avait eu beaucoup pour aujourd'hui. Il demanda des nouvelles de son interlocutrice. "Je suis content de te voir saine et sauve ici. Je me suis inquiété pour toi. Tes proches aussi vont bien ?" Il était important de savoir s'ils allaient bien, s'ils leur étaient arrivés quelques choses évidemment qu'elle n'irait pas bien par la suite. Lucas remarquait que son père regardait Calliope et inversement. "Papa, je te présente une amie, que j'ai rencontré à Julliard Calliope et Calliope, je te présente mon père." Calliope lui dit qu'elle ne restait pas plus longtemps et qu'elle s'en allait. Lucas avait envie de la retenir, mais il n'avait pas envie de passer pour un pot de colle. Déjà que la veille, il l'avait retenu dans les couloir de Julliard. Il ne voulait pas passer son temps à faire ça. Mais Calliope se retourna et l'enlaça ce qui surprit Lucas. Il eut quelques secondes de réflexion avant de lançait dans ses bras à son tour et de déposait un léger baiser sur sa tête.

J'affirmais à Lucas que j'allais bien. Je ne lui mentais pas, puisque effectivement, je n'avais rien de grave et que ça allais. Seulement, dans ma tête tout était bien différent, j'arrivais plus à réflechir, je me sentais pas si bien que ça, perdu , confus, fatigué, j'avais peur , peur que ça recommence ce matin même ! Evidemment c'était improbable, mais je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur. Je sortis ainsi de mes pensés négatives lorsque Lucas me parla. Il s'était inquiété pour moi et je me surpris à être satisfaite de cela. Savoir qu'il s'était inquiété pour moi, je ne savais comment l'expliquer, mais c'était comme si ça me rassurait. Je lui souriait alors timidement puis il me posa une question. J'ouvris alors la bouche, je voulais lui répondre, mais en réalité je n'avais aucune idée de l'état de mes proches. Soudain, je me sentis encore plus mal que je ne l'était déjà. J'avais complètement oublié de me renseigner sur mes proches. Je haussais alors les épaules. J'en ai aucune idée. Dis-je en bégayant. Le moment où je remarquais le père de Lucas en train de me fixer, me permis de ne pas montrer que je me sentais mal. Il nous présenta et je souriais à son père. Enchanté. Puis je m'excusais auprès d'eux, en trouvant une excuse bidon, comme quoi je n'avais pas envie de les déranger.

Je m'éloignais alors , seulement, je n'eus pas le courage de partir. Je savais que je serais seule et j'avais peur d'aller voir la liste des personnes. Je me retournais alors vers Lucas et j'allais l'enlacer. Je sentis des larmes affluer, je me retenais , je ne voulais pas qu'elle sorte, je ne voulais pas montrer que j'étais fragile ou tout ce que les larmes pourrait montrer. Après quelques secondes d'hésitation, il m'enlaça enfin et déposa un baiser sur ma tête. C'est à ce moment là, que je craquais. Je ne pus retenir mes larmes d'avantage. J'avais honte de pleurer devant lui, devant ses gens. J'étais en vie et j'allais bien et je montrais quoi au gens en pleurant. Je devais être heureuse pas triste. Seulement, j'arrivais pas à être heureuse, je repensais au moment de la secousse, quand tout s'étais écrouler sur nous. Je repensais à cette liste où pouvait ne pas apparaître certain de mes proches où de mes amis. C'était une chance que Lucas soit grand, il me cachais des autres et personne ne pouvais savoir que je pleurais à par lui et son père. Je souffla alors dans le but de me refaire une contenance et avant de totalement m'écarter de Lucas, j'essuyais mes larmes. Son haut était taché. Excuse-moi Dis-je en lui montrant la tâche sur son tee-shirt. Je vais aller voir la liste. Ajoutais-je en me pinçant les lèvres. J'en avais pas réellement envie, mais il le fallait...

Calliope assurait à Lucas qu'elle allait bien. Le jeune homme était rassuré les deux personnes pour qui il s'inquiétait le plus était en bonne santé si on excluait les petites égratignures et les éventuelles bleus, hématomes. Il espérait simplement que leur morale, ne serait pas trop atteint. Il se doutait que cet évènement avait été très éprouvant et assez choquant. Surtout, s'il avait été coincé quelques parts et encore pire s'y été seul. Ils auraient toute la crainte que cela recommence. Lucas questionna Calliope sur ses proches, mais apparemment, il n'aurait pas dû. Elle dit en bégayant qu'elle n'en savait rien. Ce qui n'était pas une très bonne nouvelle. Elle regardait le père de Lucas qui elle aussi l'a regardé. Le jeune homme les présentait, quasiment tout de suite après la brunette décidait de s'en aller. Pendant que Lucas, se demandait s'il devait la retenir pour pas. Quelle opinion elle aurait de lui s'il la retenait ou pas. Calliope l'enlaça dans ses bras ce qui avait surpris Lucas. Il ne s'y attendait vraiment pas, il l'enlaça à son tour et l'embrassa sur la tête. Mais au même moment, elle éclata en sanglot. Le jeune homme ne savait pas vraiment comment réagir réconforter n'était pas son point fort. Il essayait donc de se montrer rassurant. Cela devait être toutes les émotions qu'elle avait eu aujourd'hui, le tremblement de terre avait dû être très éprouvant, il ne savait pas ce qu'elle avait vécu, où elle était etc ... "Ça va aller Callie'" C'était la première fois, qu'il l'appelait de cette manière. Il l'avait toujours appelé Calliope. Est-ce que s'était une bonne chose qu'il l'appelle maintenant autrement, par son surnom. La jeune femme souffla et Lucas pû sentir son souffle. Elle se calmait et elle s'éloigna de lui. Elle s'excusa de l'avoir tâcher. "Ce n'est rien." Elle lui qu'elle allait aller voir la liste. " D'accord, tu veux que je t'accompagne. Je dois aussi vérifier que certaines personnes vont bien." Lucas n'avait pas réellement besoin de vérifier que quelqu'un particulier aller bien. Il avait pu voir son père, Calliope et apercevoir quelques amis proches. Au pire, il regarderait, pour des connaissances. Il voulait être présent pour elle, elle n'allait pas bien et il voulait la soutenir au cas où elle apprenait une mauvaise nouvelle.

J'étais dans les bras de Lucas et même s'il ne disait rien, ça me faisait du bien. Je savais pas pourquoi, mais je me sentais en sécurité, peut être parce que je savais qu'il n'avait aucune envie que je souffre et que juste en sachant ça, il me permettais de me sentir rassuré. Evidemment entre le moment où je l'avais pris dans mes bras et le moment où je m'en écartais, il y avait un petit laps de temps où il trouva le moyen de me dire que ça irai. Il m’appela par mon surnom, ce qui me fit un peu retrouver le sourire. Depuis le temps que j'insistais pour qu'on m'appelle ainsi. Ce n'étais pas que Calliope me plaisait pas au contraire je l'adorais, mais ça faisait trop fille sérieuse et droite et j'étais loin d'être comme ça. Callie donnait un peu de légèreté dans tout ça. Je m'écartais alors de lui tout en m'excusant de l'avoir sali. Ce dont il se fichait complètement à vrai dire. Je laissait échapper un petit rire, tout en lui faisant une petit moue désolé, tout de même. T'auras une trace de mon passage. Je reniflais discrètement et me passais les mains sous les yeux pour sécher cette zone de mon visage encore un peu humide.

Lucas se proposa de m'accompagner, lorsque je l'avertis que j'allais voir la liste. Je souriais tout en fermant les yeux. Tu ferais ça pour moi. J'ai vraiment pas envie d'être toute seul si jamais ... Je sentis les larmes revenir et je mis alors ma phrases en suspend. Je ne voulais pas penser au pire. Je soufflais donc à nouveaux pour me calmer. Je lui lançais un petit sourire. Et alors que l'on avançais en direction de l'endroit où se trouvait toutes les listes, j'attrapais la main de Lucas et posais ma tête contre son épaules. Arrivé devant la liste, il nous fallait patienter un peu, je jouais avec mes mains, signe d'une angoisse certaine. A nous ! C'était notre tours de passé et j'appris alors que Sanaa, les Heaven et Dawson, London et Ellen était référencer. Jusque là, je me sentais rassuré. Lorsque je me renseignais pour Travis, la jeune femme m'annonça qu'il n'était pas inscrit sur la liste, mais je n'avais aucune idée de son emploi du temps, s'il était en mission pour l'armé où s'il était à Los Angeles cette nuit, en revanche ma belle mère était inscrite. D'autre nom, n'apparaissaient pas sur la liste et je me rassurait en me disant qu'il n'avait peut etre rien eu et que leur maison était en bon état, ou qu'il était tout simplement à l'hôpital. J'étais donc à la fois, rassuré et inquiète, mais j'étais fixer. Je regardais alors Lucas encore ému. Faut vraiment que j'arrête de pleurer. Tu vas me prendre pour une folle On s'éloigna alors de la zone

Calliope avait pris Lucas dans ses bras. Le jeune homme l'enlaçait à son tour et déposa un baiser sur ses cheveux au même moment, elle éclata en sanglot. Lucas ne savait pas vraiment comme réagir, il tentait de la rassurer avec des mots qui n'auraient surement pas beaucoup d'effet. La jeune femme commençait à se calmer et elle s'éloignait de Lucas. Elle s'excusa auprès du jeune homme de l'avoir tâché, ce qui n'avait aucune importance pour lui. "Oui."

Calliope s'apprêtait à voir la liste des personnes. Lucas se proposait alors de l'accompagner pour essayer de la réconforter si jamais, toutes les personnes qu'elle espérait retrouver n'était pas là. Mais aussi simplement pour la soutenir dans ce moment, pleins de doutes. "Bien sûr que je ferais ça pour toi. Je n'ai pas non plus envie de te laisser seule ..." Lucas lui adressait, un sourire qui se voulait rassurant. Calliope attrapa sa main et posa sa tête sur son épaule en attendant qu'ils puissent avoir accès à leur tour à la liste. La brunette se remit à pleurer, Lucas l'a pris dans ses bras pour la rassurer. "Ne t'en fais pas je ne te prends pas pour une folle. Ces larmes sont normales."

Spoiler:

Le jeune Emerson m'avait demandé si je voulais sa présence avec moi pour aller jusqu'au bureau de rescencement des nom et il ne pouvait pas tomber plus juste, je n'avais pas envie d'être seule confronté a cette liste j'avais donc accepter et lorsqu'il me dis qu'il ne voulait également pas me laisser seul, j'avais souris, timidement mais j'avais esquisser un sourire. Dans la queue pour nous rendre jusqu'au bureau, j'avais attraper sa main et j'avais posé ma tête sur son épaule, le sentir près de moi étant très rassurant pour moi. Lorsque ce fut notre tour, j'appris de bonne nouvelle, mais certaine personne dont j'étais proche et mon frère n'étaient pas présent encore sur les listes , ce qui eut le don de me faire paniqué. J'envisageais déjà le pire et les larmes envahir à nouveau mon visage. Pour tenter de garder la face, je tentais une petit plaisanterie qui ne passa pas mieux. D'autant plus que Lucas me pris dans ses bras quasi-immédiatement. Tout naturellement, je posais ma tête contre torse, l'enlaçant à la taille. Oui, mais c'est nul de pleurer. Dis-je en étouffant un rire. Je lança un regard à l'apollon qui me serait toujours dans ses bras et lui offrait un sourire. Merci, d'être là. Sans toi, je serais probablement toute seule ici. Je posais l'une de mes mains dans sa nuque, l'incitant à se pencher et je posais mes lèvres sur sa joue, lui donnant un petit bisous.

Je ne savais pas quoi faire, quoi dire de plus.D'un côté, je savais que son père était pas loin et qu'il voudrait probablement être avec lui et d'un autre côté, je le voulais avec moi. Il me rassurait et me permettait de penser à autre chose qu'à ce qui venait de se produire et puis il m'évitait de gros moment de solitude. Seulement je ne voulais pas l'obliger à quoique ce soit, je levais les yeux vers lui, me raclant discrêtement la gorge au passage. Euh... Je sais pas si .... j'ai envie de prendre un peu l'air, j'ai l'impression d'étouffer ici... tu m'accompagnes ou tu préfère peut-être retourné auprès de ton père ? Demandais-je timide mais je me sentis tout d'un coup un peu mal à l'aise. Je comprendrais si tu veux rester avec lui, c'est rien ... Ajoutais-je en begayant un peu.

C'était une nuit et une journée éprouvante que venait de vivre les habitants de Los Angeles et Lucas Emerson qui avait fait un véritable parcours du combattant pour traverser le pays et avoir de lui-même des nouvelles de ses proches. Il n'aurait pas pu rester tranquillement à New York, les bras croisés en attendant un coup de fil de son père et de ses amis. Cela aurait été trop dure pour lui.
Lucas proposa à Calliope de l'accompagner jusqu'à la liste afin de la soutenir si jamais il y avait une mauvaise nouvelle. Il espérait sincèrement que non. En regardant la liste la jeune Veracruz éclata en sanglot et sans vraiment réfléchir Lucas là pris dans ses bras et la serra fort contre lui comme pour la rassurer et lui faire comprendre qu'il était là pour elle. "C'est nul de pleurer. Je dois t'avouer qu'avant d'arriver là. J'ai moi-même verser quelques larmes. Je sais ça fait fillette. Mais j'avais tellement peur de ne pas trouver mon père ici, ou même toi. Que j'étais comme un enfant paniqué." Lucas aurait peut-être dû se taire au lieu de lui dire qu'il avait eu quelques larmes, ça ne faisait pas du tout viril et surtout ce ne pouvait pas vraiment être très rassurant. Décidément, réconforter les gens n'était pas son fort. "Je t'en prie c'est normal. Je n'allais quand même pas te laisser seule." Calliope embrassa Lucas sur la joue. Le jeune homme s'était laissé faire, mais était un peu perdu avec le comportement de Calliope ce soir. Mais ce n'était pas le bon moment pour poser des questions ou se prendre la tête.
Calliope avait envie de sortir et demanda au jeune homme de l'accompagner. Avant de lui répondre, Lucas jeta un coup d’œil vers son père qui était entouré de quelques personnes surement des amis à lui. Il semblait être dans une discussion. "Je vais prendre l'air avec toi. Je verrais mon père plus tard lorsque tu auras retrouvé quelques amis pour te tenir meilleure compagnie." Mister Emerson ne voulait pas laisser son amie toute seule, elle semblait perdu, même presque effrayer.

J'étais surprise d'apprendre que Lucas avait lui aussi lâcher quelque larme avant son arrivé. Non pas que ce soit inconcevable, qui ne pleurerais pas à l'idée d'avoir perdu quelqu'un, mais qu'il l'avoue c'était surprenant. Les hommes avaient leur fierté, mais Lucas semblait s'en contre-foutre. Contrairement à ce qu'il disait, j'étais loin de penser que ça faisait filette, bon okay ça fait pas virile, mais un homme sensible c'est bien aussi et justement selon moi un homme qui n'a pas peur de pleurer pour une raison comme celle-ci à le droit à mon respect. Bien évidemment, le fait qu'il me cite dans les personne et ceux juste après son père, me faisait bizarre, mais ça me faisait plaisir. Au fond de moi, je me trouvais méchante de lui faire subir ça, alors qu'il n'avait rien demander. Il était amoureux de moi et moi je le repoussais et j'étais méchante avec lui à un moment et à un autre, j'étais douce et câline. J'étais consciente qu'il faille que je sois moins chiante avec lui, on était ami, après tout non ? Ce sera notre secret. Dis-je en guise de réponse et je l'accompagnais d'un petit sourire, je ne pouvais faire mieux vu la situation.

Je proposais alors à Lucas de sortir, mais son père était présent et il préférait peut-être être avec lui plutôt qu'avec celle qui lui en faisait voir de toute les couleurs, c'est pour cela que je lui expliquer que ce n'était rien s'il ne venait pas. Mais pour ma plus grande joie, il accepta. Merci. Dis-je en souflant. J'étais comme soulager. Depuis le tremblement, être seule était terrifiant, d'autant plus qu'on était pas à l'abris d'une nouvelle secousse. Je baissais la tête et fis un petit quart de tour pour être face à la porte de sortie. Et j'avançais, suivit par Lucas. Une fois dehors, j'allais me poser sur un petit banc encore intact, dans l'herbe. Je posais alors mes béquilles , ça faisait du bien. Je posais ma tête contre l'épaule de Lucas. Je suis contente que tu sois là. Que tu veuille bien me supporter, malgré tout. Que tu me consacre du temps, alors que tu devrais être avec ton père. Sincèrement... Dis-je en levant mes yeux vers lui. ... Merci Lucas.

Comme pour réconforter et rassurer Calliope, Lucas avoua un tout petit secret à la demoiselle. Elle lui avait dit qu'il devait certainement le prendre pour une folle à cause de toutes les larmes qu'elle versait. Au contraire, ce n'était pas du tout le cas, Lucas trouvait même que c'était totalement normale et il trouverait presque cela bizarre qu'elle aille très bien après la nuit qu'il avait vécu. Il lui avait donc confié que lui aussi avait laissé échapper quelques larmes de peur de ne pas retrouvait les personnes qui comptaient pour lui, il avait même osé citer son nom dans la liste de personnes pour lesquelles il était inquiet. Calliope lui dit que c'était leur secret " Merci, je n'aimerais pas que tout le monde le saches et qu'on me prennes pour quelques choses que je ne suis pas." C'était très rare que Lucas pleure, c'était seulement lorsqu'il était vraiment pas bien comme en cette journée. Être sans nouvelle pendant plusieurs heures de la personne qui compte le plus pour vous, dans le cas de Lucas il s'agissait de son père et de s'imaginer le pire. C'était réellement une sensation et un sentiment affreux qu'il ne souhaite à personne de vivre. Mais en ce moment même, il était soulagé et presque heureux, mais il se sentait quand même mal de ressentir du bonheur alors que bons nombres de personnes étaient tristes ou en larmes comme Calliope.

La demoiselle Veracruz lui proposa de sortir, Lucas accepta volontiers de prendre l'ai en sa compagnie. Son père était occupé à discuter avec des amis, si le jeune homme irait le rejoindre il serait certainement de trop dans la discussion et il était bien ici en compagnie de la jeune femme qu'il appréciait énormément. "De rien" Ils étaient partis s'asseoir sur un banc et Calliope posa sa tête sur l'épaule du jeune homme. "Tu n'as pas à me remercier c'est normal et je pense que tu ferais la même chose pour moi." Enfaite, Lucas ne pensait pas sincèrement qu'elle aurait fait la même chose pour lui. Après tout, il n'était pour elle qu'un simple ami qui l'intéresse uniquement pour le sexe et rien de plus.

Je lançais un regard perplexe à Lucas. Je ne comprenais pas ce qu'il entendait par sa réponse. Ce n'étais pas mal de pleurer, au contraire, parfois ça permettais de nous libérer un peu l'esprit et rare étant les hommes qui l'assumait, je trouvais sa mignon que Lucas le fasse, enfin c'est ce que je pensais, puisque sa réponse me laissais un peu surprise. Pourquoi parlait-il comme si pleurer le ferait passer pour ce qu'il n'était pas ? Je ne comprenais pas vraiment son idée. Mais je préférais ne rien dire. Je ne voulais pas l'embêter avec mes question, peut-être que je comprenais les choses de travers, après tout je n'avais pas moi même l'impression d'être cohérente et dans un état "normale" alors je ne préférais pas m'enfoncer plus. A la place d'une question, je lui proposa de sortir, ce que l'on fit et je pris rapidement place sur un petit banc à côté de Lucas qui avait accepter de m'accompagner plutôt que de rester avec son père. Encore une chose qui me touchait. J'avais conscience qu'il attendait de moi quelque chose et malgré que je lui ait répéter que je n'étais pas prêtes à lui donner quoique ce soit, il avait décidé de rester, de s'inquiéter pour moi, de continuer à me parler ou même de passer quelques nuit avec moi et cela sans rien dire. Je savais qu'à sa place j'aurais déjà abandonner depuis longtemps et crier au scandale d'un tel comportement, mais lui ne s'en plaignait pas plus que, ce qui évidemment ne me déplaisait pas puisque j'adorais Lucas. Sincèrement il était adorable, marrant et c'était un véritable amis sur qui on pouvait compter, il le prouvait encore ce soir en venant voir son père et ses amis qui aurait pus avoir disparu dans le tremblement de terre.

C'est pour ces différentes raisons et je ne les ai pas toute cité, que je le remerciais. Je le remerciais d'être là, alors qu'il avait probablement mieux à faire que de rester avec une fille qui ne le traitais pas à sa juste valeur. Je le remerciais de me supporter, parce qu'il avait probablement mieux a faire que de gérer une fille à fleur de peau, larmoyant et apeuré. Il ne m'étonna pas réellement lorsqu'il me répondit avec modestie, supposant que j'aurais pus faire la même choses. Je me posa alors la question. S'il avait été à ma place qu'aurais-je fais ? Aurais-je pris un avion pour traverser tout le pays et vérifier qu'il était en bonne santé et tenter de le consoler, de le rassuré quant à la situation ou à la perte qu'il aurait eu ? Soyons honnête, je ne le savais pas et je ne lui avait même pas demander comme lui il allait , je n'avais parler que de moi, de ma famille, de mes amis, mais lui aussi avait peut être perdu des gens. Evidemment que je me serais inquiété pour lui, c'était un ami après tout, mais je n'aurais pas fait 1/10 de ce qu'il faisait en ce moment même. Un sentiment de honte m'envahis. Drew avait peut être raison, je n'étais plus celle que j'étais auparavant, j'étais devenu égoïste et égocentrique. J'étais à dix mille lieux de ce que j'étais avant et ça me tuais presque de l'admettre. Je me redressais et pivotais légèrement. J'étais à califourchon sur le banc et je regardais Lucas. Tu pense vraiment ce que tu dis où tu dis sa pour être gentil. Parce que dans le premier cas, ça fait de toi quelqu'un de naif. Je me pinçais les lèvres, gêné. Soyons honnête, toi et moi on sait que j'en aurais pas fait autant. Je lâchais un petit rire nerveux, avant de poser ma main sur sa cuisse. Regarde, je t'ai même pas demander si toi ça allait, si tu avais perdu des personnes à qui tu tenais. Je t'ai juste parler de moi et une personne aussi égoïste que moi , n'aurais pas traverséun pays pour un ami. Elle se serait inquiété, aurait demandé des nouvelles, mais rien de plus. Tu mérite ce "merci", bien plus que je mérite ton soutient Je baissais la tête et lâchais un soupire. Puis je me redressais et allais poser un baiser sur sa joue avant de me rassoir. Tu sais Lucas, j'ai pas les moyen de te donner ce que tu peux espérer, mais il est clair que j'avais pas envie de perdre une personne comme toi, même si ça finira par arriver, un jour ou l'autre. Tu es une personne formidable et tu devrais pas perdre ton temps avec une fille comme moi, je le mérite pas. Mon visage se baissa à nouveau, je fixais mes mains qui était appuyé contre le bois du banc et je jouais avec mes doigts.

Lucas accepta d'accompagner Calliope dehors. Il ne voulait pas la laisser seul, il était venu avant tout voir son père. Son père était entouré de ses amis contrairement à la demoiselle Veracruz et Monsieur Emerson comprendrait que son fils s'occupe d'une de ses amis, qui en a plus besoin que lui. Le jeune homme avait en plus de cela lui aussi besoin de prendre l'air. Le stade était plein de monde et il s'y sentait à l'étroit, il avait presque l'impression d'y étouffer. Sortir et respirer de l'air frais ne pourrait qu'être bénéfique pour le jeune homme. Ils avaient marché tranquillement jusqu'à un banc libre. Même l'extérieur accueillait une immense foule, ce qui était normal puisqu'une grande partie de la ville avait été évacuer ici. Lucas observait les personnes qui l'entouraient, des personnes blessaient, en larmes, inquiets, des visages dont le jeune homme n'arrivait pas lire l'expression d'autres, n'avait rien comme lui ou s'en sortait avec des égratignures, certains avaient des sourires en voyant l'un de leurs proches venir vers eux, certains semblaient soulager. Mais, il avait un sentiment de tristesse pour toutes les personnes qui n'avaient pas sa chance de retrouvait les personnes qu'ils aimaient en bonne santé, sain et sauve.

Calliope remerciait Lucas parce qu'il restait à ses côtés dans ce moment où elle allait mal. Il lui répondait que les remerciements n'était pas nécessaire et qu'il était sûre qu'elle aurait fait la même chose. Mais la dernière partie de sa phrase était un mensonge, elle doutait qu'elle fasse la même chose pour elle si les rôles étaient inversé, mais en une certaine manière il s'en fichait. Lui faisait ce qui pensait être le mieux et le plus juste et tant pis si on ne lui rendait pas la pareille. Lucas devait être un mauvais menteur parce que Calliope lui demandait s'il pensait vraiment ce qu'il disait. Lucas la laissa parler et lui répondit. "Honnêtement, je ne pense pas une seconde que tu aurais fait ça. Tu n'as pas tords. Mais moi, je suis apparemment différent que toi. En premier, je suis venue voir mon père parce que pour moi la famille a une valeur précieuse et en second toi." Calliope embrassa Lucas sur la joue avant de se rassoir près de lui. " Tu n'es pas ne mesure de savoir si tu me perdras ou pas, ni même de décider si je perds mon temps ou même si tu mérites ou pas que je passe du temps avec toi. Don s'il te plait arrête de raconter n'importe quoi." Lui avait il en lui releva doucement la tête et en lui tenant le menton pour qu'elle le regarde.

J'avais expliciter clairement à Lucas, que je n'en aurait pas fait tout autant avec lui qu'il en a fait avec moi. J'avais même dramatiser un peu le truc en lui racontant qu'il finirait par ce lasser d'une fille comme moi et qu'il méritait mieux. Mais encore une fois, il balaya toutes mes paroles d'un revers de la main et il ajouta à cela son regard rassurant et tendre qui la plupart du temps me perturbait de tellement de manière que je ne savais jamais laquelle ça allait être. J'étais tellement paumé en cette instant que je ne savais plus ce que je voulais vraiment. Je confondais ses sentiments avec mes envies, mes sentiments avec ses envies,c'était un méli-mélo dans ma tête en cette instant.

Son regard sur moi accentuait donc cette sensation. Je n'avais pas la force de lui tenir tête et surtout je n'en avait pas l'envie. Je détournais un instant mon regard avant de le replonger dans le siens, puis j'allais poser ma mains sur sa joue, attirant son visage vers le mien. Je plaçais ma seconde mains dans sa nuque et dans un mouvement simple je m'installais à califourchon sur lui. Mon visage était tout près du siens, mes yeux plongeait toujours absorbé par lui , mes lèvres frôlant délicatement les siennes sans jamais vraiment les toucher. Je mordis délicatement la lèvres. J'attendais qu'un seule signe de sa part, celui de m'autoriser à l'embrasser ici même. J'avais envie de ses lèvres, j'avais envie de lui tout simplement. C'était peut-être cru, mais ce n'était un secret pour personne. Il avait fait des milliers de Km pour me voir, il pouvait, au moins, avoir une petite récompense, même si ce n'était pas ce qu'il attendait réellement en faisant ça.

Je ne pus attendre plus longtemps son approbation, j'allais poser mes lèvres contre les siennes, lui offrant un baiser langoureux auquel je n'avais pas envie de mettre fin. Plus celui ci se prolongeais plus il devint fougueux. Je laissais mes mains glisser le long de son torse et passer en dessous de son t-shirt. J'avais conscience que l'on était à l'extérieur devant plein de monde, je n'allais donc rien faire de peu catholique, mais j'avais envie d'un contact avec lui. Mes lèvres se détachèrent des siennes, mais ce n'était pas fini pour autant puisque j'allais les coller dans son cou. Tu veux pas qu'on aille dans un coin tranquille, au final. Il y a trop de monde ici aussi.

Lucas avait avoué avoir menti lorsqu'il avait dit qu'il était persuadé que Calliope aurait fait la même chose pour lui. Bien sûr qu'il n'en pensait pas un mot. Le jeune homme n'était pas dupe, il savait qu'il n'avait pas une très grande importance pour la brunette. Il était en quelques sortes son jouet, la seule chose qui l'intéressait chez lui était le sexe. Quant à lui, il était assez bête pour s'attacher et tombait amoureux d'une femme qui ne voudrait jamais de lui. Pourtant, ce n'était pas les prétendantes qui manquaient. Lucas était plutôt, bel homme et sans grande difficulté, il pouvait réussir à séduire quelques filles, mais la seule qu'il voulait n'était pas intéressé. La seule chose qui importait à Calliope était l'amusement.

Lucas regardait Calliope dans les yeux. Il se sentait totalement transportait dans ses moments là. C'était une sensation étrange qui ne saurait expliqué et qu'une personne qui ne l'avait jamais ressenti ne pouvait comprendre. Cela pouvait sembler ridicule, mais c'était comme cela et Lucas pourrait rien n'y faire. La brunette se rapprochait du jeune homme, elle s'était mit à califourchon sur lui. Elle frôlait les lèvres du jeune homme sans toucher pendant quelques instants, avant de lui offrir un baiser langoureux puis fougueux. Lucas eu un frisson lorsqu'il sentit les mains de Calliope sur sa peau. Il l'avait laissé faire, mais ce contact l'avait ramené à la réalité. Elle déposa ses lèvres dans le cou du jeune homme. Il attrapa au même moment, qu'elle parlait les mains de Calliope qu'il plaçait le long du corps de la jeune femme. "Arrête Calliope. J'en ai pas envie, désolé, mais ce n'est pas le bon moment. En plus, j'aurais l'impression de profiter de toi. C'est clair, que tu n'es pas dans ton état normal"

La situation était loin d'être adéquat, mais la présence de Lucas ici me faisait du bien. Ce qui était le plus étrange c'était qu'il m'avait avoué être l'une des raisons de sa présence, même si je n'intervenais qu'au second plan et savoir ça avait tendance à amplifier et alimentait certain de mes désirs à l'heure actuelle. C'est ce désir qui m'incita à venir le chauffer légèrement, en m'amusant à ses lèvres et en grimpant sur lui. Avouons le, Lucas était loin d'être repoussant et il était là juste à côté de moi, je savais qu'il ne résisterait pas à mes avances, il n'y résistait presque jamais, voire jamais tout cours. Il ne m'avait jamais dis non et il ne se plaignait jamais de nos nuits. Après l'avoir longuement embrasser, ce qui eut évidemment un petit effet sur Lucas, j'allais déposer mes lèvres dans son cou que je me mis a embrasser avec sensualité et lui proposais de nous trouver un petit coin discret.

Je n'avais pas prévu qu'il me repousserait, j'étais tellement persuadé qu'il allait craquer comme à chaque fois, que je restais surprise, ahuri qu'il me dise pour la première fois, non. Je me redressais légèrement pour être face à lui, mais toujours installer sur ses cuisses. Tu es sérieux ? Tu me refuse ça ? Je le regardais interloqué, je n'en croyais pas mes oreilles. Je décidais de pas le croire et repris mon occupation. Mes lèvres recommençait à caresser son cou et mes mains caressaient sa nuque. Je vais très bien Lucas ! Personne ne profite de personne. Laisse-moi te remercier. Dis-je en rapprochant dangereusement ma mains de son entrejambe.

Voir Calliope saine et sauve ici avait rendu l'esprit de Lucas plus tranquille et il profitait de cet instant pour passer du temps avec elle. Son père n'avait pas besoin de lui, il était sain et sauf, il lui avait presque reproché de faire le déplacement, mais il comprenait son geste. Contrairement à Monsieur Emerson qui avait trouvé des amis avec qui discuté et prendre des nouvelles, Calliope était seule et Lucas avait accepté de la suivre dehors. Une décision, qu'il allait peut-être regretter.

La jeune femme avait commencé à l'embrasser ce qui ne dérangeait pas Lucas au contraire. Mais il était évident qu'elle voulait aller plus loin et c'est lorsqu'il s'en aperçue qu'il essayait de la stoppait. Elle lui proposait d'aller ailleurs et Lucas avait refusé. En temps, normal il aurait accepté, mais là il ne pouvait pas. Il n'avait pas la tête à coucher avec elle ou avec qui que ce soit d'autre lorsqu'il voyait la tragédie dans laquelle se trouvait la ville. D'autres personnes n'avaient pas eu la chance, qu'il avait eu de retrouvait ses proches en bonnes santés et surtout vivant.

Calliope avait l'air surpris par le fait que Lucas la repousse. Il tenait toujours ses mains. "Oui, Calliope. Ce n'est pas le moment pour ça ... " Le jeune Emerson avait lâché ses mains et aussitôt elle recommençait comme si de rien n'était. Elle l'embrassait dans le cou et caressa nuque. Lucas avait du mal à se concentrer, il aimait sentir le contacte de ses lèvres sur sa peau, mais il avait décidé que ce soir il ne se passerait rien entre elle et lui. Il l'a détacha de lui et la déplaça de ses genoux pour la mettre à côté de lui. Une chance qu'elle soit légère sinon on pouvait, presque pensé qu'elle le violerait. "Je n'ai pas besoin que tu me remercies. Arrêtes."

Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi Lucas décidais de me repoussais. Habituellement il était toujours partant pour ça, il ne disais quasiment jamais non. Mais là, il semblait clairement vouloir campé sur ses positions. Alors que je m'offusquais de son refus, il me balança une raison qui ne fut pas vraiment valable à mes oreilles. Je le regardais donc quelque instant en essayant de chercher la petite lueur dans ses yeux qui me ferait comprendre qu'il rigolait et qu'en réalité il mourrait d'envie de moi, mais elle n'arriva pas.Cependant, j'étais têtu et je voulais le remercier d'être venu, d'être là avec moi, de me soutenir, de me changer les esprits et c'était la seule manière que j'avais trouver pour le remercier. Je ne fis pas attention à ses paroles, j'étais bien décidé à lui faire plaisir, alors je repris mon occupation. Il me voulait, il me désirait, je le savais, c'était indéniable, j'étais persuadé qu'il finirait pas craqué et par accepter mon cadeau de remerciement. J'en profitais pour le rassuré de vive voix, alors que je collais mes lèvres contre son cou.

Je sentis alors ses deux mains se poser sur ma taille. Je pensais qu'il avait décidé de me laisser faire, mais je perdis le contact avec lui. J'étais surprise, il me déplaçait à bout de bras et me réinstaller sur le banc. Lorsqu'il me lâcha, je le regardais surprise. Je n'arrivais vraiment pas à comprendre ce qui lui arrivait. Je tournais mon visage vers lui, les sourcils froncer, le regard un peu perdu. Je m'offre à toi Lucas et tu m’envoie balader ? Je cherchais une réponse dans ses yeux. J'arrivais assez facilement à le comprendre, mais cette fois, il semblait pire que obstiner, son regard en disait long, il ne flancherait pas. Je m'adossais au banc en lâchant un soupire plein de frustration et d'agacement. Vas te faire voir ! Dis-je en me levant péniblement. J'attrapais mes béquilles et commençais à avancer maladroitement. De toute façon, Mickael a fait le travail pour toi !

Lucas n'était pas comme à son habitude aujourd'hui. Mais ce n'était pas un jour comme les autres. En temps normal, il aurait tout de suite céder aux avances de Calliope et l'aurait suivi sans la moindre hésitation dans un endroit tranquille, à l'abri de regard pour répondre à ses avances. Cette nuit, il avait eu peur de la perdre et avait imaginé le pire. Maintenant qu'elle était en face de lui, il n'avait qu'une envie profitait d'elle et non de son corps. Il voulait discuter avec elle, la connaitre davantage et surtout si elle allait bien. Si ce tremblement de terre ne lui avait pas fait trop peur, si finalement au fil des heures elle retrouvait les personnes qui comptaient pour elle et pour qui elle s'inquiétait. Malgré ces mots qui lui demandé de s'arrêter tout de suite. Calliope préférait l'ignorer et continuer à le chauffer comme elle savait si bien le fait. Elle savait quoi faire exactement pour le faire craquer. Mais Lucas était un homme déterminé et il avait décidé qu'aujourd'hui, il ne lui céderait pas.

Il l'avait donc déplacé de ses genoux et l'avait déposé à ses côtés. Comme on pouvait s'y attendre, Calliope le pris mal "Je t'ai dit que je n'ai pas besoin de remercie. Pas de ça." Elle semblait trustée et agacée, Lucas comprenait qu'elle ressente cela et ne dit rien. Lucas était désolé, mais il ne voulait pas être qu'un vulgaire jouet, pour elle. Il en avait presque assez qu'elle ignore ce qu'il lui avait confié et qu'elle voit en lui qu'un partenaire pour une partie de jambe en l'air. Elle se leva en lui disant d'aller se faire voir, mais ces mots ne lui avaient rien fait. Par contre, ce qu'il suivi avait eu l'effet d'une claque. "Bah tu vois, tu n'as pas besoin de moi. Tu t'es trouvé un nouveau pantin. J'espère seulement que lui ne sera pas aussi stupide que je l'ai été."

Lucas venait de me repoussais et c'était la première fois depuis qu'on s'amusait a faire des galipettes ensemble qu'il me refusait un tel plaisir. J'étais donc en proie à une forte frustration.En réalité plus qu'un moyen de remerciement, je trouvais à travers le sexe, la sensation de plaisir, de pur bonheur. Ça faisait maintenant des semaines et j'avais l'impression d'être une épave et le tremblement de terre qui venait de nous toucher amplifier l'idée que j'aurais pu mourir et rejoindre mon père. Le sexe était le seul moyen que j'avais trouver pour me sentir vivante et heureuse maintenant. Cependant la colère semblait contrôler mes lèvres et alors que je m'éloignais de lui énervé qu'il refuse de me faire l'amour je lui balançais une pics assez mesquine et méchante. Je savais qu'il n'allais pas y être indifférente. Mais à peine les mots sorties, je les regrettais quasi immédiatement. J'étais la pire des garces et le tremblement terre ne devait pas en être l'excuse, je jouais avec Lucas et je le malmenais inconsciemment parce qu'il avait eu le culot de dire qu'il avait des sentiments pour moi. J'étais tellement désorienté et j'avais perdu tellement d'estime de moi avec tout les événements qui venait de ce dérouler que j'éloignais la seule personne qui voulais un tant soit peu de moi. En écoutant sa remarque, je ne pouvais qu'être en accord avec le fait que je le méritais et il était bien gentil pour un homme blesser dans sa fierté. Je me retournais pour lui faire face. J'avais vraiment honte, mais à quoi bon essayer de rattraper les choses, il pensait que j'étais le genre de fille qui couchait avec tout ce qui bouge, après tout il avait peut etre raison. Ouai je suis une trainé ! Tu as bien raison Lucas ! Une trainé qui prend les mec pour des jouets !! Tu sais quoi tu n'as pas besoin de ça , tu as pas besoin d'une trainer comme petite amie. Je lui lançais un regard mauvais. J'étais même pas vexer mais c'était plus facile de lui faire croire ça, il effacerait plus vite ses sentiments si je le laissais se convaincre que j'étais le genre de fille qu'il venait de décrire.

Lucas ne voulait pas être remercié de cette façon par Calliope. Il n'était pas venu à Los Angeles pour voir si elle allait bien dans l'espoir d'avoir une quelconque récompense. Mister Emerson avait simplement eu besoin de voir de ses propres yeux qu'elle était saine et sauve et que le tremblement de terre ne l'avait pas trop atteint psychologiquement. Un évènement comme ça pouvait vous traumatiser ou énormément nous affecter si on perdait des proches. Apparemment, même si elle n'avait pas, des nouvelles de certaines personnes, rien de dramatique autre d'elle ne s'était produit et Lucas en était heureux.

Si Lucas l'avait repoussé ce n'était pas parce qu'il ne la désirait plus, ou autre, mais simplement parce qu'il pensait que Calliope agissait de la sorte seulement à cause des évènements qui s'était produit et qu'elle se sentait vulnérable. Il n'en avait pas envie non plus tout de suite, il avait eu peur pour elle et voulait d'une certaine façon lui prouver que sa présence lui suffisait et qu'il n'y avait pas que le sexe qui l'intéressait chez elle. Pour qu'elle cesse ses avances et qu'elle arrête de la tenter, Lucas avait dû la déplacer ce qu'elle avait mal pris. C'était compréhensible, mais ce qu'elle lui répliqua avait eu l'effet d'une claque en pleine figure et il lui répondait, les premiers mots, qui lui passait en tête. Ce n'était forcement ce qu'il pensait d'elle. " Ne me fais pas dire que je n'ai pas dit. Je n'ai pas utilisé le mot, trainée et je ne l'utiliserais pas pour te qualifier. Je ne pense pas que tu en sois une." Il s'était levé en lui disant ça.

Désolé c'est nul

Je ne comprenais pas pourquoi j'étais parfois si affreuse avec lui. Il avait tout du gars bien, du mec gentil et attentionné. Quant à moi, j'étais complètement différente de ce que j'étais avant, j'étais à mille lieu d'être celle que j'avais appris à être. Je faisais probablement honte à mon père en étant devenu cette fille insensible par moment qui n'ose plus croire qu'il puisse y avoir quelque chose de bon en chacun de nous. Quand je pensais à l'amour , immédiatement après je voyais le négatif, les tromperies, la souffrance et tout ce qui pourrait un jour me détruire. La Callie d'avant serait probablement tombé amoureuse de lui, mais celle de maintenant imaginait déjà le pire si elle le laissait même entrer qu'un minimum dans son cœur. Seulement j'étais attiré par lui et sa ne simplifiait pas vraiment les choses, il ne me laissait pas vraiment indifférente, il ne m'avait même jamais laisser indifférente et quitte à ne plus pouvoir aimer, j'avais trouver l'idée que coucher avec lui serait mieux que rien. Mais encore une fois, je me comportais comme une gamine égoïste qui ne pensais qu'à son petit bonheur personnel et j'en oubliais que j'étais face à une personne qui n'avais pas à se plier au moins de mes désirs et qui avait aussi un coeur et le droit d'être respecter. Lucas m'avait cependant mis en rogne à ne pas vouloir de moi et j'avais juste réagit comme je réagissais toujours de puis quelque temps : Au quart de tour.

J'avais conscience que ce que je lui avait dis étais blessant et je pouvais pas lui reprocher d'être vexer, blesser à cause de moi. C'étais loin d'être digne d'une amie et pourtant je le revendiquais assez souvent que je voulais être ami avec lui avant tout. Pourtant lorsqu'il répliqua j’eus l'impression d'être une vrai garce, une trainé et peut être que c'était ce que j'étais devenu. Alors pourquoi j'ai l'impression d'en être une ? J'avais plongé mon regard dans le siens, mais je restais de marbre. Lucas comment tu peux accepter que je te traite comme ça ? Même moi je me déteste de te faire ça, alors comment tu peux t'accrocher à une fille qui le mérite même pas ? Tu fais des milliers de kilomètres pour ton père et c'est admirable, mais ces kilomètres, tu les a fait pour moi aussi et regarde ce que je te donne en échange ... C'est ça que tu veux ? Je n'attendais pas vraiment de réponse de sa part, je voulais juste qu'il se pose les vrai question. Je détournais alors mon regard et je lâchais un soupir et je me sentis submergé par mes émotions. Lucas, chaque fois que je me suis ouverte à l’amour, j’ai été blessée et aujourd'hui quand je rencontre quelqu’un que je trouve vraiment adorable et gentil comme toi…une autre personne se dirait que le mieux est encore à venir, mais moi je m’attend au pire, je m'attend juste à avoir à nouveaux le cœur brisé et si l'amour ça veut dire avoir le coeur brisé, je ne veux plus être amoureuse, il faudrait que tu t'y fasse...

Les mots que lui avait dit Calliope lorsque Lucas avait décidé de la repousser était assez douloureux. Mais le jeune homme ne laissait rien paraitre sauf que ses mots pouvaient le trahir. Il avait répondu spontanément, sans prendre le temps d'y réfléchir. Malgré tout Lucas avait l'habitude de ce comportement. La jeune femme avait toujours été comme cela, depuis qu'il l'avait connu, les choses avaient seulement légèrement empirer lorsqu'il avait osé lui dire qu'il avait des sentiments pour elle, ce qui était surement une erreur. D'une certaine façon, après ce qu'elle avait vécu il comprenait les appréhensions, qu'elle avait. Mais, Lucas n'était pas Drew et si elle laissait la chance à personne, elle pourrait rater pas mal de choses, il ne disait pas cela seulement parce que c'était lui qui était amoureux d'elle. Il pensait réellement qu'elle devait ouvrir son coeur à quelqu'un même si ce n'était pas à lui. Lucas était persuadé que Calliope ne voudrait pas d'une vie, où elle passerait son temps à combler ses désirs avec des mecs qu'elle trouverait à droite ou à gauche, c'était amusant un certain temps, puis après ça pouvant devenir très vite lassant, voir même frustrant.

Calliope avait insinuer que Lucas l'avait insulté de trainée, alors qu'il n'avait jamais prononcé ce mot, ni même pensé. La brunette l'avait regardé dans les yeux en lui demandant pourquoi, elle avait l'impression dans être une. Mister Emerson n'avait pas eu le temps de répondre que la demoiselle Veracruz enchaînait les questions. Il l'écoutait attentivement sans lui répondre. Il n'avait simplement pas de réponses précises à ses interrogations. Il savait ce qu'il en était pour certaines, mais il n'arrivait pas à mettre des mots pertinents dessus. Il préférait donc lui offrir le silence comme simple réponse. Lucas détourna au même instant son regard et baissait la tête, avait de la regardait de nouveau lorsqu'elle reprit la parole. "Calliope tu ne devrais pas dire ça. Chaque histoire est différente pour chacun, parce que chaque personne est unique. Si tu ne fais pas un effort et un peu de sacrifice en prenant des risques, tu ne pourras pas connaitre la vraie image de l'amour. Tu ne vas pas me faire croire que dans tes histoires, tu n'as fait que souffrir. Tu as bien eu des moments de bonheur, où tu as été plus que heureuse, non ?"

J'étais tellement en colère pour tout ça ! Je commençais à croire que tout les événements qui venait de se passer ces dernières heures commençaient a se faire sentir dans mon esprit et cette petite mise au point avec Lucas était ce qui allait probablement me faire péter un boulon ! J'écoutais Lucas qui essayait d'aplanir les choses, de me faire réalisé que ma façon de voir les choses était totalement ridicule, mais il aurait eu plus de succès en parlant à un mur. Je grimaçais à la fois agacé et l'air désolé. Ecoute Lucas, c'est peut être vrai, mais c'est pas comme ca que je vois les choses ! J'ai plus envie de prendre de risques ! J'en ai déjà pris bien assez et ça a ete un vrai fiasco ! Tu es un mec bien, tu mérite une fille qui te le rendra ... et cette fille c'est surement pas moi ! Je suis désolé Lucas. Je veux bien te donner mon corps ... mais mon coeur, je suis pas prête à le confier a quelqu'un à nouveau, d'autant plus dans l'état chaotique dans lequel il se trouve.

Je tentais de retenir les petites larmes de fatigue et d’énervement qui tentait de s’échapper, j'allais pas pleurer, pas maintenant alors que je tenais bon depuis plusieurs heures. Je m'approchais de Lucas, attrapais sa nuque pour l’inciter a se pencher tout en me haussant sur la pointe des pieds et j'allais déposé un petit baiser timide sur sa joue. Merci d'être venu... j'espère que tu me pardonneras. Je me détachais de lui et je m'éloignais de lui, sans me retourné. J'avais trop honte de mon comportement .

[hj : dsl pour la nullité de cette réponse :S]