Evidemment que j'en attendais pas moins de lui. Malgré que l'on se soit disant "déteste" on se connait juste par cœur. Son côté séducteur m'agace autant qu'il me fait rire. Je dois quand même avouer que sa détermination à me traîner jusque dans son lit ne me déplaît pas vraiment, je me surprend parfois à me perdre à ce jeu, et d’ailleurs, lui non plus ne me déplaît pas vraiment. Je pris une voix presque jouissante, un regard enjôleur et rapprocha ma bouche de son oreille tans-disque que sa main était toujours dans la bas de mon dos. J'avais envie de jouer, moi aussi. - T'as raison, Anderson...J'adore ça. Après lui avoir rendu son air angélique, je me détacha du jeune homme et pris des chaussures au hard, il allait revenir à la charge, évidemment.Je considéra le talon et les enfila avec facilités. Après avoir pris quelques centimètres, je me redirigea vers le miroir et me regarda une nouvelle fois avant qu'il revienne.

[ Désolée, c'est très court, je me rattrape sur le prochain ! ]

Par moment, j'ai l’impression que c'est l'idée que nous ne pouvons pas nous supporter qui est un jeu. c'est à peu près d'ailleurs ça, car malgré ce constant besoin de séduire, nous presque pareils. Je me contente alors de me dire que deux caractères affirmés ne font toujours bon ménage. Après chaque dispute improvisée pour ne pas perdre cette réputation d'ennemis jurés, un clin d'oeil, un signe, me fait toujours rire intérieurement. Après avoir confirmé son hypothèse, il me lança de nouveau son fameux sourire ravageur qui en aurait rougir plus d'une. J'avais très vite remarquer que ce sourire revenait à chaque fois que nous nous retrouvions seuls. Seuls. Le seul moment où nous avions pas vraiment besoin de faire semblant de ne pas bien nous entendre. Pendant que je me regardais, le reflet d'Orlando apparut sur le miroir. J'en était sûre.. Je laissa un échapper un petit rire et il mit ses mains sur mes hanches. Mes bras posés sur les siens tandis que son visage se rapprochait du mien et que sa bouche finit son chemin près de mon oreille où le jeune homme me chuchota des paroles bien impatientes. - Hum, et bien je n'attend que ça. Lui chuchotais-je en regardant son joli visage dans le miroir. - Et où vas-tu m’emmener ? Cet endroit ne me semble pas très approprié... Orlando se détacha de moi et regardait autour de lui. Il cherchait peut-être où m’emmener. Le seul endroit calme aurait été les cabines mais j'avais aperçu des caméras à l'intérieur. De plus, elle étaient placées au beau milieu du magasin...Orlando a une certaine réputation de "gosse de riche" et ma réputation de mauvaise fille commençait à peine à me laisser en paix...En me faisant remarquer je ne ferais que nourrir ces ragots et ce statut me collerai à la peau jusqu’à la fin de ma vie. Pendant que le jeune homme visiblement, réfléchissait tout en me tournant le dos, je plaça mes bras au dessus de ses épaules croisa mes mains devant son cou - Huum...Attention ! Monsieur est très très très sérieux ! Lui lançais-je d'un air amusé tout en guettant sa réaction.

L'imapatience d'Orldando me faisait sourire. Nos bras posés l'un contre l'autres au niveau de ma taille, nous avions l’air d'un jeune couple. J'en avais fait cette déductions en voyant des gens passer devant nous avec un sourire en nous regardant. Je dois dire que je m'en fichais pas mal. Je me concentrais plus sur les paroles d'Orldando qui avait l'air assez impatient. Le voir dans cet état vivifiait en moi cette envie de continuer ce jeu. Quand il eut annoncé qu'il allait m'emmener dans un couloir à l'apparence toujours vide, je souris. Soit il était souvent passé dans ce couloir...soit il avait déjà emmener des millions de filles là-bas...Inutile de dire que j'en étais jalouse rien que d'y penser. Orlando connaissance très bien ce défaut que je possède et parfois, j'ai l’impression qu'il en joue. Ce jeu de séduction n’existait qu'entre nous deux et je commençais à en douter. Etant très fière, je ne laissa rien paraître et lui lança un regard sensuel. - De l’expérience?... Orlando me força à régler mes achats, je dois dois dire qu’aujourd’hui je l'en remercie. J'étais tellement impatience de terminé ce qui venait de ce commencé devant le miroir que j'aurais pu m’enfuir avec lui sans payer. Ça n'aurait pas été la première fois. Je paya donc la robe et les chaussures mais les garda sur moi. La robe étant assez courte, elle collait parfaitement à la situation. Le vendeur m'exaspérait. Il avait vraiment envie de nous faire du temps et je l'aurait étranglé bien volontiers si Orlando ne l'aurait pas renvoyer comme il le fallait. Furtivement, nous nous retirions du magasin tans-disque que le vendeur cherchait encore un moyen de nous attarder ici. Orlando se mit à courir, je fis de même en riant. Mes talons étaient tellement hauts que je manqua plusieurs fois de me retrouver par terre. Quand il s'arrêta, je regarda la mince porte qui nous faisait face. Orlando me jeta un regard comme pour mm'indiquer sue l'ont était bien arrivés. Je savais que le risque zéro de ne pas se faire remarquer n'existait pas, mais c'est le plus excitant, non ? Orlando me fit son regard angélique, tout chaste, qui me faisait tant rire. Il poussa la porte et l’attrapa par la veste pour l'entraîner à l'intérieur. La porte se referma derrière nous et le couloir était sombre. Nous étions seuls, enfin seuls. Je le regarda dans les yeux, les mains toujours sur sa veste et l’attira vers moi. - Et maintenant ? Qu'as-tu envie de faire ? Nous sommes seuls...Dans ce couloir sombre...et il y a moi.