ANDERSON && KEAGAN

Le travail que Sanaa devait faire à Sydney était fini. Elle avait donc pris le vol de mardi soir pour la destination de Los Angeles. Elle avait atterri aux alentours de 21 h 30 et de petites secousses pour son accueil. Bien entendu, rien d'affolement ce genre de secousses on y était habituée lorsqu'on habite à Los Angeles depuis notre naissance. Cela surprenait, mais rien de plus. Sanaa avait pris un taxi pour rentrer chez elle. On est, jamais mieux ailleurs que chez sois, ça faisait un bien fou de rentrer à la maison. La brunette regarda à travers les vitres du taxi le paysage qui lui était si familier et qu'elle connaissait par cœur malgré les changements qu'apporter le temps. Les grandes lignes restaient le même. Elle n'était partie que quelques jours, mais elle avait l'impression de n'êtes pas revenue à Los Angeles depuis des années, c'était assez étrange comme sensation.
Le taxi s'arrêta devant le domicile de la jeune femme, le chauffeur sorti la valise du coffre de la voiture. Sanaa récupéra son bagage et paya le chauffeur avant de se dirigeait vers la porte d'entrée. La brunette savait que Jeffrey devait se trouver à l'intérieur puisqu'il était à présent colocataire. La jeune femme ouvrit la porte, elle déposa sa valise dans l'entrée et entra doucement dans le salon où Jeffrey regardait un film. Elle s'avança tout doucement vers lui et elle bondit près de lui sur le canapé. En lui demandant. "Alors, je t'ai manqué ?" Elle éclata de rire en voyant la réaction de Jeffrey, il était tellement dans son film qu'il n'avait pas remarqué la présence de Sanaa. Il avait été surpris qu'elle lui saute presque dessus de cette manière. La brunette était fière d'elle et elle était partie dans un fou rire.

Je vivais à présent chez Sanaa depuis que j'avais été viré de chez moi par mon père. Il m'avait viré parce que je l'avais frappé un soir dans un bar parce qu'il fricotait avec une petite jeune, alors qu'il faisait croire à ma mère malade qu'il était au boulot. Sanaa eut la générosité de m'inviter chez elle, mais je lui payais un loyer tous les mois même si elle répétait sans cesse qu'elle n'en voulait pas. J'étais finalement revenue malgré le fait que j'étais déjà partie une fois après le nouvel an lorsqu'elle m'avait pris de la drogue et qu'elle avait fait une overdose. Mais, elle m'avait convaincu de revenir avant qu'elle s'en aille en Australie et j'avais accepté. Donc nous étions à présent colocataire et c'était amusant maintenant qu'elle était célibataire. Elle m'avait averti via facebook qu'elle rentrerait ce soir. J'attendais donc devant la télé son coup de fil pour, que je pars la chercher à l'aéroport. Je regardais un film d'action, auquel j'accrochais énormément, j'étais carrément à l'intérieur du film. Lorsque soudain, je sentai quelqu'un bondi près de moi. J'eus un sursaut, à la limite de poser un cri. Heureusement, que je sus le contenir et que je n'ai pas crié comme une fillette déjà qu'à cette réaction de surprise Sanaa était partie dans un fou rire juste après m'avoir demandé si elle m'avait manqué. "Non, mais tu es folle. Tu veux, que je meurs d'une crise cardiaque. Non, là pour ce coup tu ne m'as pas manqué." Elle continuait à rire. "Vas-y moque toi. Attends je vais me venger attends toi à avoir la visite d'un clown ce soir." Oui, Sanaa détestait les clowns, elle en avait même peur donc c'était la menace idéale. Le seul problème où je vais trouver un masque de clowns à cette heure là. Il était déjà presque 23 h.

En allant en Australie, Sanaa n'avait fait que des choses bénéfiques pour son avenir professionnel. Elle avait pu découvrir le rôle de PDG, qui était un rôle encore trop lourd pour elle, mais qu'elle souhaitait reprendre lorsqu'elle serait plus expérimentée et plus mature. Pour le moment, elle n'avait que repris la ligne de vêtement de sa mère. Mais maintenant qu'Andréa n'était plus de ce monde, le nom devait changer pour laisser place à la descendance c'est à dire Sanaa. La brunette avait toujours dit qu'elle voulait se faire un nom sans l'aide de ses parents. A présent, il n'était plus là et elle ne pouvait pas laisser leur entreprise sombrer. Après tout c'est pour elle s'il avait pris la peine de bâtir tout cela. Pour elle et pour les générations futurs, elle se devait donc de continuer leur travail. C'est donc toute fier que Sanaa rentra chez elle.
Elle était arrivée sur le canapé sans faire de bruit et avait fait une frayeur à Jeffrey. La jeune femme éclata de rire et elle riait de bons coeurs. La tête qu'avait fait le jeune homme était tellement amusante. Sanaa continuait à rire malgré, qu'il lui dit qu'elle ne lui avait pas manqué. Mais la menace des clowns la calma un peu ."Oh tu es vraiment sûre que je ne t'ai pas manqué ?" Dit elle en venant s'installer sur ses genoux. Elle mit l'une de ses mains sur sa nuque et l'autre sur sa joue, puis elle l'embrassa. "Tu veux toujours qu'un clown vienne me rendre visite ce soir ?" Elle attendait donc sa réponse, Sanaa adorait jouer avec Jeffrey et ses derniers temps, elle s'en donnait à coeur joie. "Alors, c'est quoi le film qui t'a tant captivé au point de me rendre invisible." Elle se rasseyait à coté de Jeffrey et déposa sa tête sur son épaule. Sanaa regarda avec lui la fin du film. Il était minuit et demi lorsque le film se finit. La brunette avait faim, elle alla dans la cuisine pour prendre un truc à grignoter avant de dormir. "Tu veux quelques choses, Jeffrey ?" Il était encore quand le canapé à zapper.

Une bonne soirée s'annonçait ce soir. J'étais tombé sur un bon petit film d'action comme je les aimais et Sanaa allait rentrer. J'étais assez content de retrouvait ma colocataire, ma Sanaa à moi. Je dis ma Sanaa à moi parce que depuis le décès de sa mère, elle était quasiment revenue la jeune femme que j'avais connue autre fois. La seule différence c'était que maintenant, elle était une femme, qu'elle était encore plus sexy et encore plus provocante quand elle s'y mettait. Elle pouvait m'amener à ma perte et c'était vrai qu'elle devenait dangereuse pour moi, ça ne présageait rien de bons pour moi. Mais je pourrais surement m'amuser ce soir. Mais pour le moment c'est elle qui s'amusait comme une folle. Elle était rentrée dans la villa en douce et m'avait pris par surprise. Comme toutes personnes normalement constituées, j'avais sursauté. Quant à Sanaa, elle éclata de rire. Lorsqu'elle me demanda si elle m'avait manqué je lui répondais que non pour me venger de ses moqueries. Je lui dis que je me vengerais ce soir en lui envoyant un clown dans sa chambre ce soir. Bizarrement, ses rires s'étaient quelques peu calmés. J'adore connaitre ses phobies on pouvait s'en servir comme bon nous semble. Elle s'installa sur mes genoux et elle m'embrassa après m'avoir demandé si j'étais sûre qu'elle ne m'avait pas manqué. "C'est vrai que de ce point de vue, tu m'as manqué. Tu sais que tu deviens de plus en plus peste ?" Elle me demanda si elle méritait toujours que les clowns viennent dans sa chambre. "Je ne sais pas, je réfléchis. Si tu mérites que je t'envoie une armée de clowns ou pas." Je l'embrassais à nouveau. Elle dirigea son regard vers la télévision et me demanda ce que je regardais en s'installant près de moi, en posant sa tête sur mon épaule. "Je ne connais pas le titre du film, mais c'est un film de guerre. Rien avoir avec tes films à l'eau de rose. Tu es loin d'être invisible Sanaa." Nous regardions le film ensemble lorsque celui-ci se terminait, Sanaa alla dans la cuisine. Je restais dans le salon je n'étais fatigué et peut-être qu'il y avait encore un truc bien à la télévision. La brunette me demanda si je veux quelques choses. Je me levais, j'éteignais la télévision et je me dirigeais vers elle. Je l'ai plaqua contre le plan de travail. "Il y a bien une chose que je te veux, toi." Dis-je, avec un petit sourire. Je posais ma main sur sa joue et je l'embrassais. "Bonne nuit, je monte dans ma chambre." Puis je montais directement dans ma chambre.

Sanaa allait pouvoir se consacrer à temps pleins au stylisme à présent. Elle devait le faire, maintenant qu'elle aurait une boutique spécialement dédiée à ses créations, elle adorait cette idée et elle était très impatiente. La brunette était excitée, à l'idée de trouver des locaux, de choisir le design de sa boutique, de faire un tas de vêtements qu'elle pourrait vendre.
Pour l'heure Sanaa était de retour chez elle et elle n'avait pas perdu une seconde pour embêter Jeffrey. Elle s'était amusée à lui faire peur et ça avait plutôt bien fonctionné. La jeune femme riait aux éclats, mais elle rigolait beaucoup moins lorsque Jeffrey lui parlait d'un clown. Elle s'asseyait donc sur ses genoux et l'embrassa pour ce faire pardonner, mais aussi pour savoir si c'était vrai qu'elle ne lui avait pas manqué. "J'en étais sûre que je t'avais manqué. Moi, je deviens peste ? Tu n'as encore rien vue alors." Sanaa lui demanda elle méritait toujours la visite du clown. Ce qui lui répondit ne lui, plus pas du tout "A maintenant, c'est carrément une armée. Si tu me fais un mauvais coup à base clowns, je te promets que tu le regrettas très amèrement Monsieur Anderson." Il l'embrassa, ensuite Sanaa regarda la télévision en lui demanda ce qu'il regardait. Elle s'installait à ses côtés et déposa sa tête sur son épaule. "Eh ! Je ne regarde pas, des films à l'eau de rose. Je déprime assez sans regarder ses films à la noix." Sanaa était installé bien confortablement et elle regardait la fin du film avec Jeffrey, bien qu'elle soit un peu fatigué à cause du décalage horaire. Une fois le film terminait Miss Keagan se dirigea vers la cuisine pour manger un petit quelque chose, elle demandait également à Jeffrey s'il désirait quelque chose. Elle le regardait arrivée dans la cuisine et la plaquer contre le plan de travail. En plus, disant qu'il la voulait elle et il l'embrassa avant de lui souhaiter bonne nuit et de s'en allait.
Sanaa se dirigea vers le réfrigérateur pour prendre une bouteille d'eau lorsque la terre s'était mise à trembler. Les secousses n'avaient rien, avoir avec celle d'il y avait quelques heures elle était beaucoup plus forte. La vaisselle tombait des meubles. La brunette avait perdu l'équilibre et elle était tombée par terre. Elle mit ses bras face à son visage pour se protéger des objets qui tombaient et des débris de verre qui s'envolait. Les secousses s'étaient arrêtés, la brunette se relevait tout doucement. Elle remarquait qu'une partie de sa villa était détruite, une partie de sa vie et de ses souvenirs partaient en fumer. Il était dans le noir "Jeffrey" Elle commençait à s'inquiéter pour lui. Elle entendit quelqu'un toussait c'était lui. Sanaa se dirigea vers l'endroit d'où provenait les bruits.

Sanaa venait d'arriver, elle s'était assise sur mes genoux pour savoir si elle m'avait réellement pas manqué et elle m'embrassait. Je lui avouais que finalement elle m'avait manqué, c'est toute fière qu'elle me dit qu'elle le savait. Je lui fis remarqué qu'elle devenait peste et d'après elle je n'avais rien vu " Serait-ce, des menaces Mademoiselle Keagan ?" Elle me demanda ensuite si, elle aurait toujours la menace du clowns et j'éclatais de rire à sa réponse quand je parlais de l'armée. "En tout cas là, il y a aucun doute, tu me menaces. Peste et vilaine en plus de ça ." Je l'embrassais et elle s'installa à côté de moi en me demandant quel était le film que je regardais. " Tu as raison c'est nul. Et désolé si je t'ai ravivé des souvenirs." J'avais été bête sur ce coup, il était certain qu'en ce moment, elle n'avait pas envie de voir des films qui parlent d'amour et tout le blabla. Le film s'était terminée, Sanaa alla dans la cuisine surement pour manger un truc et quant à moi j'allais me coucher juste après lui avoir souhaité une bonne nuit. J'arrivais en haut des escaliers lorsqu'une secousse se fit sentir, je perdis l'équilibre et je dévalais les escaliers. D'un tout l'étage supérieur s'effondra et des grands débris de la villa me tombait dessus. Une fois les secousses finit, je me dégageais comme je pouvais en toussant à cause de la poussière, mais ma jambe restait coincé. J'attendais Sanaa criait mon nom. "Je suis là Sanaa." Quelques instants après elle était très de moi. "Ça va tu n'as rien ? " Une fois qu'elle m'avait répondu "J'ai la jambe coincé, faut que tu m'aides à me dégager."

Le film achevé, Sanaa se dirigeait en direction de la cuisine. Elle avait un peu creux fallait dire que les repars qu'il servait dans les avions n'étaient les meilleurs du monde loin de là. C'est pour cette raison que Miss Keagan avait le ventre vide. Mais au moment, où elle allait prendre quelques choses à se mettre sous la dent, la terre s'est mise à trembler une nouvelle fois. Mais la secousse était beaucoup plus violente que les précédentes. Sanaa avait perdu l'équilibre et avait mis ses mains sur sa tête pour se protéger comme si cela servait à quelques choses. Les secondes passèrent et la terre continuait à trembler. Les meubles se détachaient des murs, des objets tombaient, se casser sur le sol, des morceaux du plafond tombaient, les murs se fissuraient. Les secousses allaient-elle s'arrêter s'était demandée Sanaa. Mais, heureusement elle connue une faim. La brunette s'était relevée avec une douleur à la tête. La jeune femme se releva doucement et appela Jeffrey pour savoir si tout allait bien. Sa maison était totalement en ruine. Encore une nouvelle page qui se tournait dans la vie de Sanaa. Jeffrey avait répondu à son appel à son grand soulagement. Mais en arrivant vers lui, elle remarquait qu'il était coincé sous des gros blocs de la villa. "Ça va je n'ai pas grand choses t'inquiète pas." Il lui dit qu'elle fallait qu'elle le décoince de là. C'était certain qu'elle n'arriverait pas à soulever ses blocs à la seule force de ses bras, c'était évident même. Elle cherchait donc de quoi faire une sorte de l'évier. Mais rien n'y fait elle n'arrivait à le dégager. "Désolé, Jeffrey j'y arrive pas. C'est beaucoup trop lourd. Je vais essayer de sortir pour trouver de l'aide." Évident, il était coincé, il n'y avait aucune possibilité de sortir. "On est coincé ici apparemment."

J'avais décidé de me coucher, il n'y avait plus rien à la télévision et qu'est ce qu'on pouvait bien faire à minuit passée. Peut-être sortir, mais nous étions mardi soir, malgré le carnaval il ne devait pas avoir beaucoup de monde dans les bars. Autant dormir pour une fois et on verra ce que je ferais, demain. J'étais en haut des escaliers lorsque le sol c'était mis qu'un seul coup à trembler. Contrairement à d'habitude la secousse était très violente. J'avais perdu l'équilibre, j'avais tenté de retenir à la rembarre, mais je n'avais pas été assez rapide. J'avais donc fait une chute dans les escaliers. Comme si cette chute n'avait pas été suffisante, j'avais eu le droit à ce que l'étage supérieur s'écroule sur moi, me retrouvant coincé sous les débris. J'avais entendu Sanaa m'appeler et je lui avais immédiatement répondu. Elle me dit qu'elle n'avait rien et je ne devais pas m'inquiéter. Elle essayait de me dégager, mais elle n'y arrivait pas et comme par hasard toutes les issues pour sortir étaient bloquées. Je souffrais terriblement, mais je ne montrais rien. Je n'étais pas du genre à me plaindre et je ne voulais pas inquiéter Sanaa qui devait être déjà assez angoisser. Je portais mon attention sur elle et je remarquais du sang qui coulait sur son visage. "Tu es s^rre que ta blessure à la tête n'est pas importante, parce que tu saignes beaucoup." Voilà que c'était moi qui m'inquiéter pour elle, la quantité de sang qu'elle avait sur le visage était assez impressionnante quand même. Je passais ma main sur son visage en retirant un peu de sang, avant cela j'avais réussi à me redressait doucement, je n'avais pas pu m'empêcher de grimacer à cause de la douleur. Il était certain que j'avais la jambe cassée. J'espérais simplement que ce ne soit que cela et que je ne perds pas carrément ma jambe. Le peu que je voyais de ma jambe était couvert de sang et s'était un saignement important. Je commençais à avoir la tête que tourne, je fermais les yeux un moment en essayant de penser à autres choses qu'au moment que je vivais en ce moment. Mais l'inquiétude concernant ma jambe et la santé de Sanaa me monopolisait tous l'esprit et me préoccupait fortement c'était quasiment irréelle. Et si on ne s'en sortait pas vivant ?

Rien ne laisser présager qu'un tremblement de terre allait avoir lieu à Los Angeles. Il avait surpris tout le monde, surtout par son intensité qui avait fait peur à tout le monde. Sanaa se trouvait chez elle avec Jeffrey qui était coincé sous les décombres. La brunette n'avait pas grand chose seulement quelques égratignures. Elle avait essayé de dégager Jeffrey ou de trouver une sortie pour joindre les secours en vain. Le jeune homme s'inquiétait pour sa blessure à la tête qui saignait énormément alors que lui était petit à petit en train de perdre sa jambe. "Oui, ça va ne t'en fait pas pour moi." Il passait sa main sur le visage de Sanaa et il grimaçait en se redressant. "Bouges pas. Reste allongé." Elle déposa un baiser au coin de ses lèvres. Sanaa avait déjà vécu des tremblements de terre, mais il avait rien avoir avec celui qui venait d'avoir lieu. Elle ne s'était également jamais retrouver enfermé sous une villa effondrait avec une personne avec de sérieuses blessures. La brunette n'avait aucune expérience en médecine, mais elle était amie, était sortie et s'était mariée avec un excellent étudiant en médecine. Elle s'était donc intéresse un minimum à ce que faisait le jeune homme et avait appris certaines choses qui pouvait lui être utile. Sanaa regardait la jambe ensanglantée de Jeffrey, la brunette n'aimait pas du tout cette vision et commençait à se sentir mal. "Je crois qui faut te faire un carreau ou un truc du genre pour éviter que tu perdes encore plus de sang. Mais je suis pas sûre de ce que je dis, je ne suis pas médecin." Le jeune homme commençait à être de plus en plus pâle et Sanaa le voyait fermé les yeux, il devait horriblement souffrir et elle avait mal pour lui. La jeune femme retira son gilet, qu'elle noua très fort autour de la jambe de Jeffrey. Elle espérait ne pas faire d'erreur et qu'elle n'aggraverait pas son état.

Spoiler:

Je n'avais pas prévue d'être couché de cette manière. J'étais partie dans l'objective de retrouver au premier étage un lit confortable et douillé. Mais je me retrouvais au rez-de-chaussé, allongé sur un sol plus que dure, d'important bloque du plafond et de l'étage intérieur me broyer la jambe. Il m'étais impossible de me dégager. Sanaa avec sa petite morphologie ainsi que ces muscles quasi inexistant ne m'était d'aucune utilité. La souffrance était terrible, mais je ne montrais rien. Sanaa était déjà assez inquiète comme cela, sans que je rajoute quoi que ce soit. Je me redressais pour essuyait le visage de Sanaa qui avait pris une couleur rouge à cause de la blessure qu'elle avait à la tête et qui la faisait énormément saigner. J'avais malheureusement grimacer et la brunette me dit de ne pas bouger. Elle me dit qu'elle pensait qu'il fallait me faire un garrot pour arrêter le saignement de ma jambe. Je la laissais faire, elle devait surement savoir quelques petites choses grâce à son ex mari qui était étudiant en médecine. Et j'étais tellement mal que je n'arrivais pas à réfléchir, elle aurait dit qu'elle me couperait la jambe, je n'aurais pas réagi. C'était d'ailleurs ce qui était susceptible de m'arriver si on ne faisait rien. J'avais la tête qui tournait, j'avais l'impression de voir des étoiles face à mes yeux. C'était une sensation horrible, je me sentais faible et vulnérable. J'attrapais la main à la demoiselle Keagan "Sanaa j'aimerais que tu saches quelques choses. Je ne sais pas si après, je pourrais te le dire. T'es une femme géniale et je t'adore, mais plus ..."

HJ: T'inquiète chérie c'est très bien. Moi c'est archi nul.

Sanaa était très inquiète pour Jeffrey qui n'était pas du tout dans un excellent état. Elle le voyait s'affaiblir sous ses yeux à une vitesse hallucinante. Il était, face à elle, sous un tas de décombres, il avait besoin d'aide que la brunette était incapable de lui apportait. On pouvait lire sur son visage qu'il souffrait terriblement et qu'il s'efforçait de ne pas le montrer de se montrer fort et courageux. En plus, de tout cela, il trouvait la force de s'inquiétait pour Sanaa qui n'avait pratiquement rien. Elle n'avait que quelques égratignures et des coupures qui seraient rapidement soignés et guérit. Ce qui ne serait peut-être pas le cas de sa jambe qui avait l'air très amoché à en juger par le sang qui provenait de l'endroit où les décombres était tombé et la partie de sa jambe visible. Il s'était redressée pour essuyait le sang qui coulait sur le visage de Sanaa. La jeune femme en voyant la grimace qui lui avait échapper lui demanda de se rallongé et de se tenir tranquille. La brunette avait connu quelques gestes de secours grâce à Mickael, qui lui avait appris des gestes utiles en cas d'urgence et d'autres choses pratiques comme comment arrêter une hémorragie externe.C'était exactement ce que Jeffrey avait au niveau de la jambe et elle fit les gestes qu'elle avait appris grâce à son ex mari. Elle pensait d'ailleurs à lui en ce moment. Elle se demandait, s'il allait bien et surtout s'il ne lui était rien arrivé. Elle se posait les mêmes questions au sujet de ses autres amis, Logan, Leana, leurs enfants, Eva, Ellen, Drew, Beth, les filles Alpha, mais aussi Bêta, ses exs camarades de cours, ses connaissances, toutes les personnes qu'elle connaissait pour faire plus simple. Sanaa sentait que Jeffrey lui avait attrapé la main qu'il serrait avec difficulté, ce qui l'avait sortie de ses pensées. Elle était très touchée par sa faiblesse et sa fragilité, elle ne l'avait jamais vue comme cela. Pour Sanaa Jeffrey avait toujours été un homme fort, robuste, quasiment indestructible que rien ne pouvait atteindre et en ce moment, il était tout le contraire. Le jeune Anderson commençait à lui parler, mais Sanaa ne le laissa pas terminée et lui répondit. " Si tu pourras toujours me parler après, moi aussi je t'adore et ne te fatigue pas à me parler." Elle l'embrassa au coin des lèvres. A ce moment précis, elle avait vraiment peur de le perdre. Malgré tout, il comptait énormément pour elle et cela avait toujours été le cas.

Je sentais mes forces me quittaient petit à petit. La douleur de ma jambe était tellement forte que je ne la sentais même plus. Ma jambe était coincée sous un tas de débris du second étage, Sanaa avait essayé de me dégager sans succès et elle avait également essayé comme elle pouvait de stopper l'hémorragie, mais elle n'était pas, médecin loin de là. Elle avait seulement été mariée à un étudiant en médecine pendant quelques temps et elle l'avait fréquenté en tant qu'ami depuis qu'il avait commencé sa formation. Je souffrais en silence, j'avais l'impression que mon heure était proche, peut être que j'exagère me direz vous, mais c'est vraiment ce que je ressentais à cet instant précis. Je n'avais qu'une envie avouer à Sanaa ce que je lui cachais depuis un moment. Les premiers sentiments amoureux que je ressentais dans ma vie et lui dire qu'ils étaient dédiés, à elle. Elle était la seule femme qui occupait mes pensées et ce qui pouvait expliquer mon comportement envers elle. J'essayais de le cacher et de m'assurais que je ne ressentais absolument rien pour elle en vain. Sanaa devait le savoir, je ne savais pas si, j'en aurais l'occasion. Il suffisait qu'une nouvelle secousse se produisent que quelques choses de plus lourd me tombent dessus et me broie définitivement pour qu'il en soit fini de moi. Alors, que je commençais à sauter le pas en commençant à parler. La brunette me coupa et me dit de lui dire plus tard et que je ne devais pas me fatiguer. Sa voix m'apaisait, me calmait et me rassurait. Cela pouvait sembler très étrange, ça l'était pour moi en tout cas. Une sensation nouvelle, mais que j'adorais. Elle me fit oublier un instant la situation dans laquelle on se trouvait lorsque ses lèvres touchaient ma peau. J'avais décidé de lui obéir et de me taire.
Un long moment passait lorsqu'on entendit la sirène des pompiers et quelqu'un demandé s'il avait quelqu'un à l'intérieur. Sanaa avait rapidement répondu, elle m'avait parlé tout le temps de l'attente pour pas, que je m'endors et que je la rassure sur mon état.

Spoiler:

Le temps passait, Sanaa ne savait même pas si cela faisait des minutes ou des heures qu'ils attendaient des secours impuissants et coincés. Elle avait fait ce qu'elle avait pu pour soulager la blessure de Jeffrey, oubliant ses propres blessures douloureuses, mais beaucoup moins importante que celle qu'avait Mister Anderson. La jeune femme avait besoin de savoir qu'il avait bien, donc elle commençait plus ou moins à raconter sa vie et comme elle le connaissait bien, elle savait qu'il ne pourrait pas s'empêcher de lancer des commentaires. Et elle avait raison, ils avaient donc discuté jusqu'à l'arrivée des secours qui, après un long moment réussissaient à les faire sortir de là.

Jeffrey avait été tout de suite conduit à l'hôpital, car comme elle s'en doutait sa blessure était importante. Quant à Sanaa on l'avait conduit au stade aréna de Los Angeles où quasiment tout le monde avait été conduit et où elle pourrait soigner ses blessures qui d'après les secouristes avaient besoin de point de sutures. Arrivée au stade, elle se dirigea au carré médical tout en cherchant du regard ses proches.

FIN DU SUJET